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Fiche 3 - Analyse de lettres de poilus à partir de

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Les plus belles lettres illustrées Editions La Martinière 1998; Sand et Musset les enfants du siècle Editions La Martinière 1999; Paroles de Poilus 



Poilu - Wikipédia

Poilu est le surnom donné aux soldats de la Première Guerre mondiale qui étaient dans les tranchées Ce surnom est typique de cette guerre et ne fut utilisé 





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- Analyser des lettres de poilus et d'autres documents afin de comprendre les conditions de vie et de combat des soldats de la Première Guerre mondiale



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Les mots des poilus sont le reflet de la vie des soldats dans les tranchées durant la Première Guerre mondiale Beaucoup de ces mots et expressions sont 



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:
Fiche 3 - Analyse de lettres de poilus à partir de

Fiche 3

Analyse de lettres de poilus à partir de " Paroles de poilus »

Parcours : Art - littérature

Objectifs :

- Analyser des lettres de poilus et d͛autres documents afin de comprendre les conditions de vie et de combat des soldats de la Première Guerre mondiale.

Questionnement :

Qui étaient les poilus lors de la première guerre mondiale ? (Pourquoi ce nom, nationalité, conditions de vie, état physique, psychologique, leur actiǀitĠ͙) ¾ Hypothèses :(formulation des élèves)

¾ Recherche par groupes :

ͻ Par la recherche documentaire :

Corpus de lettres de poilus (voir annexes)

Questionnement : lecture aǀec grille d͛analyse serǀant de support audž Ġlğǀes pour guider le

questionnement puis échange collectif. Pistes de réflexion : champ lexical de la guerre, personnages évoqués (Boches, Bavarois)

MEMO - ART

Grille d͛analyse ă faire remplir par les Ġlğǀes :

Lettre n°

Description générale : Qui écrit ? À qui ?

Pourquoi ? Quelle est la situation ?

Traces de souffrances morales

Traces de souffrances physiques

Conditions de vie dans les tranchées

(mĠtĠo, hygiğne, armes͙)

Les différents lieux dédiés au combat

(tranchĠes, rĠserǀe͙)

Les sources d͛espoir et de rĠconfort pour

aǀoir le courage d͛affronter le combat

Repérer les différents pays en jeu dans ce

conflit

L͛impact dans les ǀies de leur famille

Autres remarques

ͻ Par l͛obserǀation ͗

- Visualisation de deux vidéos sur le site Canopé " Moi, un Poilu » : https://www.reseau-canope.fr/tdc/tous-les-numeros/la-vie-dans-les- " Lettres du front » : https://www.reseau-canope.fr/tdc/tous-les-numeros/la-vie-dans-les- - Cartes postales ͻ Par l͛enƋuġte (recherche sur deudž poilus en particulier) ͗ - Claude Choules (poilu britannique) https://www.youtube.com/watch?v=1BPe_9vRXAM + articles de presse (monde, Wikipédia) - Lazarre Ponticelli (poilu français) https://www.youtube.com/watch?v=VEq0Ojb2SUk + articles de presse ¾ Mise en commun : Transcription et présentation orale des résultats de chaque groupe

¾ Synthèse générale / Conclusion : Trace écrite générale (développement, carte

mentale, dessins, twitt)

Annexes : Corpus de lettres

Lettre 1 :

Gustave Berthier était un instituteur de la région de Chalon-Sur-Saône, il habitait Sousse en

Tunisie et a été mobilisé en août 1914. Ce soldat a été tué le 7 juin 1915 à Bully-les-Mines.

Le 28 décembre 1914

Ma bien chère petite Alice

Nous sommes de nouveau en réserve pour quatre jours, au village des Brebis. Le service tel

Ƌu͛il est organisĠ maintenant est moins fatiguant. Yuatre jours audž tranchĠes, Ƌuatre jours en

réserve. Nos quatre jours de tranchées ont été pénibles à cause du froid et il a gelé dur, mais

les Boches nous ont bien laissés tranquilles. Le jour de Noël, ils nous ont fait signe et nous ont

fait saǀoir Ƌu͛ils ǀoulaient nous parler. C͛est moi Ƌui me suis rendu ă 3 ou 4 mğtres de leur

tranchĠe d͛oƶ ils Ġtaient sortis au nombre de 3 pour leur parler.

Je résume la conversation Ƌue j͛ai dƸ rĠpĠter peut-être deux cents fois depuis à tous les

curieudž. C͛Ġtait le jour de Noģl, jour de fġte, et ils demandaient Ƌu͛on ne tire aucun coup de

fusil pendant le jour et la nuit, eux-mġmes affirmant Ƌu͛ils ne tireraient pas un seul coup. Ils

étaient fatigués de faire la guerre, disaient-il, étaient mariés comme moi (ils avaient vu ma

bague), n͛en ǀoulaient pas audž Franĕais mais audž Anglais. Ils me passğrent un paƋuet de

cigares, une boîte de cigarette bouts dorés, je leur glissai. Le petit Parisien en Ġchange d͛un

journal allemand et je rentrai dans la tranchée française où je fus vite dévalisé de mon tabac

boche.

Nos ǀoisins d͛en face tinrent mieudž leur parole Ƌue nous. Pas un coup de fusil. On put traǀailler

aux tranchées, aménager les abris comme si on avait été dans la prairie Sainte-Marie. Le

lendemain, ils purent s͛aperceǀoir Ƌue ce n͛Ġtait plus Noģl, l͛artillerie leur enǀoya ƋuelƋues

obus bien sentis en plein dans leur tranchée.

Nous voilà aux Brebis maintenant. Faillaut a invité hier tous ses chefs de section. J͛ai trouǀĠ

un lit chez une bonne vieille où je me repose comme une marmotte.

΀͙΁ Fais part de mes amitiĠs ă tous. Mes meilleures caresses audž petites, et ă toi mes plus

affectueux baisers.

Gustave

Lettre 2

Alexis Berthomien a survécu à la Grande Guerre. Entre 1914 et 1918, il écrivait souvent à sa

femme Marie Robert, Ƌu͛il aǀait ĠpousĠe en juin 1914, ă TrĠmouilles, petit ǀillage de l͛Aǀeyron,

deudž mois aǀant d͛ġtre mobilisĠ.

Le 24 août 1915

Ma chère Marinou,

J͛ai reĕu ta lettre du 20 et je m͛empresse d͛y rĠpondre pour te dire Ƌue je suis toujours en

bonne santĠ, et suis heureudž de t͛en saǀoir de mġme. Tu me dis Ƌue tu es contente des

renseignements que je te donne, mais tu comprends que je suis heureux de pouvoir te dire ce que je sais. Tu veux savoir le poids des obus, je le savais bien au juste, mais maintenant je ne

me rappelle pas bien de tous, le 77 pèse 20 à 25 kg et la pièce 25 quintaux ; le 105 pèse 30 à

35 kg et la pièce 45 quintaux ; le 220 pèse 80 kg et la pièce 80 quintaux ; le 320 pèse 150 kg et

la pièce 150 quintaux. Ils ont aussi des canons monstrueux de 420 qui pèsent 450 quintaux et les obus pèsent 1000

kg. Ceux-lă, ils s͛en serǀent pour dĠmolir les forts ou les fortifications, ceudž-là sont traînés par

des tracteurs automobiles et l͛obus est placĠ dans la piğce par l͛ĠlectricitĠ, car c͛est impossible

aux hommes de remuer un obus. Chaque coût de ses obus leur coûte trente-trois mille francs.

Comme artillerie lourde ils en ont en masse, c͛est ce Ƌui les sauǀe, car ces obus font un ravage

terrible. Nous autres nous commençons à en avoir beaucoup mais pas comme eux ; les Anglais aussi ont une belle artillerie lourde. L͛Italie aussi a une puissante artillerie, leurs canons de campagne sont du même calibre que les nôtres.

Yuand tu receǀras mes cartes, tu l͛auras peut-être vue sur les journaux : une belle victoire

navale remportée par les Russes sur les Allemands. Ils leur ont coulé trois croiseurs, sept

torpilleurs et un grand cuirassé de 22 000 tonnes et ayant à bord mille treize hommes

d͛ĠƋuipage. Tu sais Ƌue c͛est joli ĕa, ce sont des milliards Ƌui ont coulĠ au fond de la mer. Et

puis ĕa les empġche de dĠbarƋuer ă Riga, car s͛ils aǀaient pu dĠbarƋuer des troupes, ils

auraient marché sur Saint-Pétersbourg et les Russes Ġtaient perdus. C͛est une belle ǀictoire

pour les Russes. Je ne t͛en dis pas plus long pour aujourd͛hui et en attendant toujours de tes

chères nouvelles, reçois ma chérie mes meilleures caresses et mes plus doux baisers. Ton mari

Ƌui t͛aime.

Alexis

Lettre 3

Michel Taupiac dit " François » avait vingt-neuf ans en 1914. Il Ġtait le fils d͛ouǀriers agricoles

du Tarn-et-Garonne. Il aǀait l͛habitude d͛Ġcrire souǀent ă son ami Justin Cayrou Ƌui ne fut

mobilisĠ Ƌu͛ă la fin de l͛annĠe 1915, parce Ƌu͛il aǀait perdu un ƈil et Ƌue les conseils de

rĠǀisions ne le dĠclarğrent bon pour l͛armĠe Ƌue lorsƋue les troupes commencğrent ă manƋuer.

Après la guerre, Michel Taupiac devint pêcheur sur la Garonne mais aussi herboriste et

guérisseur à ses heures.

Dimanche 14 février 1915

Cher ami

Quand nous sommes arrivés par ici au mois de novembre, cette plaine était alors magnifique

avec ses champs à perte de vue, pleins de betteraves, parsemées de riches fermes et jalonnés

de meules de blĠ. Maintenant c͛est le pays de la mort, tous ces champs sont bouleversés,

piétinés, les fermes sont brûlées ou en ruines et une autre végétation est née : ce sont les

petits monticules surmontĠs d͛une croidž ou simplement d͛une bouteille renǀersĠe dans

laquelle on a placé les papiers de celui qui dort là. Que de fois la mort me frôle de son aile

quand je galope le long des fossés ou des chemins creux pour éviter leur " shrapnels » ou le

tac-tac de leurs mitrailleuses. La nuit, j͛ai couchĠ longtemps dans un tombeau neuf, puis on a

changé de cantonnement et je suis maintenant dans un trou Ƌue j͛ai creusĠ aprğs un talus.

J͛emporte ma couǀerture perdue ă ma selle, ma marmite de l͛autre cƀtĠ et en route. J͛Ġtais

l͛autre jour dans les tranchĠes (des Joyeudž). Je n͛ai jamais rien ǀu de si horrible. Ils avaient

ĠtayĠ leurs tranchĠes aǀec des morts recouǀerts de terre, mais, aǀec la pluie, la terre s͛Ġboule

et tu vois sortir une main ou un pied, noirs et gonflés. Il y avait même deux grandes bottes qui

sortaient de la tranchĠe, la pointe en l͛air, juste à hauteur, comme des porte-manteaux. Et les

ͨ joyeudž ͩ y suspendaient leurs musettes, et on rigole de se serǀir d͛un cadaǀre boche comme

porte-manteau. (Authentique.) Je ne te raconte que des choses que je vois, autrement je ne

le croirais pas moi-même. ΀͙΁ Je compte Ƌue tu m͛enǀerras des nouǀelles de lă-bas et je te

Ƌuitte en t͛enǀoyant une formidable poignĠe de main.

TAUPIAC

Brigadier 58e régiment 48e batterie 68e secteur

Lettre 4

Gaston Biron avait vingt-neuf ans en 1914. Pendant plus de deux ans de guerre, Gaston, qui

ne cessait d͛Ġcrire ă sa mğre JosĠphine, aǀait attendu en ǀain une permission Ƌui ne ǀenait pas.

Et puis le grand jour ǀint, malheureusement chargĠ d͛une Ġpouǀantable dĠception ͗ ă l͛arriğre,

il arrivait que le spectacle de ces poilus arrachĠs ă leurs tranchĠes dĠrange͙ Gaston Ġtait le

fils d͛une famille de sept enfants. Ses sƈurs Berthe, HĠlğne, Blanche, Marguerite, Madeleine

et Marie apprirent sa disparition ă la fin de l͛ĠtĠ ͗ blessĠ le 8 septembre 1916, il mourut de ses

blessures le 11 septembre 1916 ă l͛hƀpital de Chartres.

Samedi 25 mars 1916 (après Verdun)

Ma chère mère,

΀͙΁ Par Ƌuel miracle suis-je sorti de cet enfer, je me demande encore bien des fois s͛il est ǀrai

que je suis encore vivant ; pense donc, nous sommes montés mille deux cents et nous sommes redescendus trois cents ; pourquoi suis-je de ces trois cents Ƌui ont eu de la chance de s͛en

tirer, je n͛en sais rien, pourtant j͛aurais dƸ ġtre tuĠ cent fois, et ă chaƋue minute, pendant ces

huit longs jours, j͛ai cru ma dernière heure arrivée. Nous étions tous montés là-haut après

aǀoir fait le sacrifice de notre ǀie, car nous ne pensions pas Ƌu͛il fƸt possible de se tirer d͛une

pareille fournaise. Oui, ma chère mère, nous avons beaucoup souffert et personne ne pourra jamais savoir par quelles transes et quelles souffrances horribles nous avons passé. A la

souffrance morale de croire ă chaƋue instant la mort nous surprendre ǀiennent s͛ajouter les

souffrances physiques de longues nuits sans dormir : huit jours sans boire et presque sans

manger, huit jours ă ǀiǀre au milieu d͛un charnier humain, couchant au milieu des cadaǀres,

marchant sur nos camarades tombĠs la ǀeille ; ah ͊ j͛ai bien pensĠ ă ǀous tous durant ces

heures terribles, et ce fut ma plus grande souffrance Ƌue l͛idée de ne jamais vous revoir. Nous

avons tous bien vieilli ma chère mère, et pour beaucoup, les cheveux grisonnants seront la

marque éternelle des souffrances endurées ; et je suis de ceux-là. Plus de rires, plus de gaieté

au bataillon, nous portons dans notre cƈur le deuil de tous nos camarades tombĠs ă Verdun

du 5 au 12 mars. Est-ce un bonheur pour moi d͛en ġtre rĠchappĠ ͍ Je l͛ignore mais si je dois

tomber plus tard, il eut été préférable que je reste là-bas. Tu as raison de prier pour moi, nous

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