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Son auteur le philosophe Hans Jonas y entreprend une tâche ambitieuse : combler le « vide éthique » auquel nous confronte aujourd'hui l'accélération du 



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En tout cas c'est ce que Hans Jonas (1903-1993) pensait Il nous a livré sa pensée dans son œuvre maîtresse intitulée Le Principe responsabilité (1979)



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Le Principe Responsabilité - Hans Jonas - 1979 Le Principe Responsabilité a été publié en Allemagne en 1979 traduit en français par Jean



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1 Jonas Hans Le Principe responsabilité Une éthique pour la civilisation technologique 1979; coll: « Champs » France Flammarion 1995 p 



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22 sept 2021 · 1 Hans Jonas LE PRINCIPE RESPONSABILITE Allemagne 1979 (1990 Passages Cerf 336 p ) « Une éthique pour la civilisation technologique 



JONAS Hans Le principe responsabilité Paris - Érudit

JONAS Hans Le principe responsabilité Paris : Flammarion 1998 (Champs) 450 p Denis Collin Volume 9 numéro 2 printemps 1999



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Hans Jonas est demeuré célèbre à cause de son ouvrage décisif Le principe responsabilité (1979) qui analyse les aspects éthiques de la technologie avancée en



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Hans Jonas et le Principe Responsabilité PUF 2012 ériC PommiEr 1 Pour l'histoire de la vie de l'auteur on peut se reporter à Souvenirs H Jonas 



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1 déc 2021 · Date de publication : 1 décembre 2021 Pagination : 41-55 ISSN : 1253-1006 Référence électronique Michel Fabre « Hans Jonas » Penser 



Hans Jonas - OpenEdition Journals

1 déc 2022 · Texte intégral PDF 145k Signaler ce document 1La pensée de Jonas (1903-1993) connaît aujourd'hui un 

  • Quel est le meilleur exemple de responsabilité pour Hans Jonas ?

    Exemple : « tuer ou mentir sont de mauvaises actions quelles que soient les circonstances »), soit en la jugeant en fonction de ses conséquences (conséquentialisme. Exemple : « mentir à une personne pour la protéger, lui faire plaisir ou lui éviter de la peine peut être une bonne action »).
  • Quelles sont les conséquences de la technique selon Hans Jonas ?

    En résumé, la pensée de la technique de Jonas serait circonscrite au constat d'une transformation en profondeur des modes de l'agir humain – constat qui, comme on sait, ouvre Le principe responsabilité – et à l'exigence d'un renouveau de l'éthique face à cette situation inédite.
  • En énon?nt, dès 1979, le principe responsabilité, Hans Jonas affirmait que l'humain avait désormais pour t?he impérative de préserver sa propre vie sur Terre, mais surtout celle des générations à venir. Un devoir aujourd'hui devenu une composante essentielle de l'humanisme moderne.
1

Le Principe Responsabilité - Hans Jonas - 1979

Le Principe Responsabilité a été publié en Allemagne en 1979, traduit en français par Jean

GREISH en 1990, et publié au Cerf

rapport entre technologie et éthique, la maîtrise par l'humanité de sa propre puissance, la fragilité des équilibres naturels, la bioéthique, et même la rationalité de la peur.

Je développerai quatre idées essentielles du livre, ne traitant pas ici de sa dimension

1) La puissance technologique moderne se caractérise par sa puissance

inédite de destruction On assiste à une "transformation de l'essence de l'agir humain ». Avant l'homme pouvait penser que ses interventions sur la nature était sans danger, et que la nature rétablirait - même ses équilibres fondamentaux. Mais aujourd'hui notre technologie peut avoir des effets irréversibles sur la nature, de par son ordre de grandeur et sa logique

cumulative. L'ordre de grandeur se mesure en quantité d'énergie dépensée par tête, mais

aussi en traces physiques et en rebuts de " qualité » inédite (ex : les déchets nucléaires,

dangereux pendant des millénaires). " force géologique . La logique cumulative de la technique moderne nous impose par ailleurs les conditions de son renforcement : elle exerce une contrainte " anonyme » (p. 176), sans sujet, non maîtrisable.

Cet auto-accroissement provient de la nécessité de réparer les dégâts dus à la technologie

par de nouvelles innovations techniques qui créent elles-mêmes de nouveaux problèmes (p. 245). Ainsi, la technique moderne se comporte comme une nécessité ; elle est devenue " sauvage» (p. 224) ; il faut donc la domestiquer. Le paradoxe est que l'homme contrôle la nature par le moyen d'une technique qu'il ne contrôle plus. Cette indispensable domestication de la technique ensauvagée exige une autolimitation de la croissance. Jonas

ne se fait pas d'illusions sur la possibilité que les pays développés prennent de telles mesures

; il dit simplement que si nous ne le faisons pas, la nature nous ramènera violemment à la

réalité (exemple type : le rapport défavorable entre croissance démographique et

accroissement de la nourriture disponible).

2) Cette puissanc

nouvelle responsabilité C'est sur un fond de catastrophe possible que se construit le nouveau concept de

responsabilité. Avant, la responsabilité, c'était avoir à répondre de ses actes, à en subir

les conséquences, et à réparer le tort causé à autrui ; l'ancienne responsabilité est fondée

sur l'action effective. " Or il y a encore un tout autre concept de responsabilité qui ne

concerne pas le calcul de ce qui a été fait, mais la détermination de ce qui est à faire; un

concept en vertu duquel je me sens responsable non en premier lieu de mon comportement et de ses conséquences, mais de la chose qui revendique mon agir » (p.

132). L'objet de cette nouvelle responsabilité, c'est la mise en question d'une

perpétuation de l'humanité dans l'avenir. A partir du moment où l'homme a la puissance

matérielle de détruire les conditions de vie d'une humanité future, il a en même temps de

2 nouvelles obligations. Le devoir est pensé non à partir du faire effectif, mais à partir du pouvoir faire. Pouvoir oblige - l'obligation morale. " Mon contrôle sur cela inclut en même temps mon obligation pour cela » (p. 134 ; et p. 177-179), C'est parce que nous avons le pouvoir de provoquer la destruction des conditions nécessaires à la perpétuation de la vie humaine dans des conditions réellement humaines que nous avons l'obligation de tout faire pour préserver la possibilité d'une telle vie future. Nous sommes responsables du monde que nous laisserons après nous. La responsabilité porte sur l'avenir, sur l'existence même d'un avenir et elle est exigée par lui : elle procède de

l'avenir. " Nulle éthique antérieure n'avait à prendre en considération la condition globale de

la vie humaine et l'avenir lointain et l'existence de l'espèce elle-même » (p. 26). Deux

propriétés en découlent : la responsabilité est une relation non réciproque : je suis obligé

par l'humanité à venir qui, n'existant pas présentement, ne saurait être dite obligée à quoi que

ce soit à mon endroit ; son objet est le précaire, le périssable : il s'agit de maintenir réelle

la possibilité d'une existence après nous (p. 126). Jonas donne des formulations de ce nouvel impératif moral (p. 30-31). " Agis de façon que les effets de ton action ne soient pas destructeurs pour la possibilité future d'une telle vie ». " Agis de façon que les effets de ton action soient compatibles avec la permanence d'une vie authentiquement humaine sur terre ».

Il s'agit de savoir si nos actions d'aujourd'hui (modes de vie, consommation d'énergie, interventions sur la nature) ne risquent pas de mettre en péril la vie. Il faudrait pouvoir

calculer ces risques : le savoir devient une obligation morale (contrairement à ce que pensait Kant). Or cela est impossible. Nous ne savons pas ce que fera (à la nature) ce que

nous faisons (de la nature), et nous savons que nous ne le savons pas. À défaut d'un

impossible savoir, reconnaître notre ignorance est un devoir moral. l'heuristique de la peur. La peur est une faculté de connaissance, elle est un sentiment moral. Une faculté de connaissance, c'est ce qu'indique le mot " heuristique ». Nous ne pouvons pas prévoir les effets à long terme de notre action technique ; et nous ne savons pas non plus très bien ce qui a vraiment besoin

d'être protégé et sauvegardé dans la situation actuelle. Mais il faut anticiper la menace (p.

13). Notre responsabilité doit permettre d'éviter un crime qui n'a jamais été commis, la

destruction de toute possibilité d'une existence humaine. C'est ce péril qui nous apparaît d'abord et nous apprend par la révolte du sentiment qui devance le savoir. Pour Jonas, il y a une dissymétrie entre le mal et le bien : le mal est beaucoup plus lisible que le bien (7). Notre peur du danger va donc nous apprendre quelque chose : la valeur menacée par le danger, que sans lui nous ne connaîtrions pas. Notre sentiment précède, suscite et donc accroît notre savoir. Les maux réels dont notre technologie menace l'humanité future, nul ne les connaît ; nous devons donc les imaginer, c'est la première obligation de l'éthique de la responsabilité (p. 50) ; et comme cette imagination à elle seule n'est rien, il faut mobiliser des sentiments adéquats à ces maux imaginés. Nous devons nous faire peur avec d'inquiétants futurs possibles. La peur est le vrai sentiment moral (elle du respect chez Kant) . Cette peur est instructive et mobilisatrice. Une incertitude définitive affecte toujours les pronostics à long terme sur l'effet de la technologie. Dans sa vie d'aujourd'hui, l'homme met

en jeu les intérêts de l'humanité à venir (qui ne trouvera plus de pétrole, mais des masses de

déchets radioactifs) ; c'est bien sûr le propre de toute action que de mettre en jeu les intérêts

d'autrui ; mais cela n'est acceptable qu'en deçà de certains seuils. On peut admettre que 3

l'enjeu ne doit jamais être l'intégralité des intérêts des autres, et surtout pas leur vie, car " on

peut vivre sans le bien suprême, mais non pas vivre avec le mal suprême » (p. 60). " Jamais l'existence ou l'essence de l'homme dans son intégralité ne doivent être mises en jeu dans les paris de l'agir » (p. 62). En conséquence, certains risques ne doivent absolument pas être courus. La simple possibilité que telle technique mette en danger l'existence ou l'essence de l'humanité future doit suffire à la prohiber inconditionnellement. Qu'on n'objecte pas que la possibilité favorable contraire est possible aussi, et peut-être plus probable (optimisme de l'ignorance) : le caractère

irréversible des conséquences redoutées (on ne parle que de ces cas-là) interdit de jouer

aux dés. Jonas refuse ainsi la croyance utopiste de Marx ou Ernst Bloch, apparemment raisonnable, selon laquelle la technique saura bien toujours résoudre les problèmes qu'elle pose (p. 169). Ce n'est qu'une croyance irresponsabilisante, car : il n'est pas sûr que,

même dans le cas favorable, un progrès technique résolve l'intégralité du problème posé par

l'état antérieur de la technique ; il est vraisemblable que ce progrès technique posera lui-

même de nouveaux problèmes à résoudre (d'où démultiplication et effet boule de neige) ; il

n'est pas vraisemblable que le cas favorable du progrès salvateur se produise dans toutes les

situations futures. Passé un certain seuil de gravité et d'irréversibilité, s'en remettre à

une telle croyance serait irresponsable. Nous disposons donc d'un critère sûr : l'heuristique de la peur indique les possibilités trop dangereuses, et nous interdit de prendre

le risque correspondant (8). L'éthique ainsi définie est une éthique de la préservation.

Comme il est difficile de soulever " l'enthousiasme pour la modération » (cf. p. 202-203) -

La " sobriété heureuse » pour P. Rabhi-, ce que pourtant il faudrait faire, il faudra se

contenter d'un enthousiasme négatif, c'est-à-dire de la peur (p. 258).

4) Cette nouvelle responsabilité devant les générations futures est de

olitique La politique est au de l'éthique de la responsabilité: " Il est manifeste que le

nouvel impératif s'adresse beaucoup plus à la politique publique qu'à la conduite

privée, cette dernière n'étant pas la dimension causale à laquelle il peut s'appliquer»

(p. 31). La morale de la responsabilité est la première dont l'ennemi soit collectif et anonyme : la puissance de la technologie est un processus sans sujet (les chercheurs et techniciens ne sont pas les sujets du processus global d'auto- expansion de la technique). Cet ennemi n'est ni en moi ni en autrui : il est partout et nulle part. Par conséquent le sujet d'une responsabilité à la mesure de ce danger ne

peut lui-même être que collectif : la société, c'est-à-dire en fait les responsables

politiques. Il faut donc intégrer la responsabilité envers le futur éloigné dans les paramètres

de la décision politique.

Conclusion

La futurologie de Jonas est catastrophiste : le pire n'est pas toujours sûr, mais tant qu'il semble possible, il doit être évité à tout prix (Ce qui deviendra le " principe de précaution »). Ce qui autorise, et même exige, de proposer les pronostics les plus sombres : selon les principes de l'heuristique de la peur, il faut faire prendre conscience du danger aux insouciants. Cela rejoint le " catastrophisme éclairé » de Jean-Perre Dupuy.

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