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RECOMMANDATIONS TECHNIQUES BATI & BIODIVERSITÉ - Gîtes

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:
La Sérotine commune

TRAME Mammifères DE BRETAGNE

ur les mammifères bretons Trame Mammifères de Bretagne : Fiche 3.12 ² La Sérotine commune ; GMB - 2020

La Sérotine commune

PORTRAIT

Classification Chiroptères >

Vespertilionidés > Eptesicus serotinus

Taille Tête et corps : 6,3 ² 9 cm ;

Envergure : 31 - 38 cm ; Poids : 18 à 30 g

Description Grande taille -

dos uniformément brun, ventre plus clair - oreilles de taille moyenne avec tragus court et arrondi.

Reproduction Mise bas en juin.

Répartition mondiale Europe (excepté la

Scandinavie, la Finlande et le Nord de la

Russie), Maghreb, Moyen Orient, Asie

centrale, Chine.

STATUT

Bretagne France Europe

Liste rouge Responsabilité régionale Protégée Annexes IV de la Directive Habitas (Natura 2000) préoccupation mineure mineure

ECOLOGIE

La Sérotine commune est une chauve-souris qui fréquente XQH JUMQGH GLYHUVLPp G·habitats situés aussi bien en

milieu urbain que rural. En été les femelles se regroupent majoritairement dans des toitures de bâtiments

bien exposées (maisons, églises, chapelles, châteaux) où les colonies peuvent accueillir en moyenne 10 à 50

individus. Elles occupent alors des espaces existants VLPXpV VRXV OHV MUGRLVHV GMQV O·LVROMPLRQ ou au-dessus

G·pOpPHQPV GH ŃOMUSHQPHB

$ O·LQYHUVH Hn hiver, les individus hibernent individuellement dans les interstices de maçonnerie du bâti. A

O·RŃŃMVLRQ, OM SOMVPLŃLPp GH ŃHPPH HVSqŃH OXL SHUPHP GH ŃRORQLVHU G·MXPUHV P\SHV GH JvPHV ŃRPPH OHV RXYUMJHV

G·MUPV O·HQPUpH GHV ŃMYLPpV VRXPHUUMLQHV RX GHV ŃMYLPpV MUNRULŃROHVB

Malgré sa grande taille cette espèce est difficile à observer au sein de ses gîtes car elle occupe volontiers des

espaces exigus ou se faufilent rapidement au fond des fissures. Elle se repère cependant facilement grâce à ces

cris, ses déjection (guano) et sa faculté à sortir de son gîte bien avant la pénombre. Dans le cas de colonies

populeuses, cette espèce peut LQGXLUH GHV QXLVMQŃHV HP GHV GLIILŃXOPpV GH ŃROMNLPMPLRQ MYHŃ O·ORPPH, bien que

surmontables, sont fréquemment rencontrées.

La Sérotine commune chasse principalement GH JURV ŃROpRSPqUHV HP SMSLOORQV GH QXLP TX·HOOH ŃMSPXUH et

consomme en vol. Les plus grosses proies peuvent cependant être consommées sur un reposoir et dépecées

grâce à sa puissante mâchoire. Elle exploite une multitude de milieux ouverts à semi ouverts comme les

jardins, les vergers, les paysages bocagers, les parcs urbains, les lisières de forêts ou les MNRUGV GH SOMQV G·HMXB

La majorité de ses zones de chasse sont contenues dans un rayon de cinq kilomètres autour du gîte.

© Thomas Dubos

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ur les mammifères bretons Trame Mammifères de Bretagne : Fiche 3.12 ² La Sérotine commune ; GMB - 2020

DISTRIBUTION ET CONTINUITES REGIONALES

La Sérotine commune est répartit régulièrement GMQV PRXPH OM %UHPMJQHB I·MQMO\VH VSMPLMOH GHV GLVPULNXPLRQV

réalisée sur 856 données de présence (modèle MARSi de bonne qualité : AUCii = 0,77), montre que les

principaux déterminants de la présence de la Sérotine commune en Bretagne sont la proximité des zones

G·XUNMQLVMPLRQ OkŃOH SpULXUNMLQHV hameaux, NRXUJV UXUMX[" GH O·HMX HP des boisements. La présence de

ÓMUGLQV HP YHUJHUV GH OMLHV HP OLVLqUHV RX GH ]RQHV G·HMX OLNUH SOMQ G·HMX ŃMQMX[ HP ULYLqUHV OMUJHV HVP

également favorable. FHV UpVXOPMPV ŃRQILUPHQP MLQVL O·LQPpUrP GH O·HVSqŃH SRXU OHV SM\VMJHV variés avec haies,

boisements, rivières HP SOMQV G·HMX HP NkPLPHQPV HQ IMLNOH GHQVLPp SRXU OHV JvPHV.

I·MQMO\VH GHV ŃRQPLQXLPpV écologiques de la Sérotine commune PRQPUH TXH O·OMNLPMP SRPHQPLHOOHPHQP

disponible pour cette chauve-souris est plutôt réduit (5,6% de la surface de la Bretagne historique pouvant

être qualifié de " réservoir ») mais continu pour cette espèce à forte capacité de dispersion.

$ O·pŃOHOOH UpJLRQMOH OHV ŃRQPLQXLPpV VRQP OHV SOXV IRUPHV en basse Bretagne notamment dans les vallées fluviales

(Blavet, Scorff, Ellé, Odet, Aulne, Elorn, Queffleuth, Douron, Léguer, Trieux, et Gouët). La haute Bretagne

offre toutefois des continuités importantes tout au long des voies navigables (Vilaine et canaux de Nantes à

%UHVP HP G·HOOH-et-Rance) et dans les vallées du pays Nantais. F·HVP SMUPLŃXOLqUHPHQP OH ORQJ GH O·pPURLP ŃRUULGRU

des canaux bretons, constituant une véritable colonne vertébrale pour le réseau écologique de la Sérotine en

Bretagne, que si situent les principaux enjeux de conservation des continuités.

Les enjeux régionaux de rétablissement des continuités se situent là où le gain de connectivité des

interventions serait le plus profitable à la Sérotine commune, souvent dans des territoires marqués par un

faible couvert arboré et une forte pression agricole : entre le Cap-Sizun et les Montagnes noires, dans le bas

Léon, le Penthièvre, le pays de Bécherel, le Coglais, ou dans un large tiers nord et ouest de la Loire-

Atlantique. Les enjeux de rétablissement qui apparaissent dans les marches orientales de la Bretagne sont plus

discutables, potentiellement en partie induits par un biais géographique (effet de bord) de nos analyses.

TRAME Mammifères DE BRETAGNE

ur les mammifères bretons Trame Mammifères de Bretagne : Fiche 3.12 ² La Sérotine commune ; GMB - 2020

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PRESERVER ET RETABLIR LES CONTINUITES ECOLOGIQUES

Comme pour bon nombre de chauves-souris, les échanges entre populations reposent sur deux paramètres :

la proximité des colonies entre elles et la possibilité des individus de se disperser dans le paysage. Les

populations doivent donc disposer de gîtes proches, HQPRXUpV GH ]RQHV G·MOLPHQPMPLRQ, reliés entre eux par

une ŃRQPLQXLPp G·OMNLPMPV IMYRUMNOHV MX[ GpSOMŃHPHQPVB IM SUpVHUYMPLRQ HP OH UpPMNOLVVHPHQP GHV ŃRQPLQXLPpV

écologiques de la Sérotine commune va donc consister à favoriser ces deux paramètres, en particulier dans

OHV VHŃPHXUV j SOXV IRUPV HQÓHX[ G·MSUqV OHV ŃMUPRJUMSOLHV GH OM 7rame Mammifères de Bretagne.

Secteurs à enjeux de conservation des continuités Secteurs à enjeu de rétablissement des continuités

protéger (conventions, acquisitions, mesures

UpJOHPHQPMLUHV" HP ŃRQVHUYHU HQPUHPLHQ

aménagements, couvert végétal) les gîtes connus conserver ou rétablir des espaces disponibles (calmes, RNVŃXUV HP MŃŃHVVLNOHV SMU XQH RXYHUPXUH G·MX PRLQV 60 ŃP de large sur 15 cm de haut) dans les souterrains et les combles, grenier, caves et sous-sols de bâtiments de zones faiblement urbanisées proscrire les pesticides, en particulier dans un rayon de 4 km autour des gîtes expérimenter des gîtes spécifique dans secteurs riches en zones de chasse potentielles pURVŃULUH O·LPSOMQPMPLRQ GH SMUŃV pROLHQV dans le périmètre immédiat des gîtes connus (rayon de 4km), prescrire une implantation (à plus de 200m des boisements, haies et lisières) et une exploitation (bridage) non mortifère pour les chauves-souris ailleurs réduire la circulation routière, limiter la vitesse, et expérimenter des dispositifs de franchissement routiers sécurisés pour les chauves-souris au niveau des zones de passage recensées ou potentielles, en particulier dans un rayon de 4 km autour des gîtes connus ou entre les zones favorables SURVŃULUH O·pŃOMLUMJH QRŃPXUQH GHV JvPHV HP GH OHXUV MŃŃqV HP des voies de circulation et zones de chasses (zones boisées, lisières, haies, ripisylves) dans un rayon de 4 km autour de ces derniers mHPPUH HQ ±XYUH XQH YpULPMNOH SROLPLTXH GH SULVH HQ compte HP G·MŃŃXHLO des chauves-souris anthropophiles dans les plans de rénovation énergétique des bâtiments publics et privés

UHQRXYHOHU HP UHVPMXUHU OH NRŃMJH H[LVPMQP SMU O·HQPUHPLHQ HP OM plantation de haies arborées continues et diversifiées en

strates comme en essence (autochtones comme le label "végétal local") en particulier autour des gîtes (4 km) et entre

ces derniers et les zones boisées, les rivières et SOMQV G·HMX HP OHV hameaux et bourgs ruraux

HQ V\OYLŃXOPXUH SULYLOpJLHU OHV SHXSOHPHQPV IHXLOOXV HP PUMLPHPHQP LUUpJXOLHUV SHUPHPPMQP OH GpYHORSSHPHQP G·XQ VRXV-

NRLV LPSRUPMQP HP PHPPUH HQ SOMŃH GHV HVSMŃHV GH QMPXUMOLPp vORPV GH VHQHVŃHQŃH UpVHUYHV NLRORJLTXHV "

promouvoir la gestion écologiques des jardins, parcs et espaces verts auprès des particuliers et collectivités

SOURCES :

ARTHUR L., PICARD-MEYER E., LEMAIRE M., BARRAT J., PAVISSE R., GORDET E. ET BROGAT V. 2012. Rythme des entrées/sorties dans une colonie de Sérotine commune. Symbiose n°28 : 23-28. DUBOS T., 2020. La Trame Mammifères de Bretagne. Notice, Groupe Mammalogique Breton, Sizun.

DUGUE M., 2015. Sérotine commune. In SIMONNET F. (coord.). Atlas des Mammifères de Bretagne. Locus

Solus : 128 - 129.

PAVISSE R. 2009. (PXGH GH OM GLVSHUVLRQ G·XQH ŃRORQLH GH 6pURPLQHV ŃRPPXQHV SMU PUMQVSRQGMJH pOMNRUMPLRQ

du protocole, mise en place technique et suivi). Rapport de stage. Master 1 Ecologie, Biodiversité et

Anthropisation. Université de Caen-Basse-Normandie. SIMON M., HUTTENBUGEL S. ET SMIT-VIERGUTZ J. 2004. Ecology and conservation of bats in villages and towns. Bundesamt fur Naturschutz, 263 p. i Multivariate Adaptative Regression Spline : un type de modèle de régression

ii Area Under the Curve : YMOHXU GH 0 j 1 pYMOXMQP OM SHUIRUPMQŃH G·XQH PRGpOLVMPLRQ PHLOOHXUH YHUV 1

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