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À vendre : programmes

compagnie aérienne ou une chaîne d'hôtels ne soit pas littéralement à vendre il y a de fortes chances que le De telles améliorations coûtent cher



Le sort funeste de la petite hôtellerie dans lindifférence générale

13 juin 2013 villes on ne trouvera plus que des hôtels chers des hôtels de chaînes



Correction TD1 et TP1 (question 5)

En SQLite la fonction START n'est pas implémenté : on s'en sors avec LIKE : SELECT *. FROM client. WHERE nom LIKE 'H%';. 3) Lister les hôtels sur lesquels 



Etude des relations verticales entre hôteliers et plateformes

l'hétérogénéité des hôtels (chaines ou indépendants qualité du service etc.) moins cher que d'acheter de l'espace-média.



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Emmanuelle Bastide : Abidjan c'est vraiment une ville où il y a pas beaucoup d'hôtels



Un boutique hôtel de charme près de lArc de Triomphe.

20 juil. 2017 A deux pas de l'Arc de Triomphe le Pastel est un boutique hôtel de charme ... diffusant les chaînes de la TNT. ... Paris Hôtels Pas Cher.



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L'hôtellerie haut de gamme à luxueuse est trop chère. Du coup ils sont 2/3 à dépenser moins de 90 € pour un chambre d'hôtel et par nuit. Ici encore



Biodiversité : mon hôtel agit

nationales de l'hôtellerie et de la restauration ainsi que les chaînes est beaucoup moins chère que le caviar d'esturgeon et a un goût similaire.



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Elles sont moins d'une dizaine pour 59 enseignes présentes dans l'Hexagone recensées par Coach Omnium Au-delà de nos frontières 30 chaînes sur 59 présentes



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Pouvoir régler la température de la chambre soi- même et organiser son confort d'ambiance en tant qu'occupant ne se discute pas Choix des clients interrogés



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27 fév 2023 · Cette statistique présente les dix chaînes hôtelières les plus importantes dans le monde selon la valeur de marque en 2022



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Le maître d'hôtel - la gouvernante – le/la réceptionniste de nuit – le concierge/le responsable du hall – le plongeur – le/la chef de réception – le sommelier – 

  • Quelle est la chaîne d'hôtel la moins chère ?

    La chaîne Hôtels F1 est réputée être la chaîne d'hôtels la moins chère en France; les chambres sont petites, peuvent accueillir jusqu'à trois personnes, mais les toilettes et les douches sont parfois partagées.
  • Quelle est la meilleur chaîne d'hôtel ?

    En tête de liste nous retrouvons Marriott International. Avec 30 marques, 7 897 hôtels, 1 456 478 chambres dans 131 pays, c'est la plus grande chaîne hôtelière au monde en 2022. L'entreprise américaine enregistre un taux de croissance de 4% par rapport à 2021.
  • Quelles sont les chaînes d'hôtel ?

    On retrouve toujours en tête de classement : Ibis, Mercure, Novotel, Hilton, F1, Campanile, Kyriad, Sofitel ou B&B Hotels… Ibis est le leader incontesté et cela s'est amplifié depuis qu'il a fait grossir son réseau avec les Ibis Style et Ibis Budget, formant ainsi un ensemble de plus de 2.000 adresses dans le monde.
  • hôtel utilisé pour la prostitution ou des relation n. nm.
Le sort funeste de la petite hôtellerie dans lindifférence générale Le sort funeste de la petite hôtellerie dans l'indifférence générale

13 juin 2013

L'hôtellerie indépendante française rencontre un terrible problème de défaillances

d'établissements, année après année. Devant cette situation alarmante et qui s'accélère, personne ou

pas grand monde ne semble y prêter attention, au risque de voir notre offre touristique perdre en attractivité à tous points de vue.

Imaginez qu'il n'y ait plus de villages dans nos jolies prairies françaises, plus de stations balnéaires sur no

tre

attirant littoral et plus de stations de petite montagne dans notre beau pays. Imaginez qu'il n'existerait plus que

de gigantesques métropoles de béton et des zones industrielles. Cela vous rendrait sans joie ? Et pourtant,

par analogie, c'est ce qui est en train de se passer pour l'hôtellerie française.

Les campagnes, les petites villes et la montagne

perdent des hôtels, année après année, inéluctablement.

Quand elle n'est pas précipitée vers le dépôt de bilan, la petite hôtellerie indépendante glisse

lentement sur un

tapis roulant de vieillissement délétère de son offre. L'on va avec assurance vers un contexte où dans les

villes on ne trouvera plus que des hôtels chers, des hôtels de chaînes, des hôtels branchés réservés à des

touristes aisés. Cela se

passe déjà ainsi, petit à petit. Les hôtels indépendants, à caractère familial ferment les

uns après les autres, avec une accélération qui s'opère depuis ces dernières années sur fond de crise

économique.

Cimetière d'hôtels...

L'hôtellerie française est ainsi passée de 22.600 hôtels (classés et non classés) en 1995 à 17.000 en 2013.

5.600 adresses en moins

1/4 de disparitions ! - tandis que dans un même temps, la demande touristique

n'a cessé de progresser. Rien que sur ces 3 dernières années, 1.900 établissements hôteliers ont été

laminés, soit près de 2 par jour. Ce sont tous des indépendants puisque les chaînes hôtelières intégrées, si

elles ne se développent plus que modestement (par rapport aux années 1980 à 1990), de quelques dizaines

d'unités par an, au mieux, ne voient globalement pas d'hôtels fermer. Lire également le Panorama 2013 de l'hôtellerie en France

Ce sont bien entendu les plus fragiles qui ont mis leurs clefs (de chambres) sous la porte. Qui sont-ils ? Des

petits établissements situés un peu partout, même si l'on a tendance à penser qu'ils sont surtout en milieu

rural. Par exemple à Lourdes, deuxième ville hôtelière de France après Paris, 22 hôtels ont fermé depuis

2009. Dans les grandes villes, les défaillances existent également, sauf dans la Capitale

le meilleur marché

touristico-hôtelier de France - où avec près de 1.600 adresses, une centaine d'hôtels ont été ajoutés en 5

ans. Les établissements que l'on ouvre dans les autres grandes villes cachent parfois les fermetures massives

d'indépendants. L'on crée même à présent parfois trop d'hôtels qui immanquablement prennent des clients

dans les établissements existants, même s'ils se rénovent, comme à Lyon, Nantes, Le Mans, Marseille ou

encore Toulouse, par exemple, où les taux d'occupation se tassent dangereusement.

Pour les plus chanceux de leurs propriétaires, leur hôtel a été racheté et transformé en habitation. Mais c'est

rare. Pour la majorité, c'est la fermeture administrative ou/et la liquidation finale. Un sondage de Coach

en 2008 indiquait que 53 % des hôteliers indépendants cherchaient ou envisageaient de vendre Omnium

leur affaire

. La situation n'a pu que se maintenir en l'état, même si les hypothétiques acheteurs/repreneurs ne

pointent pas très souvent leur nez et leur chéquier.

Des changements de conditions d'exercice

Alors oui, tous ces hôteliers ne sont pas forcément de si grands méritants pour que l'on prenne en compte leur

sort devenu moribond. Beaucoup ont baissé les bras et jeté l'éponge ; ils n'investissent plus et laissent leur hôtel aller en décrépitude, avec des clients qui fuient enco re plus vite qu'auparavant. Ceux qui se reprennent en main sur le tard ont tellement attendus sans rien faire que les travaux de modernisation de leur

établissement en deviennent trop onéreux pour eux. Mais beaucoup d'autres se battent et cherchent à s'en

sortir. Sauf qu'ils sont confrontés à un Himalaya de difficultés souvent impossibles à surmonter.

Que s'est-il passé pour en arriver là ? Un grand nombre de raisons, en fait. En premier, on trouve un souci

structurel : la taille critique des hôtels. Le seuil de rentabilité a considérablement augmenté depuis ces

vingt dernières années. Un hôtel situé en dessous de 35 chambres, en moyenne, trouve désormais

difficilement sa rentabilité et les moyens de réinvestir, soumis à près de 90 % de charges fixes qui ne cessent

d'enfler. Or, si les hôtels de chaînes ont en moyenne 80 chambres, les indépendants n'en ont que 26.

Puis, l'hôtellerie a vu tomber

une cascade de nouvelles réglementations : sécurité des piscines, sécurité incendie, renforcement des normes d'hyg iène en restauration, classement hôtelier, social, contrat d'avenir, etc. et bientôt l'accessibilité. Sans vouloir discuter sur le bien -fondé de ces normes, ils imposent le plus souvent des coûts exagérés. Ils sont également presque toujours non productifs de chiffre d'affaires et donc de retour sur investissement. Par exemple, des portes coupe -feu sont certes indispensables, mais elles ne

valorisent pas le confort de l'hôtel. C'est une charge financière que le client ne voit pas. Or, les hôteliers

indépend

ants ont déjà tant besoin de moderniser leur offre, de l'adapter aux attentes des clients et de faire

redevenir attractif leur établissement, que satisfaire ces normes leur a coûté toute possibilité d'investir dans leur équipement et leur décor pour reconquérir leurs clients.

A cela il faut ajouter que les hôteliers indépendants sont de mauvais vendeurs. Seulement 1 exploitant

sur 5 développe une commercialisation dynamique et musclée, tandis que les autres sont soit passifs,

soit n'engagent aucune commercialisation pour leur affaire. Y compris sur Internet où passent pourtant 9

clients d'hôtels sur 10 pour rechercher un hôtel où séjourner. Du coup, ces hôteliers peu communicants

se laissent prendre en charge par les OTA (agences de voyages en ligne) et ils le paient cher. Cela

engendre de lourdes commissions à payer, avec souvent à la clef, une baisse des prix de vente des

chambres.

Enfin, pour donner le coup de grâce, la crise économique est là. Il s'en suit une baisse de la fréquentation par

la clientèle et une pression jusque-là inconnue sur les prix, et donc sur la rentabilité. Les tarifs sont

d'ailleurs devenus le premier critère pour choisir un hôtel, tant par la clientèle d'affaires que de loisirs. La crise

et avec elle des bilans hôteliers plutôt colorés de rouge (environ 1 sur 2) ont encouragé les banquiers à se

montrer non coopératifs et à refuser les crédits si nécessaires pour rénover, agrandir ou redynamiser les

hôtels. Voilà pourquoi l'hôtellerie indépendante, dans une majorité qui s'accroît, vieillit, perd de sa séduction et

voit son activité dépérir, pour conduire à des fermetures en masse.

Un désintérêt certain pour le sujet

Qui se préoccupe du sort de la petite hôtellerie en déshérence ? Personne ou pas grand monde. Ce ne

sont pourtant pas le s rapports sur ce constat qui manquent, dont au moins celle du Conseil national du

tourisme, qui commence à dater. Mais sans effet. Ils finissent tous dans l'oubli, au fond d'un placard

poussiéreux. Du côté du , les personnels politiques de droite comme de gauche se Ministère du tourisme

rejoignent nettement sur ce sujet. Les hôtels indépendants peuvent bien disparaître. On y pense comme à sa

première carte d'adhérent au parti. Au cabinet ministériel, on préfère discuter avec les chaînes et les grands

groupes de tourisme.

Du côté des syndicats hôteliers, mis à part quelques discours incantatoires et sans conviction sur ce thème,

on est aux abonnés absents en termes d'actions. On se donne un rôle de spectateur autiste. Si les Chambres de Commerce

sont bien au fait du sort de leurs ressortissants hôteliers indépendants, ce sont sans doute les

seules qui les aident encore, mais avec de maigres moyens. Quelques régions cherchent également à

inverser la tendance de l'appauvrissement de l'hôtellerie (Rhônes-Alpes, Alsace,...), mais ce n'est pas encore

généralisé. Car chez les CRT et CDT, les petits hôtels en état d'obsolescence, on préfère les éviter pour ne

pas ternir l'image de la destination.

Il est vrai qu'il est plus valorisant de parler des palaces et des grands hôtels de luxe. Il est vrai que les petits

hôtels indépendants, qui sont des micro -entreprises, ne représentent pas beaucoup d'emplois comparés à d'autres secteurs. Il est vrai que la mort d es uns fait le bonheur de ceux qui restent, pensant ainsi récupérer les clients des premiers.

Alors que peut-on, que doit-on faire ?

Certes, il est difficile de croire que l'on peut aider des hôteliers qui seraient rendus inactifs parce qu'ils ont

démissionné de leur tâche et se sont totalement démobilisés. Mais les autres, ceux qui luttent pour tenir,

devraient être soutenus d'une manière ou d'une autre. On peut estimer que sur 14.000 hôteliers

indépendants français, la moitié se porte bien, 1/4 sont en juste équilibre dans leurs comptes et devraient

être épaulés et enfin le 1/4 restant est en déperdition avec une fin probable sous 2 à 3 ans, si on ne fait rien.

On s'attend évidemment à

une précipitation des défaillances d'hôtels en 2015 avec l'application des

normes d'accessibilité que la plupart ne pourront pas financer. Sauf si un régime dérogatoire se met en place

pour eux. On peut rêver.

Or, on l'a bien compris, on est bien face à un problème. Celui du risque d'une uniformisation de l'hôtellerie

française, d'une perte de diversité/attractivité et d'une décadence de notre offre touristique par son

vieillissement, qui ne peuvent que manquer de plaire aux voyageurs français (2/3 de la demande) et

étrangers. Les clients déçus, quand ils ne se rendent pas dans les hôtels de chaînes - qui ne représentent

qu'un hôtel sur six mais qui aspirent près de 55 % de parts de marché se tournent vers les chambres d'hôtes devenues la première concurrence des hôtels indépendants, selon une dernière étude de Coach auprès des clientèles hôtelières. Omnium

L'aide aux hôteliers motivés et nécessiteux doit porter sur la mise en place d'un fonds d'investissement

spécial, autrement plus efficace et accessible que celui proposé par Oséo , qui a été un fiasco, avec une

poignée de dossiers traités. Ce financement dont les modalités doivent être discutées avec réalisme, doit

favoriser les programmes de modernisation, d'extensions, de créations de nouvelles prestations, de

décoration des hôtels. Par ailleurs, il serait bon d'encourager et d'entourer les professionnels indépendants

dans la

commercialisation de leur hôtel qui est leur autre point faible, avec celui du défaut d'accès aux

financements.

Enfin, appuyer les jeunes entrepreneurs pour qu'ils puissent reprendre une affaire est une des solutions

que les pouvoirs publics devraient traiter en urgence : les aider à trouver les financements, les accompagner

professionnellement durant la phase de reprise d'une affaire et les parrainer.

A noter qu'il ne

s'agit pas pour nous de prôner l'assistanat, ni de succomber à la tentation de tout exiger

de l'Etat, ni même d'attendre de lui qu'il remplace les chefs d'entreprises dans leur responsabilité. Il s'agit

juste de demander à l'Etat d'alléger la barque qu'il s'est plu et qu'il se plaît à (sur)charger en taxes,

impôts, prélèvements obligatoires, lourdeurs administratives, réglementations improductives, normes,

etc. Rien de plus. Bref, d'inverser la vapeur pour sauver ce qui peut encore l'être. Il lui faut adme

ttre qu'il doit engager une assistance à personne (morale) en danger concernant la petite hôtellerie.

Va-t-on enfin trouver des hommes et des femmes politiques, mais aussi des collectivités et des organisations

professionnelles courageux et surtout capables de prendre en charge ce problème qui n'est pas si anodin

que cela

? Certes, à force de dire que la France est la première destination mondiale du tourisme et que tout

va bien, crise ou pas crise, cela ne peut pas provoquer une prise de conscience du véritable désastre dont souffre notre hôtellerie. Voir également notre Livre Blanc de la Modernisation Hôtelière et Touristique

Copyright © 2013 Comité pour la Modernisation de l'Hôtellerie Française. Tous droits réservés.

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