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:

Conventi

on n°A

01-09, 30

Août

Ministère de l'équipement, du logement, des transports et du tourisme - Plan Urbanisme Construction et Architecture

SCALAB

Échelles

de l'habiter.

Convention n°A 01-09, 30 Août 2001

Université François Rabelais de Tours - MSH " Villes & Territoires »

SCALAB

Échelles de l'habiter.

Liminaire.

1. La démarche : les logiques de la liberté spatiale.

11. Approcher les spatialités d'une société d'individus.

12. L'espace comme agencement de libertés et de contraintes.

13. La maison comme monde, le Monde comme maison.

14. La quotidienneté en question.

15. Échelles d'espace, échelles de temps.

16. L'urbanité en débat.

2 . Les voisinages de l'individu : lieux et liens.

21. La démarche : désenclaver nos connaissances sur les mobilités.

22. La méthode : construction mémorielle, cartographie interactive.

23. La diversité des profils spatiaux.

24. Convergences.

25. Les habitants et leur contexte.

3. La vie quotidienne des lieux habités.

31. Objectifs et phases de la recherche.

32. Débat.

33. Hypothèses.

34. Protocole.

35. L'observation des lieux.

36. Réalité.

37. Actualité.

38. Virtualités.

39. Conclusions.

4. Stratégies d'habitat : choisir les lieux sans le travail.

41. Objectifs et méthodologie.

42. Analyse et résultats.

5. Lieux remplis, lieux vidés : temporalités touristiques.

51. Le choix des sites et leur configuration.

52. Méthode de recherche mise en oeuvre.

53. Premiers résultats.

54. Conclusions.

6. La mémoire du peuplement : l'histoire longue des lieux.

61. Cadre général de l'étude.

62. La région de La Rochelle.

63. La région de Tours.

64. La région parisienne.

65. Conclusion.

66. Dossier : évolution de la population des communes

de la Confédération hélvétique.

7. Habiter un monde multiscalaire et multimétrique.

71. Les principaux résultats.

72. Des convergences transversales.

Annexes. p.7

p.8 p.9 p.10 p.11 p.11 p.12 p.15 p.16 p.17 p.23 p.67 p.73 p.95 p.97 p.99 p.106 p.109 p.113 p.116 p.136 p.142 p.145 p.147 p.148 p.154 p.179 p.180 p.192 p.197 p.212 p.233 p.234 p.248 p.277 p.285 p.305 p.308 p.325 p.326 p.327 4

Liminaire.

Le groupement S

CALAB a été retenu en 1999 par le PUCA pour l'ensemble de son projet Les

échelles de l'habiter alors qu'il n'avait sollicité un soutien que pour la définition, dans un premier

temps, d'un projet opérationnel. Durant près de quatre ans, le groupement S

CALAB a

développé ses travaux dans des directions reliées mais distinctes, s'incarnant dans cinq modules. Malgré des complications administratives quelque peu pesantes, l'équipe s'est mise rapidement au travail et a pu mener à bien ces différentes recherches. Après un travail préparatoire de 18 mois consistant à clarifier la problématique et à

définir des protocoles précis, l'enquête s'est déroulée entre 2001 et 2003 sur quatre sites :

Paris, La Rochelle, Toulouse, Tours.

Le projet Échelles de l'habiter a été divisé en cinq modules : 1. Les voisinages de l'individu ; 2. La vie quotidienne des lieux ; 3. Stratégies d'habitat ; 4. Lieux remplis, lieux vidés ; 5. Dynamiques du peuplement. Les chapitres qui suivent rendent comptent des travaux des différents modules. Chaque module a fonctionné de manière autonome, ayant son propre rythme de travail.Des réunions communes de l'ensemble du groupement ont permis de faire le point sur chaque module, d'échanger des expériences et d'ajuster les procédures. L'existence de sites communs à plusieurs modules a favorisé la communication. En outre, comme le

montre le récapitulatif ci-dessous, certains chercheurs et enquêteurs ont participé à plus d'un

module. S

CALAB.

Le groupement de recherche SCALAB a été constitué dans la perspective d'une réponse à

l'appel à propositions du Puca, " Habitat et vie urbaine ». Il comprend le réseau de recherche

VillEurope (Reims, Tours, Paris), la Maison des Sciences de l'Homme de Tours, l'équipe de recherche MIT (Paris-7, La Rochelle), l'agence d'urbanisme Urbane (Toulouse) ainsi que des individus issus d'autres unités de recherche. Le responsable scientifique du projet " Les échelles de l'habiter est Jacques Lévy (VillEurope), avec le soutien de Serge Thibault (MSH

de Tours). L'organisation administrative et financière a été réalisée à la MSH de Tours par

Nicole Rigault, sous la direction de Serge Thibault. 5

L'équipe et les modules.

Module 1. Les voisinages de l'individu.

Responsable : Jacques Lévy (VillEurope)

Chercheurs : Dominique Andrieu (MSH de Tours), Mickael Breton (MSH de Tours), Laurent Cailly (MSH de Tours), Christian Calenge (MSH de Tours), Pierre Granier (MSH de Tours), Serge Thibault (MSH de Tours), Olivier Vilaça (VillEurope). Développement informatique. Boris Beaude (VillEurope).

Cartographie: Dominique Andrieu (MSH de Tours).

Enquêteurs: Mathilde Derôme Marc Dumont, Claire Mulonnière, Lionel Rougé, Amandine

Spire.

Module 2. La vie quotidienne des lieux.

Responsable, rédaction : Serge Thibault (MSH de Tours). Chercheurs : Laurent Cailly (MSH de Tours), Christian Calenge (MSH de Tours), Élisabeth Dury (VillEurope), Pierre Granier (MSH de Tours), Fanny Letissier (VillEurope), Jacques Lévy, Jérôme Rollinat (MSH de Tours), Serge Thibault (MSH de Tours). Enquêteurs: Marie Chenet, Cécile Dacremont, Élisabeth Dury, Pauline Frachon, Clément Gayet, Fanny Letissier, Tony Perrone, Isabelle Verdage, Laura Verdelli, Laure Verdier.

Module 3. Stratégies d'habitat.

Responsable : Anne Péré (Urbane)

Chercheurs : Alice Chevalier (Urbane), Anne Péré (Urbane), Lionel Rougé (Urbane). Enquêteurs : Alice Chevallier, Lionel Rougé.

Module 4. Lieux remplis, lieux vidés.

Responsables, rédaction : Olivier Lazzarotti (MIT), Sylvine Pickel (MIT), avec la collaboration de l'équipe MIT. Enquêteurs : Maud Bendinelli, Eugène Cailleau, Alexandre Gautier, Sylvine Pickel, Nathalie

Violeau.

Module 5. Dynamiques du peuplement.

Responsable, rédaction : François Moriconi-Ebrard (CNRS/Université d'Avignon). Chercheurs : Jean-Paul Hubert (FUNDP, Namur), François Moriconi-Ebrard Cartographie : Frédéric Dinard (Université de Caen).

Les sites et les zones.

La recherche s'est déroulée principalement sur quatre sites : Île-de-France, aire urbaine de

Toulouse, aire urbaine de Tours, aire La Rochelle-Île-de-Ré.

L'animation des enquêtes sur chacun de ces sites a été réalisée par Christian Calenge (Tours),

Anne Péré (Toulouse), Patrick Poncet (Île-de-France), Sylvine Pickel et Isabelle Sacareau (La

Rochelle-Ré).

6Chaque site a été découpé en zones relativement homogènes afin de prendre en compte les

différents gradients d'urbanité dans chaque site, assurer une meilleure préparation typologique des enquêtes et une meilleure cohérence dans l'interaction entre les modules. Il y avait en tout , 14 en Île-de-France, 8 à Toulouse, 6 à Tours et 5 à La Rochelle-Ré.

La réalisation du rapport.

Rédaction.

Chapitres 1, 2, 7 : Jacques Lévy. Chapitre 3 : Serge Thibault. Chapitre 4, Annexe 2 : Alice

Chevalier, Anne Péré. Chapitre 5 : Olivier Lazzarotti, Sylvine Pickel. Chapitre 6 : François

Moriconi-Ebrard. Annexe 1 : Lionel Rougé.

Coordination éditoriale.

Jacques Lévy.

Édition.

Dominique Andrieu, Alain Ravaz.

Achèvement du rapport : février 2004.

1. La démarche : les logiques

de la liberté spatiale. 8

11. Approcher les spatialités

d'une société d'individus. Notre point de départ est de nous situer clairement dans une société d'individus au sens de Norbert Elias. Il ne s'agit nullement de se réclamer d'un " individualisme méthodologique » qui contesterait par principe l'existence d'acteurs collectifs ou l'intérêt d'un concept de société. En revanche, nous ne tenons pas pour acquise la pertinence, moins encore la transcendance, de catégories telles que celles de " ménage » ou de " classe ». Le ménage existe, cela est évident, mais il est le résultat d'arbitrages et de compromis

impliquant des individus qui ne s'y réduisent pas : étudier le comportement d'un ménage pris

comme un tout ne dispense pas, mais suppose, l'examen spécifique des individus qui le composent. Notons que le ménage de type familial classique (deux adultes et un ou des

enfants) est certes un cas de figure très représenté (statistiquement modal), mais qui ne doit

pas cacher le nombre important et croissant des autres types : ménages d'une seule personne, couples sans enfants, familles monoparentales, etc. qui peuvent souvent présenter plus de différences que de ressemblances avec le type canonique. Nous vivons dans une société d'individus, même si certains d'entre eux sont trop faibles pour jouer pleinement leur rôle. Il existe aussi des strates ou des dimensions communautaires résiduelles ou " importées », mais le fait le plus marquant au sein des

groupes en difficulté est qu'ils sont trop " décommunautarisés » pour pouvoir utiliser une

ressource collective de substitution. Autrement dit, la complexité des situations sociales dans

les sociétés développées ne justifie pas qu'on en revienne à une approche structuraliste, dans

laquelle on pourrait se contenter de dessiner des cases rigides (appartenance, dispositif hiérarchique, habitus) pour prévoir le comportement des membres de la société. Dans cette perspective, on préférera, à la notion " cycle de vie », celle de parcours

biographique. En effet, il apparaît de plus en plus discutable de considérer comme un référent

intangible une succession de séquences " normales » qui imposeraient leurs conséquences à

l'ensemble des programmes d'activité des individus. Si la conscience des limites biologiques de l'être humain fait partie des contraintes prises en compte par les individus dans la

définition de leurs horizons stratégiques, ces contraintes peuvent être traitées de différentes

manières. Ainsi, le fait de justifier le déménagement vers un pavillon périurbain par le fait

que " c'est mieux pour les enfants » mérite d'être pris au sérieux mais n'empêche pas que,

pour d'autres couples, le bien des enfants trouvera sa traduction dans d'autres options. On

ne peut renvoyer dans un en deçà de l'autonomie individuelle les grandes décisions d'échelle

biographique, telles que le départ de la résidence parentale, la vie en couple, la séparation, la

procréation, le commencement, l'interruption, la reprise, la prolongation ou l'arrêt définitif

de la vie professionnelle, alors même que ce sont des moments-clés pour la manifestation et pour la caractérisation de cette autonomie. La hiérarchie des motivations ne peut plus être considérée comme un invariant anthropologique, pour la simple raison que les individus que

9nous observons nous montrent qu'ils sont capables de modifier les arbitrages, les principes

d'évaluation des composantes de leur vie de " traduction » entre des réalités qui ne se situent

pas sur le même plan. Ainsi l'espace de l'habitat peut-il se trouver affecté prioritairement par

des choix qui valorisent la taille ou le type du logement, son statut d'occupation, le rapprochement du lieu de travail, la recherche des opportunités offertes par une localisation ou encore l'appartenance identitaire à un lieu. Chaque logique peut s'opposer aux autres en fonction d'orientations générales qui impliquent une image de soi, un rapport au monde, une expérience.

12. L'espace comme agencement

de libertés et de contraintes. L'abaissement considérable, en termes absolus et relativement aux revenus, des coûts

de transport constitue un événement en soi. Il peut aussi être considéré comme un indicateur

d'une inflexion majeure dans l'histoire des sociétés. L'espace a longtemps été avant tout une

contrainte, dont la conséquence a été pour la grande majorité des populations, une sévère

assignation à résidence. Le rapport à l'espace mêle aujourd'hui ce qui reste de ces contraintes

(l'insolvabilité monétaire ou temporelle empêche l'ubiquité) et des degrés de liberté non

négligeables. Cela se traduit par une mobilité substantiellement accrue, et il faut prendre ce terme dans un sens beaucoup plus large que le simple déplacement. Indépendamment même

des accès télé-communicationnels à l'information, la mobilité se compose de virtualités de

déplacements qui résultent à la fois du potentiel de lieux accessibles et des compétences de

gestion de ce potentiel. Dans ce contexte, l'image des lieux ne peut plus être traitée comme une " superstructure » traduisant les lamentations ou les autoconsolations d'agents subissant passivement l'action des forces de localisation (entreprises, État, promoteurs, etc.). Personne

n'est acteur à 100 % de sa stratégie spatiale, mais peu d'individus le sont à 0 %. Il faut donc

accorder l'importance qu'elle mérite au dispositif cognitif qui sert de cadre aux actions de

construction par l'individu de son espace d'habitat. Par exemple, les cas, fréquents en matière

de dynamique du peuplement dans les quartiers d'une ville, de " pronostic autoréalisant »

(self-fulfilling prophecy) montre qu'il est dangereux de sous-estimer la force des idées des citadins

" ordinaires » et leur capacité à modeler l'espace social. Ces éléments conduisent à traiter l'ensemble des choix spatiaux comme un tout, plusquotesdbs_dbs44.pdfusesText_44
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