[PDF] SYSTÉMATIQUE BIOCHIMIQUE ET ÉVOLUTION





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CHAPITRE 3 Espèces et Spéciation

NOTION D'ESPECE. II. PROCESSUS DE SPECIATION. 1). Cladogénèse et Anagénèse. 2). Mécanismes. III. MODES DE SPECIATION. 1). Spéciation allopatrique.





SYSTÉMATIQUE BIOCHIMIQUE ET ÉVOLUTION

Ce qu'il faut retenir c'est qu'à partir d'une cladogenèse



La conception scientifique de lévolution biologique

transformations impliquées dans la cladogenèse n'ont pas affe au même moment tous les organes. Malgré l'étroite corrélatio semble les lier actuellement 



Evolution et spéciation dans les milieux autres que les grands lacs

de cladogenèse ou d'évolution divergente c'est-à-dire le buissonnement des lignées conduisant à l'individualisation d'espèces différentes et contemporaines 



doit-on abandonner le concept despèce ?

Les processus liés à l'isolement reproducteur sont à l'origine de la cladogenèse. Déjà se trouve expliqué l'un des paradoxes de la définition de l'espèce ; une 



Marc-André SELOSSE

Cladogenèse et anagenèse… Courbe de variabilité morphologique chez deux espèces fossiles d'Ammonites (H. Tintant 1963) 



Les micromammifères (Chiroptera insectivora et Rodentia) comme

Allophaiomys pliocaenicus par cladogenèse. Le premier Microtus subterraneus différencié au niveau spécifique est connu dès la moitié du Pléistocène moyen 



La vie sur Terre une histoire de symbioses : fossiles et faits actuels

Cladogenèse et anagenèse… Courbe de variabilité morphologique chez deux espèces fossiles d'Ammonites (Henri. Tintant 1963) 



Modalités et rythmes de lEvolution - Apport de la Paléontologie •I

Modèles E et F = Cladogenèse ponctuée et cladogenèse bourgeonnante ponctuée. IIIG. Modèle G = Stase. •IV. Synthèse des modèles d'évolution.



Cladogenesis coalescence and the evolution of the three

on a Yule process [20]) where there is no extinction; and (ii) a birth–death model where speciation and extinction are considered The pure-birth model is probably

SYSTÉMATIQUE BIOCHIMIQUE ET ÉVOLUTION

M.L Cario u Laboratoire de Biologie et Génétique évolutive»

C.N.R.S

9119
0

Gif-eur-Yvett

Dan s l'espri t d e bo n nombr e d e biologistes l a systématiqu e es t considéré e comm

e synonyme de taxonomie. Cependant, après Simpson (1944) et Mayr (1969), on tend à admettre une acceptation beaucoup plus large du terme. Actuellement, un certain nombre de biologistes admettent que la systématique couvre à la fois l'étude de la diversité des organismes et celle de leurs affinités évolutives. On parle d'ailleurs communément de systématique évolutive.

E n systématique l'unit d e bas e es t l'espèc e dan s l e sen s d u concep t défin i pa r May

r (1963) qui implique l'interfécondité des individus et leur aptitude à produire une descendance fertile. Dans le domaine de l'évolution et de la génétique des populations, l'unité de base est la population, c'est-à-dire une collection d'individus qui, bien que tous différents les uns des autres, possèdent en commun un ensemble de caractères qui les distinguent des autres organismes présents dans leur environnement. Une espèce va comporter un nombre plus ou moins grand de populations dont les caractéristiques sont suffisamment cohérentes pour qu'elle soit reconnue comme une entité parfaitement définie.

Le s population s e t le s espèce s n e constituen t pa s de s entité s figée s don t le s carac

téristiques sont fixées une fois pour toutes : elles évoluent Elles subissent des variations génétiques : - par mutations ponctuelles; - sous l'action des pressions sélectives exercées par le milieu au sens large du terme; - par dérive génique (variations aléatoires).

D e c e fait a u cour s d u temps facteu r essentiel de s différence s génétique s von t s'accumuler. Cett e

évolutio

n graduell e pourrai t ains i conduir e l a formatio n d'espèce s nouvelle s selo

n un processus d'anagenèse. Cependant, le mode de spéciation le plus répandu reste celui de la spéciation allopatrique selon lequel, deux populations isolées d'une même espèce, qui n échangent plus de gènes, vont évoluer indépendamment et acquérir au cours du temps un isolement reproductif. On aura alors deux nouvelles espèces qui ont une origine commune. Ceci a conduit les auteurs à chercher si l'acquisition d'un statut spécifique s'accompagnait d'un niveau de différenciation génétique déterminé; autrement dit, à partir de quel niveau de différenciation peut-on parler d'espèces différentes? Ce débat est maintenant un peu dépassé et il s'est établi un consensus pour reconnaître que les différences biochimiques, des protéines ou des alloenzymes, ne représentent en aucune façon des facteurs primaires de spéciation mais un sous-produit de celle-ci. Les mécanismes responsables de l'isolement reproductif sont de toute autre nature.

C e qu'i l fau t retenir, c'es t qu' parti r d'un e cladogenèse le s différence s génétique

s biochimiques vont s'accumuler indépendamment dans les deux lignées ainsi créées et leur accumulation sera globalement liée au temps écoulé depuis la divergence. Cela ouvre des perspectives qui dépassent la simple identification des espèces et je me propose ici non pas de faire une revue bibliographique des travaux réalisés sur les Crustacés dans ce domaine (voir pour revue Hedgecodc et al., 1982) mais d'examiner les différentes techniques dont nous disposons et de voir jusqu'où peut nous conduire cette approche.

CAME U D E

BIOUXJI

B MAJON E Tom e XXV m 198
6 pp.

315-32

6

316 ML. CARIOU

LE S

TECHNIQUE

S

ÉLECTROPHORÉTIQUE

S Elle s reposen t su r l a possibilit d e fair e migre r le s protéine s dan s u n cham p

électriqu

e a u traver s d e support s variés Le s protéine s son t ains i séparée s d'abor d e n fonctio n d e leu r charg e

électriqu

e mai s aussi dan s certaine s conditions e n fonctio n d e leu r poid s moléculair e e t d e leu r conformation A u term e d'un e

électrophorèse

o n peu t révéle r soi t un e activit enzymatiqu e spécifique soi t de s protéine s totales Le s diverse s technique s

électrophorétique

s n'on t pa s toute s l e mêm e pouvoi r résolutif A parti r d'u n

échantillo

n d e plasm a d e

Vertébrés

contenan t 10 0 20 0 protéines l'électrophorès e su r acétat e d e cellulos e perme t d e révéle r 5 bandes su r ge l d'amido n e t d'acrylamid e 1 5 àl 9 bande s respectivement l e pouvoi r d e résolutio n es t notablemen t accr u pa r l'isofocalisatio n (30-4 0 bandes e t plus encor e e n

électrophorès

e bidimensionnell e puisqu e plu s d e 10 0 protéine s peuven t alor s

êtr

e identifiée s (Anderso n e t

Anderson

1977)

L'électrophorès

e conventionnell e es t pratiqué e trè s largemen t pou r le s

étude

s d e génétiqu e de s populations depui s prè s d e 2 0 an s maintenantquotesdbs_dbs5.pdfusesText_10
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