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Maroc : Consultations de 2015 au titre de larticle IV; Communiqué

La situation macroéconomique du Maroc continue de s'améliorer. Après être descendue à 24 % 7. Indicateurs de solidité financière



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Table des matières

Présentation générale

Principaux indicateurs macro-pŃRQRPLTXHV """""""""""B""""""""""1 Comptes et agrégats de la nation """"BB"B"""""""""B""""""""""2 Valeur ajoutée réelle par principales branches de la comptabilité nationale

Contribution des principales branches de la comptabilité nationale à la croissance du PIB réel

Equilibre ressources-emplois (aux prix courants)

Contribution des éléments de la demande finale à la croissance économique

Formation brute du capital fixe par nature

Revenu national brut disponible

pargne nationale brute

Compte capital de la nation

Echanges extérieurs""""""""""""""""""""BB""""""""BBB""8

Importations par principaux produits

Exportations par principaux produits

Importations par principaux partenaires

Exportations par principales destinations

Transactions réalisés dans le cadre du régime des admissions temporaires

Principaux indicateurs du commerce extérieur

Balance des paiements

Position extérieure globale

Indicateurs de comppPLPLYLPp"""""""""""""""""""""""""""16 Comparaison des parts de marché absolues du Maroc avec un échantillon de pays concurrents Evolution de la demande étrangère adressée au Maroc en volume Monnaie et bourse""""""""""""""BB""""""""""."""".B""B18 Principaux indicateurs de la monnaie et crédits Evolution des agrégats de la monnaie et des placements liquides

Crédits bancaires à l'économie

Evolution du nombre de sociétés cotées en Bourse de Casablanca

Indicateurs relatifs à la bourse des valeurs

3UL[""""""""""""""""BB """""""""""B"""""".""""23

Indice du coût de la vie

Indice des prix à la production par secteur

Evolution du TCEN, TCER et des taux de change en dirhams des principales monnaies

étrangères

1 Direction des Etudes et des Prévisions Financières

Note de présentation

de se consolider depuis la fin des années 90. La poursuite de ces réformes a permis à

des conditions climatiques, de consolider les acquis, même si certaines faiblesses sont

apparues ses dernières années, notamment, celles liées aux équilibres budgétaire et extérieur

En effet, le Maroc a réussi à incorporer les fruits des réformes et les acquis du passé récent à

son modèle de développement économique. Ce modèle a été fondé sur la consolidation de la

Néanmoins, la dernière crise économique et financière mondiale a mis en exergue les

fragilités structurelles de notre économie qui risquent de constituer une entrave à

concernent, notamment, la contribution négative du commerce extérieur à la croissance

exportable conjuguée au poids important des importations, à la forte dépendance

énergétique, à la faiblesse du rendement du système éducatif national, à la faible adéquation

des stratégies sectorielles qui limite leur efficacité et leur impact effectif sur le citoyen. opérationnaliser de nouvelles mesures pour faire face à cette situation. cette nouvelle édition du tableau de bord a pour objectif de faire ressortir les principales par la DEPF. 2

1. Agrégats nationaux

1.1. Evolution des structures économiques

fondamentaux macroéconomiques, abordant ainsi dans des conditions relativement confortables la crise financière internationale.

les plus élevés de la zone MENA, région ayant, relativement, bien surmonté la crise

mondiale en réalisant une croissance moyenne supérieure à la zone euro, les PECO et durant la période 2008-2013 contre 4% pour la zone MENA, -0,3% dans la zone euro, 2,3% résultat de la hausse de 9,2% par an de la valeur ajoutée du secteur primaire et de la bonne tenue du secteur non agricole, grâce, notamment, aux performances du secteur tertiaire. En effet, le secteur secondaire a enregistré un taux de croissance annuel moyen de 1,8%, entre 2008 et 2013, suite à une croissance moyenne de 3,8% de la valeur ajoutée de la

branche du bâtiment et travaux publics et de 4,9% de celle de la branche électricité et eau. Le

secteur tertiaire a, également, connu une croissance significative de 4,2% en moyenne durant tissu productif national sur la période 2008-2013 : 54,9% contre 29,6% pour le secteur

économique systémique, déclenchée en 2008, malgré certaines faiblesses, notamment

débouchés, la nature du régime de change contraignant la compétitivité du pays et la dépendance aux conditions climatiques. En termes de contribution à la croissance économique, le secteur primaire a progressé de

1,7 point entre les périodes 2000-2007 et 2008-2013 pour se situer à une contribution

moyenne de 2 points. De même, le secteur tertiaire a connu une amélioration de sa dernière période. Tandis que la contribution du secteur secondaire a enregistrée une

1.2. Contribution des éléments de la demande finale à la croissance économique

Les différentes composantes de la demande intérieure ont marqué un dynamisme continu entre 2000 et 2013. Ainsi, les dépenses de la consommation finale continuent à jouer le

principal moteur de la croissance économique durant les dernières années. Leur contribution à

3

la croissance économique est passée de 1,3 point durant la période 1995-1 999 à 2,1 points

entre 2000 et 2007 puis à 3,7 points durant la dernière période 2008-2013. Constituant la principale composante de la demande intérieure, avec une part moyenne dans le PIB de 58,6% sur la période 2008-2013, la consommation finale des ménages s'est bien comportée en réalisant un taux de croissance annuel moyen de 4,6%. Cette dynamique a été

Par conséquent, la croissance économique moyenne durant la période 2008-2013 a été

principalement tirée par la consommation finale avec une contribution de 3,7 points, dont notamment la consommation des ménages évaluée à 2,7 points, suivie de la FBCF avec 0,9 point. Au niveau du commerce extérieur, le solde commercial des biens et services a eu un impact négatif de -0,3 point sur la croissance économique. Ceci est expliqué par une contribution positive des exportations de 0,8 point contre une contribution négative des importations de 1,1 point, en raison du dynamisme des importations des produits des croissance annuelle moyenne de 5,3% entre 2008 et 2013 contre 3% entre 2000 et 2007 et

2,2% durant la période 1995-1999. Elle a contribué ainsi de 1 point à la croissance

économique entre 2008 et 2013 contre 0,4 point pour les deux périodes précédentes. Sa part

moyenne dans le PIB a, quant à elle, quasiment stagné autour de 18,4% entre 2000 et 2013.
de 7,6 points, passant de -5% durant la période 2000-2007 à -12,5% durant la période 2008- nettement inférieure à la croissance des importations. En effet, la part des importations dans le PIB a progressé de 10,3 points entre les deux périodes, passant de 36,3% à 46,6%, tandis entre les deux périodes. passant de 28,4% durant la période 2000-2007 à 35,6% durant la période 2008-2013.

51,5% et 40,2% en moyenne durant la période 2008-2013 contre 6,5% en produits des

services et 1,8% en produits de l'agriculture, chasse et services annexes. 4

1.3. Evolution du revenu national brut disponible et son affectation

Le revenu national brut disponible a enregistré une baisse durant la période 2008-2013

réalisant un taux de croissance de 5,4% contre 6,7% entre 2000 et 2007. Entre ces deux périodes, la part moyenne des transferts courants nets en provenance de l'extérieur dans le

moyenne du revenu national brut disponible destinée à la consommation des ménages

évaluée à 1,3 point, pour atteindre 55,5% en seconde période.

2000-2007 à 10,9% durant la période 2008-2013.

économique qui a perturbé le cycle de croissance des investissements directs étrangers. ainsi à -6,9% du PIB durant la période 2008-2013 contre une capacité de financement de +2,1% durant la période 2000-2007.

2. Echanges extérieurs

Le modèle économique de notre pays se caractérise par une ouverture de plus en plus accrue

vers le marché international. Cette ouverture a été accompagnée par des mutations

la répartition géographique. Par ailleurs, un certain dynamisme des exportations marocaines est perceptible au cours des fragilités de nos comptes extérieurs. atteindre 22,1% du PIB contre 14,4% durant la période 2000-2007. Cette situation provient, exportations globales, soit 10,5% du PIB, et de la décélération du rythme de croissance des exportations en produits alimentaires, en produits bruts et en demi produits durant la période

2008-2014.

5 Les importations globales ont, quant à elles, augmenté en moyenne de 5,7% durant la période 2008-2014, soit un rythme de croissance inférieur de 1,1 point du taux de croissance des exportations (6,8%). Ainsi, le taux de couverture des importations par les exportations a baissé de 56,8% durant la période 2000-2007 à 48,4% durant la période 2008-2014.

dégradé, passant de 117,2% à 84,4% entre les deux périodes. De même, le taux de

couverture de la balance des produits finis de consommation est passé de 91,5% à 68,3% en

moyenne entre les deux périodes, en raison du démantèlement tarifaire. Quant à la balance

cours des deux périodes. commercial du Maroc en absorbant 60% de ses exportations et son premier fournisseur avec une part moyenne de 50% de ses importations totales entre 2008 et 2013. Cette zone a été à

21,4% et 18,9% en 2013, contre 30% et 20% respectivement en 2005. La demande étrangère

adressée au Maroc dépend donc étroitement de la conjoncture économique dans ces deux pays et de leur demande en importations.

2.1. Importations4

2,6 points, passant en moyenne de 9,8% à 10,1% durant la période 2008-2014.

1999 à 6,3% durant la période 2000-2007 et à 10,5% durant la période 2008-2014. Cette

dollars le baril en 2000 à 109 en 2013 et à 99 dollars le baril en 2014, occasionnant ainsi, une évolution de la part des importations en énergie et lubrifiants dans les importations totales de 17,7% en 2000 à 23,9% en 2014. En outre, la part moyenne des produits bruts dans les importations globales est passée de

6,5% durant la période 2000-2007 à 5,8% pour la période 2008-2014, soit une baisse de 0,7

point provenant essentiellement des produits bruts d'origine animale et végétale dont la part a baissé de 4,6% à 3,4% entre les deux périodes considérées. De même, la part des demi-produits dans les importations globales a baissé de 1,6 point, passant en moyenne de 22,4% à 20,8%. stabilisée autour de 21,1% en moyenne durant les deux périodes. Par ailleurs, la part des

2008-2014 en baisse de 3,9 points par rapport à la période 2000-2007 ou elle représentait

21,6%.

4 Y compris les admissions temporaires sans paiement (AT).

6 et 2013, passant de 62% durant la période 1995-1999 à 55,4% durant la période 2000-2007

et à 49,6% durant la période 2008-2013. En effet, la part de la France a baissé de 4,9 points

la chute des importations en provenance de la France. Cette tendance à la baisse des Etats-Unis et la Chine dont les parts ont atteint respectivement 7,5% et 6,9% en 2013 contre

5,1% et 5,7% en 2008. Quant à la part des pays arabes dans les importations du Maroc,

entre 2000 et 2013.

2.2. Exportations6

développement du système productif et de la promotion du commerce extérieur à travers, importations mondiales, ne permettant pas une amélioration significative de notre part de

2014 enregistrant une baisse de de 0,1 point par rapport à la période 2000-2007. Ce

ralentissement a concerné, notamment, les produits alimentaires (5,2% contre 6,3% respectivement durant les mêmes périodes), les produits bruts (4,5% contre 6,4%) et les demi produits (4,5% contre 12,7%).

Toutefois, il faudrait signaler la bonne performance ces dernières années des nouveaux

changement de sa structure. Ainsi, le secteur de la mécanique au Maroc a vu sa part de

marché passer de 0,01% à 0,03% tirée essentiellement par la filière aéronautique, dont la

en 2000 à 0,07% et 0,28% en 2012. Le secteur de la chimie a, également, gagné des parts de

marché (passant de 0,19% à 0,26%), étant donné que le Maroc dispose de la plus importante

réserve mondiale en phosphates.

Ces divergences dans les tendances ont eu pour résultat le renforcement de la part des

détriment des produits alimentaires et des produits destinés à la consommation entre les

deux périodes sous revues. En effet, la part des phosphates et dérivés dans les exportations a

5 Union Européenne à 27 pays.

6 Y compris les admissions temporaires sans paiement (AT).

7 les parts dans les exportations ont atteint respectivement 6,4%, 7,4% et 7,6% entre 2008 et

2014 contre 4,7%, 4,5% et 6,8% entre 2000 et 2007.

13,1% durant la période 2008-2014 contre 8,3% durant la période 2000-2007, soit une

amélioration de 4,8 points.

Entre les deux périodes précitées, la part des produits alimentaires a baissé de 2,2 points

pour se situer à 17,6%. Ceci étant suite à la baisse respective des parts des agrumes et des

produits de la mer de 2,6% et 10,2% à 1,9% et 7,5% entre les deux périodes sous revues.

Cette tendance baissière de la part des exportations des produits de la pêche provient,

réserves halieutiques. Quant à la part des produits finis de consommation dans les exportations globales, elle a baissé de 9,7 points entre les deux périodes précitées, passant de 34,6% (19,6% pour les vêtements confectionnés et 8,4% pour les articles de bonneterie) à 24,9% (11,3% pour les essentiellement par les difficultés de la liquidation des produits du textile sur le marché international.

14,2 points, passant en moyenne annuelle de 74% à 59,8%. Cette tendance résulte de la

et ce, en raison des effets de la crise économique mondiale. Concernant la part des réexportations suite à des admissions temporaires sans paiement dans automobile et le secteur électronique.

2.3. Balance des paiements

passant de +1,9% à -6,7%. Cette situation est due, essentiellement, à la progression des

intérieure et du renchérissement de la facture énergétique, suite à l'augmentation de 11,3%

du prix moyen du pétrole durant les années 2000-2014.

Contrairement au solde des biens, les soldes des services et des transferts courants ont

enregistrant, ainsi, un excédent de 5,9% du PIB en moyenne sur la période 2008-2014.

7 Union Européenne à 27 pays.

8

des recettes nettes des transferts privés, constituées en grande partie des transferts des

dirhams en 2014. Les transferts en provenance de la France ont représenté une part prenante dans le total des

transferts des MRE. En effet, ils ont atteint 39,2% des transferts réalisés durant la période

2008-2013. Toutefois, cette part a régressé pour atteindre 37,1% en 2013 contre 45,2% en

2000 au profit des nouvelles destinations, notamment les Pays Arabe (16,4% contre 5,5%),

point, passant de 4,3% durant la période 1990-1994 à 3,5% durant la période 1995-1999, à

2,3% durant la période 2000-2007 et à 2,6% durant la période 2008-2014 en relation avec la

gestion active de la dette extérieure. Les investissements directs étrangers (IDE) ont évolué de 4,2% du PIB durant la période

2000-2007 à 3,9% durant la période 2008-2014. La répartition géographique des IDE montre

que la France, premier pays investisseurs au Maroc, a vu sa part baisser de 43,1% entre 2000 leurs parts des investissements au Maroc, tels que les Emirats Arabes Unis (5,3% en 2008- contre 0,2%).

2008-2013 contre 12,6% durant la période 2000-2007, suivi du secteur industriel avec une

part de 20,1% contre 24%. En revanche, les IDE attirés par les secteurs du tourisme et de télécommunication ont baissé de 15,5% et de 28,6% entre 2000 et 2007 à 10,4% et 8,9% entre 2008 et 2013.

2.4. Position extérieure globale8

position débitrice de -619,1 milliards de dirhams soit -67,5% du PIB contre un débit de -268 milliards de dirhams en 2005, soit -38,9% du PIB.

Par ailleurs, la valeur globale des avoirs recensés dans la position financière extérieure

directs ainsi que les investissements de portefeuille ont été estimés à 184,5, 37,9 et 10,4

milliards de dirhams respectivement en 2014.

Les engagements inscrits à la position financière extérieure globale ont enregistré un

accroissement moyen de 9,5% durant la période 2008-2014. En effet, cette période a été IDE et ceux afférents aux prêts respectivement de 21%, 6,6% et 8,5%. monde. 9

En termes de structure, les avoirs de réserve représentent la part la plus importante dans

le total des avoirs, soit 73,6% entre 2008 et 2014 et ce, malgré une légère baisse de 5,1 points par rapport à la période 2002-2007. Les parts des investissements directs et celles de portefeuille, quant à elles, ont gagné 4,6 points et 1,9 point respectivement, passant de

3,6% à 8,2% pour les IDE et de 1,2% à 3,1% pour les investissements de portefeuille entre

les deux périodes 2002-2007 et 2008-2014. Au niveau des engagements, la part des investissements directs a augmenté de 1,6 points pour se situer à 56,1% entre 2008 et 2014 contre 54,5% entre 2002 et 2007. De même, la revanche, la rubrique " Autres investissements » a perdu 3,7 points (37,6% contre 41,4%). En Somme, les engagements extérieurs du Maroc sont caractérisés par une prédominance

des éléments à caractère stable à hauteur de 93,7% durant la période 2008-2014, notamment

3. Compétitivité

Malgré les efforts de diversification consacrés aux exportations marocaines, celles-ci souffrent de différentes faiblesses dont essentiellement une diversification insuffisante en termes de produits sur des marchés fortement concurrentiels et un manque de diversification

géographique qui rend les exportations très sensibles à la conjoncture des partenaires

commerciaux. Cette faiblesse provient du fait que la majeure partie des échanges marocains Ainsi, la part du marché mondialdétenue par le Maroc a quasiment stagné entre 2000 et concurrents du Maroc ont consolidé leurs parts de marché entre 2000 et 2013. En effet, les Corée du Sud, le Chili, la Singapour et la Hongrie affichent une part importante dans le marché mondial et améliorent continuellement leurs positions exportatrices. Il convient, toutefois, de relever que sur la période 2008-2013, la part du Maroc dans le successives, pour se situer à 0.117% en 2013. Ce ratio a atteint son niveau le plus élevé (0,122%) en 2008, en lien, notamment, avec la croissance importante des exportations de

phosphates et dérivés au cours de cette année. La part de marché la plus faible (0,10%) a été

marocaines comparée avec les importations mondiales. Par ailleurs, la demande étrangère en volume adressée au Maroc a connu une progression

continue au cours de la décennie 2000. Elle a été de moins en moins rapide durant la période

2008-2013 (1%) en comparaison avec la période 2000-2007 (5,5%), et ce, en rapport avec la

10 a baissé de 4,9 points, passant de 5,1% durant la période 2000-2007 à 0,17% durant la période 2008-2013.

2013, pour se situer à 97,4 en 2013.

4. Secteur financier

La contribution du secteur financier à la croissance économique est de plus en plus

4.1. Monnaie et crédits9

Depuis 2008, la liquidité de l'économie s'est inscrite dans une tendance baissière. Entre 2008

et 2013, le U\POPH GH SURJUHVVLRQ GH OM OLTXLGLPp JORNMOH GH O contre 18,4% entre 2001 et 2007, soit une décélération de 11 points. En 2014, ce rythme de 2014.
Dans ces conditions, la position structurelle de liquidité des banques (PSLB) n'a cessé de se détériorer pour atteindre presque -52,2 milliards de dirhams, à fin 2013, au lieu de +21 milliards de dirhams en 2010 et +50 milliards à fin 2006. Cette baisse, déclenchée depuis

2007, traduit l'effet restrictif des facteurs autonomes de liquidité, en relation, notamment,

avec la baisse des réserves internationales nettes (188,7 milliards de dirhams en 2008 contre dirhams. durant la période 2000-2007 grâces essentiellement aux flux importants des IDE, aux transferts des MRE et aux recettes touristiques, ont diminué pour se situer à 6 mois

45,3% durant la période 1995-1999 à 57,4% durant la période 2000-2007, pour atteindre

haussier des crédits accordés aux entreprises et aux particuliers (crédit immobilier, crédits à

la consommation et les créances divers sur la clientèle), et des concours aux sociétés de

financement.

9 Les statistiques monétaires produites par BAM sont analysées, sur la nouvelle nomenclature conformément aux

prescriptions du manuel des statistiques monétaires et financières du FMI 2000. 11

Entre les mêmes périodes et suite à la maîtrise du déficit budgétaire, la part des créances

remarquable. Elle est passée de 40,1% durant la période 1995-1999 à 19% durant la période

2000-2007, et à 11,9% durant la période 2008-2014.

4.2. Secteur bancaire10

et 526 milliards en 2008 marquant un taux de progression annuel moyen de 8,7% durant la

2014 contre 85,6% en 2013 et 76,4% en 2008.

La structure des crédits fait ressortir une baisse de la part des comptes débiteurs et crédits de

trésorerie dans le total des crédits bancaires de 5,7 points entre 2008 et 2014 pour se situer à

24,3%. Par contre, les crédits immobiliers ont enregistré une forte progression avec un taux

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