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TD 4 la régulation de la sécrétion des hormones sexuelles

Problème : quel est le rôle de la testostérone ? Hypothèse : on suppose que chez l'adulte la testostérone contrôle la production des spermatozoïdes et.



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27 ene 2016 D'ou l'hypothèse que le BO exercerait une action trophique sur les neurones ... En plus de leur rôle sur la migration des neurones à GnRH ...



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antagonistes et agonistes de la GnRH en termes de rapidité de profondeur



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vous avez étudié les organes reproducteurs et vu leur fonction vous avez ... (Compétence :formuler une hypothèse) ... L'action de la GnRH.



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Ce taux se rapproche alors de celui que l'on observe chez la femme ménopausée. Effets secondaires du traitement par un agoniste de la GnRH*. • Perte de densité 



Le rôle du neuropeptide GnRH dans la cascade gonadotrope

entraînait aussi et surtout une délétion homozygote de la totalité de la séquence du décapeptide La délétion prévisible de la GnRH induite par cette mutation a été démontrée in vitro dans une lignée expri-mant les enzymes proconvertases néces-saires à la maturation du préproGnRH À

Qu'est-ce que la GnRH et comment fonctionne-t-elle ?

La GnRH stimule la synthèse et la libération des gonadotrophines FSH et LH au niveau de l’adénohypophyse, processus qui est contrôlé par la fréquence et l’amplitude des oscillations de GnRH, elles-mêmes contrôlées par la quantité d’hormones sexuelles dans le sang (testostérone pour l’homme, œstrogène et progestérone … Comment stimuler GnRH ?

Comment fonctionne la GnRH chez l'enfant ?

L'activité de la GnRH est très faible chez l'enfant. Elle apparait au moment de la puberté pour installer le développement des fonctions reproductives. Quoique synthétisée en continu, elle est sécrétée de façon pulsatile (avec une décharge toutes les soixante à quatre-vingt-dix minutes).

Comment agit la GnRH ?

Ainsi, Comment agit la GnRH ? La GnRH stimule la synthèse et la libération des gonadotrophines FSH et LH au niveau de l’adénohypophyse, processus qui est contrôlé par la fréquence et l’amplitude des oscillations de GnRH, elles-mêmes contrôlées par la quantité d’hormones sexuelles dans le sang (testostérone pour l’homme, œstrogène et progestérone …

Quel est le rôle de l’hormone GnRH ?

L’hormone GnRH est secrétée par l’hypothalamus et connue pour réguler la fonction de reproduction adulte. Cette hormone a aussi un “rôle potentiel sur d’autres systèmes, tels que celui de la cognition”.

Progrès en urologie (2016) 26, 319-328

Disponible en ligne sur

ScienceDirect

www.sciencedirect.comREVUE DE LA LITTÉRATUREModalités de castration dans la prise en charge du cancer de la prostate : sont-elles toutes

équivalentes ?

Castration modalities in prostate cancer: Are they all equal? G.

Ploussard

a,? , F. Bruyère b , S. Culine c A. de La Taille d , C. Hennequin c , S. Oudard e C.

Pfister

f , V. Ravery g , L. Salomon d a Clinique Saint-Jean-Languedoc, 20, route de Revel, 31400 Toulouse, France b

CHRU Bretonneau,

37000 Tours, France

c

CHU Saint-Louis, 75010 Paris, France

d

CHU Mondor, 94000 Créteil, France

e Hôpital européen Georges-Pompidou, 75015 Paris, France f

CHU de Rouen, 76000 Rouen, France

g

CHU Bichat, 75877 Paris, France

Rec¸u

le 22 octobre 2015 ; accepté le 23 f´evrier 2016

Disponible

sur Internet le 23 mars 2016

MOTS CLÉS

Castration ;

Cancer

de la prostate

Hormonothérapie

Agonistes

Antagonistes

GnRH FSH

Orchidectomie

Résumé

But.

- L"objectif de cet article est de faire le point sur les données récentes d"effets secondaires

et d"efficacité des différentes modalités de castration.

Matériel.

- Une revue de la littérature a été effectuée en avril 2015 au travers des bases PubMed et

Embase. Des algorithmes combinés utilisant les mots clés " prostate cancer », " castration »,

agonist », " antagonist », " orchiectomy », " GnRH », " FSH », " androgen deprivation therapy »

ont

été utilisés.

Résultats.

-Les études récentes mettent en avant les différences pharmacologiques entre antagonistes et agonistes de la GnRH en termes de rapidité, de profondeur, de stabilité de la castration et de diminution du taux de FSH. Ces différences biologiques pourraient avoir des répercussions cliniques, oncologiques, d"une part, en ce qui concerne le contrôle biologique

Auteur correspondant.

Adresse

e-mail : g.ploussard@gmail.com (G. Ploussard).

1166-7087/© 2016 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

320 G. Ploussard et al.

de la maladie et le délai avant résistance à la castration, et d"effets secondaires d"autre part,

notamment cardiovasculaires. Le rôle de la profondeur et de la stabilité de la baisse de tes- tostérone, d"une part, de la FSH d"autre part, ainsi que l"inhibition directe des récepteurs de la GnRH extra-hypophysaires par l"antagoniste sont les principales hypothèses avancées pour expliquer ces différences potentielles.

Conclusions.

- Les études récentes soulignent des différences entre agonistes et antagoniste de la GnRH qui pourraient avoir des conséquences cliniques pour le patient. D"autres études de fort niveau de preuve sont néanmoins nécessaires pour confirmer ces nouvelles données, qui ne peuvent être considérées qu"au stade hypothétique actuellement.

2016 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

KEYWORDS

Castration;

Prostate

cancer;

Androgen

deprivation therapy; GnRH agonist; GnRH antagonist; FSH;

Orchiectomy

Summary

Aim. - The aim of this literature review was to focus on the new highlights regarding oncologic and safety outcomes depending on the type of castration used.

Material.

- Literature search using various algorithms ''prostate cancer"", ''castration"", ''agonist"", ''antagonist"", ''orchiectomy"", ''GnRH"", ''FSH"", ''androgen deprivation therapy"" has been performed in April 2015, through the PubMed and Embase databases.

Results.

- GnRH agonists and antagonists are both currently used in clinical practice. Never- theless, differences regarding their pharmacologic properties have been highlighted in recent studies, specifically regarding the rapidity, sustainability and depth of the castration, but also the decrease in FSH level. Such differences may have oncological impact on the patient, regar- ding the disease biological control and the time to progression, and a tolerability impact, especially on the cardiovascular risks. The role of the depth and the sustainability of the castration in one hand, the FSH impact in the other hand, as well as a direct inhibition on extra-pituitary GnRH receptors by antagonist might explain these differences.

Conclusions.

- Recent studies suggest differences between GnRH agonists and antagonist that could impact the patient clinical outcomes. However, further high level of evidence comparative studies remains warranted.

2016 Elsevier Masson SAS. All rights reserved.

Introduction

En 1940, les travaux de Charles Huggins ont montré que la diminution de la testostérone circulante par ablation du tissu gonadique provoquait l"arrêt de la croissance cellu- laire tumorale. En ont suivi le développement clinique et l"évaluation des médicaments ayant pour effet la diminution de la testostéronémie, réalisant ainsi une castration médi- camenteuse.

Actuellement, les agonistes et l"antagoniste

de la GnRH sont les méthodes de choix de castration médicamenteuse, utilisés dans trois indications principales (cancer de la prostate localement avancé, patient en réci- dive métastatique, patient métastatique), en ligne avec les recommandations de l"AFU [1]. Alors que l"on pouvait s"attendre à ce que la baisse durable de la testostéronémie reproduise les mêmes effets oncologiques et d"effets secondaires quelles que soient les méthodes de castration, les données de la littérature soulignent des différences biologiques (testostéronémie, contrôle

PSA, axe FSH) et cliniques (effets secondaires)

selon la méthode de castration utilisée. Le but de cette revue de la littérature est de faire le point sur les données cliniques d"effets secondaires et d"efficacité publiées pour les trois principales méthodes de castration (orchidectomie, agonistes et antagoniste de la GnRH), et sur les principales hypothèses biologiques pouvant expliquer de telles différences.

Matériel et méthodes

Une revue de la littérature a été effectuée en avril 2015
au travers des bases PubMed et Embase [52]. Des algo- rithmes combinés utilisant les mots clés " prostate cancer », castration », " agonist », " antagonist », " orchiectomy », GnRH », " FSH », " androgen deprivation therapy » ont été utilisés (Fig. 1). L"algorithme " Prostate cancer AND (cas- tration OR androgen deprivation) » était associé à d"autres plus précis permettant de cibler le thème : " GnRH OR FSH », agonist OR antagonist OR orchiectomy ». Après exclusion des doublons, 1308 articles ont sélectionnés. La lecture des titres et résumés a permis d"exclure 1176 articles.

Quatre-vingt

un articles ont ensuite exclus après lecture du manuscript comme suit : critère de jugement choisi non présent, séries de cas, articles anciens, revues non perti- nentes. Les limites de recherche étaient la langue anglaise ou franc¸aise, aucune limite de date n"a été utilisée. La revue n"était pas systématique, les articles retenus ont Modalités de castration et leurs différences 321

Figure 1. Flow chart.

été choisis selon leur pertinence, jugée par les différents co-auteurs.

Les critères de jugement principaux étaient

la pharmacologie, les résultats oncologiques et le profil d"effets secondaires des différentes méthodes de castra- tion.

Résultats

Mode d"action des différentes méthodes de

castration La méthode historique de castration chirurgicale reste l"orchidectomie [2]. En supprimant le tissu gonadique mâle, l"orchidectomie annule toute sécrétion primaire de testostérone dans l"organisme. Des androgènes circulants persistent, sécrétés par la glande surrénale, pouvant alors stimuler le tissu prostatique, sans qu"il n"y ait plus de tes- tostérone circulante. La chirurgie constitue donc le modèle historique de castration auquel a été comparé les méthodes de castration médicamenteuse. Ces méthodes médicamen- teuses sont depuis longtemps favorisées, principalement en raison de la mauvaise acceptation de l"orchidectomie par les patients et les médecins. La castration médicamenteuse offre également l"avantage d"un effet réversible à l"arrêt du traitement [3]. Le premier agoniste de la GnRH a été mis à disposition des patients atteints de cancer de la prostate en 1979. Pendant des années, la castration médicamenteuse a été effectuée exclusivement par les agonistes de la GnRH, avec ou sans anti-androgènes [4]. Le mode d"action des agonistes repose sur un rétrocontrôle au niveau de l"hypophyse : les récep- teurs hypophysaires pour la GnRH sont totalement saturés sous l"action des agonistes, et deviennent ainsi insensibles tout autre stimulus. Les cellules hypophysaires, dans un premier temps, répondent à la stimulation des agonistes par une augmentation de sécrétion de FSH et de LH, ce qui entraîne une augmentation transitoire de sécrétion de testostérone par le testicule. Cet effet explique le phéno- mène de " flare-up » à l"instauration du traitement. Dans un second temps, la poursuite de doses élevées des agonistes de la GnRH entraîne une inhibition des fonctions pituitaires par épuisement de l"hypophyse par cette stimulation conti-quotesdbs_dbs22.pdfusesText_28
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