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POLARISATIONS POLITIQUES ET CONFESSIONNELLES. La place

Directeur de recherche au CNRS (Groupe Sociétés Religions



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Oct 26 2010 supérieur et de la recherche scientifique du 26 octobre 2010

Les printemps arabes ont partout libéré l"espace public: un espace de liberté que tous les segments

de la société ont soudainement occupé, notamment ceux qui, comm e les islamistes, en avaient été privés. La rue a arraché une liberté d"expression longtemps consquée.

Même si l"islam n"était pas la première référence dans les slogans criés dans les rues, les militants

des mouvements islamistes n"étaient pas absents. Ayant été les cibles de la répression sous les

régimes autoritaires, qui les avaient incarcérés et condamnés à la clandestinité, ils ont bénécié

de cette nouvelle donne, récupérant une liberté d"action et une visibilité grandissante, associée

ou non à un dessein politique de prise de pouvoir. Ils se sont trouvés engagés, dans certains pays,

dans des compétions électorales qui n"étaient pas jouées d"avance et qui ont dicté l"élaboration

de nouvelles stratégies où la pratique militante, la présence sur le terrain et le travail de proxi-

mité constituaient des avantages. en concurrence avec les autres mouvements et partis présents

sur la scène politique, les partis et mouvements islamistes se trouvent actuellement au cœur des

polarisations en cours dans les pays du Proche-orient et du Maghreb, qu"ils soient engagés dans des phases de transition ou, bien plus tragiquement, dans des processus de confrontation. Ces polarisations ont pris une tournure confessionnelle sans merci, impliquant l"ensemble du monde arabe et posent clairement la question de la viabilité de certains etats. 2015

POLARISATIONS POLITIQUES ET CONFESSIONNELLES

La place de l'islam dans les

transitions arabes

Actes du Colloque, Paris

26-27 mars 2014

sous la direction de

ANNA BoZZo et PIerre-JeAN LUIZArD

Università degli Studi Roma Tre

Dipartimento di Studi Umanistici

Nous tenons à remercier Louis Hourmant pour son aide précieuse, grâce à laquelle cet ouvrage a pu voir le jour.

Coordinamento editoriale:

Gruppo di Lavoro

Edizioni:

roma, marzo 2015

IsBN: 978-88-97524-20-5

http://romatrepress.uniroma3.it

Quest"opera è assoggettata alla disciplina Creative Commons attribution 4.0 International Licence (CC

BY-NC-ND 4.0) che impone l"attribuzione della paternità dell"opera, proibisce di alterarla, trasfor-

marla o usarla per produrre un"altra opera, e ne esclude l"uso per ricavarne un profitto commerciale.

Immagine di copertina: Place Tahrir au Caire le 1

er février 2011

Table des matières

INTroDUCTIoN 5

FRANÇOIS BURGAT, La crise syrienne au prisme de la variable religieuse (2011-2014) 9 NAEL GEORGES, Le pluralisme religieux en Syrie: quel avenir? 39 PIERRE-JEAN LUIZARD, Irak-Syrie-Liban-Golfe: comment se construit la haine confessionnelle? 49 SAMY DORLIAN, Les partisans d'al-Hûthi au Yémen: de plutôt opprimés

à plutôt oppresseurs 61

MATTIA TOALDO, Libya's transition and the weight of the past 77 SARAH BEN NÉFISSA, La chute historique des Frères musulmans égyptiens: erreurs politiques, blocage idéologique et bureaucratisme organisationnel 99 TEWFIK ACLIMANDOS, Réflexions sur la révolution et la transition égyptiennes 129 FATIHA KAOUES, Les chrétiens dans la crise égyptienne, enjeux et perspectives d'une militance plurielle 153 KMAR BENDANA, Une lecture de la Constitution tunisienne. Questions d'histoire 167 ALI KEMAL DOGAN, Vers une confessionnalisation des enjeux politiques en Turquie? 181 VALENTINE ZUBER, La liberté religieuse est-elle la clé de l'universalisation des droits de l'homme? Quelques éléments de réflexion pour une recherche globalisée 211
5

Anna Bozzo

et Pierre-Jean Luizard

Introduction

Les printemps arabes ont partout libéré l"espace public: un espace de liberté que tous les segments de la société ont soudainement occupé, notamment ceux qui, comme les islamistes, en avaient été privés. La rue a arraché une liberté d"expression longtemps confisquée. Même si l"islam n"était pas la première référence dans les slogans criés dans les rues, les militants des mouvements islamistes n"étaient pas absents. Ayant été les cibles de la répression sous les régimes autoritaires, qui les avaient incarcérés et condamnés à la clandestinité, ils ont béné ficié de cette nouvelle donne, récupérant une liberté d"action et une visibilité grandissante, associée ou non à un dessin politique de prise de po uvoir. Ils se sont trouvés engagés, dans certains pays, dans des compétitions élec- torales qui n"étaient pas jouées d"avance et qui ont dicté l"élaboration de nouvelles stratégies où la pratique militante, la présence sur le t errain et le travail de proximité constituaient des avantages. en concurrence avec les autres mouvements et partis présents sur la scène politique, les partis et mouvements islamistes se trouvent actuellement au cœur des polarisa- tions en cours dans les pays du Proche-orient et du Maghreb, qu"ils soient engagés dans des phases de transition ou, bien plus tragiquement, dan s des processus de confrontation armée. La haine semble s"être généralisée dans le monde arabe. elle se manifeste le plus souvent sous la forme de haine confessionnelle, mais aussi de lutte acharnée opposant des mouvements à référents religieux à des mouvements laïques ou laïcisants ou à l"armée, même si l"on trouve également des haines Professeur associé, Università degli studi roma Tre, rome - Groupe sociétés, religions,

Laïcités.

Directeur de recherche au CNrs (Groupe sociétés, religions, Laïcités, UMr 8582

CNrs/ePHe).

6

A. BoZZo - P.-J. LUIZArD

ethniques et tribales, comme celles qui opposent les nationalistes kurdes aux djihadistes sunnites en Irak et en syrie, ou celles qui provoquent les luttes entre clans en Libye. Depuis l"Irak jusqu"au Yémen, en passant par la syrie, le processus de confessionnalisation est à l"œuvre, comme on le voit à travers des études de cas (la Turquie n"est plus épargnée). Haine politique également, comme l"illustre l"éclatement de la scène politique égyptienne en deux, voire trois camps (l"armée et ses partisans, les Frères musulmans et ce qu"il reste du mouvement des jeunes révolutionnaires de

2011) irrémédiablement opposés.

Quatre ans après les révoltes qui ont secoué le monde arabe, haines confessionnelles et haines politiques se trouvent entremêlées: comment se sont-elles construites et jusqu"à quel point sont-elles comparables? Quelle est la place de l"islam, notamment des acteurs se réclamant de l"islam, dans cette polarisation que connaissent la plupart des sociétés arabes en transition (Égypte, Tunisie, syrie, Yémen) et, au-delà (Turquie)? Tenter de répondre à toutes ces questions, alors que les analyses se multiplient et les anciens paradigmes tombent les uns après les autres, a été l"objet d"un colloque orga- nisé conjointement à Paris les 26 et 27 mars 2014 par le Groupe sociétés, religions, Laïcités (GsrL), le Département de sciences Humaines de l"Uni- versité roma Tre, l"Institut d"Études de l"Islam et des sociétés du Monde Musulman (IIsMM), l"École Pratique des Hautes Études (ePHe) et l"École des Hautes Études en sciences sociales (eHess). Le présent ouvrage en est issu partiellement. encore fallait-il parvenir à résoudre une double série de problèmes méthodologiques majeurs. La première touche à la temporalité: comment travailler quand nous les chercheurs sommes sollicités sans cesse par une actualité mouvante dont on ignore encore la temporalité à court, moyen ou long terme? Une autre série de problèmes concerne la posture scientifique du cher- cheur, quand il doit déchiffrer une situation de conflit: comment faire de la recherche dans des pays polarisés sur le plan politique et/ou confessionnel Comment se situer lorsque les collègues, sur le terrain ou dans les d iaspo- ras, sont parties prenantes aux conflits en cours? La confrontation de nos expériences a ouvert la voie à un état des lieux de ce qui nous est permis, en tant que chercheurs, dans un contexte de crise aigüe. Les auteurs des textes ici rassemblés ont accepté de se prêter à un exercice difficile: traiter d"une problématique fondamentale sur le temps court. La brusque émergence, à partir de janvier 2014, d"un groupe armé sunnite issu d"Al-Qaïda et actuellement en concurrence avec cette der- nière, qui s"est donné le nom d"État islamique et s"est emparé de territoires à cheval sur l"Irak et la syrie, semble justifier notre attention pour cette 7

INTroDUCTIoN

polarisation confessionnelle qui oppose les sunnites à tous ceux qui ne le sont pas: chiites, alaouites, yézidis, chrétiens... or, il s"agit d"une pola- risation dont la dimension est spécifiquement arabe et ceci même s i le califat auto-proclamé à Mossoul le 29 juin 2014 s"adresse à l"ensemble de l"umma musulmane. etablir la genèse de ces polarisations confessionnelles dans la crise d"États arabes comme la syrie et l"Irak est donc essentiel. Ces États ont beaucoup en commun: créations coloniales aux frontières artificielles, ils n"ont pas réussi à susciter les mécanismes d"une citoyenneté partagée. Cela explique peut-être que, en tant que sièges du pouvoir poli- tique, ils aient accueilli autant de régimes autoritaires contre lesquels la haine confessionnelle qui se déchaîne est une forme de contestation bien politique qui identifie les États à leurs gouvernants considérés comme illégitimes. L"État irakien, en particulier, s"est construit contre sa société à laquelle il s"est affronté de manière permanente depuis sa fondation par les Britanniques en 1920. L"État libanais semble prisonnier du confessionna- lisme politique qui condamne la citoyenneté libanaise à ne jamais pouvoir émerger. Quant au Yémen, les crises entre huthistes, gouvernement de sana"a, djihadistes et indépendantistes du sud révèlent également bien que c"est l"État yéménite actuel qui est en cause. Alors qu"en Égypte et en Tunisie, les printemps arabes sont en train de déboucher sur la mise en place de deux nouveaux régimes, quoique de signe opposé, qui semblent avoir trouvé une certaine stabilité, mais où les polarisations perdurent sous la forme de tensions qui appellent, selon les cas, la répression ou le compromis, la Libye plonge désormais dans une guerre civile qui permet de l"apparenter aux États du Proche-orient, où la question de la pérennité des institutions étatiques en place est posée. Dans ces derniers cas, la polarisation confronte des acteurs qui visent à s"exclure réciproquement pour des raisons autant politiques que religieuses, qui plongent leurs racines dans l"histoire du pays. L"émergence généralisée des sociétés civiles, acteur s incontournables des printemps arabes, a accouché de haines dont la genèse doit être cherchée sans doute dans le caractère illégitime d"États prédateurs. La légitimation par les autorités religieuses de combats politiques et/ ou confessionnels (par exemple, la position d"Al-Azhar et des oulémas sun- nites du monde arabe face au ‘coup d"État" en Égypte, à la guerre en syrie et en Irak) est aussi le révélateur d"une crise généralisée de l"autorité reli- gieuse en islam sunnite. Les pays touchés par les printemps arabes voient, à l"exception notable de l"Égypte et de la Tunisie, une perte de souveraineté importante des États en place. Dans la mesure où les autorités religieuses, en contexte sunnite, étaient traditionnellement liées à l"État, on assiste à 8

A. BoZZo - P.-J. LUIZArD

une brusque aggravation de la crise de l"autorité religieuse sunnite. Quelle institution, quels oulémas sunnites peuvent avoir le poids suf- fisant face au califat auto-proclamé de l"État islamique? Quelles nouvelles autorités religieuses musulmanes peuvent émerger dans ce contexte de polarisation généralisée? Quel devenir pour les mouvements islamistes à la suite du changement de pouvoir en Égypte et de l"adoption d"une nouvelle

Constitution en Tunisie?

À toutes ces questions, les auteurs de cet ouvrage tentent de donner des réponses, parfois contradictoires, mais toujours animées d"un désir de comprendre une actualité fondatrice qui est en cours. C"est aussi à cett e aune qu"il faut accueillir le plaidoyer de Valentine Zuber en faveur de la liberté religieuse.

Le 20 février 2015

9

François Burgat

La crise syrienne au prisme de la variable religieuse (2011-2014) Comment la perception et, en partie, la réalité d"une mobilisation pro- testataire initialement laïque et démocratique a-t-elle pu être détournée, dévoyée, ou seulement masquée sous les oripeaux de la crispation radic ale et sectaire attribuée à une seule des composantes du tissu national syrien? Comment la confessionnalisation des fractures internes de la société syrienne est-elle progressivement entrée en résonance avec de vieilles et profondes lignes de tension, sunnite-chiite à l"échelon régional, d"abord et surtout, mais, plus insidieusement encore, entre Islam et Christianité, à l"échelon des minorités nationales d"abord, sur la scène internationale ensuite? Introduction: derrière la façade laïque du baathisme syrien, une citoyenneté inachevée Pour cerner à la fois la part et le rôle des appartenances religieuses dans les stratégies individuelles ou collectives des différents acteurs de la crise (syriens, voisins proches ou lointains, ‘musulmans" ou autres, ‘orientaux" ou ‘occidentaux") et les itinéraires qui ont propulsé ces variables religieuses au cœur de la sphère politique, il faut tout d"abord rappeler la double spécificité de la société syrienne et du tissu politique proche-oriental où elle évolue. Pour l"essentiel, les clivages ethniques et confessionnels sont au Proche- orient à la fois plus nombreux, plus affirmés et, jusqu"à un certain point au moins, plus naturellement et plus systématiquement ‘transnationaux" Politologue, Institut de recherches et d"Études sur le Monde Arabe et Musulman (IreMAM, UMr 6568 CNrs-Université d"Aix-Marseille) - european research

Council (erC), Programme Wafaw.

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F. BUrGAT

que leurs potentiels homologues, notamment dans la Tunisie de Ben Ali (le berbérisme) ou dans l"Égypte de Moubarak (la christianité copte). Au sein de la société syrienne, tout au long de la période d"hégémonie du parti Baath, les clivages ethniques et confessionnels, si présents soient- ils demeurés, ont eu une visibilité moindre qu"au Liban ou dans l"Irak voi- sins. Au Liban d"abord, en Irak ensuite, les interactions entre les différentes communautés, en l"absence d"une centralisation autoritaire telle qu"opérée par le parti Baath ou dès lors que cette centralisation s"est fissurée, ont été en effet plus conflictuelles et donc, par la force des choses, plus visibles. Il en a été ainsi le plus souvent pour le pire, soit les épisodes de guerre sectaire de 1975-1992 au Liban et, à partir de 2006-2007 en Irak. Mais au Liban, le repoussoir de la violence expérimentée lors des affrontements interconfessionnels a sans doute contribué également à l"émergence, si fragile soit-elle, d"une culture citoyenne supra-confessionnelle. Une moitié de la communauté maronite libanaise a ainsi estimé possible de s"allier électoralement avec le Hizbollah chiite, et réciproquement. en syrie, avant la poussée protestataire de 2011, le rôle ou même seulement la reconnaissance de la diversité confessionnelle et ethnique n"étaient en fait que ‘latents". si solidement ancrée ait-elle été dans les profondeurs de la société, une telle diversité n"était présente que de façon allusive dans l"iconographie et la rhétorique unitaires du régime. Les acteurs de cette diversité et les clivages qui en résultaient n"avaient à peu près aucune légitimité dans l"espace public. si ce n"est pour célébrer sur un mode totalement unanimiste le soutien consensuel qu"elles apportaient au pouvoir, les diverses composantes de la nation n"étaient jamais évoquées explicitement comme de possibles acteurs, aussi bien par les intéressés que par le pouvoir. Mais elles n"en étaient pas moins étroitement intégrées à sa stratégie de domination. sans craindre d"infirmer ses affirmations laïques, le pouvoir s"autori- sait toutefois quelques expressions d"un discret ‘fondamentalisme d"État" destiné surtout à prévenir toute velléité de la majorité démographique sunnite de s"approprier un éventuel monopole de légitimité dans le champ religieux 1 . Ainsi avait-il notamment adopté un slogan affirmant sa convic- tion que, si laïque soit-elle, "Dieu protége(ait) la syrie», et bien sûr son président. Le statut politique des appartenances religieuses ou ethniques 1 T. PIERRET, Baas et Islam en Syrie: la dynastie des Assad face aux Oulémas, PUF, Paris 2012 (Proche-orient). L"étude approfondie de Thomas Pierret a, entre autres intérêts, celui de dévoiler le subtil jeu de ‘cache-cache" auquel, dans ses diverses expressions, organisation- nelles ou autres, se livre la religiosité sunnite avec le pouvoir dans un champ miné par les strictes interdictions de toute mobilisation oppositionnelle. 11 LA CrIse sYrIeNNe AU PrIsMe De LA VArIABLe reLIGIeUse (2011-2014) pouvait en fait se résumer à une double vocation soigneusement respec- tée. La religion du groupe alaouite dominant n"était jamais évoquée, sans doute parce qu"elle aurait souligné l"isolement du pouvoir dans le champ religieux. Pour le reste, la référence à la multiplicité des appartenances était la bienvenue dès lors qu"il s"agissait de célébrer la capacité du régime à les transcender. Chaque fois en revanche que les liens communautaires risquaient d"entrer en concurrence avec la loyauté due au parti unique, ou qu"ils risquaient de fournir aux individus une protection limitant l"emprise de l"État, ils devaient être occultés, voire niés et/ou combattus. L"appartenance kurde était celle qui avait donné lieu aux répressions les plus récentes, notamment en 2004 au lendemain de l"intervention amé- ricaine en Irak, la poussée autonomiste du Kurdistan irakien ayant alerté

Damas sur une possible contagion irrédentiste

2 . Mais pas plus les Chrétiens ou les Druzes que bien sûr la majorité sunnite (depuis 1982) ne se savaient à l"abri d"une violence d"État spécifiquement dirigée contre leur communauté 3 Dans cette phase prérévolutionnaire, les appartenances infra-étatiques des syriennes et des syriens interféraient d"autant moins avec leurs com-quotesdbs_dbs1.pdfusesText_1
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