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La crise suicidaire : reconnaître et prendre en charge / Texte court / page 2PARTENAIRES Association Pédagogique Nationale pour l'Enseignement de la Thérapeutique Caisse Nationale de l'Assurance Maladie des Travailleurs SalariésSociété Française de Gérontologie
Comité Français d'Éducation pour la SantéLa crise suicidaire : reconnaître et prendre en charge / Texte court / page 3COMITÉ D'ORGANISATION
P. MAZET : Président, Psychiatre, PARIS
G. BLES
†: PsychiatreC. BOISSIER : Généraliste, VENERQUE
F. CARPENTIER : Méthodologie ANAES, PARIS
G. DARCOURT : Psychiatre, NICE
J. GLIKMAN : Psychiatre, NEUILLY-SUR-MARNE
JJ. LABOUTIÈRE : Psychiatre, MÂCON
JM. LÉGER : Psychiatre, LIMOGES
M. PRADOURA-DUFLOT : Médecin scolaire, PARIS
M. ROBIN : Psychiatre, PLAISIR
F. STAIKOWSKY : Urgentiste, PARIS
JL. TERRA : Psychiatre, BRON
JURYG. DARCOURT, Président : Psychiatre, NICE
A. BARBAIL : Médecin Inspecteur de Santé Publique, DRASS de POITIERSM. BELMIN : Gériatre, SEVRAN
M. BOTBOL : Psychiatre, SCEAUX
B. CADEAC-D'ARBAUD : Conseillère familiale à l'École Des Parents, PARISF. CAMOIN : Journaliste, EGUILLES
J. CANNEVA : Président de l'Union nationale des familles de malades souffrant de troubles psychiques, PARISV. DAOUD : Psychiatre, NEUILLY-SUR-MARNE
MC. DROCHON : Médecin de l'Éducation Nationale, VERDERONNEP. FARAGGI : Psychiatre, CADILLAC
Y. GERVAIS : Généraliste, PARIS
T. HANNIER : Présidente d'association de prévention du suicide, PARISMT. LOMBES : Infirmière, BRY-SUR-MARNE
V. RAMEZ : Psychiatre, GRENOBLE
P. SENTIS : Généraliste, TOULOUSE
JM. THURIN : Psychiatre, PARIS
C. VEIL-BARAT : Psychologue, PARIS
La crise suicidaire : reconnaître et prendre en charge / Texte court / page 4EXPERTSM. ABBAR : Psychiatre, NÎMES
J. ADES : Psychiatre, COLOMBES
S. BARON-LAFORET : Psychiatre, THUIR
A. BATT : Directeur de Recherche, RENNES
M. BAZOT : Psychiatre, PARIS
M. BENOIT : Psychiatre, NICE
M. BOURGEOIS : Psychiatre, BORDEAUX
A. BRACONNIER : Psychiatre, PARIS
M. CHOQUET : Directeur de Recherche, VILLEJUIF
F. DUMEL : Généraliste, AUDINCOURT
P. HARDY : Psychiatre, LE-KREMLIN-BICËTRE
P. JEAMMET : Psychiatre d'enfant et d'adolescent, PARISL. JEHEL : Psychiatre, PARIS
S. KANNAS : Psychiatre, PLAISIR
Y. LECRUBIER : Directeur de Recherche, PARIS
M. LEJOYEUX : Psychiatre, COLOMBES
B. MISHARA : Directeur de Recherche, MONTRÉAL
JC. MONTFORT : Psychiatre, CRÉTEIL
P. MORON : Psychiatre, TOULOUSE
JC. OUALID : Psychiatre, PARIS
X. POMMEREAU : Psychiatre, BORDEAUX
M. SEGUIN : Psychologue, QUÉBEC
JP. SOUBRIER : Psychiatre, PARIS
JM. VANELLE : Psychiatre, PARIS
J. VEDRINNE : Psychiatre, PIERRE-BÉNITE
M. WALTER : Psychiatre, BOHARS
GROUPE BIBLIOGRAPHIQUE
ML. ARTIÈRES-CARTIER : Psychiatre, PARIS
L. BOSKI : Psychiatre, PARIS
C. HAZIF-THOMAS : Psychogériatre, POITIERS
D. PÉRISSE : Psychiatre, PARIS
D. PERROUX : Urgentiste, LE MANS
F. POCHARD : Psychiatre, ISSY-LES-MOULINEAUX
La crise suicidaire : reconnaître et prendre en charge / Texte court / page 5AVANT-PROPOSCette conférence a été organisée et s'est déroulée conformément aux règles méthodologiques
préconisées par l'Agence Nationale d'Accréditation et d'Évaluation en Santé (ANAES).Les conclusions et recommandations présentées dans ce document ont été rédigées par le Jury
de la conférence, en toute indépendance. Leur teneur n'engage en aucune manière la responsabilité de l'ANAES.INTRODUCTION
Les données de la littérature sur la prévention du suicide sont abondantes pour la prévention
primaire et la prévention tertiaire mais pauvres pour la prévention secondaire. Cela tient aufait que les premières manifestations de la crise suicidaire sont difficiles à cerner : ses aspects
sont très variables, les troubles sont parfois inapparents, lorsqu'ils existent ils se manifestent
par des signes peu spécifiques et permettent peu de prévoir si la crise va évoluer vers unerémission spontanée ou vers une tentative de suicide ou d'autres passages à l'acte. Il n'y a pas
un consensus international sur ses critères de définition.Pourtant il est essentiel de repérer une telle crise suicidaire car elle justifie une prise en charge
et constitue un moment fécond où une action thérapeutique est possible.C'est pourquoi la Fédération Française de Psychiatrie a estimé qu'il serait utile d'organiser une
conférence de consensus sur ce sujet. La principale difficulté est venue de cette pauvreté des
données.Les recommandations qui suivent correspondent à " l'état de l'art » actuel. Elles ne
sont ni complètes ni parfaites. Elles auront certainement à être revisitées lorque les connaissances auront progressé. Leur objectif est de permettre l'amélioration du repérage, et par là même l'organisation d'une prise en charge susceptible d'éviter ou de limiter la fréquence des passages à l'acte. Le jury a rédigé des "Recommandations longues" (RL) qui sont plus complètes que celles-ci et auxquelles nous renverrons parfois pour des situations plus particulières: armée, prison,
addictions. Ces RL présentent les données de la littérature sous une rubrique "constatations»
qui précède les "recommandations» qui en découlent. Nous n'avons pas pu les reprendre ici.
I - La crise suicidaire : définition
1. Il s'agit d'une crise psychique dont le risque majeur est le suicide.
2. Cette crise constitue un moment d'échappement. Un état d'insuffisance de ses moyens de
défense et de vulnérabilité place la personne en situation de souffrance et de rupture d'équilibre relationnel avec elle-même et son environnement. Cet état est réversible et temporaire.La crise suicidaire peut être représentée comme la trajectoire qui va du sentiment péjoratif
d'être en situation d'échec à une impossibilité ressentie d'échapper à cette impasse. Elle
s'accompagne d'idées suicidaires de plus en plus prégnantes et envahissantes jusqu'àl'éventuel passage à l'acte. La tentative de suicide ne représente qu'une des sorties possibles
de la crise, mais lui confère sa gravité.La crise suicidaire : reconnaître et prendre en charge / Texte court / page 63. La crise suicidaire n'est pas un cadre nosographique simple. C'est un ensemble
sémiologique variable en fonction des sujets, des pathologies associées, des facteurs de risque
et des conditions d'observation. Elle peut être difficile à identifier.Si le recours au médecin apparaît devoir être systématique, le médecin n'est pas la solution à
tout. Il est là pour faire le diagnostic et déterminer une stratégie thérapeutique, ce qui implique
son investissement. Une partie de son action thérapeutique - et quelquefois la possibilitémême de cette action - dépendent de l'entourage qui est le premier témoin des manifestations
d'une crise en développement. II - Comment des non-professionnels peuvent-ils repérer une crise suicidaire et quelle première attitude adopter ? Le repérage de la crise suicidaire s'appuie sur différentes manifestations : -l'expression d'idées et d'intention suicidaires, -des manifestations de crise psychique, - dans un contexte de vulnérabilité.Initialement, la crise suicidaire peut se manifester à travers la fatigue, l'anxiété, la tristesse,
des pleurs, une irritabilité et agressivité, des troubles du sommeil, une perte du goût aux choses, un sentiment d'échec et d'inutilité, une mauvaise image de soi et un sentiment dedévalorisation, une impuissance à trouver des solutions à ses propres problèmes, des troubles
de la mémoire, une perte d'appétit ou boulimie, une rumination mentale, une appétence alcoolique et tabagique, un retrait par rapport aux marques d'affection et au contact physique, un isolement. À un stade ultérieur de la crise, celle-ci peut s'exprimer par des comportementsparticulièrement préoccupants : le désespoir, une souffrance psychique intense, une réduction
du sens des valeurs, le cynisme, un goût pour le morbide, la recherche soudaine d'armes à feu. Une accalmie suspecte, un comportement de départ sont des signes de très haut risque.Parmi les facteurs de vulnérabilité, la dépression, des affections psychiatriques déjà
existantes, les facteurs de personnalité ainsi que l'alcoolisme et la toxicomanie y tiennent une place importante. Dans ce contexte, l'histoire familiale individuelle, des événements de viedouloureux (déplacement, perte d'un être cher, conflits, ...) peuvent être des éléments de
précipitation de la crise suicidaire.Les premiers signes que nous venons de décrire ne sont, dans leur majorité, ni spécifiques ni
exceptionnels pris isolément. Ils peuvent être labiles. C'est leur regroupement, leur association ou leur survenue comme une rupture par rapport au comportement habituel qui doit alerter l'entourage, le conduire à suspecter l'existence d'une crise suicidaire et provoquer une investigation complémentaire par le médecin. L'approche de bienveillance, d'écoute, de dialogue et d'accompagnement de l'entourage est un élément essentiel pour l'engagement de cette prise en charge.La crise suicidaire : reconnaître et prendre en charge / Texte court / page 7Repérage à des âges et dans des environnements particuliers ; premières attitudes
recommandéesChez l'enfant
L'expression d'idées et d'intentions suicidaires est rare.La crise psychique peut s'exprimer par des problèmes somatiques mal étiquetés, un isolement,
des troubles de la communication et de l'apprentissage, une hyperactivité, une encoprésie, desblessures à répétition, des préoccupations exagérées pour la mort, une tendance à tenir la
place de souffre-douleur de la part des autres. Sont décrits comme facteurs de vulnérabilité, l'isolement affectif, les bouleversements familiaux, l'entrée au collège, un contexte de maltraitance. Les premières attitudes recommandées sont les suivantes : ne pas chercher à résoudre leproblème seul, parler avec l'enfant sans que cela soit intrusif, signaler les signes repérés à la
famille, les signaler au médecin scolaire qui fera le lien avec le médecin généraliste et/ou le
médecin spécialiste.Chez l'adolescent
L'expression d'idées et d'intentions suicidaires était jadis jugée " banale » à l'adolescence. On s'accorde actuellement à les considérer comme un motif suffisant d'intervention et de prévention. La crise psychique peut s'exprimer par un infléchissement des résultats scolaires, desconduites excessives et déviantes, une hyperactivité, une attirance pour la marginalité, des
conduites ordaliques, des conduites d'anorexie et de boulimie, des prises de risque inconsidérées, notamment au niveau sexuel, une violence sur soi et sur autrui, des fugues.L'adolescence est une période de particulière vulnérabilité à laquelle peuvent se surajouter
l'isolement affectif, les ruptures sentimentales et les échecs, notamment scolaires, les conflits d'autorité.Les premières attitudes recommandées sont les suivantes : créer un climat d'empathie avec le
jeune qui va permettre son accompagnement vers les professionnels de l'établissement(médecin, infirmière, psychologue ou assistante scolaires), la famille et le médecin traitant ;
utiliser les réseaux spécialisés existants.Chez l'adulte
Les idées suicidaires sont peu exprimées en dehors de la relation avec le médecin ou de façon
très manifeste dans la famille.Les manifestations de la crise psychique sont : l'ennui, le sentiment de perte de rôle, d'échec,
d'injustice, de décalage et de perte d'investissement au travail, les difficultés relationnelles (y
compris celles de couple), l'incapacité à supporter une hiérarchie, les arrêts de travail à
répétition ou au contraire le surinvestissement au travail, les consultations répétées chez le
médecin (douleur, sensation de fatigue,...). Le contexte de vulnérabilité dépend beaucoup du statut conjugal, social et professionnel etpeut être aggravé par un climat délétère, voire de harcèlement dans le travail. Parmi les autres
facteurs, on trouve les toxicomanies, le sida, la violence ou l'atteinte narcissique et l'émigration. Les premières attitudes recommandées sont les suivantes : l'entourage proche doit essayer d'établir un lien et une relation de confiance en adoptant une attitude de bienveillance, d'écoute, de dialogue et d'alliance qui favorisera le recours aux réseaux d'aide et au soin.La crise suicidaire : reconnaître et prendre en charge / Texte court / page 8Chez la personne âgée
Les idées suicidaires sont rarement exprimées, et lorsqu'elles le sont, elles ne doivent pas être
banalisées par l'entourage. Les manifestations de la crise psychique peuvent comporter une attitude de repli sur soi, unrefus de s'alimenter, un manque de communication, une perte d'intérêt pour les activités, un
refus de soin et des gestes suicidaires. Le contexte de vulnérabilité peut comporter une dépression, des maladies somatiques notamment sources de handicap et de douleur, les conflits, le changement d'environnement.Un autre facteur est le veuvage pour les hommes.
Les premières attitudes recommandées sont les suivantes : être attentif à la possibilité d'une
dépression, envisager une souffrance somatique et une maltraitance devant un changement comportemental. Chez les personnes atteintes de troubles psychiques avérés Les idées suicidaires peuvent être exprimées ou à l'inverse totalement dissimulées. La crise suicidaire est constituée d'une alternance de moments à haut risque et de moments d'accalmie, sur un fond de variabilité permanente. Certains signes peuvent marquer uneaggravation du risque, qu'il peut être difficile de repérer parmi des signes qui sont déjà
présents : isolement, rupture des contacts habituels, réduction et abandon des activités, exacerbation de tous les signes de maladie. Le contexte de vulnérabilité est la maladie, au sein de laquelle des événements d'allure insignifiante peuvent avoir un impact très important. Les premières attitudes recommandées sont les suivantes : prendre contact avec le ou lesthérapeutes habituels, assurer la sécurité par rapport à des objets ou des médicaments
dangereux. Pour les personnes souffrant d'alcoolisme et pour les situations particulières rencontrées dans l'armée et dans les prisons, voir les RL. III - Comment reconnaître et évaluer la crise suicidaire en milieu sanitaire ?A - reconnaître la crise
Chez un patient connu
1. Patient ayant des troubles psychiatriques (troubles
anxio-dépressifs, troubles de lapersonnalité, conduites addictives, etc.) une aggravation récente des troubles, perçue par le
patient ou son entourage.2. Patient sans troubles psychiatriques préalables :
- symptomatologie physique inexpliquée, pouvant masquer un état dépressif ; - événement vécu comme stressant ; - conduite inhabituelle ; - changement de tonalité dans la relation avec le médecin ou avec l'entourage - le contexte peut être la survenue d'une pathologie organique à retentissement vital ou à impact déstabilisant.La crise suicidaire : reconnaître et prendre en charge / Texte court / page 9Chez un patient peu ou pas connu, l'attention peut être attirée par :
- un changement récent de praticien ; - un motif d'appel ou de consultation pas clair ; - un état d'agitation ou de stress ; - des allusions directes ou indirectes à un vécu problématique.Il ne faut pas hésiter à questionner le patient sur ses idées de suicide. Cette attitude, loin de
renforcer le risque suicidaire, ne peut que favoriser l'expression des troubles.Le praticien pourra alors :
- utiliser des outils de repérage adaptés ;- rechercher des événements de vie récents, éléments conjoncturels pouvant avoir déclenché le
processus ; - situer l'épisode dans son contexte socio-environnemental (famille, profession, milieu de loisir, etc.). Au-delà de la présence éventuelle d'un syndrome dépressif franc ou d'une pathologie psychiatrique, le diagnostic de crise suicidaire s'appuiera sur :· Le contexte suicidaire: la présence d'idées et leur fréquence, l'intentioncommuniquée au praticien ou à des tiers (directement ou indirectement) le sentiment de
désespoir, des conduites de préparation de l'acte ;· Des signes de vulnérabilité psychique, comme des troubles de l'image de soi , dessignes d'impulsivité, de l'agressivité dont on sait qu'elle facilite le passage à l'acte, une
instabilité comportementale, une tendance à l'anxiété, notamment des attaques de panique ;· Des changements de comportements récents, une modification de la vierelationnelle, des conduites à risque.
B - en apprécier la dangerosité et l'urgence Il est souhaitable d'explorer six éléments :1. Le niveau de souffrance : désarroi ou désespoir, repli sur soi, isolement relationnel,
sentiment de dévalorisation ou d'impuissance, sentiment de culpabilité.2. Le degré d'intentionnalité : idées envahissantes, rumination, recherche ou non d'aide,
attitude par rapport à des propositions de soins, dispositions envisagées ou prises en vue d'un
passage à l'acte (plan, scénario).3. Les éléments d'impulsivité : tension psychique, instabilité comportementale, agitation
motrice, état de panique, antécédents de passage à l'acte, de fugue ou d'actes violents.4. Un éventuel élément précipitant : conflit, échec, rupture, perte, ...
5. La présence de moyens létaux à disposition : armes, médicaments, etc...
6. La qualité du soutien de l'entourage proche : capacité de soutien ou inversement
renforcement du risque dans le cas de familles " à transaction suicidaire ou mortifère ».La crise suicidaire : reconnaître et prendre en charge / Texte court / page 10Le jury recommande de considérer :
En urgence faible une personne qui :
- est dans une relation de confiance établie avec un praticien ; - désire parler et est à la recherche de communication ; - cherche des solutions à ses problèmes ; - pense au suicide mais n'a pas de scénario suicidaire précis ; - pense encore à des moyens et à des stratégies pour faire face à la crise ; - n'est pas anormalement troublée mais psychologiquement souffrante.En urgence moyenne une personne qui :
- présente un équilibre émotionnel fragile ; - envisage le suicide et dont l'intention est claire ; - a envisagé un scénario suicidaire mais dont l'exécution est reportée ; - ne voit de recours autre que le suicide pour cesser de souffrir ; - a besoin d'aide et exprime directement ou indirectement son désarroi ; - est isolée.En urgence élevée une personne :
- décidée, dont le passage à l'acte est planifié et prévu pour les jours qui viennent ;
- coupée de ses émotions, rationalisant sa décision ou très émotive, agitée, troublée ;
- complètement immobilisée par la dépression ou dans un état de grande agitation ; - dont la douleur et la souffrance sont omniprésentes ou complètement tues ; - ayant un accès direct et immédiat à un moyen de se suicider ; - ayant le sentiment d'avoir tout fait et tout essayé ; - très isolée.Il faudra également tenir compte de l'élément de dangerosité lié à l'accumulation de facteurs
de risque, notamment l'âge (> 75 ans). Un tel bilan exhaustif n'est pas toujours possible. Il est souhaitable dans une évaluationpsychiatrique. Le médecin généraliste confronté à la diversité des situations aura à évaluer au
moins la crise et son degré d'urgence. L'urgentiste confronté à une crise d'angoisse aura à
apprécier le potentiel de dangerosité suicidaire. Le médecin scolaire et le médecin du travail
confrontés dans leurs pratiques respectives à des signes d'appel auront à les identifier et à
orienter le sujet vers une structure de soins.quotesdbs_dbs44.pdfusesText_44[PDF] grille d'estimation de la dangerosité du passage ? l'acte
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