[PDF] Appel à contributions à un ouvrage collectif sur la thématique

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1 Appel à contributions à un ouvrage collectif sur la thématique Territoire, Développement durable et Innovation Responsable Entre ambitions et déploiement " praticable »

Résumé

LǯUniversité Internationale dǯAgadir - Universiapolis Ȃ (Maroc) en partenariat ƒ˜‡... ŽǯD2 Espace

pour le Développement - UMR Espace Dev (IRD) Ȃ équipe d'Avignon Université (France) et la

Faculté Polydisciplinaire de Taroudant de l'Université Ibn Zohr (Maroc) lancent un appel à

contributions visant à accueillir des travaux de recherche originaux en vue dǯalimenter un

ouvrage collectif intitulé : Territoire, développement durable et innovation responsable : entre

ambitions et déploiement " praticable ». Le manuscrit sera publié à la fin de lǯannée 2021 dans une

maison dǯédition francophone. Les différents chapitres de lǯouvrage collectif aborderont

notamment les problématiques suivantes : les articulations entre le territoire et le

développement durable, le territoire en tant que milieu innovateur qui intègre la technologie, le

numérique en tant quǯinstrument de diffusion des opportunités offertes par les écotechnologies.

2

Argumentaire

La notion de territoire, bien que solidement ancrée dans les sciences sociales, est au croisement de

lǯéconomie, des questions relatives au développement durable et à lǯinnovation responsable. Le

territoire, au-delà de sa définition plurielle quǯoffre la géographie, se construit autour des acteurs sǯy

productive. Elle est en ce sens un lieu propice à lǯinnovation et un véritable laboratoire pour

développer de nouvelles technologies. Le territoire est également le théâtre dǯinteractions avec

lǯenvironnement. C'est sur cette base de définition que prennent tout leur sens les articulations entre

le territoire en tant que " brique de base » et le développement durable.

Le développement durable est porteur dǯinflexions fortes et intéressantes à appréhender dans deux

domaines : les dynamiques territoriales et les cadres et les pratiques socio-institutionnelles. Il est clair

que les territoires ne se sont pas devenu subitement des " territoires durables ». Les dispositifs

institutionnels et les organisations demeurent toujours soumis à des " logiques dominantes » bien

éloignées du fonds programmatique du développement durable (préservation de la nature, lutte

contre les émissions de gaz à effet de serre, etc.). La logique de rentabilité dispose dǯune suprématie

Lǯinnovation, longtemps perçue comme en contradiction avec les principes dǯun développement

durable, bénéficie aujourdǯhui dǯun regain dǯintérêt, voire dǯun engouement certain, en regard des

potentialités quǯelle offre à la communauté des managers. Lǯun des défis les plus récurrents auxquels

font face les organisations à lǯheure actuelle est le comblement du fossé entre les enjeux du

changement climatique et de lǯenvironnement et lǯimpératif de croissance. Afin de résoudre cette

problématique, plusieurs chercheurs ont, au cours de ces dernières décennies, tenté dǯoffrir une

nouvelle alternative sous la thématique de la responsabilité sociale et environnementale des

entreprises (RSE) et ses concepts voisins tels que lǯéthique, la performance, etc. La RSE sǯest

largement confirmée comme la contribution de lǯentreprise aux principes de développement durable.

Pourtant, il ressort de cela que les dynamiques managériales actuelles fondées sur les " technologies

vertes » laissent augurer de lǯémergence de nouveaux mécanismes innovants.

Face à ces problématiques articulant les dimensions économique et environnementale - regroupées

sous le vocable " dǯécodéveloppement » - et les dimensions sociale et sociétale, lǯorganisation doit

nécessairement intégrer les problématiques de développement durable et dǯinnovation responsable,

au risque sinon de compromettre gravement sa survie par des pratiques non soutenables.

Le présent appel à contribution pour un ouvrage collectif vise à enrichir le débat sur la territorialisation

des préoccupations environnementales des acteurs (actionnaires, clients, fournisseurs, pouvoirs

publics, communautés locales, groupes de pression, ONG, associations et mouvements " écocitoyens

», etc.). Il vise également à énumérer des expériences du management environnemental en les

analysant, en déterminant les initiatives et les formes dǯinnovations managériales prometteuses qui

ont répondu à certaines attentes et interpellations, en soulignant les limites inhérentes de leur

implémentation et en précisant les anomalies et dysfonctionnements dans la perspective de leur

amélioration et de leur efficacité. Les chercheurs universitaires et les professionnels sont appelés à y

contribuer en identifiant les outils, les méthodes, les approches et les pratiques. 3

Axes proposés non limitatifs

Les différents chapitres de lǯouvrage collectif aborderaient les problématiques suivantes (liste non

exhaustive) :

ƒ La question du développement durable dans toutes ses dimensions (économique, sociale et

environnementale) peut-elle se satisfaire dǯune réponse managériale ?

ƒ Comment des acteurs institutionnels ou productifs qui partagent le même espace peuvent-ils

révéler leurs préférences, trouver des accords et décider, ensemble, de mesures concrètes et

collectives visant à promouvoir le développement durable à lǯéchelle dǯun territoire donné ?

ƒ Le territoire est-il " un carcan » qui nuit à la croissance et à la compétitivité et dont les entreprises

tentent de sǯextraire pour répondre aux exigences dǯune économie mondialisée ? Ou, au contraire,

constitue-t-il un acteur majeur du développement ? Plus largement, quǯest-ce qui incite une

entreprise innovante à sǯinstaller sur un territoire donné ? Inversement, pourquoi un territoire, par

ses représentants institutionnels, cherche-t-il à attirer des entreprises innovantes, notamment dans

les secteurs de lǯécotechnologie ? ƒ Quelles articulations entre les formes dǯinnovations managériales prometteuses et lǯinstitutionnalisation / implémentation du développement durable ?

ƒ Les politiques de lǯinnovation dans lǯenvironnement sont-elles suffisamment intégrées aux

politiques environnementales des territoires ?

ƒ Les politiques environnementales favorisent-elles lǯémergence, le développement et la diffusion

dǯinnovations environnementales, ou, au contraire, sont-elles déconnectées de celles-ci ?

ƒ Les pôles de compétitivité, les réseaux de recherche et de développement et les clusters

ƒ Les organismes de normalisation sont-ils porteurs dǯune dynamique institutionnelle qui contribue

au développement durable ?

ƒ Les normes et les labels peuvent-ils être considérés comme de véritables innovations

institutionnelles qui renforcent la performance des entreprises dans un contexte de développement durable ?

ƒ Comment le système de management environnemental (SME) est-il utilisé dans les organisations

pour décliner leurs stratégies environnementales ? Ces stratégies sont-elles " opportunistes »

basées sur lǯimage ou " proactives et réactives » soucieuses des intérêts dǯun ensemble de parties

prenantes ?

Calendrier proposé

ƒ 28 Juin 2021 : lancement de lǯappel à contribution ƒ 25 juillet 2021 : date limite de soumission des propositions en version intégrale ƒ 15 Septembre 2021 : notification aux auteurs de lǯacceptation de leur proposition ƒ 15 octobre 2021 : date limite de remise des textes intégraux par les auteurs ƒ 15 novembre 2021 : révision des textes intégraux et recommandations aux auteurs ƒ 30 novembre 2021 : remise des textes intégraux révisés par les auteurs

ƒ Décembre 2021 : parution de lǯouvrage collectif dans une maison dǯédition francophone

Conditions de soumission & modalités

ƒ Lǯouvrage sera publié chez un éditeur reconnu ;

ƒ Chaque proposition sera évaluée en double aveugle par un comité scientifique mixte : national et

international ;

ƒ Les coordonnateurs de lǯouvrage, en collaboration avec le comité scientifique, vont se charger de

regrouper les chapitres dans le cadre de parties selon le rapprochement des thématiques ;

ƒ Les contributions proposées doivent être inédites et ne doivent pas avoir été déjà publiées ou

soumises pour publication dans un autre ouvrage ; 4 ƒ Les auteurs sont responsables de lǯexactitude de leurs références et citations ; ƒ Langues de soumission : français, anglais ou espagnol ;

ƒ Les textes comporteront :

- Un titre en français, en anglais ou en espagnol (police 13, style gras précédé et suivi dǯun espace

de 6 pts) ;

- Prénom et nom de lǯauteur-e ou des auteur-e-s (avec indication de son/leur rattachement

institutionnel) et son/leur courriel (E-Mail) ;

- Un résumé en français, en anglais ou en espagnol (800 caractères maximum, espaces compris) et

5 mots-clefs ;

ƒ Les propositions doivent avoir une longueur comprise entre 20 et 25 pages et être rédigées sous

format Word ;

ƒ Nombre de caractères : entre 45 000 et 50 000 signes (notes, espaces et références

bibliographiques compris) ;

ƒ Les marges de la page A4 sont de : 5 cm en haut et en bas ; 4,5 cm à gauche et à droite et sans

reliure ; ƒ Police de caractères : Times New Roman - corps 12 - interlignage simple - alinéa 0,5 cm ;

ƒ Tableaux, graphiques et illustrations : doivent être appelés dans le texte à lǯendroit où ils doivent

être insérés (ex. : cf. tableau 1) et doivent être numérotés séquentiellement en chiffres décimaux.

Lǯauteur-e / les auteur-e-s doivent sǯassurer dǯavoir les droits de reproduction sur toutes les

illustrations (en noir et blanc) utilisées dans leurs travaux (photos, dessins, schémas, graphiques,

tableaux, statistiques, etc.) ;

ƒ Corps du manuscrit : les différentes parties doivent apparaître dans un ordre logique avec

numérotation numérique en chiffres arabes (1. ; 1.1 ; 1.2 ; 2. ; 2.1 ; 2.2 ; etc.). Lǯintroduction et la

conclusion ne sont pas numérotées ;

ƒ Toutes les notes sont ramenées en bas de page et numérotées en continu sur lǯensemble du

manuscrit. Elles ne doivent comporter ni tableau ni graphique, être les plus succinctes possible et

ne pas dépasser 4 à 5 lignes ;

ƒ Les citations et expressions sont à mettre entre guillemets. Les citations de textes étrangers

doivent être traduites en français ;

ƒ Normes bibliographiques :

- Seront appelées dans le texte en citant : le nom de lǯauteur, lǯannée de publication de lǯouvrage,

ainsi que la page de référence à la suite de la citation (Nom, 2008, p. 78) ;

- Les publications écrites par différents auteurs seront séparées à lǯaide de points-virgules (Nom,

2015 ; Nom, 1989) ;

- Les différentes publications dǯun même auteur seront séparées à lǯaide dǯune virgule (Nom, 1999,

2002) ;

- Lorsque deux ou plusieurs ouvrages ont été écrits par un auteur dans la même année, on les

différenciera en utilisant des lettres alphabétiques (ex : Nom, 2000a, 2000b) ;

- Les références bibliographiques seront présentées en fin de texte, par ordre alphabétique des

noms dǯauteur, sans numérotation ;

- Toute référence bibliographique citée dans la bibliographie devra avoir été citée dans la

contribution, et inversement ;

- Les références bibliographiques issues de revues ou dǯouvrages en ligne ou existant sous forme

numérique sur des plateformes web doivent comporter une URL pointant vers lǯarticle ou

lǯouvrage accessible dans sa version citée (privilégier le DOI, par exemple https://doi.org/10.4000/innovation.1743, pour garantir le caractère pérenne de lǯURL) ;

- Les références bibliographiques seront présentées en fin de texte, par ordre alphabétique des

noms dǯauteur, sans numérotation en suivant le format APA ; 5 ƒ Chaque auteur recevra un exemplaire de lǯouvrage ;

ƒ Les textes des contributions doivent être envoyés en version électronique, sous format Word,

simultanément aux adresses des coordonnateurs : k.benamara@uiz.ac.ma ; philippe.bachimon@univ-avignon.fr.

Direction de lǯouvrage

‡ƒ-Jaurès en France et consultant en ingénierie

à la RSE.

membre d‡ ŽǯD2 •"ƒ...‡-Dev (IRD). Comme chercheur en poste (et en particulier en Polynésie et au

son devenir post-pandémique.

Comité scientifique de lecture

ƒ Ahmed Ait Bari, Université Ibn Zohr, Maroc

ƒ Ahmed Raqbi, Université Ibn Zohr, Maroc

ƒ Ait Nacer Mohamed, Université Ibn Tofail, Maroc ƒ Amina Saoussany, École Nationale de Commerce et de Gestion, Université Ibn Zohr, Maroc

ƒ Anas Hattabou, Université Ibn Zohr

ƒ Bouchra Esslimani, École Nationale de Commerce et de Gestion, Université Cadi Ayyad, Maroc

ƒ Chakib Hamadi, École Nationale de Commerce et de Gestion, Université Cadi Ayyad, Maroc ƒ Driss Aissaoui, Dalhousie University, Halifax, Canada ƒ Hassan Hachimi Alaoui, Université Ibn Zohr, Maroc ƒ Khalid Benamara, Université Ibn Zohr, Maroc / Université Toulouse Jean-Jaurès, France ƒ Laurent Botti, Université de Perpignan Via Domitia ƒ Lhoucine Rachidi, Université Ibn Zohr, Maroc ƒ Mohammed Kembouche, Université Mohammed Premier, Maroc ƒ Mostafa Hassani, Université Cadi Ayyad, Maroc ƒ Mustapha Bengrich, Université Ibn Zohr, Maroc ƒ Noureddine Aït Errays, Université Ibn Zohr, Maroc ƒ Said Boujrouf, Université Cadi Ayyad, Maroc ƒ Youssef Tachfine, Université Ibn Zohr, Maroc Soumission des manuscrits (version électronique) simultanément aux adresses des coordonnateurs :

Khalid Benamara : k.benamara@uiz.ac.ma

Philippe Bachimon : philippe.bachimon@univ-avignon.frquotesdbs_dbs29.pdfusesText_35

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