[PDF] Untitled Dépôt final le





Previous PDF Next PDF



Projet dobservation Les planètes

22 avr. 2015 Claude Duplessis. 1. Page 2. 2. Page 3. Une version gratuite de cet ouvrage est disponible en format PDF sur le site de l'auteur. Cette version ...



Untitled

Dépôt final le 9 août 2017 Terres et Forêts (fonds E21) ainsi que les archives cartographiques. ... in the public sphere at the outset of the 21.



Mémoire Denis_Gravel_avril2018_ep03

4 avr. 2018 propos du maire Carignan selon Robert Rumilly



Critères pour lexpertise des masters

23 avr. 2015 21. BOUDET (Jean-Patrice) « Les comètes dans le Centiloquium et le De ... Compte rendus des séances de l'année 2017



Cahier 100e Archives nationales du Québec

1 mai 2021 métiers traditions



ANNALES MARITIMES ET COLONIALES - 1830 (tome 1)

Le vaisseau la Provence commandé par M. Mauduit-Duplessis



Répertoire numérique détaillé des archives dHenri Gouraud (1867

division d'infanterie en Argonne (septembre 1914-21 janvier d'armes (3 août 1888) lettre d'Henri Gouraud à un ami non identifié (24 janvier.



Ciel du mois doctobre novembre 2018

10 nov. 2018 sécuritairement. •. Claude Duplessis ... Astéroïde – (3) Junon- Éphémérides. Date Magn. ... 1 oct 8.22 128.7° O 21:50 4:15 10:38 49.4° HAE.



CATALOGUE

Médicaments et agents divers. Emissions saD8uines. EIectricité et aimants. Hydrologie et Balnéologie. Eaux minérales. XIII. Pages. 2014. » 2016. » 2017.



Untitled

LA FORÊT QUÉBÉCOISE EN DISCOURS DANS LA

PREMIÈRE MOITIÉ DU XX

e

SIÈCLE:

REPRÉSENTATIONS POLITIQUES ET LITTÉRAIRES

Thèse présentée

dans le cadre du programme de doctorat en développement régional en vue de l'obtention du grade de Philosophea Doctor (Ph. D.) en cotutelle en histoire moderne et contemporaine à l'Université Paris-Sorbonne PAR

© MAUDE FLAMAND-HUBERT

Composition du jury :

Anne-Marie GRANET, présidente du jury, Université de Grenoble Alpes Nathalie LEWIS, directrice de recherche, Université du Québec à Rimouski Olivier DARD, codirecteur de recherche, Université Paris-Sorbonne

Alain CHATRIOT, rapporteur, Science Po

Jean-René THUOT, rapporteur, Université du Québec à Rimouski François GUÉRARD, examinateur, Université du Québec à Chicoutimi Dépôt initial le 27 mars 2017 Dépôt final le 9 août 2017

UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À RIMOUSKI

Service de la bibliothèque

Avertissement

La diffusion de ce mémoire ou de cette thèse se fait dans le respect des droits de son auteur, qui a signé le formulaire " Autorisation de reproduire et de diffuser un rapport, un

mémoire ou une thèse ». En signant ce formulaire, l'auteur concède à l'Université du

Québec à Rimouski une licence non exclusive d'utilisation et de publication de la totalité ou d'une partie importante de son travail de recherche pour des fins pédagogiques et non

commerciales. Plus précisément, l'auteur autorise l'Université du Québec à Rimouski à

reproduire, diffuser, prêter, distribuer ou vendre des copies de son travail de recherche à des

fins non commerciales sur quelque support que ce soit, y compris l'Internet. Cette licence et cette autorisation n'entraînent pas une renonciation de la part de l'auteur à ses droits

moraux ni à ses droits de propriété intellectuelle. Sauf entente contraire, l'auteur conserve

la liberté de diffuser et de commercialiser ou non ce travail dont il possède un exemplaire.

Pour Edmond et Alice, avec qui

j'aime tant me promener en forêt les jours de congé.

REMERCIEMENTS

Il de mise de remercier en premier lieu ma directrice de thèse à l'Université du Québec à Rimouski, madame Nathalie Lewis, qui m'a accompagnée tout d'abord à la maîtrise et a accepté de me suivre dans l'aventure du doctorat. Son regard clairvoyant de sociologue de l'environnement m'a forcée à remettre en question constamment chacune de

mes idées, mais également la façon de les avancer. À la Sorbonne, je tiens à exprimer ma

gratitude à monsieur Olivier Dard, qui a bien voulu accepter de reprendre au pied levé la codirection de cette thèse en fin de parcours. Sa fine connaissance du Québec, des

idéologies politiques et des politiques publiques est arrivée à point nommé pour apporter

les précisions nécessaires à mon travail. Finalement, ma reconnaissance va à madame

Andrée Corvol-Dessert, qui a si généreusement initiée la cotutelle de cette thèse. Son

érudition sur la question forestière, à la fois géographique et historique, a été à chacune de

nos rencontres une occasion de faire avancer ma réflexion dans des directions que je n'aurais pas soupçonnées. Une thèse en histoire est toujours le fruit d'un long et ardu travail documentaire, qui serait irréalisable sans l'aide de nombreuses organisations et des personnes qui y travaillent. Je commencerai par nommer le service de la bibliothèque de l'Université du Québec à Rimouski. Merci à Jean-François Rioux, des archives régionales, mais également à l'ensemble du personnel, toujours courtois et dévoué pour résoudre les nombreuses et irrégulières demandes de prêts entre bibliothèque et pour l'aide à la localisation de documents. J'ai une pensée toute spéciale pour Pierre Collins, anciennement aux archives régionales, pour son inlassable passion pour les sources historiques et les trésors qu'il m'a fait découvrir, sans lesquels l'idée de cette thèse n'aurait peut-être jamais germé. vi Je remercie également le personnel de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ). Au centre d'archives de Québec, où j'ai consulté les archives du ministère des Terres et Forêts (fonds E21) ainsi que les archives cartographiques. À l'équipe de BAnQ Rosemont-La Petite-Patrie, où j'ai eu le privilège de voir les documents cartographiques originaux. À la Grande Bibliothèque et sa collection nationale, qui contient quelques rares exemplaires originaux d'oeuvres littéraires. Au centre d'archives de Rimouski, à partir duquel j'ai eu accès à divers documents grâce au service d'inter-prêt, merci pour vos services toujours diligents. Finalement, je tiens à souligner le travail, bien souvent invisible, de tous ceux qui oeuvrent aux services numériques, et qui m'ont permis de consulter depuis Rimouski de nombreuses archives cartographiques, de feuilleter les pages du journal L'Action catholique, et de consulter de nombreux outils de recherche. Un grand merci également au service de la Bibliothèque l'Assemblée nationale du Québec. Mes nombreuses demandes d'informations ont toujours été répondues dans des

délais exemplaires et avec un professionnalisme à l'épreuve de la distance. Encore une fois,

l'accès aux services numériques, que ce soit les archives ou les outils de recherche, a été un

précieux atout. Plus particulièrement, je tiens à remercier Frédéric Lemieux, au Service de

la recherche, pour ses généreux conseils qui m'ont permis de clarifier plusieurs aspects touchant à la politique et à la colonisation.

Je remercie la Société d'histoire forestière du Québec (SHFQ), grâce à laquelle une

riche documentation sur l'histoire forestière est accessible. Plus spécialement, merci à

Martin Hébert et Delphine Théberge, pour les échanges qui ont nourri ma réflexion sur les

représentations. Je tiens à exprimer spécialement ma reconnaissance à Patrick Blanchet, fondateur de la SHFQ, pour sa précieuse aide et sa prodigalité à transmettre ses connaissances, son savoir et sa documentation sur tout ce qui concerne l'histoire forestière. Je souhaite souligner la cordialité avec laquelle j'ai été accueillie par le Groupe

d'Histoire des Forêts Françaises (GHFF), à Paris, véritable communauté interdisciplinaire

passionnée des forêts. Ma participation aux différentes journées d'étude a été une occasion

vii

de découvrir l'importance économique et géographique des forêts françaises, mais aussi

tout le bagage culturel et intellectuel dont elles sont porteuses. La curiosité insatiable des membres du GHFF pour les forêts a été pour moi une véritable inspiration. Je suis redevable à Stéphane Castonguay, avec qui j'ai eu le privilège d'interagir dans le cadre des activités du Network in Canadian History and Environment / Nouvelle initiative canadienne en histoire environnementale (NiCHE), de colloques, et lors de la publication d'articles et de la préparation d'un projet postdoctoral. Ces différentes occasions d'échanges, certes en marge de mon programme de thèse, n'ont pas manqué d'y laisser des traces. Une thèse ne se réalise jamais sans ressources financières. Durant tout mon parcours,

j'ai été particulièrement choyée à cet égard. Je tiens donc à exprimer ma gratitude aux

différents organismes subventionnaires sans lesquels je n'aurais pu mener à terme cette recherche et surtout la réaliser dans le cadre d'une cotutelle. Je remercie le Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (CRSH) et le programme des Bourses d'études supérieures du Canada Vanier; la Fondation de l'Université du Québec à Rimouski, le programme DevTerra, soutenu par Hydro-Québec et dédié aux études en développement régional, ainsi que le Centre de recherche sur le développement territorial (CRDT); le programme Frontenac pour les cotutelles France-Québec du Fonds québécois de recherche sur la nature et les technologies (FQRNT); et finalement le Fondation de Bibliothèque et Archives nationales du Québec pour son programme de bourses de doctorat. C'est aussi

grâce à eux que j'ai pu consacrer du temps et de l'énergie à la diffusion de mes résultats de

recherche, soit dans le cadre de colloques et de publications scientifiques, mais aussi à diverses occasions pour le grand public. Finalement, sans les nommer, car je ne saurais ni où commencer ni où m'arrêter, mes pensées les plus sincères vont à tous ceux qui, dans un cadre professionnel ou personnel, m'ont entourée durant toute la durée de cette aventure, je vous remercie tous chaleureusement pour votre confiance bienveillante et vos infatigables encouragements.

AVANT-PROPOS

Pourquoi la forêt? Il y a bien sûr cette passion de la forêt qui m'anime, parce qu'il s'agit d'un milieu fantastique où j'aime aller pour mon simple plaisir. Je pourrais aussi expliquer, depuis mes origines familiales, les différentes expériences qui m'ont permis de

grandir en contact avec la nature et d'y être sensible. Parce que j'y ai travaillé, j'ai côtoyé

des hommes et des femmes qui y gagnent leur vie, et qui ont partagé avec moi leurs savoirs et leurs pratiques. Il y a aussi mon attachement aux " régions », et le sentiment d'injustice

qui s'éveille à chaque occasion où je constate le sort réservé aux travailleurs forestiers, aux

régions rurales forestières qui peinent souvent à survivre. Parce que je suis portée par cette

conscience environnementale qui anime ma génération. Je semble appartenir à cette catégorie de personnes sur qui la forêt produirait son effet d'attraction mystérieux. En un mot, je pourrais expliquer en quoi cette thèse est un projet longuement prémédité. Finalement, ce bref avant-propos est simplement une occasion de partager le constat d'arriver au terme de cette thèse avec l'impression que toute l'énergie et le temps qui y ont

été consacrés n'ont permis que d'effleurer l'étendue des possibilités qu'offre la forêt

comme objet d'étude. Au commencement de mon projet doctoral, je pensais pouvoir m'y attaquer, de façon transversale, en jouant pleinement le jeu de l'interdisciplinarité et des regards croisés, tout en circonscrivant mon angle d'approche sur les représentations. Jamais

je n'aurais osé prétendre que la forêt, comme objet, pourrait se prêter à conduire une

histoire " totale », voire " globale ». Pourtant, c'est bien ce vers quoi semble pouvoir nous

conduire la forêt. La forêt est à la fois un objet qui ouvre sur l'histoire sociale, économique,

politique, juridique, culturelle, environnementale, mais aussi sur les mentalités, les corps, les genres, les sensibilités... J'espère avoir le privilège de m'y consacrer pendant encore plusieurs années. ix

RÉSUMÉ

Des années 1970 jusqu'aux années 2000, divers travaux ont soulevé l'absence voire

le rejet de la forêt dans l'imaginaire collectif québécois au profit d'une idéologie clérico-

nationaliste centrée sur la terre et l'agriculturisme. Or, les débats sur la déforestation et la

réforme des politiques forestières qui ont investi l'espace public au tournant du XXI e siècle ont propulsé vers l'avant-plan l'enjeu des représentations, et notamment l'importance des

référents historiques comme lieu commun identitaire. Le lien identitaire des Québécois à la

forêt prendrait forme dans un passé rythmé par l'exploitation des forêts et une vie

quotidienne façonnée au contact de cette ressource. La société québécoise pourrait même se

définir comme un " peuple forestier ». Notre thèse fait la démonstration que ces référents

identitaires à la forêt reposent sur la cristallisation de représentations qui ont pris forme et

se sont diffusées dans la première moitié du XX e siècle. Afin de mieux comprendre ces représentations et leur mise en discours, nous nous sommes appuyée sur une définition des représentations qui posent celles-ci comme le résultat d'un processus de subjectivation et d'interprétation du monde, sur lesquels

s'appuient les acteurs pour se définir et revendiquer leur identité. La forêt devient un lieu à

partir duquel il est possible d'observer les luttes que se livrent les agents individuels et

collectifs pour s'approprier le territoire, se définir, mais également pour définir la société.

Les représentations sont à la fois des référents et des instruments de médiation des rapports

sociaux à la forêt. De façon plus spécifique, nous avons étudié les représentations

scientifiques, économiques et culturelles de la forêt québécoise véhiculées par les élites

dans l'espace public. Le corpus des sources est constitué de documents législatifs, d'oeuvres littéraires et de la presse écrite. La superposition de ces trois types de documents permet de poser un regard multidimensionnel sur la forêt et d'observer les processus par lesquels la société québécoise s'est approprié l'objet forestier. Le récit qui s'en dégage se divise en trois temps, qui correspondent à autant de moments charnières dans les politiques forestières : 1905-1906, avec la création du ministère des Terres et Forêts (MTF); 1921-1922, avec l'adoption d'une première loi incluant des règlements soutenant la réalisation d'inventaires forestiers et l'aménagement des forêts; et 1937-1938, qui marque la fin d'une époque par le départ de Gustave-Clodimir

Piché, le chef du Service forestier depuis sa création. En posant notre attention sur ces trois

événements, une trame se dessine qui permet de saisir les enjeux autour desquels prennent

forme les référents à la forêt et leur mise en discours : l'exploration du territoire, la

classification et la séparation des terres entre les domaines forestier et agricole, et l'intention de réaliser un aménagement rationnel des forêts. En filigrane, on assiste au xi délicat travail d'adaptation des principes de la foresterie scientifique européenne et du mouvement conservationniste américain à la réalité québécoise, conduisant à la

construction d'une vision que l'on peut qualifier de " pichéiste » de la forêt québécoise.

À cette chronologie politico-administrative se juxtapose celle des oeuvres littéraires, qui recèle ses propres caractéristiques influencées par les transformations de l'environnement culturel et littéraire. À la fin du XIX e siècle, la forêt se fait rare dans les

oeuvres littéraires, sinon pour vanter la vie du colon-défricheur ou folkloriser les figures du

coureur des bois et du bûcheron. Entre 1900 et 1930, quelques écrivains vont timidement intégrer les principaux enjeux qui accompagnent le développement de l'exploitation

forestière : l'industrialisation, l'essor des sciences, l'émergence des sensibilités à la nature.

De 1930 à 1945, on assiste à une émancipation de la forêt dans les oeuvres littéraires. La

présence de la forêt ne se calcule pas tant à la quantité des oeuvres dans lesquelles elle

apparaît, mais par la qualité et la diversité des réalités forestières qu'elles dévoilent. Ces

oeuvres mettent en discours le caractère collectif et multidimensionnel de l'appropriation symbolique de la forêt et du territoire. Bien que les trames politico-administrative et littéraire semblent en apparence éloignées, celles-ci se rencontrent dans la première moitié du XX e siècle pour témoigner de

la production discursive d'une frange de la société québécoise motivée à poser les bases

d'une " mentalité forestière » à son image.

Mots clés : forêt ; Québec ; représentations ; discours ; territoire ; politique publique;

littérature ; presse écrite ; identité.

ABSTRACT

In favor of a clerico-nationalist ideology with an agricultural and terrestrial focus, various works since the 1970s up until the 2000s, have indicated a lack of, and even the rejection of, the forest in the Québécois collective psyche. However, carving out their place in the public sphere at the outset of the 21 st century, the debates on deforestation and on the reform of forest policies propelled to the forefront the issues of the representations, and in particular, the importance of historical referents as a common identity source. Emerging from a history punctuated by the exploitation of the forests and from a daily life shaped by being in close contact with this resource, the Québécois sense of identity with the forest materialized. In turn, bringing Québécois society to be described as a "forest nation". Our thesis demonstrates that these identity referents to the forest are based on the crystallization of the representations that took shape and spread in the first half of the 20 th century. In a quest to better understand these representations and their implementation, we considered a definition derived from a process of subjectification and an interpretation of the world, underpinning the major players in defining and reclaiming their identity. In order to observe the struggles between individual agents and collectives attempting to appropriate the territory and to identify themselves and the community, the forest came to be a starting source and the representations referents and mediation tools of the underlying social ties to the forest. More precisely, we studied the scientific, economic and cultural representations of the Québécois forests disseminated by the elite in the public domain. By overlaying legislative materials, literary works and print media, we have taken a multi-pronged look of the forest and have examined the process by which Québécois society has appropriated the forest. Our thesis unfolds a narrative divided into three pivotal time periods in forest policies: 1905-1906, with the creation of the Minister of Lands and Forests (MLF); 1921-

1922, with the enactment of a first legislation containing the regulations supporting the

implementation of forest inventories and forest management; and 1937-1938, marking the end of an era with the departure of Gustave-Clodmir Piché, Head of Forest Service since its inception. The narrative unveiled by these three critical moments, makes it possible for us to better grasp the issues from which forest referents and their implementation stem from: the exploration of the territory, the classification and the division of the lands between the forestry and agricultural industries, and the intention to carry out a rational management of the forests. Implicitly, through the intricate work of adapting the European forestry scientific principles and the American Conservation Movement to that of the Québécois xiii reality, we are able to witness the development of a vision of the Québécois forest that can be characterized as "pichéiste". Juxtaposed to this political-administrative time frame, we considered literary works with distinctive characteristics influenced by the changes in the literary and cultural environments. Unless to glorify the pioneer-settler's life or to folklorize "coureur des bois" and logger figures, the forest was a rare occurrence in literary works at the end of the 19 th century. Following an endeavor by a number of writers between 1900 and 1930, to incorporate the basic issues associated with the development of forestry exploitation: industrialization, the advancement of the sciences and the emergence of sensitivities to the natural world, we observe an emancipation of the forest in literary works from 1930 to

1945. It is not so much by the quantity of literary works addressing the forest, by which we

can measure the presence of the forest in literary works, but more by the quality and by the diversification of forestry realities that the works disclose. These works bring to the forefront the collective and multidimensional nature of forest and territorial symbolic appropriation. Although it may seem on the surface that there is a large gap between political- administrative and literary backgrounds, they do cross roads in the first half of the 20 th century bearing witness to the discursive production of a fringe of Québécois society motivated to lay the foundation of a "forest mentality" faithful to its image. Keywords: forest ; Québec ; representations ; discourse ; territory ; public policy; litterature ; print media; indentity.quotesdbs_dbs29.pdfusesText_35
[PDF] Affectations des étudiants en médecine reçus aux ECN 2015

[PDF] 29/06/2016 rangs limites http://wwwcngsantefr/IMG/html

[PDF] Classement ECN 2017 - CNG

[PDF] livret éco-citoyen de l 'école - Académie de Nancy-Metz

[PDF] L 'éco-consommation - Econetwork

[PDF] Une erreur est survenue - Ecobati

[PDF] DEPARTEMENT DE LA DROME

[PDF] Eco-Doppler Tisular - Federación Argentina de Cardiología

[PDF] Ecocardiografía y Doppler Cardíaco

[PDF] Ecografía doppler de las arterias renales ¿Es una técnica obsoleta?

[PDF] ECOLE PRIMAIRE ALEXANDRE DUMAS DELY BRAHIM - LIAD

[PDF] L 'École Internationale Américaine de Bamako

[PDF] la normalisation comptable entre modele anglo-saxon et - Hal-SHS

[PDF] Portail - Éducation des adultes - Commission scolaire de Laval

[PDF] Liste Ecoles de Formation en Sante reconnues par le MSPP Juillet