The Concept of Individuality in Canguilhems Philosophy of Biology
142. 48 Ibid. 49 Georges Canguilhem "Nouvelles Reflexions Concernant le Normal et le Pathologique". (1963-1966)
The Normal and the Pathological
Canguilhem Georges
La philosophie de Georges Canguilhem à travers son
Oct 18 2559 BE pathologique. Avec l'essai sur le normal et le pathologique
Les bords flous du normal et du pathologique Ali Benmakhlouf
Sep 14 2559 BE Il appartient au médecin philosophe George Canguilhem (Canguilhem
Le continuum entre normal et pathologique en psychopathologie
Dec 28 2561 BE Georges Canguilhem
Autour du vieillissement : le normal le pathologique et le fragile
Feb 11 2552 BE Dans L'essai sur le normal et le pathologique de 1943
LE NORMAL ET LE PATHOLOGIQUE DAPRÈS M. GEORGES
1. Georges Canguilhem Essai sur quelques problèmes concernant le Normal et le Pathologique
Le normal et le pathologique
Le normal et le pathologique. Georges CANGUILHEM. 1966 éd° PUF (2010) coll. Quadrige. 12 maladie = rééquilibrage. La maladie n'est pas seulement déséquilibre ou
Le normal et le pathologique : à propos de G. Canguilhem.
mais non anatomo-pathologiste ou organiciste : la pathologie n'est plus étrangère an fonctionnement normal du vivant. 1 G. Canguilhem-la connaissance de la vie
Le normal et le pathologique : étude comparative de lapproche de
Apr 22 2559 BE Dans cet article
Revue
mais non anatomo-pathologiste ou organiciste : la pathologie n'est plus étrangère an fonctionnement normal du vivant. 1 G. Canguilhem-la connaissance de la vie
Le normal et le pathologique
maladie c'est en connaître les rapports avec l'état normal que l'homme vivant – et aimant la vie – souhaite de restaurer. 49 / 50 / 151 pathologie globale.
Le normal et le pathologique – What is a normal or pathological
1 jan. 2009 Le normal et le pathologique de. Georges Canguilhem publié en. 1966 aux PUF. La Lettre du Neurologue Nerf & Muscle • Vol XIII - n° 1 ...
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Dans cet article en comparant la théorie de la normativité biologique de Canguilhem et la théorie biostatistique de Boorse
LE NORMAL ET LE PATHOLOGIQUE DAPRÈS M. GEORGES
LE NORMAL ET LE PATHOLOGIQUE. D'APRÈS M. GEORGES CANGUILHEM. Depuis le début de ce siècle la philosophie des sciences a sus-.
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28 déc. 2018 Georges Canguilhem dans son essai sur Le normal et le pathologique
Le vieillissement normal le vieillissement pathologique et la
entre le normal et le pathologique à partir de critères naturels et Canguilhem : rouvrir le problème de la normativité biologique par la critique du.
BIBLIOGRAPHIE DES TRAVAUX DE GEORGES CANGUILHEM
« Hegel en France » in Revue d'Histoire et de Philosophie religieuse
[PDF] Le normal et le pathologique
25 août 2013 · Le normal et le pathologique Georges CANGUILHEM 1966 éd° PUF (2010) coll Quadrige 12 maladie = rééquilibrage
(PDF) Le normal et le pathologique - ResearchGate
3 nov 2020 · PDF Le normal et le pathologique sous le regard de Georges Canguilhem pour repenser le prendre soin aujourd'hui
[PDF] Georges Canguilhem : Le normal et le pathologique
Georges Canguilhem Le normal et le pathologique PUF 1966 4 Auguste COMTE (1798 – 1857) philosophe français fondateur de l'école positiviste 5 Id
Le normal et le pathologique Cairninfo
Dossier : puf324539_3b2_V11 Document : Normal_et_patholo- gie_324539 Date : 25/2/2013 18h17 Page 3/300 Georges Canguilhem Le normal et le pathologique
[PDF] Le normal et le pathologique : à propos de G Canguilhem
1 G Canguilhem-la connaissance de la vie : le normal et le pathologique p 194 2 H Ey-l'évolution de la médecine et la philosophie Revue
[PDF] Quelques concepts de Georges Canguilhem
mécanique » (CANGUILHEM G Le Normal et le pathologique « Essai sur quelques problèmes concernant le normal et le pathologique » (1943) Paris PUF
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Éditions de Le normal et le pathologique (7 ressources dans data bnf fr) Livres (7) Le normal et le pathologique (1993) Georges Canguilhem
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Canguilhem Georges 1904- The normal and the pathological Translation of: Le normal et le pathologique Reprint Originally published: On the normal
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G Canguilhem; Published 1978; Philosophy Essai philosophique rassemblant sa these "Essai sur quelques problemes concernant le normal et le pathologique"
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10 PHILOSOPHIE Georges Canguilhem – Le Normal et le Pathologique À l'heure des questions sur la prise en charge du malade dans sa globalité
Quelle est la thèse soutenue dans le normal et le pathologique ?
Contexte. Ce livre est en vérité une reprise de la thèse de médecine de Canguilhem, soutenue en 1943, et qu'il publie complétée et revue en 1966. À la fois médecin et philosophe des sciences, Canguilhem fait une belle carrière et influence de très nombreux philosophes, notamment Foucault ou Deleuze.Quels sont les termes du débat sur le normal et le pathologique ?
L'homme normal n'est pas l'homme soumis à des normes déterminées, objectivement contestables, mais l'homme normatif, toujours capable de créer les meilleures normes, même organiques, en fonction d'une situation donnée. Le pathologique n'est pas l'absence de norme biologique mais une autre norme, une norme inférieure.Quelle est la frontière entre le normal et le pathologique ?
Le normal se définira par le comportement privilégié qui permet de changer facilement de norme, le pathologique par le comportement catastrophique s'installe dans une norme sans pouvoir la modifier.- 2. Qui concerne des troubles, des dérèglements d'origine psychique, qui s'écarte de la normalité. L'angoisse pathologique, ressentie en l'absence même des menaces de mort, appartiendrait au premier type d'affections (J.
Le normal et le pathologique :
à propos de G. Canguilhem.
Pr. Hamid Damoum
Enseignant chercheur, EST de Meknès
Résumé :
Contrairement à la thèse positiviste selon laquelle le pathologique est une simple variationquantitative du normal, les lois de la santé sont identiques à celles de la maladie, Canguilhem
introduit un nouveau point de vue, celui de la normativité de la vie : la vie comme activiténormal et le pathologique repose sur une valeur biologique et non pas sur une réalité objective
de type physico-chimique. La santé et la maladie ne sont pas des objets à décrire, mais des
" allures » de la vie.Mots-clés :
Vie norme normativité valeur - qualité pathologique normal. Revue Sciences, Langage et Communication Volume 1, N°1 (2016) 2 cours de son histoire, elle se présente comme une oscillation entre deux conceptions principales ; ce que H. Ey appelle un " rythme mécano- médecine dont les sourdes pulsations alternées se perçoivent2. Selon la première, la maladie réside
dans le fait que le maladie soit augmentée ou diminuée de quelque chose (possession, infestation parasitaire), tandis que pour la seconde qui est fonctionnaliste et hippocratique, donc vitaliste, la maladie est un effort naturel pour obtenir un nouvel équilibre. Leur point commun est de se représenter la maladie comme une situation " polémique ». Au 19eme siècle, avec le progrès des sciences physico-représentation ontologique de la maladie a donné lien à un "dogme pathologique »
scientifiquement garanti, auquel se sont généralement rangés les savants et les philosophes. Il
et du pathologique remonte au médecin physiologiste Broussais, et avec A. Comte et CL. Bernard, il devient une " redite monotone »3 s : les lois de la santé sont identiques à celles de la maladie. Chez lui, le point de vue physiologique est gique. La physiologie a une double fonctionphilosophique issue de la pensée médicale du 18emesiècle et en particulier, à la doctrine de
ysiologique, mais non anatomo-pathologiste ou organiciste fonctionnement normal du vivant.1 G. Canguilhem-la connaissance de la vie : le normal et le pathologique, p. 194
2 H.Ey-l'Ġǀolution de la mĠdecine et la philosophie, Revue. Dialectica, 5, 1969, p. 60
3 G.Canguilhem. Essai sur quelques problèmes concernant le normal et le pathologique. Thèse de
médecine, 1943, faculté des lettres de Strasbourg, rééditée vint ans après et augmentée de trois
textes, sous titre : le normal et le pathologique, Paris, Puf, 1966, p. 33 Revue Sciences, Langage et Communication Volume 1, N°1 (2016) 3 Ce que comte appelle dans sa philosophie biologique et médicale le principe nosologique de de la continuité du normal et du pathologique. Rendant par en revendiquer la paternité. Son admiration de ce principe culmine dans le passage suivant : " suivant le principe éminemmentphilosophique qui sert désormais de base générale et directe à la pathologie positive, et dont
finitif au génie hardi persévérant de notre illustre concitoyenprolongement plus ou moins étendu des limites de variation, soit supérieures, soit inférieures,
purement physiologiques1 . En intégrant ce principe dans le système positiviste, comte le rationalisme visuel du substratdéfendait. Par sa subordination à la politique et à la morale, comte prêtent codifier les
méthodes scientifiques et fonder scientifiquement une doctrine politique.Chez CL. Bernard, le principe de Broussais devient la base solide de sa méthodologie médicale : il se concrétisedans des données expérimentales et numériques. En savant praticien et en historien, il
mêmes propriétés fondamentales de la physiologie. " émesiècle, le normal, écrit M. Foucault, restait implicite dans la pensée médicale, et sans grand contenu, simplepoint de référence pour situer et explique la maladie. Il devient pour le 19éme siècle, figure en
connaissance physiologique, autrefois savoir marginal pour le médecin et purement théorique, 2 La pathologie et la physiologie ne forment pas deux domaines de connaissance distincts ra : " Le principeContrairement aux théories traditionnelles pour lesquelles la santé se diffère de la maladie
1 A. Comte - Cours de philosophie positive, cité in le normale et le pathologique
2 M. Foucault - la naissance de la clinique. Une archéologie du regard médical.
3 CL. Bernard - Leçons de pathologie expérimentale, 1872, voir M. D. Grmek - la conception de la
maladie et de la santé chez CL. Bernard, P.214 Revue Sciences, Langage et Communication Volume 1, N°1 (2016) 4réduire toute différence qualitative, admise pour les médecins vitalistes, à une différence
théâtre de lutte ou de dispute entre deux forces distinctes. La maladie et la santé ne constituent
pas deux modes différents essentiellement, toute distinction, toute représentation polémique
relève des " vieilleries médicales ». Dans la conception de CL. Bernard, la maladie correspond à une fonction normale, dont elle ans un mécanisme fonctionnelnormal. A la différence de Comte, la thèse bernardienne de la continuité est développée dans
une activité concrète et pratique : " la découverte de la fonction glycogénique du foie est une
des belles réussites de la volonté de " reconnaitre partout la continuité des phénomènes »1.
symptômes du di maladie. -même en a matière organique et lamatière inerte2.La conception de la vie et de la mort éclaire par analogie celle du rapport de la
De t M.D.Grmek, il (CL. Bernard) ne peut admettre morbide » particulière, différente des forces agissantdanspermet de rejeter la thèse métaphysique du vitalisme traditionnel selon laquelle la maladie est
une " enmédecine physiologique expérimentale dont le fin se traduit par la guérison de lala maladie »
à partir du
" rationalisme du normal » qui cherche à déduire la maladie à partir de la connaissance des
solutions dont les malades ont posé les problèmes de leurs maladies, la physiologie est plusvaste que la santé : " il y a en nous à chaque instant beaucoup plus de possibilités
révélées »4.1 -le normal et le physiologique, p.38
2 Ibid. p.37
3 -M.D. Grmek, article cité, p.218
4 Le normal et le pathologique, p.59
morale,n°4,1946-pp.358-359 Revue Sciences, Langage et Communication Volume 1, N°1 (2016) 5 En suite, Leriche donnant la primauté au point de vue dynamique, le concept du malade concret. Mais en envisageant la maladie par le recours à ses effets : maladie-douleur, nous quittons le domaine de la science abstraite, pour tomber dans la sphère de la conscience concrète. A ce niveau, en peut parler de la coïncidence totale de la maladie et du malade1. A un jugement de savant praticien sur le rapport du normal et du pathologique, R. Leriche porte un jugement de technicien Mais le médecin chirurgien " ue ce qui manque à unegénéraliser ces solutions. Leriche aurait voulu que le technicien fit la théorie de sa technique.
2.En fin, rationalisme optimiste-rationalisme simplificateur, négation du mal, antériorité de la
science sur la technique, validité universelle du déterminisme, réduction de la qualité à la
qualité, telles sont les implications du dogme scientifique de la théorie du pathologique. révèle ses limites : " ou caractérise une intelligence réductrice, qui finit par minimiser et englober trop vite les écarts, les déviations et les singularités »3 démarche philosophique libérée des confusions d et les lacunes de ses conceptions. " objective pou1 G. Canguilhem - la pensée de R. Leriche, Revue philosophique, 1956, p.315
- D. Lagache - article cité, p.3602 G. Canguilhem - la pensée de R. Leriche, p.316
Revue Sciences, Langage et Communication Volume 1, N°1 (2016) 6physiologie et la pathologie en contestant cette double possibilité. Mais de toute façon, on doit
inséparables de la tentative à laquelle ils ont attaché leurs noms »1. défaut » et surtout " à un excés définir les limites des variations pathologiques on expérimentales comparables avec la vie, il les identifie à une " ; leconcept de normal ou de physiologique est ainsi ramené à un concept plus esthétique et moral
que scientifique2. " En bonne logique, nier une différence qualitative doit conduire à affirmer
définissant le pathologique comme " un simple prolongement plus ou moins étendu deslimites de variation, soit supérieures, soit inférieures, propre à chaque phénomène de
». Mais en fin, il faut bien reconnaitre que les termes utilisés ici, pour qualitative3.médical admettait entre les phénomènes normaux et les phénomènes pathologiques, il établit
en même temps une réconciliation entre ce même vitalisme et le devenir de la biologie en identité.Broussais lui-même échoue à remplir les deux conditions exigées par sa thèse, à savoir donner
une définition purement objective du normal, et traduire toute différence du normal et du pathologique en langage quantitatif. Le compose, sans un suffisant souci de leurs implications respectives les enseignements de Bichat et de Brown4. Le vitalisme de Bichat vient balancer les exigences logiques de ve du normal et du pathologique." collusion » des concepts quantitatifs et des concepts qualitatifs dans la définition des
phénomènes pathologiques. Le plus souv variation quantitative gradation », mais parfois il emploie des termes tels que" disproportion », " dérangement », " trouble des fonctions normales », " dérangement », de
plus il use indifféremment de deux expressions : " variation quantitative » et " différence de
degré continuité5. El Canguilhem précise : " totalement avec la pensée des médecins vitalistes. Sa position théorique, comme dit M.D.1 G. Canguilhem - le normal et le pathologique, p. 26
2 Ibid. - p. 21
3 Ibid. - p.26
4 Ibid. p.26
5 Ibid. p.40
- A.D. Grmek- article cité, p.213 Revue Sciences, Langage et Communication Volume 1, N°1 (2016) 7Grmek, peut être déterminée au travers des oscillations historiques subies pas les conceptions
ans du normal et du pathologique et de la spécificité des sciences de la vie et de la santé. Il scientifiquement ou objectivement : " le concept de norme, écrit- il, est un concept original déterminable par des méthodes scientifiques »2.Une norme, pour reprendre les termes de P. un objet à désire, ni une théorie en paissance ; au contraire, elle doit être utilisée comme une règle de recherche3 "On ne dicte pas scientifiquement des normes à la vie »4. Quand Canguilhem affirmepropositions de Quételet- ce libre disciple positiviste de comte- entre autres, il ne vise
contraire, il montre que cet usage cher à la biologie quantitative et aux techniques médicales Au fo pas une réalité objective de type physico- Canguilhem fait, suivant une expression de J. Starobinski5, une sorte de terme-limite que ne saurait atteindre la physico-chimie repose en définitive sur sa conception da la vie comme activité dynamique, polarisée et créatrice des valeurs. " objet, édecine prolonge en lui apportant la lumière relative,1 A.D. Grmek, p213
2 G. Canguilhem - le normal et le pathologique, p.156
3 P. Macherey - la philosophie de la science de G. Canguilhem (Epistémologie et histoire des sciences),
présentation L. Althusser, in la pensée, n° 113, 1964, p. 664 G. Canguilhem - le normal et la pathologique, p.153
5 la connaissance de la vie, Revue critique, 1943, p. 783
Revue Sciences, Langage et Communication Volume 1, N°1 (2016) 8 qui est de valeur négative »1activité normative, non réductible a un simple équilibre ou à une auto-régulation que doit se
poser le problème de la relation entre le normal et le pathologique. " biologiques saines et des normes pathologiques, et les secondes ne sont pas de même qualité que les premières »2 exprime la capacité du vivant de mettre en question les normes de vie usla médecine. Les normes de vie sont de deux sortes : inférieures et supérieures ; les premières
sont dites pathologiques, les secondes normales ; leur normalité dépend de la normativité 3 fonction du milieu et des conditions vie, étant non seulement soumission au milieu, mais institution de son propre milieu, pose par nous appelons la normativité biologique4 distinction du physiologique et du pathologique, distinction qui repose non pas sur une différence physico-chimique, mais sur une valeur biologique. Le pathologique, lui aussi, doit être compris non pas comme absence de normes biologiques, mais comme " un autre normal ». Il est le contraire vital de sain, mais non la contradictoire logique de normal. Lamaladie et la santé ne sont pas des variations en plus et en moins, mais des différences
autre allure de la vie »5 originale. Pour le malade- une présence : "sens biologique du mot 6». En ce sens, la maladie est aussi une norme, mais inférieure
1 G. Canguilhem- le normal et le pathologique, p.81
2 G. Canguilhem, Ibid. p.79
3 G. Canguilhem, Ibid. p.106
4 Ibid. p.155
5 -Ibid.
- L. Millet- Note sur la philosophie de G. Canguilhem- Etudes philosophiques, n°3, p.316 - G. Canguilhem, le normal et la pathologique, p.49
Revue Sciences, Langage et Communication Volume 1, N°1 (2016) 9 " un autre normal », lui a seulement être normal dans une situation donnée, mais être aussi normatif dans cette situation et ntantdépasser la norme qui définit le normal momentané, la possibilité de tolérer des infractions à
ans des situations nouvelles 1.irréductibilité de la maladie et de ses implications vitales, doit attribuer à quelques théoriciens
et praticiens contemporaines, tels que R. Leriche, Ch. Blondel, D. Lagache et K. Goldstein. thérapeutique de K. Goldstein constituent un moment essentiel du débat avec la philosophie K.Goldstein, dans sa conception générale de la nosologie neurologique, liée a sa pratiqueclinico-théorique, qui a dégagé le sens original des concepts de la maladie et de la santé et par
là la spécificité de la vie. Chez lui, il y a deux concepts fondamentaux formant la clé de sa
nosologie neurologique : le concept de comportement " ordonné » ou " privilégié » et le
concept de " comportement désordonné » ou " catastrophique ». La santé est caractérisée par
un ensemble de " comportement privilégiés », la maladie par la " réactioncatastrophique2 ».Le malade goldsteinien (atteint de lésion cérébrale) instaure de nouvelles
normes dans unmilieu dit " rétréci 3». La maladie ne signifie pas absence de normes, mais création de
» selon
comme une " totalité », » gestalt», une " unité », devient antre, parce que la maladie, en tant
esnormes. Quant la santé, elle est, précise Canguilhem, qui reprend à ce sujet les idées de
Goldstein, " une certaine latitude, un certain jeu de normes de la vie et de comportement. Ce ormes auxquelles seule la1 - Ibid. p.129
2 - K. Goldstein-la structure de l'organisme, p.33, ǀoir aussi : notes on the dévelopement of my
concepts, en particulier : Haelt, disease and therapy - journal of individualpsychology, 1953- G. Canguilhem, le normal et le pathologique.
- la Connaissance de la vie - A. Gurwitsch - le fonctionnement de l'organisme d'aprğs K. Goldstein, jornal de psychologie normale et pathologique, t XXXVI, 1939, pp.137-138 Revue Sciences, Langage et Communication Volume 1, N°1 (2016) 10stabilité apparemment garantie et en fait toujours nécessairement précaire, des situations et du
milieu»1. La vie, dit Canguilhem, après Goldstein, est un débat ou explication avec le milieu.
Elle ne connait pas la réversibilité, elle admet des réparations, mais qui sont des innovations
physiologiques. vision de la maladie, on se trouve loin de comte ou de CL. Bernard. La maladie est une format, du contenu de la santé santé, elle est une autre dimension de la vie 2». ationnels thérapeutique. Ce que F. Dagognet appelle " le rationalisme utopique » de la biochimie trouveson explication à un moment ou une médecine mécaniste est de retour en force. Ce
rationalisme, dit- et compte pouvoir sauvegarder la reche fonction physiologique elle-mutation, écrit F. Jacob, quand il y a altération du texte, quand est modifiée la séquence
nucléique par quoi est prescrite une séquence protéique, donc une structure remplissant une fonction4 . Les écarts sont interprétés comme des erreurs de copie. Canguilhem reprend ces définitions : " dans la mesure ou les concepts fondamentaux de la biochimie des acidesque code ou message, dans le mesure ou les structures de la matière de la vie sont des
représentation de la maladieconstitutionnelle, à la monstruosité macro-moléculaire. Le sens et la portée des concepts de
1 - G. Canguilhem- la connaissance de la vie, p.210
2 - G. Canguilhem, le normal et le pathologique, p.122
3 - F. Dagognet - philosophie biologique pp.66-92, et conclusion, pp.102-109
4 - F. Jacob - la logique du vivant, p.22
2 _ G.Canguilhem : le normal et le pathologique, p.206
3_ G.Canguilhem ͗ IdĠologie et rationalitĠ dans l'histoire des sciences de la ǀie, p.135
- G.Canguilhem : Biologie et philosophie (Article), P.3914 _ G.Canguilhem : Le normal et le pathologieque, p.208
Revue Sciences, Langage et Communication Volume 1, N°1 (2016) 11 : " sans doute le niveau -il déplacé de la nisme développé vers le germe, du macroscopique vers -macroscopique. A Présent ce sont les modalités de reproduction du programme et de la santé considérablement la nouvelle pathologie de la thèse bernardienne selon laquelle la maladie estNulle maladie déviation,
écrit Y. Conry, ne saurait en effet se réinvestir dans une maladie erreur, puisqu bruit de fond » qui apporte confusion et substitution de structures. Le mal est propremen qumécaniste et réductionniste que la pensée et la pratique médicales ne peuvent se passer des
implications vitales, qualitatives et subjectives de leurs concepts méthodologiques. En matière
biologique, " théorique pour le normal. " Pathologique implique pathos,sentiment direct et concret de souffrance, sentiment de vie contrariée 3». La qualification de pathologique est un import4. " Toute pathologie est subjective au regard
de demain 5as un objet à décrire, au lieu de rester au niveau de ses effets, " moraleYLHUHVWHDXFquotesdbs_dbs22.pdfusesText_28
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