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Pourquoi la folie des bêtes ?

Démarche de recherche en sciences sociales à partir de l'article du Vif l'Express 15-21 décembre 2000

Laurence Laurent, professeur de sciences sociales au Collège Saint-Guibert Gembloux 1

Démarche de recherche en sciences sociales

Pourquoi la folie des bêtes ?

Le Vif l'Express 15-21 décembre 2000

Séquence de cours réalisée par

Laurence LAURENT, professeur de sciences sociales au Collège Saint-Guibert Gembloux

1) L'article présente un fait

L'attachement des Belges pour les animaux de compagnie.

2) Emergence des représentations

Le terme " animal de compagnie » recouvre différentes réalités. Certains élèves de la classe

désignent par ce mot uniquement les chiens et les chats. D'autres y ajoutent les canaris, les tortues, les lapins. D'autres encore y assimilent les serpents, les mygales, les rats, les furets, Bref, il faut se mettre d'accord sur la réalité que nous voulons observer. Pour le sociologue, il faut clarifier le concept " animal de compagnie ».

3) Mise en place du concept (théorie : voir documents " Concept » et " A quoi servent les concepts »)

- définition du concept : construction abstraite exprimée par un mot Un concept est déterminé par différents éléments - l'étiquette : le mot - les attributs : l'ensemble des éléments qui caractérisent l'étiquette (les caractéristiques) - les exemples - les contre-exemples (pertinents).

Les attributs du concept doivent être

- globaux : ils doivent couvrir la réalité que l'on désire observer - opérationnels : ils doivent servir à classer (accepter ou refuser) les exemples susceptibles d'illustrer le concept et ce, grâce à des critères observables.

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Laurence Laurent, professeur de sciences sociales au Collège Saint-Guibert Gembloux 2 - concept " animal de compagnie »

étiquette : animal de compagnie

attributs : animal vivant dans le même lieu de vie que son maître et pour lequel le maître éprouve un sentiment d'attachement (voir même d'amour) exemples : chats, chiens, cochons d'Inde, canaris, serpents, rats, iguanes contre-exemples : vaches, cochons, chevaux (parfois attachement mais pas même lieu d'habitation), araignée, fourmi (même lieu d'habitation mais pas d'attachement) Remarque : un même animal peut être classé ou non comme dans le concept. Par exemple :

l'araignée placée dans un vivarium situé dans une pièce de la maison, nourrie et " cajolée »

par le maître est un animal de compagnie, tandis que celle qui rentre dans la maison à la faveur de l'hiver pour y tisser sa toile ne l'est pas. Etre un animal de compagnie n'est pas intrinsèquement lié à l'animal, il faut observer sa relation avec l'homme.

4) La question de départ pour une recherche en sciences sociales

Le titre de l'article est " Pourquoi la folie des bêtes ? »

Critiques

- Cette question est équivoque : en effet, elle peut être comprise de plusieurs manières : pourquoi les bêtes deviennent folles ? critique : ce n'est pas un sujet de sciences sociales, il relève plutôt de la médecine vétérinaire. pourquoi les Belges sont-ils fous des bêtes ? L'analyse du comportement collectif des membres d'une société relève des sciences sociales. - Si la question est " pourquoi les Belges sont-ils fous des bêtes » ?

Critiques :

cette question est moralisatrice : elle émet un jugement de valeur (l'attachement des Belges aux animaux de compagnie est jugé excessif) les termes utilisés sont imprécis : " animaux de compagnie » est préférable au terme " bêtes » l'époque et le lieu où l'observation est réalisée ne sont pas précisés.

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Laurence Laurent, professeur de sciences sociales au Collège Saint-Guibert Gembloux 3 Caractéristiques d'une bonne question de départ pour une recherche en sciences sociales (+ feuilles " Exercices » et " Exemples ») Une bonne question de départ pour une recherche en sciences sociales a les caractéristiques suivantes : - elle relève des sciences sociales : elle vise à comprendre les mécanismes sociaux, politiques, culturels qui déterminent la réalité sociale - en conséquence, elle ne sera ni philosophique ni psychologisante - elle est précise - elle est réaliste : les éléments pour y répondre doivent être accessibles et ne portent pas sur l'avenir - elle n'est pas moralisatrice (pas de jugement de valeur). Proposition de question : " pourquoi, dans notre société actuelle, l'attachement à des animaux de compagnie semble-t-il être une nécessité pour les Belges ? »

5) Elaboration d'hypothèses

Le chercheur, par rapport à sa question de départ, va émettre des hypothèses. A la fin de la recherche, ces hypothèses seront confirmées ou infirmées (rejetées). L'hypothèse est une réponse plausible (une affirmation) à la question de départ

Une hypothèse contient :

- la variable dépendante : ce qui doit être expliqué - les variables indépendantes : ce qui explique. Variable dépendanteVariables indépendantes (*)

Dans notre société, le besoin de

vivre avec un animal de compagnie et de s'y attacher est important pour les BelgesCar- il y a une dislocation du lien social dans les populations urbaines : l'animal aide à la création de liens (lubrifiant social) - il existe une misanthropie ambiante : rejet de l'être humain perçu comme intéressé et vil au profit de l'animal à qui on attribue les qualités de coeur et de désintéressement - l'individu peut, au travers de l'animal, développer des relations affectives, des émotions (substitut de l'enfant que l'on n'a pas pu avoir, ...) (*) Ci-dessous, se trouvent quelques variables indépendantes confirmées par la recherche. Il convient dans un premier temps d'écrire les hypothèses émises par les élèves.

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6) Recherche en vue de confirmer ou infirmer les hypothèses

- Recherche dans les sources disponibles lecture des articles de presse (compréhension, vocabulaire, ...) cassette vidéo : " les animaux de compagnie » Droit de Cité RTBF 03/01/01

- Modélisation de la réponse : travail collectif réalisé en classe (voir synthèse en annexe 1)

- Apports théoriques complémentaires le lien social et ses quatre piliers (point 9) société individualiste, concept d'identité et notions de " représentation de soi », " estime de soi » la pyramide des besoins (Maslow) + critique (documents " La pyramide de Maslow » et " Un regard critique sur la pyramide de Maslow »)

7) Confrontation de nos hypothèses avec le contenu de notre recherche

Une fois la recherche terminée, le chercheur reprend ses hypothèses de départ, vérifie leur

pertinence et au besoin, les complète ou les modifie. L'hypothèse est infirmée (refusée) ou confirmée.

Pour notre cas, notre hypothèse peut être acceptée ; notre recherche a permis de la compléter.

8) Rédiger une réponse à la question de départ

Après avoir confronté l'hypothèse de départ et les informations issues de la recherche Travail individuel réalisé par l'élève. La réponse à la question de départ comporte différentes dimensions.

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Laurence Laurent, professeur de sciences sociales au Collège Saint-Guibert Gembloux 5 L'attachement des Belges à des animaux de compagnie s'explique pour les raisons suivantes : Dans notre société, l'animal comble certains besoins de l'homme qui sont peu ou pas rencontrés, notamment le besoin - d'amour (donner et recevoir de l'affection) : grande solitude vécue par certaines personnes (personnes âgées, exclus, regret de ne pas avoir pu fonder une famille, ...) - de sécurité : se promener avec un chien procure un sentiment de sécurité pas toujours présent dans les grandes cités urbaines - d'accomplissement : importance de se sentir utile, d'être responsable. dimension psychologique de la réponse.

L'animal de compagnie remplit un rôle social

- il est qualifié de " lubrifiant social » : il facilite les relations entre les personnes surtout là

où il existe une " dislocation du lien social » - il procure à l'individu une image sociale : le choix d'une race donne une certaine image de soi (distinction). dimension sociale de la réponse.

Il existe une méfiance générale à l'égard de l'être humain en général (la misanthropie).

L'animal est perçu comme bon, sans calcul, sincère, alors que l'être humain est perçu comme profiteur, calculateur, insensible, hypocrite. Une nouvelle valeur apparaît : " l'animalisme » à savoir la primauté de l'animal sur les droits des hommes. Cette valeur relève, par certains aspects, d'une pensée de type fasciste où la logique de l'instinct sauvage est encensée. dimension politique de la réponse. Il existe un pluralisme explicatif : un même fait social est susceptible d'approches multiples.

9) Le fait présenté est un fait social

Un fait social est

- toute manifestation de réalité humaine ayant une dimension collective et revêtant une certaine régularité - toute manière de faire, fixée ou non, susceptible d'exercer sur l'individu une contrainte extérieure.

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Indices pour repérer si un fait est un fait social (voir document " Indices pour repérer si un fait (divers)

est un fait social / fait sociologique »)

Ce tableau permet d'attirer l'attention de l'élève sur les indices qui illustrent les deux critères

du fait social (définition 1) à savoir la dimension collective et la régularité. " Dans notre société, la présence de l'animal de compagnie » est un fait social car

IndicesIllustrations

Régularité du fait, son

importanceIl y a en Belgique 11.3 millions d'animaux de compagnie pour 10millions d'habitants, soit une progression de 50% en 20 ans.

Un fait qui révèle ou trouve

son origine dans un dysfonctionnement de la sociétéFace à la dislocation du lien social (>anonymat notamment dans les régions urbaines), l'animal de compagnie remplit une fonction de " lubrifiant social » (facilitateur pour les relations entre les personnes).

Un fait qui révèle ou trouve

son origine dans le

fonctionnement de la société Mise en évidence d'une idéologie " l'animalisme » qui préconise

la primauté des droits des animaux sur les êtres humains (>fascisme (valorisation de l'instinct sauvage)). Un mouvement de " repli sur soi » d'une partie de la population, reflet d'une misanthropie ambiante (les êtres humains sont perçus comme intéressés et hypocrites). L'importance du lien social dans la rencontre des besoins d'un être humain (besoins affectifs, besoin de reconnaissance et d'estime). Mise en évidence de stratégies individuelles dans la construction identitaire (une caractéristique des sociétés individualistes) : le choix d'un type d'animal de compagnie détermine une représentation de soi.

Un fait pour lequel la société

apporte des réponses réponses sociales : cimetières pour animaux, chenils pour animaux abandonnés, associations de défense des animaux, campagnes contre l'abandon, Fondation Prince Laurent (aide aux exclus en prodiguant des soins gratuits pour leur animal), émergence de professions (psychologues comportementalistes, dresseurs), pompiers spécialisés dans la capture d'animaux dangereux abandonnés dans la ville de Paris, émissions télévisées, concours de beauté réponses économiques : magasins spécialisés (supermarchés réservés exclusivement à l'animal de compagnie, rayons entiers de nourriture dans les autres), création de produits en tout genre (vêtements, jouets, parfums, niches, matériel divers), toilettage, restaurants pour chiens, hôpital spécialisé ... réponses politiques : création de lois réglementant l'usage de l'animal de compagnie (interdiction de certaines races, obligations et responsabilités du maître) et l'acquisition (protection des espèces exotiques).

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10) Le fait présenté est un fait sociologique

Un fait social devient sociologique lorsqu'il fait l'objet de recherche : observation, systématisation et théorie explicative. Un fait social devient fait sociologique lorsqu'il fait l'objet de recherche dans le but de dégager des logiques explicatives relatives à la sociologie ou aux sciences humaines. - justifications : L'article du Vif l'Express s'appuie sur des recherches menées par le professeur ZAYAN (professeur à l'U.C.L. à Louvain-la-Neuve) : l'animal de compagnie remplit une fonction sociale (" lubrifiant social ») dans notre société contemporaine.

Publication dans la revue Sciences Humaines.

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A PROPOS DU LIEN SOCIAL

Synthèse de document extrait de " Les sciences humaines panorama des connaissances », chapitre : sociologie, la construction des sociétés pp. 301 à 308, Jean-François DORTIER Ed. Sciences Humaines 1998 Un des grands thèmes de la sociologie est celui du lien social. Ce thème renvoie à des préoccupations fondatrices à savoir : - quel est le fondement du lien social ? - quels sont les moteurs du changement ? - comment réagissent les acteurs sociaux ? - comment se forment et se perpétuent les inégalités sociales ? Ces questions se sont posées au moment où la société du 19

ème

siècle subissait de profonds changements : (voir schéma en annexe 2) - l'industrialisation : - l'urbanisation : - la laïcisation : Les pères fondateurs de la sociologie étaient préoccupés par les questions suivantes : - comment assurer une certaine cohésion dans un monde moderne qui se transforme ? - que deviennent les liens de solidarité issus de la société traditionnelle ? Les problèmes sociaux tels que la délinquance des centres urbains, les conflits religieux, ethniques et politiques, la déstabilisation des familles sont apparus comme l'effet d'une désagrégation du lien social. Les liens sociaux " sont ces formes de relations qui lient l'individu à des groupes sociaux et

à la société, qui lui permettent de se socialiser, de s'intégrer à la société et d'en tirer les

éléments de son identité » dictionnaire de Sociologie Ed. LE ROBERT / Seuil La sociologie des liens sociaux est à la fois celle des formes de sociabilité et des formes de contrôle social. Chaque courant de la sociologie a apporté un éclairage. On peut regrouper les grilles de lecture du lien social autour de 4 grands pôles :

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A. La contrainte et la domination

Un premier groupe d'analyse met l'accent sur le rôle de la contrainte et du pouvoir dans le maintien de l'ordre social.

Dans les sociétés modernes, c'est l'Etat qui est le garant de l'ordre social contre la violence

privée. Il a le droit exclusif de rendre justice, de constituer une armée, d'assurer les fonctions

de police. La mise en place de ces structures mit fin ainsi aux guerres privées (entre seigneurs), aux vendettas, aux duels, ...

Mais le pouvoir n'est pas représenté uniquement par le pouvoir de l'Etat (ordre absolu). Il est

présent partout dans la société dans les entreprises, dans les écoles, dans les familles (ordres

plus ou moins négociés). Pas d'ordre social sans contrainte et sans pouvoir (contrainte sociale).

B. Le contrat

Une autre façon d'envisager le lien social consiste à mettre l'accent sur les formes sociales de

contrats, de coopération et d'échange entre les individus. Ce n'est pas le pouvoir qui commande les relations mais l'échange autour d'intérêts communs. Toutes les formules de contrats (de travail, de commerce, voir de mariage ...) sont bâties sur ce principe d'intérêts réciproques (donnant-donnant, strict intérêt personnel ...)

Mais il existe aussi des contrats implicites, où ce ne sont pas les biens échangés qui comptent,

mais le fait d'entretenir un lien social (Mauss " Essai sur le don »).

Exemple :

C. La socialisation (vue en 3°)

Autre pilier du lien social : la socialisation

Par socialisation, on entend un processus sur lequel les individus intègrent les normes, les

règles de conduite, la culture de la société à laquelle ils appartiennent. (La socialisation

réussie est donc l'intériorisation des normes = avoir un " gendarme intérieur » qui contrôle

ses conduites) Aujourd'hui, les sociologues insistent sur le fait que les individus intègrent les normes avec plus ou moins de distance critique. Cette socialisation n'est plus un processus où l'individu est passif.

D. L'attachement

A côté du pouvoir, du contrat et de la socialisation, d'autres facteurs affectifs peuvent aussi

participer à la constitution du lien social : ce sont - l'altruisme - l'attachement - l'amour - la reconnaissance de l'autre.

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L'altruisme se manifeste dans la société à travers de multiples canaux : l'entraide, le don, le

bénévolat, l'assistance mutuelle ... Si l'attachement est peut-être un des ciments du lien social, toutes les relations sociales ne peuvent s'expliquer que par les seuls liens affectifs. Comment caractériser le lien social dans notre société occidentale ?

AvantAujourd'hui

Primauté du lien

social de proximitéA côté d'un lien social de proximité (dans certains endroits, moinsdéveloppé que jadis) se juxtapose un lien social lié à l'appartenance

de la personne à divers réseaux (clubs, associations, ...).

Recherche en classe des éléments qui favorisent et entretiennent le lien social actuel ainsi que

ceux qui le fragilisent.

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CONCEPT

Du latin conceptus " action de contenir » et dans un sens tardif abstrait " pensée, conception de l'esprit ».

Il s'agit du vocabulaire exprimant une idée générale et abstraite permettant de rassembler une

diversité d'objets.

Le concept est une synthèse mentale, une construction symbolique de la réalité exprimée par

un mot ou un ensemble de mots. Un concept est déterminé par différents éléments - l'étiquette : le mot

- les attributs : l'ensemble des éléments qui caractérisent l'étiquette c'est à dire les

caractéristiques - les exemples - les contre-exemples

Les attributs d'un concept doivent être :

- globaux : ils doivent bien couvrir la réalité que l'on désire observer

- opérationnels : ils doivent être vérifiables de manière à pouvoir inclure ou non un élément

de la réalité dans ce concept.

Remarque :

un même mot " crime », par exemple, peut recouvrir des concepts différents selon le champ d'étude : - en langage courant : meurtre, assassinat, attentat - dans le langage juridique : toute infraction susceptible d'être jugée par la Cour d'Assises (meurtre, tentative de meurtre, à une époque le viol, dans certains pays l'adultère, banditisme mafieux, ...).

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A QUOI SERVENT LES CONCEPTS ?

- ils permettent la mise à jour des connaissances dans le contexte social contemporain

La réalité n'est pas figée dans le temps. Ainsi, le concept actuel de famille doit, par exemple,

s'ouvrir sur la réalité des familles monoparentales. - ils permettent de structurer la réalité Grâce aux attributs du concept, nous sommes en mesure d'évaluer si tel ou tel aspect de la réalité est à prendre en compte pour notre recherche. - ils déterminent un cadre de référence dans la communication Nous pouvons avoir la même image mentale lorsqu'on utilise le concept, ce qui favorise la communication et évite les malentendus. Conseils pour la rédaction de la synthèse des informations relatives à la problématique des animaux de compagnie

FOND :

Fonction sociale (dans une société où le lien social est disloqué). - Désir de contact : lubrifiant social, substitut affectif. - Repli sur soi : conséquence d'une certaine misanthropie.quotesdbs_dbs24.pdfusesText_30

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