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Les matériaux de construction locaux,
un appui pour une architecture contextuelle autosuffisante en énergie Hassan Kharmich1, Mouna Sedreddine2, Siham El Rharbi31HDR Géographie et Aménagement,
hassanekharmich@gmail.com2Architecte, Doctorante, . m.sedreddine@gmail.com
3Architecte, Doctorante,
siham.elrharbi.ena@gmail.comRésumé
Le Maroc se distingue par une architecture vernaculaire riche, profondément liée à son milieu naturel
et fortement conditionnée par le contexte dans lequel elle est conçue. Grâce au génie Les formes de manifestation des matériaux locaux changent selon les savoir-faire, les usages, les architecture contemporaine durable et résiliente.Mots clés : Milieu, matériaux de construction, durabilité, confort thermique, transition énergétique.
Abstract:
Morocco is renowned for its rich vernacular architecture, which is deeply associated to its natural environment and strongly conditioned by the context in which it is conceived. Indeed, the genius of Man in add to the vital need of adaptability, were at the origin of a secular know-how, creating specificities of each region. Thus, the forms of manifestation of local materials change according to the technical knowledge, theuses, the purposes and the constraints. A single material can indeed offer a variety of uses giving rise
to forms of habitat adapted to their environment.The purpose of this paper is to learn on the variety of uses offered by certain local materials and to
evaluate their contribution in terms of thermal comfort and the development of a sustainable and resilient contemporary architecture. Key words: Environment, building materials, durability, thermal comfort, energy transition.Introduction
L incontestable et profondément ancrée , pour qui, langage qui les distingue, traduit leur culture et marque leur présence. E pays en rayonnant au-Que ce soit en milieu urbain ou rural, les techniquesconstructives ancestrales ont fait leurs preuves par leur adaptation aux aléas du temps et de la nature
mais aussi par le confort fonctionnel à procurer à une population diversifiée par sa culture et par le milieu dans lequel elle évolue. Lu territoire ont offert aux différents savoir-faire le statut Le génie 2humain, combiné aux éléments de la nature, a su incarner pendant longtemps le vrai sens des notions
de résilience et de durabilité, où culture et contraintes sont en parfaite osmose.La terre, la pierre et le bois furent .
Profondément conditionnés par les facteurs liés au contexte, les formes de manifestation de ces
matériaux de construction locaux changent selon les régions, les savoir-faire constructifs (adobe, pisé,
appareillage de la pierre, etc.), les usages, la finalité et les traditions socioculturelles des communautés
locales.Un seul matériau peut en effet,
Toutefois, intensivxode
s plusieurs régions du Royaume depuis le protectorat, les matériaux locaux ontété abandonnés au profit de matériaux de construction industriels (béton, verre, acier, etc.) nécessitant
moins de main-isation.Ldoption de nouveaux procédés constructifs importés, standardisés et désolidarisés du milieu au
, "hybrides», en rupture avec le milieu, mais aussi avec la culture Les formes mais aussiles usages sont devenus identiques quelque soit la région ou le contexte, et le paysage architectural
ne rappelle que rarement la spécificité e, urbain soit-il ou rural. Au-delà ces modes et matériaux de construction restenténergivores et peu adaptés au climat, donnant ainsi lieu à un modèle urbain inéquitable et peu résilient.
Face et irréversible des changements climatiques, et à une conscience écologique de plus en plus prononcée, la reconnaissance des matériaux locaux reste incontournable afin derépondre aux défis liés à l'environnement et à la diversité culturelle. Le retour vers les savoir-faire
Ccette contribution
iaux locaux en proposant une lecture centrée sur la flexibilité et la variété tel que la terre et la pierre ou le bois, surde leur utilisation, sur leur impact vis-à-vis de la production architecturale et sur leur apport en termes
upée par -valorisation des ressources énergétiques renouvelables locales.Pour ce faire, le choix sera porté sur deux régions : le Haut Atlas et le Pré-Rif, où les formes de
manifestations des matériaux terre, pierre, et bois diffèrent selon les usages, les savoir-faire, les
finalités et les nuances climatiques de chaque milieu, influençant considérablement les modes de
groupements Il sera également question de se pencher sur les possibilités active de ces matériaux et sur comment les faire valoir dans les nouvelles architectures. 31- Les matériaux locaux, entre diversité régionale, savoir-faire local, usages et
performance énergétiqueC puise ses
composantes et forge son savoir faire traduisant ainsi ce rapport séculaireUne histoire, une culture puis une identité se forgent et marquent le temps, les lieux et les êtres. La
force de cette architecture, au-delà de la conception technique et de son aspectformel, réside dans sa dimension vivante à la fois en tant que langage culturel transcendant et que
projet social intemporel. Une architectureLa diversité régionale
tant et le distingue du reste des contrées. Autant de spécificités climatiques et géographiques qui
constituent souvent des contraintes enrichissantes donnant lieu à une culture constructive en parfaite
communion avec le milieu. Ce savoir faire original et savse veut au service de finalités diverses liées au confort, à la fonctionnalité, à la culture et parfois même
à la politique.
En effet, dans les régions du Haut Atlas et du Pré-Rif, est très présente et résidedans la flexibilité même qui caractérise les matériaux primaires que sont la terre, la pierre ou encore
le bois et qui sont localement les plus présents. L est conditionné par lescontraintes, les besoins et les finalités fonctionnelles ou culturelles qui distinguent ces milieux et leurs
habitants.Que ce soit en fondations, soubassement, mur de construction, toiture, mortier ou enduit, ces
matériaux ont contribué à évolutives, durables et résilientes. La flexibilité des matériaux, combinée aux contraintes a donné lieu à une technicité, , des formes de manifestation et des modes de groupement propres à chacune des deux régions.1.1- pierre et de la terre dans le Haut-Atlas
Le pays Chleuh du Haut-Atlas, Adrar-n-dern » voulant dire " la montagne desmontagnes », représente la partie la plus élevée du pays avec des sommets variant entre 3500 et 4000
et englobe la quasi-totalité du versant nord du Haut Atlas.Rles plus anciens du Maroc et les plus
caractéristiques de la Région Marrakech--Beni Mellal, le pays Chleuh du Haut-haute montagne. En effet, le Haut-Atlas témoigne, à travers la richesse de son patrimoine
architecturalgéniosité et de la patience de ses tribus qui, au fil des siècles, ont su humaniser
ce milieu caractérisé par une nature rude et austère et ont réussi à développer et maintenir un mode
n retrait en haute montagne ont, par ailleurs, permis à cette région de maintenir son mode de vie et sa culture. Cette intégration au milieu se manifeste, en outre, sage des matériaux locaux. Ainsi, les groupements de cette région ont et de la terre commematériaux principaux de construction au regard de leur forte disponibilité mais aussi au regard du
aux habitants. Loffre une unité 4révèle différentes variantes conceptuelles conditionnées par des facteurs naturels, spatiaux,
économiques, sociaux et culturels.
En effet, la topographie de ce milieu a fait que certaines entités se distinguent par leurs particularités
climatiques et physiques mais aussi par le choix des matériaux de construction donnant ainsi lieu à
différentes , les unes situées en haute montagne " Dern » (Figure 1), utilisantexclusivement la pierre, et les autres au niveau du piémont " Dir » (Figure 2), optant davantage pour
la terre. Culminant à une altitude variant entre 1000 et 2000 m, les habitations en haute montagne occupentles parties rocheuses des versants de montagne qui se caractérisent par de fortes déclivités. La nature
accidentée du site ition des groupements trois composantes parallèles froment le paysage, à savoir Le choix de localisation, malgré lescontraintes géographiques du site, se justifie entre autres par la stabilité les zones rocheuses
aux constructions.La topographie et le climat du site ainsi que la
rganisation sociale des habitants ont profondément conditionné la morphologie des Douars situés en haute montagne. En effet, la rareté du terrain à bâtir et la rudesse du climat, aux cô une forte cohésion humaine, ont donné lieu à une structure spatiale compacte composition de plus en plus dense selon un aménagement spontané et organique dicté par les déclivités du terrain. (Figure 3).La forme des habitations, leur disposition et le choix des matériaux de construction, reflètent donc
cette forte intégration au site dictée Ainsi, les bâtisses dont la typologie est la plus répandue, se distinguent par en raison de sa forteprésence dans la région, de ses caractéristiques techniques face à des terrains pentus, de sa résistance
Figure 1 -Atlas
Source :
chegaga-marrakech-7-jours/Figure 2 -
AtlasSource :
https://www.morocco-adventure villages.php Figure 3 : Disposition linéaire dictée par laSource : https://www.flickr.com/photos/homer
5 et de ses qualités thermiques face à un climat sec et froid. En effet, plus on gagne de lahauteur et plus la terre se raréfie laissant place à la pierre dans ses différentes formes : basaltique et
calcareuse ou schisteuse sédimentaire. Lcaractérisent également par une disposition compacte en terrasse et uneCeci explique par ailleurs la dimension relativement réduite des espaces intérieurs (2,50 m x 3,50 m)
dont la hauteur ne dépasse pas en général 2,20 m.Conçues selon deux ou trois niveaux avec des accès souvent indépendants, les habitations sont
exclusivement construites en pierre et présentent des plans irréguliers du fait de la topographie
accidentée du site. Lutre marquant de ce fait la vocationaffectée à chaque niveau et soulignant davantage la volonté de séparer les espaces dédiés aux
Hommes et ceux réservés au bétail. (Figure 4) Le choix du matériau, la conception des espaces, leur répartition et leur affectation même, sont profondément conditionnés par le contexte géographique et les caractéristiques naturelles du milieu. Face à un climat la pierre est utilisée dans la construction en raison, non seulement de son abondance mais surtout présente des qualités thermiques qui procurent un microclimat favorable à la vie et aux activités humaines. En effet, ce matériau se caractérise par des propriétés thermo physiques intéressantes de par sa diffusivité1 et conductivité2 thermiques moyennes mais il possède surtout une régulation hygrothermique3 et une inertie thermique4 très intéressantes. La rudesse du climat rend donc nécessaire la réalisation de parois de forte inertie thermiqueayant la capacité de stocker la chaleur le jour et de la restituer la nuit, pour réguler au mieux les
variations de température qui procurent les situations d'inconfort thermique. La pierre ralentit les
transferts de chaleur entre extérieur et intérieur et garde longtemps la chaleur ou la fraîcheur.
E, le confort thermique oriente également
espaces. La présence du bétail au sein des habitations permet, dans ce sens, de lutter contre le froid
dans ce sens. La présence de deux cuisines, pour sa part et la finalité. La c, sert en même temps à chauffer les pièces habitables, et joue en parallèle le rôle de régulateur 12 La conductivité thermique est la quantité de chaleur qui passe en une seconde au travers de 1m² d'une couche de
matériaux homogènes de 1 mètre d'épaisseur, soumis à une différence de température de 1 degré.
3 L'hygrothermie caractérise la température et le taux d'humidité de l'air ambiant d'un local. Une bonne hygrothermie
4 déphasage des variations de la température extérieure et intérieure. Figure 4 : Coupe illustrant les trois niveaux qui composent la demeure (le 1er niveau réservé au bétail et réserves, le 2ème niveau, dit intermédiaire, accueille la cuisine et une réserve alimentaire et le3ème est dédié à la vie familiale.)
Source : Les architectures régionales : Région deTensift. p.32
6 thermique. En outre, les ouvertures éviter le plus possible les déperditions de chaleur.Concernant la structure, les murs extérieurs sont construits en pierre à travers un appareillage de
moellons équarris, conférant stabilité et solidité à la structure (Figure 5).de pierres schisteuses, celles-ci sont appareillées en assise en raison de leurs formes plates et
irrégulières. Les murs intérieurs de séparation sont quant à eux en pisé.Les toits, pour leur part, sont
matériaux, dans le site même. Ls taillés font office de poutres supportant le reste deséléments de la toiture à savoir : les poutrelles en rondins, les roseaux et une couche de 20 cm de terre
argileuse damée. Une corniche en saillis faite de pierres plates vient compléter le tout, servant ainsi à
protéger les murs extérieurs des intempéries. (Figure 5) La composition de la toiture se caractérise par une résistance et une inertie thermiques importantes mplitude de la température extérieure qui peut atteindre en hiver des valeurs négatives (au-dessous du zéro). Cette résistance aux variations de températures de construction qui composent les habitations à savoir : les murs extérieurs en pierre (pouvant atteindre 40 cm qui permettent grâce à leur inertie thermique de transmettre la fraicheur ou la chaleur vers une restitution douce et un amortissement important ; et la toiture en terre qui offre une isolation thermique et une étanchéité importantes en période de froid.Aux côtés de ces
adaptabilité dont les habitants ont fait preuve face au déterminisme du milieu, les ouvertures restent
un autre exempl, grâce à laquelle savoir faire, culture et contraintes,ont donné lieu à un cadre de vie durable et équilibré. Ainsi, faire face aux aléas climatiques et au
manque de ressources tout en veillant à maintenir et procurent aux ouvertures un rôle à la fois fonctionnel et identitaire. Strois typologies sont relevées. Les meurtrières qui sont des percements sommair40 x 40 cm² placées dans le niveau bas de la demeureet qui servent à la ventilation des pièces (étables et réserves) ; les fenêtres, dont les dimensions varient
entre 60 x 80 cm² et 80 x 100 cm², qui quipar du fer forgé (Figure 6), et les portes enfin, qui pour leur part sont basses, en bois et dont les
dimensions varient entre 100 x 180 cm² et 140 x 190 cm² (Figure 7).Figure 5 : Détail de la structure du mur et
du toitSource : Les architectures régionales :
Région de Tensift. p.38.
7Ces ouvertures témoignent du caractère extraverti des habitations, certes, mais participent en outre,
par leurs faibles dimensions, à la préservation de la température intérieure selon les saisons (maintient
de la chaleur en hiver et de la fraicheur en été).Situés à une altitude variant entre 300 et 1000 m sur les versants à faible pente, le groupement du
" Dir » entre deux » (entre la plaine et la montagne) par la diversité desmatériaux utilisés, des techniques de construction développées mais aussi par son rôle communautaire
plaines et des montagnes. A s douars de haute montagne, ceux situés an aval (entre la plaine et la montagne) secaractérisent par une morphologie dictée, non seulement par les contraintes du site et les conditions
imposées par le milieu, mais aussi par la nature de la structure sociale et la culture des différentes
compositions humaines qui les forment. Ainsi, ldisposition spatiale (ruelles étroites, habitations contigües, etc.) une forte cohésion sociale tandis que
ceux de type lâches se distinguent par une répartition spatiale éparse sous forme de noyaux isolés.
Uces noyaux
sont établis soit de façon linéaire le long des oueds, soit sur les flancs des collines. Contrairement aux habitations de haute montagne, c expriment par leurs volumes fermés le caractère introverti des douars. Lespaces et le choix des matériaux de construction diffèrent nettement de ceux de haute montagne.
En polyvalente
de forme carrée ou rectangulaire et dont la surface varie considérablement selon le niveau de vie et
la taille de chaque famille. Les ouvertures sont plus larges, la hauteur sous plafond peut dépasser les
3 m et la terre est associée à la pierre pour former les principaux éléments de structure.
Figure 6
Source : Les architectures régionales : Région de Tensift. p.40Figure 7 .
Source : Les architectures régionales : Région deTensift. p.43
8 Généralement, les demeures ont un caractère évolutif : elles sont construites au fur et à mesure que le beseption finale préétablie.Comme en haute montagne,
espaces de vie et les espaces réservés aux animaux donnant parfois lieu à une seconde cour pour le
bétail ou à un étage réservé à la famille.Cette répartition spatiale répond à des besoins aussi bien fonctionnels et économiques que culturels
et sociaux. A la cour, en plus de son rôle communautaire (espace de détente et de refugepour le bétail, etc.) joue un tout autre rôle lié cette fois ci au confort thermique des habitants. En effet,
elle représente en même temps un régulateur de température en fonction des saisons, et un puits de
pour cractère sobre et introverti. (Figure 8)Concernant les techniques de construction,
le matériau principalement utilisé dans la plupart de ces Douars reste la terre en raison de son abondance sur le site, mais aussi au regard de ses qualités thermo physiques enété comme en hiver.
En effet, la terre se caractérise par une résistance thermique élevée. Que ce soit en mur ou en toit, ce matériau présente une très faible diffusivité et conductivité thermiques et procure, de ce fait, une diminution de la variation de la température intérieure dans assez rude.Utilisée s
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