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Lacoste-Dujardin, Le conte Kabyle. Retrouver ce titre sur Numilog.com naissance du cinéma algérien Retrouver ce titre sur Numilog.com 2

L"Algérie dans la

vision cinématographique avant 1954 I. La première période : 1897-1939 Dans la conscience métropolitaine, il est impossible, entre 1918
et 1939, de distinguer entre les trois pays qui constituent l"Afrique du Nord. Le Maghreb, à l"époque, restait rattaché à une vision plus folklorique que mythique d"où toute préoccu- pation réelle, politique et sociale était totalement absente. Porte de l"Orient, à la fois saugrenus et attirants, la Tunisie, l"Algérie et le Maroc n"arrivaient jamais à se voir restituer leur problé- matique propre, celle de pays colonisés et donc dépourvus de leur personnalité réelle au profit d"une vision extravagante cherchant un équilibre entre la méfiance et le désir d"aventures fabuleuses qui cohabitaient dans la conscience du métropoli- tain moyen. Ce ne sera pas le cinéma, puissant moyen de persuasion, qui s"emploiera à dissiper quelque peu le malentendu. Au contraire ! Il sera le premier à exploiter, plus encore que les affiches tou- ristiques, la fameuse trilogie : palmiers géants, chameaux bat- tant la cadence et moukers lascives. En effet, dès le cinéma muet, l"Algérie en particulier et le Maghreb en général devin- Retrouver ce titre sur Numilog.com

rent le décor, la toile de fond d"un cinéma frénétiquement lancé derrière un exotisme de mauvais aloi. L"Algérie choisie comme décor va donc se figer au niveau d"une déformation constante de sa réalité fondamentale et les films qui y sont tournés vont

la

transformer en un Eden merveilleux où se passent des aven- tures invraisemblables toutes nées des élucubrations fantastiques

d"un imaginaire métropolitain sevré de soleil et de grands espaces. Les

premiers films vont être tournés dès 1897. Georges Méliès réalise le Musulman rigolo ; dix ans après, il tourne un nouveau film dans la même veine, Ali Barbouyou. Rien que les titres de ces deux longs métrages montrent combien était dis- gracieuse cette tentative ridicule consistant à montrer aux Fran-

çais une

réalité défigurée par un esprit européen qui ne voyait dans le comportement des Algériens qu"attitude bizarre propre à déchaîner les rires des salles populaires en France, ce qui n"était pas pour aider à atténuer les préjugés racistes ! En 1905, une voie quelque peu originale sera empruntée par un cinéaste natif d"Afrique du Nord. Il s"agit de l"expérience de Mesguisch qui tourne Ali Bouf à l"huile. Si la démarcation entre cette œuvre et celle de Méliès n"est pas nette, il n"en reste pas moins que chez Mesguisch, il y avait une motivation différente, quoique à la limite très contestable. Pour ce cinéaste, il s"agis- sait de filmer selon une sensibilité fortement imprégnée par le

pays

dans lequel il était né : " Je filme ma jeunesse et son décor », dira t-il. Certes, sa façon de concevoir le cinéma dont

le

décor est une Algérie exotique ne manque pas d"une cer- taine nostalgie plus sentimentale que profondément ressentie. Cela n"empêche pas que Mesguisch sera un des rares cinéastes français à avoir tenté de voir la réalité algérienne d"un peu plus

près. Il

enregistre de remarquables bandes d"actualité : La Prière du muezzin, Marché arabe, etc. On ne retrouve plus

après lui ce souci de filmer une Afrique du Nord dans sa réa- lité complexe et originale. Cette

expérience n"était pas à proprement parler une prise de conscience ni une attitude lucide vis-à-vis d"une situation

particulière, mais

une tentative plus originale que celle des autres cinéastes de cette époque qui auront poussé la mystifi-

cation

jusqu"à des limites intolérables. Le Maghreb deviendra une région mythique sans consistance géographique ou ethni- que, où la vie ne vous réserve que des aventures capiteuses.

L"apparition

de l"élément arabe et national n"est qu"un accident qui renforce l"ambiguïté de sa situation et l"exclut automatique- Retrouver ce titre sur Numilog.com

ment du cercle social si tant est qu"il n"ait jamais quitté la marge. L"Algérie de pacotille ne cédera jamais le pas à l"Algérie réelle au

point qu"en 1954, au moment où éclate l"insurrection nationale armée, les hommes du contingent seront nombreux

à buter

dans les réalités pleines et dures de ce pays dont ils vont ignorer jusqu"aux noms de ses plus grandes villes. Cette ambiance exotique, cette défiguration du pays réel n"existaient pas seulement au niveau du cinéma qui a établi ses caméras depuis le Sahel algérois jusqu"au Sahara, mais nous la retrouvons partout, dans les mélodrames et dans la chanson à la mode. C"était l"époque où Damia, en 1934, chantait Mon

Légionnaire.

C"était l"époque où des écrivains français, aujourd"- hui classiques, s"extasiaient, à la manière d"un Loti, sur la beauté des odalisques que les artistes avaient peintes et repeintes, comme s"il n"existait dans le pays que ces femmes exploitées elles-mêmes et victimes de l"aliénation coloniale. Ils ignoraient la masse des femmes qui allaient s"ingénier à trouver dans le voile une barrière à la pénétration coloniale et à l"usurpation de la personnalité algérienne comme l"expliquait si bien Frantz

Fanon,

dans l"An V de la Révolution algérienne : " Voile enlevé puis remis, voile instrumentalisé, transformé en technique de camouflage, en moyen de lutte 1 » Cette défloration de la conscience nationale était à double tranchant puisqu"elle visait à vider de son contenu naturel la réalité algérienne et

à donner aux Français une vision schéma-

tique et quasi mensongère de cette même réalité, comme si l"aliénation coloniale n"avait pas traumatisé le peuple algérien que l"on voyait faire le pitre dans les films, dépourvu de toute prise de conscience, gai et joyeux, parlant un français plus ou moins pittoresque,

acceptant la colonisation comme une manne du ciel. S"il arrivait à l"Arabe - très souvent d"ailleurs - de

sortir son couteau, ce n"était que pour bien illustrer sa sournoi- serie et sa méchanceté naturelles, sa soif de sang et sa haine corrosive qui ne lui suffisaient pourtant pas pour en finir avec ses maîtres, puisqu"il était nécessairement le perdant dans l"affaire.

Dès

le parlant, l"Afrique du Nord voit une quinzaine de films par an se tourner sur son sol. Cette production n"est cependant pas le point de départ d"une véritable industrie cinématogra- phique puisque les films continuent sur le plan technique - développement, sonorisation et montage - à être réalisés dans 1. Frantz FANON, An V de la Révolution algérienne, p. 49. Retrouver ce titre sur Numilog.com les studios métropolitains. Aucune structure n"est créée et cette désastreuse situation se prolonge aujourd"hui, à tel point que même les bandes d"actualité filmées de tout le Maghreb sont encore développées

à Paris.

Tahar Cheriaa, cinéphile tunisien et organisateur du festival de Carthage, écrivait à ce sujet : " Il est en tout cas aussi vain d"envisager un cinéma national quelconque sans studios ni labo- ratoires nationaux que d"envisager un tapis de Kairouan sans le peigne ni le métier des filles de Kairouan. » Cela est d"autant plus vrai que cette infrastructure si nécessaire au cinéma ren- drait - si elle venait un jour à être réalisée - le coût des films beaucoup plus bas et permettrait ainsi de créer toute une indus- trie dont les bénéfices ne seraient nullement négligeables. Mais de tels projets s"opposent constamment à la bureaucratie des pays du Maghreb qui préfèrent la solution de facilité, au lieu de faire face d"une façon dynamique à la situation du cinéma national nouveau venu, mais qui éprouve les plus grandes diffi- cultés à se réaliser. Faut-il ajouter que le cinéma en tant que moyen d"éducation des masses est irremplaçable dans nos pays où il y a jusqu"à quatre-vingts pour cent d"analphabètes.

Vers les

années 1930, dix ans après la fin de la guerre du

Maroc,

les producteurs affirmaient que le public français exi- geait les bagarres, le baroud, les luttes à mort contre les méchants Arabes ». Mauvaise foi ou mauvaise conscience du public ? Les deux à la fois dans la mesure où il fallait bien trou- ver une motivation sérieuse pour expulser cette mauvaise conscience de l"oppresseur vis-à-vis de celui qu"il réprime et la transformer en mauvaise foi évidente, mais subjectivement ignorée de lui. Les cinéastes forts de cette exigence vont donc chercher dans une pseudo-réalité la confirmation de ces clichés ridicules, sans se soucier de ce qui, à côté, pouvait présenter la réalité pleine avec son caractère et son originalité spécifiques. Du coup, tout le cinéma français de l"époque allait s"en ressentir.

On infligeait

aux spectateurs, venus pour cela d"ailleurs, l"hé- roïsme à forte dose, héroïsme bien sûr réservé à la race euro- péenne et qui venait constamment à bout de la fourberie de quelques indigènes en révolte. Tout cela constituait une sorte de propagande implicite dont l"effet sur la masse de spectateurs

était

loin d"être inefficace. Mais personne ne semblait se rendre compte de la nocivité d"un tel cinéma. Et l"on vit ainsi prospé- rer sur les écrans coloniaux une figure envahissante, celle du militaire et, en particulier, celle du légionnaire qui " sous le Retrouver ce titre sur Numilog.com

soleil algérien sentait bon le sable chaud », comme le dit une chanson de l"époque. Ce soldat en képi blanc devint le symbole prestigieux de l"éva- sion sociale et morale, de la fuite, de la mort héroïque dans la défense de l"Occident chrétien contre les hordes de musulmans

fanatisés

par des chefs cruels et despotiques. Cela confinait bien sûr à l"imagerie pure et simple et les rôles étaient inver- sés : le belligérant devenait résistant et le résistant se voyait

offrir

la place d"un pilleur aux abois, représentant le mal, face à la mine débonnaire de ceux qui amenèrent avec eux " la civi- lisation et le savoir-faire ». Mais la motivation fondamentale de

ces

jeunes bourgeois en mal d"aventures restait la fuite des réa- lités amères de leur propre pays et la transfiguration de leurs

propres

difficultés d"être grâce à l"intervention d"une sorte d"in- dividu malsain - l"Arabe - pure création de leurs phantasmes. Chaque film donnait lieu à des vues sur les marches à travers les étendues de sable, aux beuveries des retours, aux filles jouées à

pile

ou face, le tout mêlé à une histoire mélodramatique compli- quée dont la morale débouchait constamment sur un slogan : " Si vous cherchez l"aventure, l"oubli, si la vie vous a déçu : Engagez- vous ! »

Le public ne semblait pas se lasser des films de cette veine qu"on

appelait des films sur le " bled » (cf. le Bled de Renoir) qui, dans leur manichéisme simpliste de rigueur, montraient après le personnage resplendissant de vertu du bon légionnaire, un homme noir : le traître, le fourbe, l"Arabe dissident et

déloyal,

baroudeur certes, mais pour des motifs immoraux et illégaux ; et surtout sanguinaire. Un cinéaste, en particulier, se

sera illustré

dans ce genre de héros négatifs : Georges Bour- geois. Il faudrait voir un film comme le Sang d"Allah, pour se rendre compte d"une telle aberration qui, certes, était loin d"être gratuite, puisqu"elle avait un soubassement politique. Ses films

restent

des prototypes de l"ineptie cinématographique de l"épo- que. Ce long métrage tourné en 1922 ne sera pas unique dans la vaste nomenclature du cinéma colonialiste puisque Bourgeois

fera un

autre film un an après : Inchallah et qu"il aura des ému- les, tel René Le Somptier qui en 1924 réalise les Fils du soleil.

Le cinéma de

cette période nous montre rarement l"Algérien de près. Il est en effet lui-même un décor dans le décor. Planté.

Rigide.

Sans âme. Il est le plus souvent filmé en ombre en haut des cimes des montagnes, guettant sa proie européenne inno- cente et pure, mais qui saura - oh ! le happy end - en fin de compte déjouer tous les complots de " l"Autre », " l"Etranger »

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