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Quelles stratégies dautonomie protéique pour quelles environnementales ? Étude de la production laitière en Région Wallonne.

BATTHEU-NOIRFALISE C. (1), HENNART S. (1), REDING E. (2), VANWARBECK O. (2), LIOY R. (3), COLLIGNON JJ.

(4), MATHOT M. (1), STILMANT D. (1) (1) Centre wallon de Recherches agronomiques (CRA-W), Rue du Serpont 100, B-6800 Libramont, Belgique ELEVEO , Rue de la Clé 41, B-5590 Ciney, Belgique

(3) CONVIS société coopérative, Zone artisanale et commerciale 4, L-9004 Ettelbruck, Luxembourg

-6900 Marloie, Belgique

Les hauts niveaux de production laitier reposent sur des rations riches et stables en énergie et protéines de

qualité. dépendance des élevages aux importations

intéressante pour lier p erformanc es enviro nnementales et résilience économique. En zone herbagère, les levi ers p our y arriver

paraissent différents en fonction du

la gestion des ressources fourragères. Ensuite, il serait judicieux, pour les types plutôt intensifs, dla quantité de concentrés

achetée s peuvent réduire les périodes improductives du troupeau. Which protein autonomy strategies for which economic and environmental performances?

Study of milk production in the Walloon Region.

BATTHEU-NOIRFALISE C. (1), HENNART S. (1), REDING E. (2), VANWARBECK O. (2), LIOY R. (3), COLLIGNON JJ.

(4), MATHOT M. (1), STILMANT D. (1) (1) Centre wallon de Recherches agronomiques (CRA-W), Rue du Serpont 100, B-6800 Libramont, Belgique

The high production levels achieved by dairy farming are based on rations that are rich and stable in energy and quality protein.

However, protein concentrates are rarely produced on the farm or even in the region, leading to a dependence on imports and a

significant environmental impact. Protein autonomy seems an interesting strategy to link environmental performance and economic

resilience. In grassland areas, the levers to achieve this seem to differ according to the type of farm. In general, protein autonomy in

concentrates is low, justifying the interest in producing more protein crops. However, with 88% of the area under grassland, improving

fodder resource management remains an essential lever. Secondly, for the more intensive types, it would make sense to optimise the

quantity of concentrates purchased for a more efficient use. Extensive grazing types can reduce unproductive periods in the herd.

INTRODUCTION

La production laitière est une spéculation importante en Région Wallonne (Belgique) , représentant 23% de la valeur des productions agricoles (SPW agriculture, 2019). Ces dernière s années, le secte ur lait ier par des évènements importants tels que la crise du lait de 2009 des quotas en 2015. De manière plus diffuse, les prix des marchés font pression su r les éle veurs ce qui les poussent à chercher de nouvelles stratégies pour rentabiliser leur explorées par de no mbreux éleveu rs pour coupler ren tabilité, résilience économique et performances environnementales. Chez la vache laitière, la ra tion de base au toprodui te est induisant une d épendance forte en conce ntrés protéi ques o u Matière Riche e n Protéine s (MRP) (Roui llé et a l., 2 014). Les MRP a chetées sont en gr ande parti e issu es de tourteaux agineux dont la majorité e st imp ortée avec des répercussions environnemen tales et sociales non-négligeables, notamment en Amériq ue du Sud (Lathuillière et a l., 2017). La dépendance aux protéine s importé es est une préocc upation partagée dans d e nombreuse s régi ons européennes. En effet, globalement, 70% des MRP sont importées. De plus, deux tiers des MRP u tilis ées en élevage son t enco re issues du soj a (Hache, 2015). En Région Wallonne, on estime à que 80% des MRP sont importées dont la moitié est dirigée vers le troupeau laitier (données non-publiées). Le projet INTERREG AUTOPROT vise à id entif ier et promouvoir des métho des innovantes permettant de conc ilier a utonomie protéique, re ntabilité et performances environnementales dans les exploitations laitières de la Grande Région.

1. MATERIEL ET METHODES

En W allonie, 54 fermes la itières spécialisées conventionnelles ont été sélectionnées par deux organismes comptables (Elevéo asbl et SPIGVA) pour les années 2014 à 2016, en vue de couvrir une div ersité de situations d ans de ux provinces herbag ères (Liège et Luxembourg). Les fermes ont été typées sur base de la méthodologie définie par Hennart et al. (2010). Sèche (MS) tel le q ue définie par Brand et al . (1996). Les quantités MS de fourrages produits sont estimées au prorata des surfaces sur base de la différence es achats et cul tures autoconsommées. Les taux en énergie, protéines et MS et les rendements des fourrages sont théoriques massique sont réalisées en Matière Azotée Totale (MAT), Voeder Eenheid

Melk (VEM) et

déclinée pour les concentrés et les fourrages. Les fourrages sont définis comme fourrages gross iers (herbe, méteils immatures, maïs pla nte entière). Tou t autre culture, cop roduit ou aliment composé est défi ni com me concentré. Le s données on t été moyennées, pour chaqu e exploi tation, sur les tro is années en vue de limiter les erreurs liées aux variations de stocks. Les bil ans environneme ntaux sont des bilans apparents à microorganismes ainsi que la d énitrification ne sont pas intégrées. Pour le bilan carbone, la production et le transport des intrants sont c omptés m ais le stockage d e carbone p ar les prairies perman ente

Renc. Rech. Ruminants, 2020, 25298

La pr oduction laitière est e xprimée en litre de lait standardisé suivant la formule de Misciattelli et al. (2003). Le coût au litre de lait est la somme des charges variables (achats fourragère) et des charge s fixes (charges fixes de superficie fourragère, de bâtiment, de matériel, de droits de production et les intérêts du capital cheptel) avec amortissement. Le revenu est la somme des produits (viande et lait) moins le s coûts de est égal aux produits (éventuelles ventes de fourrages et cultu res i nclues) moins l es charges sans amortissements. efficacité les produits.

2. RESULTATS

OMIES massique est de 7 7% +/- 8%, l

énergétique est de 75% +/- 8% 71%

+/- 8%. L es différences entre autonomie massique et les autonomies énergétique et protéique illustrent que les aliments achetés sont pr oportionn ellement plus riches en énergie et surtout en p rotéine que les aliment s produit s. globale masque une grande disp arité entre len fourrages et en concentrés. Les fermes montrent une autonomie protéique fourragère de 96,8% +/- 4% t andis et l protéique en conc entrés - 6 %, principalement sous forme de céréales et /ou de bett eraves fourragères. L les types herb agers (LMH, LMHI) et maïs (LMMSGI, LMMSI) (Tableau 1). ependant restreint pour les types LMH (4) et LMMSI (5).

2.2. AUTONOMIE ET RENTABILITE

négativement (R² = 9,6% ; p = 0, (Figure 1). On remarque

R² = 27,8% ; p <

0,001 par

litre (ns). Une réduction de 10g de protéines achetées par litre, ,3 cents au litre. On remarque une grande variabilité des fermes LMMSGI.

Le coût de production tota

38,5 yenne à 28, 9

significatives entre les types. Cette vale ur est ég alement ,04). Le revenu, sans incorporation des aides, est corrélé positivement à l ; p = 0, 02 ) et se situe en

Llait. Soul ignons que certaines fer mes

obtiennent des profits pouvant atteindre 12,3 alors que -Llait). représentent 66% du c oût total de prod uction d u lait. Leu r réduction liée à une meille ure autonomi e protéique se reflète donc également au niveau des coûts totaux et des revenus par litre de lait et harges variables ou structurelles. totale (MO) nécessaire pour produire 100L lait croit avec le taux est faible (R² utonomie (R² = 15,4% ; p = 0,002) indiquant que les fermes pl us autono mes paient mo ins de charges au litre ce qui est un gage de résilience.

Figure 1

protéique et le coûts /100 L de lait) à gauche et (gMAT/ Llait) à droite.

2.3. AUTONOMIE ET ENVIRONNEMENT

corrélée aux émissions de gaz à effet de serre (GES) par ha (R² = 45,8% ; p < 0,001) solde azoté par ha (R² = 60,9% ; p < 0,0 01), montrant que les fermes plus autonome s en protéines ont de m oindres excéd ents et é missions de

GES protéique

par litre de la it. À nouvea u, les achats de pro téines jo uent un rôle sont responsables environ pour moitié des importations d%) et pour un cinquième des émissions

2 (19%).

2.4. AUTONOMIE ET GESTION

Les fermes avec l es plus ha utes prod uctivités pa r vache sont moins auton omes (R²= 30,8% ; p < 0,00 1), li ées à un e plus grande utilis ation de concentrés sta ndardis és à 88%MS et

20%MAT (R² = 21 ,1% ; p < 0 ,001). -vêlage

(IVV) (APV) sont positivement corrélés

R² = 8,3% ; p = 0,02 et R² = 5,3% ; p

= 0,05 respectivement) tandis que le nombre de vaches négativement (R² = 6,3% ; p = 0,04). La part de maïs ensilage dans les fourrages, et non pas seulem ent d ans la r otation comme défini ssant la typologie, n pas sign ificativement différente entre les types (Tableau 1).

3. DISCUSSION

ici sont légèrement inférieurs à ceux présentés pour la France par Rouillé et al. (2014), bien . De p lus, les co ûts , p roportionnellement aux coûts totaux, pl us élevés (66% au lieu de 40% avancé par Devun et al. (2012)). Il que ce soit au niveau . On remarque, cependant, que les quantités de concentrés autoproduites sont très faibles voire inexistantes.

Renc. Rech. Ruminants, 2020, 25299

les régi ons considérée s. Néanmoins, lproduction de concentrés protéiques , notamment de protéagin eux, reste intéressante pour les fer mes disp osant de conditions pédoclimatiques adaptées (Froidmont et Bartiaux-Thill, 2003).

Au vue de la part en herbe de la SAU,

des fou rrages, particulièreme nt au niveau protéique, et leur meilleure valorisation, demeurent primordiales pu être mis en avant de manière précise car nous ne disposions pas des analyses de fourrages. Cependant,

étant moins riche en ttendrait à ce

que les fermes présentant une ration fourragère avec une plus grande part d e maïs a chèten t plus de p rotéines. Dans nos résultats, la part d e maïs dans la rati on , il est intéressant de penser que les fermes achetant tout autant de protéines que les fermes plutôt basées sur le maïs, gagneraient à encore m ieux valoriser leur s superficies enherbées. protéique est plus conciliable avec des fermes au nombre de vaches et aux niveaux de production adaptés.

PV Or,

globalement la réduction de ces périodes improductives permet une éco nomie en protéines (Froidmont et al ., 2013). Cette de système où extensivité dans sa globalité se retrouve associée à . Les performances de ces élevages pourraient donc encore être améliorées en optimisant IVV et APV.

Concernant les fermes plus intensives, un

est la réduction des concentrés achetés et c ertainement des protéines gaspillé es. Parallèlement à la question des qua ntités gl obales de concentré s utilisées, la concentration en protéines des co ncentrés est égale ment

35% sont difficilement

produites régionale ment. De surcroit, la réduction des achats est ass ociée à de meilleu res p erforman ces économiques et environnem enta les. Les fermes LMMSGI, pas spécifiquement associées à cette problématique, une -être de mieux cernerquotesdbs_dbs29.pdfusesText_35
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