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Si les magistrats réguliers de la République romaine sont soumis au principe en 82 les Romains ont volontairement négligé cette magistrature extraordinaire



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  • Quelles sont les magistratures romaines ?

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  • Quel est le rôle des magistrats dans la République romaine ?

    509 – 27 av. J. -C. Les magistrats de la République romaine sont des représentants élus par le peuple romain (Populus Romanus), une partie de celui-ci ou exceptionnellement nommés par un autre magistrat, afin de prendre en charge l'administration des affaires communes et d'assurer le bon fonctionnement du gouvernement.
  • Quelles sont les caractéristiques de la République romaine ?

    La République romaine est loin d'être une démocratie : il s'agit avant tout d'un régime oligarchique dans lequel les citoyens jouissent certes des mêmes droits civils, mais ne jouissent pas des mêmes privilèges politiques et religieux ; l'essentiel des droits du citoyen romain dépendant, de fait, de sa position au sein
  • Selon les récits des Romains, la République débute en 509 avant notre ère après une période de monarchie. Ce système politique est en réalité une oligarchie car l'organisation des pouvoirs ainsi que celle de la société est toujours dirigée par les mêmes familles, les plus riches.

Cahiers Glotz, XXIII, 2012, p. 71-112.

Françoise

V H AUSPICES D"INVESTITURE, LOI CURIATE ET LÉGITIMITÉ

DES MAGISTRATS ROMAINS

Dans un ouvrage paru en 1968 (

Recherches sur l"

imperium. La loi curiate et les auspices d"investiture ), A. Magdelain proposait une reconstitution serrée de l"accession au pouvoir des magistrats romains, autour de la loi curiate, des auspices d"investiture et de l" imperium 1 . L"élection des magistrats ne constituait, selon lui, qu"un choix. L"attribution des pouvoirs - imperium et auspicium dépendait des comices curiates, réunis par un des consuls sortants, avant le jour d"entrée en fonction des futurs consuls. Dotés de leur loi curiate et des pouvoirs qu"elle leur conférait, ces derniers pouvaient dès lors, à l"aube de leur entrée en charge, demander l"approbation de Jupiter, autrement dit prendre leurs auspices d"investiture. Le titre du présent article reprend, en les inversant, deux des éléments du titre du livre du savant français. Un examen attentif des sources et une orientation méthodologique diérente m"ont en eet conduite à suggérer une interprétation nouvelle de la loi curiate ; un de ses aspects réside dans l"antériorité des auspices d"entrée en charge par rapport à la lex curiata , ces deux actes restant cependant intimement liés. Rappelons brièvement que les curies correspondent à la plus ancienne division du peuple romain. Au nombre de trente, elles étaient chacune dirigées par un curio et servaient de cadre aux plus anciennes assemblées romaines. Elles auraient toutefois perdu une bonne part de leurs attributions au prot des comices tributes et centuriates. Si tout citoyen était inscrit dans une curie, il semblerait qu"une partie d"entre eux ne connaissaient plus la leur à l"époque d"Auguste. Les curies ont cependant conservé tout au long de la République, et même sous l"Empire, des attributions en matière religieuse (certaines fêtes leur sont spéciquement dévolues) ainsi que des compétences en matière de 1.

Magdelain 1968, passim, p. 12, 16.

Cet article a bénéficié des commentaires de J. Scheid et d"un relecteur anonyme, que je remercie.

Errors are mine

F V H 72

Cahiers du Centre Gustave-Glotz

, 23, 2012 © Editions de Boccard 2013 droit familial (testament et adoptions). Les comices curiates étaient

également

amenés à voter la loi curiate des magistrats 2 Cette loi qui, selon les modernes, conrmait ou attribuait les pouvoirs des consuls et des autres magistrats est l"une de celles qui ont provoqué le plus de maux de têtes parmi les spécialistes du droit et de l"histoire romaine 3 . Elle reste particulièrement dicile à traiter, pour diverses raisons. D"une part, les sources qui la mentionnent sont assez peu nombreuses, peuvent sembler contradictoires et demeurent fort laconiques, dans la mesure où leur objectif premier n"est pas de présenter la loi curiate dans les détails 4

D"autre part, la loi curiate des magistrats

a fait l"objet d"un grand nombre de théories modernes, dont aucune ne semble émerger même si l"on distingue certaines tendances en fonction des époques. Un état de la question en a récemment été dressé par B. Stasse 5 ; je ne reprendrai donc pas le détail des diverses hypothèses. Rappelons simplement quelques grandes tendances. À la suite de . Mommsen, plusieurs savants ont interprété cette loi comme une sorte de serment d"allégeance des curies : " la proposition était habituellement adressée au peuple par le magistrat même dont les pouvoirs devaient être conrmés [...] lorsqu"il possédait le droit d"agir avec le peuple, tandis qu"elle était faite par les magistrats supérieurs pour ceux à qui ce droit faisait défaut ». Cet acte avait généralement lieu " immédiatement après leur entrée en fonction [...]. On ne peut pas le regarder comme une loi en forme ; c"est plutôt un engagement à la formation duquel les citoyens ne peuvent se refuser en face d"un magistrat régulièrement arrivé à ses fonctions ; et c"est pour cela qu"il suit nécessairement l"entrée en fonctions. [...] Rigoureusement cet acte ne donne au magistrat aucun pouvoir qu"il n"ait déjà 6 . Se détachant de l"autorité de Mommsen, d"autres savants ont défendu l"idée que la lex curiata octroie au magistrat partie ou totalité de ses pouvoirs : imperium et imperium militiae 7 (pour les magistrats supérieurs) et/ou auspicium 8 , ou encore auspicium

‘militiae"

9 - diverses nuances étant apportées à la palette de ces interprétations.

Certains maintiennent cependant que la

lex curiata ne représente qu"une simple conrmation des pouvoirs que les magistrats détiennent dès l"élection 10 , cet acte leur conférant cependant une " forme supplémentaire de reconnaissance » 11 . Ce rapide aperçu sut pour illustrer la multiplicité des hypothèses, dont aucune ne semble avoir emporté l"adhésion, ceci s"expliquant en partie par le fait que les sources - peu nombreuses et en apparence parfois contradictoires - peuvent 2.

Voir Cornell 1996, p. 414 ; Linke 2003.

3.

Vaahtera 2001, p. 120 ; Brennan 2000, p. 18.

4.

Kunkel 1995, p. 96.

5.

Stasse 2005.

6. Mommsen 1887, p. 609-611 ; Mommsen 1892, p. 279-281 ; dans le même ordre d"idée, avec des nuances : Botsford 1909, p. 183-200 ; Siber 1937 ; De Martino 1972, p. 155-159. 7. Heuss 1944 ; von Lübtow 1952 ; Bleicken 1981, p. 269-275 ; Hermon 1982 ; Rüpke 1990, p.

49-51.

8.

Staveley 1956 ; Develin 1977 ; Humm 2012.

9. Catalano 1960, p. 431 ; Bleicken 1981, p. 271 ; Giovannini 1983, p. 52 ; Brennan 2000, p. 18-20. 10.

Rüpke 1990, p. 50-51.

11.

Nicholls 1967 ; Stasse 2005, p. 400.

A ",

73

Cahiers du Centre Gustave-Glotz

, 23, 2012 © Editions de Boccard 2013 faire l"objet d"interprétations fort divergentes 12 . Notons aussi à ce propos que plusieurs chercheurs n"ont pas hésité à disqualier des témoignages antiques ne rentrant pas dans le schéma qu"ils proposaient 13 . Un autre biais méthodologique peut être souligné : nombreux sont les savants à avoir tenté de reconstituer la loi curiate des origines ou à avoir interprété la loi curiate en fonction d"origines ou d"un lointain passé royal ou républicain, comme un vestige mal compris d"une institution archaïque 14 . Il s"agissait pour eux d"expliquer la loi curiate en référence aux origines de Rome et à l"évolution supposée des institutions et de l"attribution du pouvoir. Mais, on le sait, l"étude des origines de Rome - et plus particulièrement encore de ses institutions - se heurte à un écueil fondamental

les textes littéraires qui y sont consacrés ont été écrits de nombreux siècles après

les événements qu"ils sont censés relater ; il apparaît désormais clairement à bon nombre de savants que ces textes sont avant tout le reet des conceptions que les Romains avaient de leurs origines mais qu"ils peuvent dicilement nous fournir des renseignements utiles sur les institutions de la Rome royale. Si les recherches des dernières décennies ne permettent pas de dégager un consensus, elles ont cependant réhabilité un texte fondamental de l"augure Messala, transmis par Aulu-Gelle. Ce passage avait longtemps été considéré comme corrompu et a, dès lors, été manipulé, an de correspondre aux théo ries défendues par ses pourfendeurs. Depuis la démonstration d"A.Magdelain, l"interprétation de ce passage semble acquise (même par ceux qui ne suivent pas le savant français sur d"autres points de sa théorie) 15 Également fondamentaux pour la discussion, deux passages du discours De lege agraria , prononcé par Cicéron en 63 au début de son consulat, continuent de poser problème. L"Arpinate y arme que les comices curiates ont été conservés auspiciorum causa. Ces textes peuvent, me semble-t-il, recevoir un tout nouvel éclairage, si on les examine à la lumière de la prise d"auspices initiale des magistrats. Sur cette base, il est dès lors possible de revisiter l"ensemble du dossier relatif à la lex curiata Pour ce faire, je me détacherai de la question des origines réelles ou supposées de la lex curiata . Je ne traiterai cette dernière qu"aux époques pour lesquelles elle est documentée par des sources ables ( grosso modo

à partir de la n du

e s. a.C.). Il n"en reste pas moins que les sources relatives aux origines de la lex curiata sont tout à fait intéressantes : elles reètent en eet les représentations que les Romains se font de leur passé - un passé qui peut en quelque sor te servir de mythe étiologique pour expliquer le présent. Ce type de démarche s"est déjà révélé fructueux pour une série d"enquêtes - portant notamment sur les sacerdoces romains 16 . Il a par contre très rarement été appliqué à la lex curiata 12. Voir Giovannini 1983, p. 49 : " ces textes semblent tellement contradictoires qu"on comprend sans peine la perplexité des savants 13. Voir par ex. Magdelain 1968, p. 31 : à propos de la manière dont Cicéron rend compte de la loi curiate : " Ces élucubrations ne font pas honneur à Cicéron ou à sa source ». Develin (1977, p. 50, 52) se montre beaucoup plus respectueux des textes ; voir le paragraphe ci-dessous à propos du texte de Messala. 14. Voir par ex. Catalano 1960, p. 415-437 ; La Rosa 2000 (et bibliographie citée). 15. Brennan 2000, p. 19 ; Humm 2012, p. 65-66 ; voir infra p. 81-82. 16. Scheid, 1990, p. 14-17 ; Van Haeperen 2002, p. 11-45. F V H 74

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, 23, 2012 © Editions de Boccard 2013 malgré cette remarque très pertinente de E. Badian, réagissant à un article de A.

Giovannini

: les récits sur la loi curiate des rois " ont été modelés sur la pratique des consuls romains, à l"époque où ils ont été inventés ; et, eectivement, il semble que les consuls aient agi de cette manière 17 . De même, nous le verrons, la prise d"auspices de Romulus, précédant son accession au pouvoir, permet à Denys d"Halicarnasse de rendre compte de pratiques toujours d"actualité à son

époque.

Il me paraît en outre essentiel d"éviter de disqualier telle ou telle source du dossier, sous prétexte qu"elle ne rentrerait pas dans une théorie préétablie.

Je souhaite davantage les "

com-prendre », en traitant l"ensemble de la documentation : celle-ci permet-elle de dégager une cohérence globale ? Chaque pièce du dossier peut-elle s"éclairer à la lumière des autres, si l"on adopte la perspective que je proposerai à la suite de mon interprétation des passages de

Cicéron mentionnés ci-dessus

An d"aborder sous un nouvel angle la

lex curiata , un détour par les auspices que devait prendre un magistrat entrant en fonction se révèle utile. Comme l"avaient perçu . Mommsen et A. Magdelain, loi curiate et auspices d"investiture représentent deux facettes, profondément liées, de l"accession au pouvoir des consuls, même si ce rapport a souvent été négligé dans les études sur la loi curiate. P ' Le jour de son entrée en charge, le futur consul prenait, à l"aube, les auspices. Cet acte était fondamental, à tel point que l"expression auspicari consulatum et plus largement auspicari en vint à signier " initier, commencer » 18 . Pourtant, les sources s"y rapportant sont rares. Seul l"historien d"époque augustéenne, Denys d"Halicarnasse, fournit un récit détaillé de ce rite qui fut institué par le premier roi de Rome 19 - rappelons que ce n"est pas l"historicité de l"épisode qui nous intéresse mais bien l"image théorique d"un rite qu"il donne à voir, en le situant aux origines. Après que les Romains eurent choisi comme forme de gouvernement la royauté, Romulus déclara qu"il n"assumerait pas [cette fonction] tant que la divinité n"aurait pas à son tour conrmé leur choix par un présage favorable 20 . Il choisit dès lors " un jour au cours duquel il se proposait de prendre les auspices au sujet de son règne . Lorsque le moment fut 17. Badian 1990, p. 467. Sur la base de ces considérations, il juge inconcevable que les consuls aient été dépourvus des auspicia quand ils présentaient leur lex curiata (censée, selon A.

Giovannini, conférer les auspices).

18. Ps.-Ascon., p. 247 éd. Stangler : auspicari dicuntur ineuntes magistratus ; Val. Max., 4, 4, 1 ; 8, 15, 8. 19. Pour une analyse détaillée du passage, Vaahtera 2001, p. 113-120. 20.

1990).

A ",

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, 23, 2012 © Editions de Boccard 2013 venu, il se leva au point du jour et sortit de sa cabane 21
. Il se plaça en plein air, en un lieu bien dégagé, et procéda au sacrice préalable que réclamait le rite. Puis il invoqua Zeus

Basileus

et les autres dieux qu"il avait choisis comme protecteurs de la colonie, les priant, s"ils approuvaient qu"il fût roi de la cité, de faire paraître dans le ciel quelque signe favorable. Après cette prière, un éclair parcourut le rmament de la gauche vers la droite (...). Ayant ainsi obtenu de la divinité la conrmation de son choix, Romulus convoqua le peuple en assemblée, lui t part des auspices, et tous le proclamèrent roi 22
La prise d"auspices concerne donc le pouvoir de celui qui les prend. Jupiter doit marquer par un signe favorable son approbation sur le choix fait par la communauté des citoyens. Une fois conrmé par Jupiter, Romulus réunit lequotesdbs_dbs44.pdfusesText_44
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