[PDF] Galère sur le RER A après lagression dun chauffeur

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Chessy est enfin vidée ; 4 500 per-

sonnesontutilisé cesbusde substi- tution, d"après la RATP.

4 h 50 :les forces de police

sont informées que les chauffeurs comptent de nouveau appliquer leur droit de retrait. Plus aucun train ne circule alors en direction de Boissy-Saint-Léger. G.P.puis une heure plus tard à Chessy -Marne-la-Vallée.

23 heures :leparcDisneyland

Paris ferme ses portes. Ceux qui ne

rentrent pas en RER attendent de longues minutes dans les parkings, les axes routiers des environs étant totalement saturés.

3 h 10 :troisheuresaprèsl"arri-

vée des premiers bus, la gare deSaint-Léger et Joinville-le-Pont fer- ment leurs portes.

21 h 45 :la SNCF affrète un

TGV en gare de Chessy pour rame-

ner ses quelque 500 clients OuiGo, qui arrivent de Marseille via Lyon, jusqu"à la gare de Lyon.

22 h 50 :la RATP déploie des

bus de substitution à Château-de- Vincennes, au bout de la ligne 1,LES RÉPERCUSSIONSde l"agres- sion d"un chauffeur du RER A, mercredi matin, ont donné lieu à une nuit de galère pour environ

60 000 personnes, selon la préfec-

ture de police de Paris. En grande majorité des touristes qui venaient de passer la journée à Disneyland

Paris. Retour sur les événements

qui ont gâché une journée qui s"an- nonçait pourtant féerique pour des milliers de personnes.

9 h 40 :un chauffeur du

RER A est agressé par un usager en

gare de Vincennes (Val-de-Marne), qui lui crache dessus et le pousse hors de la rame. Le conducteur avait quitté sa cabine pour deman- der à ce monsieur, âgé de 28 ans qui faisait la manche de façon agressive, de quitter le train.

19 h 15 :près de dix heures

après l"agression de leur collègue, les chauffeurs rattachés aux dépôts de Torcy et de La Varenne (Val-de-

Marne) décident de cesser le tra-

vail. Des policiers sont déployés en gare de Châtelet pour gérer la pa- gaille qui s"annonce.

21 h 40 :les gares de Chessy,

Val-d"Europe, Champigny, Boissy-

LESUSAGERSdu RER A passaient

du tronçon Auber-La Défense pour cause de travaux. La journée d"hier a carrément été cauchemardesque sur la ligne la plus fréquentée d"Europe (1,2 million de passagers quotidiens), en raison d"un débrayage qui a para- lyséunebonnepartiedelajournéela circulation des trains à l"est de la li- gne, entre les stations Auber (Paris),

Boissy-Saint-Léger (Val-de-Marne) et

Chessy - Marne-la-Vallée.

La veille, un conducteur avait été

agressé par un passager en gare de

Vincennes (Val-de-Marne). Repéréhier matin par les agents RATP engaredeChessy,cethommede28ansaétéappréhendépuisplacéengardeàvue.Unearrestationquin"avisible-ment pas eu d"effet sur le mouve-ment social lancé par les conduc-teurs des dépôts de Torcy (Seine-et-Marne) et Varennes (Val-de-Marne).Finalement, le trafic a repris progres-sivement à partir de 16 heures, pourrevenir à la normale dans la soirée.

Sur l"axe Auber - Marne-la-Vallée,

un train sur deux a circulé aux heu- res de pointe le matin. Cependant, entre 11 heures et 16 heures, plus au-

cun train ne roulait, les très nom-breux touristes devant se reportersur trente bus de substitution mis enplaceparlaRATP,quimettaientplusd"une heure à rallier la station Châ-teau-de-Vincennes depuis la Seine-et-Marne.

Un débrayage en dehors

de toute consigne syndicale

Cela arrive peu souvent, mais le dé-

brayage qui a entraîné de si impor- tantes perturbations a été décidé en dehors de toute consigne syndicale.

Une décision rapidement critiquée

par de nombreux usagers et élus, ne

l"estimant pas justifiée. " Un chauf-feur a déjà été agressé à Torcy enjanvier, il y a eu une autre agressionen mai, puis des caillassages... Lesconducteurs se sentent délaissés parleur direction, qui n"a d"yeux quepour les indicateurs de ponctualitédu Stif », insiste cependant Eric Na-bet, secrétaire de l"union syndicaleCGT-RATP.

Le responsable syndical appelle

également la direction de la RATP à

améliorer les conditions de sécurité pour ses agents, estimant que la dés- humanisation est un facteur aggra- vant la délinquance ».

GRÉGORY PLESSE

l"agressiond"unchauffeur nQuand matin rime avec félin. Le

Parc des félins de Lumigny-

Nesles-Ormeaux ouvre

exceptionnellement ses portes dès

6 heures, demain. L"occasion pour

les amoureux des gros matous en tout genre de les observer dans les conditions les plus optimales.

Panthères, lions, tigres, lynx et

autres pensionnaires des enclos sont plus faciles à observer de bon matin qu"en journée. Les visiteurs seront accueillis avec un en-cas avant de partir les rencontrer à leur éveil, au lever du jour.

Demain de 6 heures à 9 heures.

Tarif : 24,50 €, 17 € pour les

moins de 9 ans, entrée du parc pour la journée comprise. Parc des félins, domaine de la Fortelle.

Plus d"informations au

01.64.51.33.33 ou sur le site

Internet du parc.

LUMIGNY-NESLES-ORMEAUX

Rendez-vousmatinalaveclesfélinsdemain

nDepuis l"arrêté préfectoral sécheresse signé le 23 juillet, les eaux de la Thérouanne, qui alimentent normalement le canal de l"Ourcq, aidant la navigation sur le cours d"eau, ne sont plus pompées.

Le service des canaux de la capitale

a arrêté ses prélèvements sur cette petite rivière d"eau placée en alerte renforcée, car un débit minimal doit y être préservé. Cet arrêté sécheresse impose également à toutes les communes voisines de la

Thérouanne un certain nombre de

restrictions, comme l"interdiction du lavage des voitures et de l"arrosage des plantes.

SÉCHERESSE

(LP/M.K.) nMarie s"attendait à passer un mercredi féerique en compagnie de son ami à Disneyland Paris.

Comme attendu, la journée a été

" éreintante mais merveilleuse »... jusqu"à ce que le couple sorte du parc en même temps que des milliers de visiteurs, pour tomber sur " une gare fermée où il n"y avait plus une lumière ». " On n"a pas paniqué tout de suite, se souvient Marie. Il était

23 h 30, et on s"est dit :Ça arrive,

sans savoir que ça serait une énorme

galère. On ne comprenait pas ce qu"ilse passait, et personne n"était làpour nous dire quoi faire. »Cette Parisienne de 31 ans finit parêtre orientée vers des bus desubstitution, sans trop savoirpourquoi. " On avait l"impression queles personnes chargées de nousinformer s"en fichaientcomplètement, regrette Marie. J"étaisen colère. Des milliers de gensétaient entassés n"importe commentsur le trottoir, ils se poussaient pouressayer de rentrer dans les quelquesbus. » Vers 3 heures, elle se glisse inextremis dans un véhicule bondé,sans savoir où il l"emmènerait." Il s"est arrêté à Vincennes, ce quin"allait pas du tout à une grandepartie des voyageurs qui allaientdans Paris, s"étonne Marie. D"autantqu"il n"y avait plus de métro.Finalement, on a convaincu lechauffeur de nous déposer àNation. » Encore trente bonnesminutes de vélo pour rentrer dans leXV

earrondissement, et la jeune femme se glisse dans son lit à

4 h 30.

NICOLAS SIVAN

6,6millions

de passagers à Roissy-Charles- de-Gaulle en juillet.Soit une fréquentation en hausse de 4,5 % par rapport à juillet 2014, indique

Aéroports de Paris. Les grands

départs en vacances d"été ont généré plus de 600 000 passagers chaque week-end. La période du ramadan, du 18 juin au 17 juillet, a eu un impact favorable sur le faisceau Afrique (+ 10,5 %).

Le trafic international (hors Europe)

est en progression de 6,9 %, notamment vers le Moyen-Orient (+ 14,6 %) ou l"Amérique du Nord (+ 8,1 %). Et si le trafic Europe augmente de 5,6 %, celui de la France chute de 2,4 %. nLECHIFFRE

Seine-et-MarneSeine-et-MarneMatinwww.leparisien.fr/77Le Parisien / Vendredi 14 août 2015milibris_before_rename

IISEINE-ET-MARNELe Parisien

Vendredi14 aot2015

SÉRIE(5/6).Avec 56 % de son

territoire compos de champs, de serres ou d'levages, la Seine- et-Marne est une terre minem- ment agricole. Cet t, nous sommes alls la rencontre de ceux qui produisent crales, l- gumes, fromages ou fleurs dans les quelque 2 500 exploitations du dpartement.

L'ACTIVITÉ EST AU RALENTI,

l"été, dans les serres de Frédéric

Vion, è Faremoutiers. Pensées et

chrysanthàmes sortent doucement des 2 ha de terre cultivée, en atten- dant d"intégrer les rayons des maga- sins et les rues des communes en automne. " Le gros de notre travail, c"est en avril, mai et juin, en pleine

période de vente du printemps »,précise l"horticulteur de 45 ans quicultive plantes è massif, vivaces etsapins de Noâl. L"effervescence de lapériodedefloraisonestdoncloin,lesouvriers travaillent calmement, cha-cun leur coin, 35 heures par semainecontre 55 heures en pleine activité.

L't, priode dlicate

de semence et de germination

Mais si le stress de la vente et des

préparations de commandes paraçt loin, l"été n"en reste pas moins un moment clé, indispensable môme puisque c"est la période de semence et de germination. " Le semis est le travail le plus compliqué de l"année, l"arrosage doit ôtre exact, ni trop, ni pas assez, il doit ôtre pareil pour tous les plants », détaille Frédéric Vion.

Bien sr, le manque d"eau n"estpas la seule menace pour les jeunesplants : " On est è l"afft du moindrepuceron, si on en voit un sur unplant, on traite tous les autres au-tour. Cela demande une connaissan-cedesdifférentspucerons.Sic"estunailé, on traite une plus grande par-celle... », poursuit ce fils et petit filsd"horticulteur.

Carl"EARLVionestuneentreprise

familiale créée en 1944. Et du grand- pàre aux petits-fils, tout le monde a

étudié l"horticulture avant de se lan-

cer dans l"aventure. " Ce n"est pas un métierquis"apprendenunan»,sou- ligne le professionnel.

MARJORIE LENHARDT

établissement Vion, 3, route de

l'Oblisque Faremoutiers. Infor- mations sur le site Internet de Vion

Horticulture ou au 01.45.12.93.36

FAREMOUTIERS

Silence,apoussedanslesserres

Faremoutiers.FrdricViontraquelemoindrepuceronsurseschrysanthmesqu'ilvendraenautomne.(LP/M.L.)NOUVEAU REBONDISSEMENT

dans l"enquôte sur le meurtre de

Frey Mienandi. Un deuxiàme hom-

me a été arrôté et placé en garde è vue, soupîonné d"avoir pris part au meurtre de ce jeune homme de

25 ans, è Saint-Denis (Seine-Saint-

Denis). Il s"agirait du conducteur de

l"Audi qui poursuivait la victime.

Il était pràs de 7 heures du matin,

le dimanche 2 aot lorsque Frey

Mienandi a été tué. Il avait passé la

fin de la nuit au " Tapis Rouge », une boçte de nuit qui organise des soirées africaines le week-end dans les anciens ateliers Christofle, le long du canal Saint-Denis. A la fer- meture, une altercation éclate. Aux toilettes, d"abord, entre Frey et l"au- teur des coups mortels. A l"exté- rieur ensuite, opposant Frey et ses amis, è quatre hommes, avec des armesblanches.UnamideFreyau-

rait été blessé. " On s"est sauvé etquelques minutes apràs, une voitu-re est arrivée è toute vitesse. On acouru pour se cacher », nousconfiait dimanche un jeune témoinlors d"une marche. Il a ensuite dé-couvert Frey, au sol, agonisant dansun parking pràs de l"hêtel Ibis deSaint-Denis. Il avait été frappé dedeux coups de couteau, au cúur etè l"abdomen.

Il est mort è l"hêpital Bichat è

Paris peu de temps apràs. Un hom-

me de 19 ans s"est rendu le lende- mainsoiraucommissariatd"Auber- villiers (Seine-Saint-Denis), s"accu- sant du meurtre. Il a été interrogé par la police judiciaire puis écroué

en détention provisoire. Le parqueta ouvert une information judiciairepour meurtre en bande organisée.

Les suspects ont été identifiés. Le

deuxiàme homme arrôté n"habite- rait pas en France. Ces développe- ments permettront peut-ôtre de dé- samorcer les rumeurs qui circulent toujours. " La victime et l"agresseur ne se connaissaient pas », assure une source proche de l"affaire qui pense que l"altercation trouve son origine dans un motif futile.

Frey Minenandi sera inhumé au-

jourd"hui,èDammarie-les-Lys,o il a passé une partie de son enfance et o vit toujours sa màre. Né è Braz- zaville, il était arrivé en France è l"gede11ans.Asamajorité,ilavait tutoyé une carriàre de basketteur professionnel è Vichy (Allier), avant de devenir commercial. La cérémo- nie religieuse aura lieu è l"église de la place Paul-Bert è 15 heures.

CAROLE STERLÉ

DAMMARIE-LES-LYS

MeurtredeFrey:unautrehommearrt

éLes mauvaises conditions météo hier soir ont provoqué la chute de plusieurs arbres qui ont perturbé les conditions de circulation dans le département. Vers 18 heures, le trafic a été interrompu sur la N 4 entre Cerneux et Courtacon apràs qu"un arbre est tombé sur un camion qui roulait en direction de Paris. Aucune victime n"est è déplorer et une déviation a été mise en place è hauteur de Montceaux-làs-Provins pour les automobilistes se dirigeant vers Paris. La circulation a également été coupée dans les deux sens sur la D 619 au niveau de Provins, vers 18 h 45, suite è une chute d"arbre aumilieu de la chaussée. Les usagers de la ligne P du Transilien n"ont pas non plus été épargnés. Un arbre s"est couché au milieu de la voie entre Provins et Longueville vers 18 heures. Aucune victime n"estè déplorer. Des navettes de substitution ont pris le relais sur ce tronîon, et le trafic a repris vers 19 h 30.

INTEMPéRIES

éElle s"est laissée aller sur l"accélérateur. Mercredi aux alentours de

18 heures, une conductrice de 62 ans a été contrêlée è 202 km/h(vitesse

enregistrée) au lieu de 130 km/h sur l"autoroute A 5 è hauteurde Montereau-sur-le-Jard, par la gendarmerie autoroutiàre.La vitesse retenue est de 191 km/h, soit un excàs de vitesse de 61 km/h. La chauffarde, qui vit è Chantilly, circulait dans une BMW X3 malgré une injonction de restituer son permis de conduire. Celui-ci lui a immédiatement été retiré, son véhicule immobilisé et elle sera convoquée ultérieurement pour les deux infractions. Les tests è l"alcool et aux stupéfiants se sont révélés négatifs.

MONTEREAU-SUR-LE-JARD

Flashe202km/hsurl'A5auvolantdesaBMW

éUn jeune homme a été arrôté alors qu"il téléphonait au volant mercredi è 18 h 30, cours des Roches, è Noisiel. Et visiblement, il était tràs énervé. " J"avais un coup de fil important », aurait-il dit aux policiers avant de les insulter. L"automobiliste a alors été invité è descendre de son véhicule, mais il a tenté de se rebeller. Lespoliciers ont d le menotter pour le maçtriser, avant de le placer en garde è vue. Hier matin, è 8 heures, il a été impossible de l"emmener voir un psychologue car il était encore hors de lui. tel point qu"ila blessé un policier du commissariat de Noisiel.

NOISIEL

MUSIQUE, DANSE,repas convi-

vial... voilè un programme allé- chant. Demain, la place du Général- de-Gaulle de La Ferté-Gaucher ac- cueillera la fôte du Chien d"aot, un rendez-vous annuel qui existe de- puis seize ans... et dont l"origine re- monte è l"Antiqui- té.

A cette époque,

la croyance com- mune attribuait alors les périodes de grande chaleur de l"été è Sirius, la principale étoile de la constellation du Grand Chien, qui se levait et se couchait avec le soleil. De cette conviction demeure aujourd"huilemot"canicule»,dont l"origine provient du latin " canicu- la », qui signifie "petite chienne». " Pour apaiser le soleil, on sacri- fiait aux dieux un chien roux, apràs

quoi on faisait la fôte. On a cessé desacrifier le chien, mais on a conti-nué è fôter la fin de la canicule, ditefte du Chien d'aot», explique Mi-

chel Lefort, organisateur de l"événe- ment.

Une ferme reconstituée et d"au-

tres animations rythmeront cette foire consacrée aux produits du terroir, qui s"achà- vera par le partage d"un búuf entier de 500 kg cuit è la broche.

JESSICA CHEN

Accs gratuit, apro concert

dansant aujourd'hui, partir de

19 heures, rservations au

06.48.71 33.04. Fte du Chien

d'aot, demain toute la journe, dner complet 14 , place du

Gnral-de-Gaulle, La Fert-Gau-

cher. Informations au

06.13.27.76.33.

LAFERTé-GAUCHER

Commel'Antiquit,

ftezleChiend'aot "Pour apaiser le soleil,on sacrifiait aux dieuxun chien roux»

Michel Lefort, organisateur de la fàte

Chaintreaux. Demain, de 8 heures 19 heures, place de l'glise. Champdeuil.Demain, de 8 heures 18 heures, dans le centre-ville. Chauffry.Demain, de 8 heures 18 heures, place de la mairie. Combs-la-Ville.Demain et dimanche, de 8 heures 18 heures, zac de l'Ormeau, rue Antoine-Lavoisier. Fontainebleau.Dimanche, de 8 heures 19 heures, place Napolon, rue

Demcourt.

Mouy-sur-Seine.Dimanche, de 8 heures 18 heures, dans les rues.

éOàCHINER?

Le jeune homme inhumaujourd'hui 15 heures l'glise place Paul-Bert milibris_before_rename

Le Parisien

Vendredi14 aot2015

Votre étéVotre étéprès de chez vousIII mne vers des dpendances. On ou- vrelesporteset,l'intrieur,setrou- ve un dcor inspir d'un conte avec une mise en son et lumire, explique

Florence.

a rend le chteau plus vi- vant et les enfants sont intresss. » Dans le parc, on peut croiserPeau d"Ane ou Cendrillon

Tout le long de la promenade, on

retrouve Barbe-Bleue dans le salon de chasse, le Petit Poucet dans le fruitier, Cendrillon dans le labyrin- the ou encore Peau d'Ane au lavoir.

L'hritage laiss par Charles Perrault

n'est pas mis en scne au chteau de

Breteuil par hasard. Un des plus pro-

ches collaborateurs de celui qui fut aussiunhommed'Etattaitlebaron

Louis de Breteuil.

MARION CHATELIN

A Choisel (Yvelines). Ouverture

du parc à 10 heures, visites du château dès 14 h 30. Tarif pour le château, les jardins et les scènes de contes : 15,90 €, 13,90 € (seniors et enseignants) et 12,90 € (les plus de 6 ans et familles nombreuses).

Renseignements au 01.30.52.05.11.

ou sur www.breteuil.fr." des Princes » entour par un vergeret des cerisiers du Japon.

Outre le labyrinthe aux mille buis,

ce qui fait le bonheur des petits et grands, ce sont les sept animations autour des contes de Perrault. " Il s'agit de suivre un parcours quiOutre le chteau, qui date du XVII esicle et dont le mobilier date du XVIII esicle, le parc comprend notamment un jardin la franaise ralis au dbut du XX esicle par

Henri et Achille Duchne, une mo-

saque de buis ou encore un jardin" VENIR ICI,c'est un avant-got des vacances », lance Florence, une maman de 43 ans qui habite Ville- momble (Seine-Saint-Denis). " C'est sr que a nous fait une petite trotte mais on aime bien se promener dans la valle de Chevreuse car c'est vert, a dpayse », poursuit-elle.

C'estlatroisimeanneconscuti-

vequeFlorence,safilleEmilieetson fils Mato, gs de de 15 et 9 ans, viennent se promener en famille au chteau de Breteuil. " La premire anneonavisitlechteau,l'anpas- s on a suivi une lecture dePeau d"Anepar une comdienne costu- me dans un jardin du chteau et on s'est promens. Cette anne, on re- vientpourlelabyrintheetlesanima-

tions dans le parc », confie-t-elle.maximum Ð 10-12 km/h Ð et jeconduis sur la pointe des pieds, maisil me calme : " Attention aux obsta-cles, a reste une machine. » Je lesuis dans le sous-bois pour un der-nier dfi, savoir rouler sur les creuxet bosses formes par les racines. Pasde chute et, la fin, mon guide l'as-sure : " Une vraie pro ! »

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