[PDF] Les deux Corées se parlent enfin





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14 juin 2000 France du président algérien Ab- delaziz Bouteflika la Fédération internationale des droits de l'homme a rendu publiques



Numéro 73

28 mai 2006 l'Ecole en France qui explique au contraire que « notre système a ... De toute la fonction publique



BAC chapitre 4 Composition – Corrigé - Nathan

SUJET: Média et opinion publique dans les crises politiques en France depuis l’affaire Dreyfus Avec la loi de 1881 qui instaure la liberté totale de la presse les républicains permettent à cette dernière de jouer un rôle majeur dans les crises politiques qui ont agité la

Quelle est la relation entre les médias et l’opinion publique dans les grandes crises politiques en France ?

Retrouvez la fiche de révision Histoire «Médias et opinion publique dans les grandes crises politiques en France puis l’affaire Dreyfus » pour préparer votre bac. L’affaire Dreyfus en 1894 a mis en lumière la relation complexe entre l’opinion publique et la presse écrite, celle-ci façonnant l’opinion publique et les citoyens.

Qui sont les partisans de l’affaire Dreyfus ?

Lorsque l’affaire Dreyfus éclate, en 1894 jusqu’en 1906, elle passionne la population, mais la divise : deux camps affrontent, les « dreyfusards » partisans de l’innocence de Dreyfus, et les « antidreyfusards » partisans de sa culpabilité.

Quels sont les médias et l’opinion publique dans la 5ème République ?

Les médias et l’opinion publique dans la 5ème république 1. De l’affaire Dreyfus à la veille de la 2nde guerre mondiale : l’omniprésence de la presse écrite Alfred Dreyfus (1859-1935) : c’est un officier français de confession juive, accusé à tort, en 1894 : de trahison et d’espionnage au bénéfice de l’Empire allemand.

Pourquoi l’opinion publique se déchire-t-elle contre Alfred Dreyfus ?

Victime d’une manipulation et accusé de trahison, Alfred Dreyfus est déporté en 1895. La presse se divise entre ceux qui sont pour ou contre Dreyfus. Par conséquent, l’opinion publique se déchire. Les Dreyfusards, composés d’intellectuels revendiquent l’innocence de Dreyfus.

Les deux Corées se parlent enfin

LeMondeJob: WMQ1406--0001-0 WAS LMQ1406-1 Op.: XX Rev.: 13-06-00 T.: 11:09 S.: 111,06-Cmp.:13,11, Base : LMQPAG 18Fap: 100 N

o : 0423 Lcp: 700 CMYK 56
e

ANN...E ± N

o

17226 ± 7,50 F - 1,14 EURO FRANCE M...TROPOLITAINEFONDATEUR : HUBERT BEUVE-M...RY ± DIRECTEUR : JEAN-MARIE COLOMBANIMERCREDI 14 JUIN 2000Allemagne, 3 DM ; Antilles-Guyane, 10 F ; Autriche,25 ATS ; Belgique, 48 FB ; Canada, 2,50 $ CAN ;Cþte-d'Ivoire, 900 F CFA ; Danemark, 15 KRD ;Espagne, 225 PTA ; Gabon, 900 F CFA ; Grande-Bre-tagne, 1£ ; Gr˜ce, 500 DR ; Irlande, 1,40 £ ; Italie, 3000 L ;Luxembourg, 46 FL ; Maroc, 10 DH ; Norv˜ge, 14 KRN ;Pays-Bas, 3 FL ; Portugal CON., 270 PTE ; R•union, 10 F ;S•n•gal, 900 F CFA ; Su˜de, 16 KRS ; Suisse, 2,20 FS ;Tunisie, 1,4 Din ; USA (NY), 2 $ ; USA (others), 2,50 $.

www.lemonde.fr

ACTIVE:LMQPAG

busy

International............. 2

France.......................... 8

Emploi/annonces......12

R•gions........................13

Horizons......................14

Entreprises................. 20

Communication........ 22

Tableau de bord........ 23Aujourd'hui................ 26

M•t•orologie-Jeux... 30

Culture......................... 32

Guide culturel............ 34

Carnet .......................... 35

Immobilier/annonces36

Kiosque........................ 38

Abonnements............ 38

Radio-T•l•vision....... 39

LE MONDE ...CONOMIE

LE MONDE INTERACTIF

aNos deux supplïments aEmploi : 13 pages d'annonces classïes A la table du Medef, des intellectuels goûtent ì la refondation sociale

LE MEDEFdeviendrait-il ´ gramscien ª,

redïcouvrant, ì la suite du philosophe mar- xiste italien Antonio Gramsci, l'importance de l'´ hïgïmonie ª intellectuelle dans la lutte des classes ? Loin des interminables sïances ì huis clos avec les syndicats destinïes ì poser les bases de sa ´ refondation sociale ª, l'orga- nisation patronale mòne en effet une bataille plus discròte sur le terrain des idïes. Mi-mai, alors que les partenaires sociaux entraient dans le vif du sujet sur l'avenir de l'assu- ner a ïtï adressïe au gotha des universi- taires, chercheurs et philosophes franÿais.

A 20 heures, lundi 22 mai, ils ïtaient ainsi

une demi-douzaine ì franchir le sas de sï- curitï du 31bis, avenue Pierre-I er -de-Serbie. Ernest-Antoine Seilliòre, prïsident de l'orga- nisation patronale, et son numïro deux, De- nis Kessler, ïtaient lì pour accueillir les arri- vants : Alain Finkielkraut, Blandine Kriegel,

Zaki Laidi, Bïatrice Majnoni d'Intignano,

Pierre Rosanvallon. Quinze jours auparavant,

d'autres invitïs, parmi lesquels Andrï Gluck- smann et Jean-Claude Casanova, le patron de la revue Commentaire, les avaient prïcïdïsdans la salle ì manger du Medef. Beaucoup ont ïtï approchïs par Franÿois Ewald, l'ïmi- nence grise de M. Kessler, ïgalement prïsent aux agapes. Directeur de la recherche ì la Fï- dïration franÿaise des sociïtïs d'assurance, que prïside M. Kessler, cet ancien de la

Gauche prolïtarienne, disciple de Michel

Foucault, est aujourd'hui l'un des idïologues

du mouvement patronal. " La refondation so- ciale est un acte historique in•dit, un projet de soci•t•. Or, les intellectuels sont un acteur poli- tique incontournable en France », raconte ners qui devaient rester secrets. " J'y suis all• par curiosit•, je ne les connais- sais pas du tout, indique le philosophe Alain Finkielkraut. Ils nous ont expliqu• que leur d•- marche •tait guid•e par un souci d'int•r-t g•- n•ral. Apparemment, ils venaient chercher des id•es de communication, mesurer si leur dis- cours passe ou pas. Seilli˜re ressemble " sa ca- ricature, mais il n'est pas un hobereau d•- connect•. Il est d'une modernit• affolante ! », s'exclame-t-il, avouant, depuis, suivre d'un peu plus pròs l'actualitï de la ´ refondation

sociale ª, " mobilis• presque " son corps d•-fendant ». A table, un jeu de questions-rï-

ponses entre les intellectuels et les respon- sables patronaux s'est instaurï. Devant leurs convives, M. Seilliòre et M. Kessler veillent ì conAEer qu'ils n'ont " aucune sympathie ni pour la gauche ni pour la droite ». En re- vanche, note le sociologue Zaki Laidi, " ils ont dit beaucoup de bien de la CFDT ». Tandis que

M. Laidi invitait le Medef ì ne " pas porter

seul »sa vision pour " qu'elle apparaisse comme une mise en d•bat », son confròre

Pierre Rosanvallon a exhortï le patronat ì

lier son projet ì la notion de progròs social. Un peu Øattïs, tout de mñme, d'ñtre ainsi sollicitïs, les intellectuels qui ont fait le dï- placement se sont tous dïclarïs " int•ress•s ». " Ce n'est pas un ralliement. C'•tait une r•u- nion plutþt sympathique », dïclare Blandine Kriegel. Quelques-uns ont dïjì donnï leur accord pour animer des ateliers lors de l'uni- versitï d'ïtï du Medef, AEn août.

Isabelle Mandraud

et Caroline Monnot

Lire nos informations page 40

Le bac pour tous,

mais comment ?

L'HISTOIRE rapporterquercwest

aurretourrdwunrvoyageraurJapon, " oŸ tous les ouvriers ont le bac », querJean-PierrerChev˜nement, alorsrministrerderlw•ducationrna- tionale,rassignar“rlarnationrlarmis- sionrdermenerr" 80 % d'une classe d'"ge au niveau du baccalaur•at d'ici quinze ans »,rcwest-“-direren lwanr2000.rNousryrsommes,rsansry -tre.

Actuellement,r68 vrdwunerg•n•-

rationratteintrcerniveaurdwensei- gnement ;runrrecordrar•t•rpulv•ri- s•renr1994ravecrunrtauxrder70 v ; lesrpr•visionsrnersontrgu˜reren- courageantes. Lerminist˜rerde lw•ducationrnationalerpronostique pourr2007runrtimider67 v.rDe m-me,rlertauxrdwunerg•n•ration quirobtientrlerbacrplafonner“r61v, enrr•gressionrdepuisrtroisrans.

Sansrlerdirerouvertement,rlerpays

ch•renr1985 ?r

Certes,rlwid•alrdessin•rparrJean-

PierrerChev˜nementrfaisait

montrerdwunerambitionrg•n•reuse etrd•mesur•e :rilrsigni®aitralorsrde multiplierrparrdeuxrlesrperfor- mancesrdursyst˜mer•ducatif.rRa- pidement,rilrfutrdwailleursrentendu commerunrd•®routrancierrmais mobilisateur. Pourtant,rdepuisrlemilieurdesrann•es 90,rau-del“rdu plafondratteintrdansrlesrstatis- perplexit•rdernombrerdwacteursrdu durchantier. Certainsrassurentrque lwaf®chagerdesr80 vrareurdesreffets pervers :r•l˜vesretrfamillesrlwau- raientrcomprisrcommerunr" droit aurbac »,r®nalementrd•mobilisa- teur.rPlusrsžrement,rlesrchiffres montrentrque,rdansrsonr•tatrac- tuel,rlw•coleraratteintrsonr" seuil dwincomp•tence ». Lesr“-coups dansrlesrpolitiquesrdworientation, lesrtauxrderpassagerenrseconder.ils sontrdepuisr1996rrepass•srsousrles chiffresratteintsrdixransrplusrtþt-, lesrdiscoursr¯uctuantsrsurrlwap- prentissage,rlernombrercroissant der" d•crocheurs »,rcesr•l˜vesrqui quittentrlersyst˜mer•ducatifren coursrderroute,renrconstituentrles signesrlesrplusrvisibles.

Of®ciellement,rtoutrlermonde,

ourpresque,rlerd•plore.rDergauche

“ droite,rilrestrpolitiquementrcor-

rectrderd•fendrerlarpertinence dwunrtelrd•®rpourrunrpaysrmo- derne.rStïphanie Le Bars

Lire la suite page18

et nos informations page11

EDrOUDENAARDEN / AFPNETWORKrPHOTOGRAFERSAFP

EURO 2000

Surpriseportugaise

Les footballeurs portugais ont cr•• la

premi˜re surprise de l'Euro 2000 en battant, lundi 12 juin, l'Angleterre (3-2). Cette victoire leur donne pour l'instant la t-te du classement de leur groupe, leurs deux autres adversaires de poule, Allemagne et Roumanie, n'ayant pu se d•partager (1-1). Pen- dant ce temps, apr˜s son large succ˜s (3-0) contre le Danemark, la cote de l'•quipe de France s'envole chez les bookmakers londoniens. p. 26-27

ENQU†TE

Le myst˜re Sealand

En 1966, le Britannique Roy Bates

prend possession d'une plate-forme d•saffect•e en mer du Nord (photo) et se proclame prince de Sealand. Depuis, la principaut• ®ctive est devenue la base de tra®cs en tous genres sur les- quels enqu-tent diverses polices. Aven- turiers ou escrocs ? Roy et son •pouse

Joan, couple virtuellement princier, se

sont con®•s au Monde. p.14

Europe : un appel

Verts-UDF

a

D...PUT...S EUROP...ENS,

FranØoisrBayrou,rpr•sident

derlwUDF,retrDanielrCohn-Bendit, chefrder®lerdesrVertsrfranØaisraux

•lectionsrderjuinr1999,rlancent,

mardir13 mair“rStrasbourg,runrap- pelrintitul•r" PourrquerlwEurope deviennerunerd•mocratie »rdont

Le Mondepublierlwessentiel.rLe

centristeretrlw•cologistertravaillent depuisrplusieursrmoisr“rcertexterde faØonr" transpartisane ».rIls plaidentrpourrlwadoptionrdwune

Constitutionreurop•ennerenr2003

etrpourrlw•lectionrdwunrpr•sident derlwUnionraursuffrageruniversel.

Avantrlw•largissement,rlwEuroperne

peutrpasrresterr" l'affaire des seuls gouvernements »etrdoitrdevenir cellerdesrcitoyens,rsoutiennent

MM. BayrouretrCohn-Bendit.

Lire page 9

TCH...TCH...NIE

Fleutiauxraconte

Il est calme, pos•, presque serein pour

raconter au Monde, lundi soir 12 juin,

“ Moscou, ce que furent ses huit mois

et demi de captivit• aux mains de diff•- rents groupes tch•tch˜nes. Et ce t•- moignage de Brice Fleutiaux (photo), courageux photographe ind•pendant, est un r•sum• de ce qu'est la guerre que les Russes poursuivent dans la pe- tite R•publique autonome du Caucase. p. 4 et notre •ditorial p.18

Un pilote

sans avion

NO‡L FORGEARD

LE PATRON dwAirbus,rNo—lrFor-

geard,rswimpatienterderlwh•sitation dersesractionnairesr“rlancer lwA3XX,rlwavionrg•antrderplusrde

550 places.rIlrcon®eraurMonde que

sarcr•dibilit•rdwentrepreneurrest enrjeu,rhuitrcompagniesra•riennes

Lire page 20

Les deux Corïes se parlent enAEn

bApr˜s un demi-si˜cle d'hostilit•s, le dialogue s'amorce entre Cor•ens du Nord et du Sud

bLe " Cher Leader » Kim Jong-il a accueilli, mardi, “ Pyongyang, le pr•sident •lu du Sud,

Kim Dae-jung

bConfront• “ une famine end•mique, le dernier r•gime stalinien cherche de l'aide

LA PREMIˆRE rencontrerau

sommetrentrerdirigeantsrdesrdeux

Cor•esrard•but•,rmardir13 juin,r“

Pyongyang,rlarcapitalerdurNordrde

larp•ninsule.rLerpr•sidentrdurSud, descenterdwavionrparrler" CherrLea-der »rKimrJong-il,rquirarfaitrl“rsa plusr•clatantersortierenrpublicrde-

Il-sung,rmortrenr1994.

Lw•v•nementrouvreruner˜rernou-

vellerpourrlarp•ninsulercor•enne, depuisrenrdeuxrcampsrhostiles.rLe dwunrjourrpourrdesrraisonsrrest•es myst•rieuses,rarvoulurrendrer“rson visiteurrunrhommagerchaleureux. S•oulrarrelev•runrcertainr" enthou-siasme »dansrlwaccueilrderlarfoule, organis•rdansrlertonrdesrmanifesta- tionsrdermassesrch˜resr“rPyon- gyang.rLerchefrdur" royaumerer- mite »rnordisteretrlerpr•sidentr•lu durSudrsersontrserr•rlarmainravant dergagnerrlesrlieuxrderleursrdis- cussionsr“rbordrderlarm-merlimou- sine.rLwavionrdurchefrderlwEtatrsu- a®nrdernerpasrsurvolerrlarzonerd•- militaris•e,rstigmaterderlarguerre, quirtraversertoujoursrlarp•ninsule aurniveaurdur38 e parall˜le.

Larteneurrdesrdiscussionsrnwarpas

metrsymboliquerinitialementrpr•vu pourrtroisrjours.rLerpr•sidentrKim cherchersurtoutr“rcr•errunrclimat derd•tenteravecrlerNord,rtandisrque

Pyongyang,rconfront•r“runersitua-

tionr•conomiquercatastrophique quirentretientrunerfaminerend•- mique,rattendrunerbouff•erdwoxy- g˜nersousrformerdwassistancer®nan- ci˜re.

Lire page 6 et notre rubrique

´ Histoire ª page 16

Obs˜ques" Damas

aL"hommage de centaines de milliers de Syriens

ì Hafez El Assad

aLa dïpouille mortelle du prïsident reposera dans son village natal aSuccesseur dïsignï,

Bachar est dïAEï

par son oncle, Rifaat aLe fròre du prïsident dïfunt revendique le pouvoir

Lire pages 2-3

LeMondeJob: WMQ1406--0002-0 WAS LMQ1406-2 Op.: XX Rev.: 13-06-00 T.: 10:57 S.: 111,06-Cmp.:13,11, Base : LMQPAG 18Fap: 100 N

o : 0424 Lcp: 700 CMYK 2

INTERNATIONAL

LE MONDE / MERCREDI 14 JUIN 2000

Amnesty appelle Damas

“ lib•rer ses prisonniers politiques

Amnesty International a appelï, lundi 12 juin, le futur gouverne- ment syrien ì " tourner la page » en libïrant " immédiatement » tous les dïtenus politiques et de conscience, emprisonnïs sans jugement. Un porte-parole de l'association de dïfense des droits de l'homme, joint par l'AFP, a estimï que quelque 1500 prisonniers politiques se trouvaient dans les prisons syriennes depuis parfois plus de quinze ans, " dont certains arrêtés sans chef d'accusation ou sans procès ». Selon Amnesty, " de très graves violations des droits de l'homme » ont cours en Syrie depuis plusieurs dïcennies, en dïpit de " quelques changements positifs ces cinq dernières années ». Amnesty dïnonce des " procès militaires sommaires » et une pratique " systématique » de la torture pour les prisonniers politiques. Les arrestations de Libanais au Liban par la Syrie se poursuivent, selon elle. De plus, un certain nombre de prisonniers politiques " disparaissent » sans que leur fa- mille dipose d'informations sur leur sort, assure le porte-parole. La " Plume d'or de la libert• » “ Nizar Nayouf La ´ Plume d'or de la libertï ª 2000 a ïtï remise symboliquement, lundi 12 juin ì Rio de Janeiro, au journaliste syrien actuellement emprisonnï Nizar Nayouf, lors de l'ouverture du 53 e congròs de l'As- sociation mondiale des journaux (AMJ). Nizar Nayouf, rïdacteur en chef du mensuel Sawt al-Democratiyya (Le Vote dïmocratique), a ïtï arrñtï en janvier 1992 et condamnï en mars de la mñme annïe ì dix ans de travaux forcïs pour diffusion de " fausses » informations. Il ïtait secrïtaire gïnïral du Comitï pour la dïfense de la libertï dï- mocratique en Syrie. L'AMJ a soulignï que Nizar Nayouf avait ïtï torturï et qu'il avait observï plusieurs gròves de la faim au cours de ses huit annïes de dïtention. Paralysï des membres infïrieurs et souffrant d'une forme de leucïmie, les autoritïs syriennes lui auraient afAErmï, se- lon l'AMJ, qu'il pourrait suivre un traitement chimiothïrapique s'il reconnaissait avoir " fait de fausses déclarations concernant la situa-quotesdbs_dbs31.pdfusesText_37
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