[PDF] Quel corps soigne-t-on en psychomotricité? La place de la





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La fonction a contenir.

tion l'attention et les enveloppes. La marque de tels proces- sus de différenciation passerait par l'émergence d'un registre psychique singulier



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Quel corps soigne-t-on en psychomotricité? La place de la

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UNIVERSITÉ DE BORDEAUX

Collège Sciences de la Santé

Institut de Formation en Psychomotricité

Quel corps soigne-t-on en psychomotricité ?

CORDERO Marie

Née le 9 septembre 1995 à Amilly

Juin 2018

Directeur de mémoire : Delphine Masclef

REMERCIEMENTS

A ma maitre de stage et de mémoire, Delphine Masclef, pour son soutien tout A mes maitres de stages des années passées, pour leur disponibilité et leur passion de transmettre ; A mes camarades de pratique, pour cette aventure corporelle si formatrice ; A mes amies et ma famille pour leur présence, leur soutien sans failles dans les moments de doute comme de liesse ;

SOMMAIRE

INTRODUCTION ............................................................................................................ 1

CHAPITRE 1 .... 3

I Le schéma corporel : ........................................................................................... 3

II ................................................................................................ 8

III Les enveloppes psychiques ........................................................................... 12

CHAPITRE 2 : Les représentations du corps en psychomotricité ....................... 18 I La construction des représentations du corps dans le développement de

...................................................................................................................... 18

II Les représentations du corps dans le bilan psychomoteur : ..................... 27 III La psychomotricité et les représentations du corps : la boucle sensori-

motrice ...................................................................................................................... 33

CHAPITRE 3 : Clinique psychomotrice des représentations du corps ............... 41

I La pratique psychomotrice en cabinet libéral................................................ 41

II Sophie 8 ans ...................................................................................................... 45

III Pierre 11 ans ..................................................................................................... 63

CONCLUSION : ............................................................................................................ 82

BIBLIOGRAPHIE : ....................................................................................................... 84

ANNEXES : ................................................................................................................... 88

Table des matières ............................................................... Erreur ! Signet non défini.

INTRODUCTION

Le psychomotricien est un professionnel paramédical de la rééducation, comme

le stipule le code de la santé publique. Dans la société, la psychomotricité est reconnue

comme " une discipline qui met en avant la liaison du corps et de la psyché » (Wikipedia) Les patients sont adressés pour des questions de motricité, de corps spectaculaire ou mutique : pour des observations du corps physique. La multitude de définitions du corps tout comme la pluralité de définitions de la e à me questionner sur la spécificité de cette profession dans son rapport au corps. Sommes-nous les rééduca ?

Sommes- ?

fet, : en crèche, s spécialisé, en unité de pédopsychiatrie, en établissement de ces stages, les missions du psychomotricien étaient variées : prévention, dépistage, À travers ce riche parcours, plusieurs invariants sont apparus, dont les questions de représentations du corps, englobant le sché corps. Le psychomotricien est le seul professionnel du paramédical habilité à agir sur les " troubles du schéma corporel » et des " troubles des représentations du corps

» (Code de santé publique).

Je me suis alors demandé pourquoi les représentations du corps sont-elles omniprésentes dans la pratique psychomotrice ? Comment se construisent-elles ? Mais surtout : comment soutenir leurs développements ? Les notions de représentations du corps ont été longuement étudiées au cours histoire. En fonction des chercheurs et des théories, elles ont souvent changé de noms : image du corps, somatognosie, schéma postural, image de soi, représentation inations ont perduré : image du corps, et 2 image du corps, et enveloppes. Au carrefour des disciplines de la psychanalyse, de la neuropsychologie, de la philosophie et de la physiologie, leurs définitions ont évolué au fil du temps. e la construction des représentations du corps dépend de nombreux éléments perception et représentation. Cette boucle sensori- corps. Le collège des équipes de direction des instituts de formation de psychomotri-

ciens (CEDIFP) définit la psychomotricité ainsi " La psychomotricité résulte de l'inté-

gration en synergie des fonctions relatives au tonus musculaire, liées au mouvement, des fonctions sensorielles, mentales dont les fonctions psychomotrices, émotionnelles, perceptuelles, cognitives et des fonctions psychiques du sujet dans son évolution. Tout au long de sa vie, le sujet se structure, construit et modifie ses représentations à partir de cette synergie et de ses propres relations et interactions avec l'environnement. » représentations du corps, notamment par la boucle sensori-motrice. Ainsi, je voudrais dans un premier temps définir ce que sont les représentations psychiques des représentations du corps en psychomotricité place centrale des représentations du corps dans la prise en soin psychomotrice de deux enfants en cabinet libéral. 3 CHAPITRE 1 : Les représentations du corps, définitions

I LE SCHEMA CORPOREL :

a) Historique de la notion :

P. Bonnier

étude réalisée sur des cas cliniques qui présentaient une altération de la conscience

du corps liée à des lésions cérébrales. Le schéma corporel serait " la faculté que nous

possédons de savoir à tout instant orienter une partie quelconque de notre corps par rapport à toutes les autres représentation permanente du corps propre, une figuration spatiale du corps et des objets. Pour lui, le schéma corporel prend en compte les différentes composantes de la somatognosie identifiées à construit à partir des données sensorielles, mais indépendante de celles-ci car de manière non consciente. H. Head continua les recherches sur cette notion, et publia en 1911 un article, décrivant que les informations sensorielles provenant du corps en mouvement pouvaient être , au niveau du cortex sensoriel. Et le schéma corporel serait un standard personnel auquel les changements de postures du corps pouvaient être comparés. Par sa précision, il structure de base, présente en permanence, renseignée par la multiplication des afférences sensorielles. P. Schilder propose la définition de " image tridimensionnelle que chacun a de soi-même ». Il définit le schéma corporel comme un standard commun à tous, qui uvement, de la localisation de Comme nous changeons perpétuellement de position, 4 nous sommes toujours en train de construire un modèle postural de nous-même.». Cette définition permet de mettre en lumière que le schéma corporel est en constant remaniement, et . J. De Ajuriaguerra, en 1970, donne une définition plus complète : " Édifié sur la base des impressions tactiles, kinesthésiques, labyrinthiques et visuelles, le schéma corporel réalise dans une construction active constamment remaniée des données actuelles et du passé, la synthèse dynamique, qui fournit à nos actes, comme à nos perceptions, le cadre spatial de référence où ils prennent leur signification ». Cette définition plus complète permet de préciser le schéma corporel comme évolutif dans . Mais surtout, J. De Ajuriaguerra précise les sensations qui permettent la construction du schéma corporel, et place ce concept comme

éminemment sensitif.

J. Paillard, en 1980, tente de strictement distinguer corporelle grâce aux données neurophysiologiques. En effet, au niveau du traitement

" corps situé ». Ce corps situé précise la notion de schéma corporel comme étant un

schéma égocentré : " [le schéma corporel] comme le référentiel matériaux afférentiels proprioceptifs qui réfère la position respective des segments du corps par rapport à la position de la tête stabilisée dans le champ des forces de gravité ». A travers plusieurs expériences, il met en évidence plasticité du schéma corporel, qui explique à la fois " les réadaptations permanentes que

» mais aussi

artificiels ou des outils ». F. Dolto, en 1984 reprend le concept de schéma corporel : pour elle, cette notion commune à tous les individus 5 , éventuellement indépendamment du langage. A travers le schéma corporel ne résonne ni les affects des expériences passées, ni les projections des expériences à venir. Au niveau sensoriel, F. Dolto définit plus précisément les afférences qui respiratoires et viscérales : " toires ou indélébiles, neurologiques, musculaires, osseuses, et aussi de nos sensations physiologiques viscérales, circulatoires on les appelle encore cénesthésie. ». Selon elle, le schéma corporel serait en partie inconscient, mais aussi possiblement préconscient et conscient. J-D. Nasio, en 2007, définit le schéma corporel comme " autoreprésentation, de notre corps en action, un dispositif neuropsychologique qui recueille et synthétise une multitude de sensations internes et règle automatiquement du corps dans le monde des objets. Nous définissons donc le schéma corporel est vu dans ses déplacements, perçu dans son mouvement, reconnu dans son tonus, ajusté dans son équilibre, jaugé dans son épaisseur et ses limites et, pour tout dire, investi par la libido. »

ranger le schéma corporel du côté de la sensorialité. Il appuie le rôle du tonus et de

la perception des volumes du corps pour un schéma corporel bien défini. Par son J-D. J-M. Albaret, en 2011, défini le schéma corporel comme un " système de question " où à la question " comment » (comment utiliser son corps pour réaliser le but fixé ?). Il fournit des informations sur la posture, sur les coordonnées spatiales et participe donc 6 tion. Ce système opère en dehors de toute conscience ». Par cette définition, Albaret insiste sur la dimension inconsciente du schéma corporel, et corporel, par le fait de la boucle sensori-motrice. On voit bien à travers ces définitions que le schéma corporel renvoie aux Ainsi, pour définir et séparer plus clairement les concepts de schéma corporel viscérale. b) Vers la sensibilité somato-viscérale : La sensibilité somato-viscérale comprend plusieurs composantes : - la sensibilité somatique superficielle, qui correspond à extéroception, et gère les informations gustatives, auditives, visuelles, odorantes, de pression, de toucher, mais aussi les afférences thermiques, nociceptives et vibratoires. - la sensibilité somatique profonde, qui correspond à la proprioception

positions relatives des différents segments du corps, les accélérations et décélérations

(vitesse, amplitude et direction). - la sensibilité viscéraleintéroception, et gère les afférences provenant des systèmes digestif, respiratoire, cardiaque et endocrinien. La sensibilité somato-viscérale est possible grâce à des récepteurs propres à

chacune des sensibilités précédemment citées. Il existe deux types de voies qui

7 conduisent les informations reçues par les récepteurs qui sont récapitulées par le tableau ci-dessous. conjointement. Présentation des deux sous-systèmes sensoriels extéroceptif et proprioceptif (à partir des travaux de Boisacq-Schepens et Crommelinck,1994 et Houde et Mazoyer, 2002) Dans le cortex, la plus grande partie des informations sont acheminées dans la région pariétale, et plus précisément au niveau des cortex somatosensoriels primaire, secondaire, et du cortex pariétal postérieur associatif. - Le cortex somatosensoriel primaire reçoit les afférences tactiles et proprioceptives. - Le cortex somatosensoriel secondaire gère la représentation - Le cortex pariétal postérieur associatif combine les afférences tactiles et proprioceptives. Les afférences sensorielles sont soumises à plusieurs rétro-contrôle venant

Ces rétrocontrôles, le plus souvent

8 enc A ce stade, il est important de préciser la sensation comme un " processus résultant du fonctionnement du récepteur sensoriel » et la perception comme " un traitement cognitivo-affectif de la sensation » (E. Pireyre, 2011). A travers cette définition, la notion de sensibilité somato-viscérale précise le . Il est ainsi défini comme sensitif et inconscient. En psychomotricité, de nombreuses médiations sont utilisées pour atteindre la système nerveux central recense et analyse les afférences sensorielles, de la

II :

a) Historique de la notion : P. Schilder, en 1935, décrit un concept qui articule à la fois la réalité biologique du corps et la réalité érogène et fantasmatique, en lien avec la psychopathologie. Il freudiennes : " formons dans notre esprit, autrement dit la façon dont notre corps nous apparaît à nous même ». " image du corps », terme bien pure et simple, et autre chose 9 comme une première représentation de soi.

F. Dolto

la défini comme " une synthèse vivante de nos expériences émotionnelles. inco peut se projeter dans toute représentation quelle e soit, et pas seulement dans les représentations humaines. » inconsciente, et nécessite, pour devenir préconsciente modelage, expression musicale, mimiques et gestes...). Mais elle reste inconsciente à tout le vécu relationnel »

profondément subjective, libidinalisée, liée aux émotions, au désir, et à la

sensorialité. u corps se construit en parallèle des stades freudiens, par des castrations symboligènes. Cela explique selon elle que certaines zones du corps soient particulièrement impliquées dans les enjeux de séparations, , notamment les orifices.

En effet, si ,

(avant le langage, avant le stade du miroir, avant la différentiation symbolique mère/bébé).

J-D. Nasio

de Dolto et de Lacan. Après les avoir explicitées et comparées, il écrit : " inconsciente du corps est la représentation inconsciente que chacun se fait de son tendresse propre à chaque individu. Elle se construit durant les trois premières années de vie, et se remanie tout 10 les sentiments, les souvenirs, le Grand Autre (au sens du regard de la société) et

J-M. Albaret système de

répond à la question " Quoi ? » (Quel corps suis-je ? Quelles sont les particularités de mon corps ou de mon apparence corporelle ?). Elle regroupe des perceptions et des p des des conséquences à la fois comportementales, cognitives et affectives. Cette image du corps est influencée par un ensemble de facteurs socioculturels, psychologiques, biologiques. Elle est par définition consciente. »

A travers cette définition, J-M. Albaret

corps dans de nombreux domaines de la vie, y compris les comportements. Cela relations et nos mécanismes de pensées. posite du corps : en lien avec de nombreux tels que communication, le dialogue tonico-émotionnel, le touché, les représentations du corps

E. Pireyre, en 2011, reprend et prolonge

composite, il réunit les recherches actuelles des domaines des neurosciences, de la psychanalyse, mais aussi de la psychomotricité. 11 Inspirée de la clinique, il définit une image du corps qui se développe par étapes fonctionnement physiologique mais aussi à (par le biais de la libido par exemple). Afin - la sensation de sécurité interne que la vie est maintenue quel que soit les événements perturbateurs. Elle se " » se construit grâce à des interactions adaptées entre le bébé et son environnement self ». - lidentité

une famille. Elle se construit à partir de la sensorialité et du dialogue tonico-émotionnel,

- la peau physique et psychique ; organe immature à la naissance, elle est celle de permettre une contenance physique et psychique (développée plus loin dans le mémoire). Les orifices ont une place particulière. - la ; elle se crée tout au long du développement psycho- nt sur les bruits du corps. - le tonus ; composante principale de la posture, il permet de tenir en équilibre, et de maintenir une attitude. Le tonus est un élément de communication verbale majeur, grâce au dialogue tonico-émotionnel, en lien direct avec les émotions. Il est influencé - la sensibilité somato-viscérale ; explicitée plus avant, la sensorialité est un 12 - les compétences communicationnelles du corps ; la communication entre individus passe plusieurs canaux : attitude, mimiques, regard, gestuelle, attention, réactions tonico- utilise préférentiellement certains canaux pour comprendre et être compris au sein de - les angoisses corporelles archaïques ; le nouveau-né est sujet à des an- goisses dites " archaïques » telle que le morcellement ou la liquéfaction. Cela est notamment dû construit. Au cours du développement psychomoteur et psycho-affectif, ces angoisses disparaissent pour laisser place à un fonctionnement plus logique, cognitif, ancré à la réalité. Il existe cependant, quelques traces de ces angoisses qui restent inconscientes, et ancrées

E. Pireyre permet de mettre

en commun les savoirs en psychanalyse, en neurophysiologie, en psychologie et les domaines impactés par celle-ci.

III LES ENVELOPPES PSYCHIQUES :

a) Historique de la notion :

Le " Moi » est défini par J-D Nasio comme "

tient le moi pour une entité essentiellement imaginaire frappée de toutes nos ignorances, méprises et mirages qui brouillent la perception que nous avons de nous-même » Pour S. Freud, le premier Moi est un Moi-corps : " Le moi est avant tout un moi corporel, i-même la projection 13 définit les enveloppes comme un " bloc note magique », en feuillets. Il distingue ainsi deux feuillets : - Un feuillet externe permet de laisser passer une partie des stimuli, mais aussi de rester hermétique tenir dans un système fermé les pulsions.

Il joue le rôle de barrière et de filtre.

- Un feuillet interne, sensible au signaux sensoriels, kinesthésiques, et permet passé le premier feuillet, et de les inscrire en une trace mnésique. Il est lui- Ces enveloppes plus ou moins différentiées et plus ou moins articulées chez les individus permettent de définir , et une enveloppe de communication et de signification. e D. Anzieu, en 1985, définit la notion de Moi- Peau. En effet, reprenant les travaux de S. Freud, mais aussi de D. Winnicott, il indique : le moi-peau. Pour Anzieu, toute activité . Par cette théorie, il montre les parallèles entre les fonctions de la peau physique et les fonctions du Moi. Il décrit huit fonctions du Moi-peau : - La maintenance du psychisme : Comme la peau soutient le squelette, les muscles et les rythmes du corps, le Moi-peau supporte le psychisme. La maintenance x- donc au Moi-peau de " maintenir le psychisme en état de fonctionner ». - La contenance : de même que la peau entoure toute la surface du corps et contient les organes des sens externes, le Moi-peau " psychique ». Cet enveloppement psychique est possible grâce au handling de la mère, qui enveloppe sensoriellement son enfant : le portage physique, mais aussi enveloppe sonore grâce au bain de paroles et la musicalité qui en découle. 14 - La fonction de pare-excitation : de même que la couche superficielle de la peau protège les couches plus sensibles des agressions extérieures (physique, UV, excès de stimulation), le Moi- l'excès de stimulations de la mère sert de pare-excitation auxiliaire au bébé, et cela jusqu'à ce que celui-ci trouve sur sa propre peau un étayage suffisant - individuation : la peau comporte des caractéristiques propres à chacun (couleur, texture, tâche de naissance ou grains de beauté). Ces particularités, une fois - Lintersensorialité : la peau contient les organes des sens, y compris le tou- cher. De la même façon, le Moi-peau est " une surface psychique qui relie entre elles les sensations de diverses natures, et les fait ressortir comme figure de fond originaire la constitution d'un " sens commun » dont la réfé- rence de base se fait toujours au toucher. - La fonction de : la peau du bébé est contacts peau à peau, généralement agréable, -érotisme et situe les plaisirs de la peau comme toile de fond habituelle des plaisirs sexuels. Le moi-peau en cas de développement normal, des zones érogènes peuvent être localisées, la différence des sexes reconnue et leur complémentarité désirée ». - La recharge libidinale : la peau est " une surface de stimulation permanente du tonus sensori-moteur par les excitations externes. Le moi-peau recharge libidinalement le fonctionnement psychique. Il maintient la tension énergétique interne et la répartit inégalement entre les sous-systèmes psychiques ». - inscription de traces sensorielles : la peau fournit des informations sur la réalité du monde extérieur. Et en parallèle " le moi- tion des traces sensorielles tactiles et renvoie en miroir une image de la réalité ». Cette fonction est renforcée par l'environnement maternel dans la mesure où il remplit son rôle de " object presenting » comme définie par D. Winnicott. 15 Le moi-peau, tel que défini par D. Anzieu, est une théorie expliquant commentquotesdbs_dbs24.pdfusesText_30
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