LES ILLUSIONS PERDUES Lecture analytique – Texte 16 « Fabrice
l'expression « les habits rouges » est dépourvue de sens pour lui : révélateur de sa leurs cours d'Histoire : la bataille de Waterloo est une défaite de.
Fabrice à Waterloo Extrait de Stendhal La Chartreuse de Parme
L'escorte prit le galop; on traversait une grande pièce de terre labourée située au-delà du canal
Commentaire La Chartreuse de Parme Fabrice à Waterloo
personnage principal ; de même Hugo fait entendre le fracas de Waterloo ?La description des « habits rouges » gisant au sol
La Chartreuse de Parme : Waterloo En arrivant sur lautre rive
Notre héros fort humain
Erckmann-Chatrian - Waterloo
avec leurs habits de l'ancien régime leur air joyeux et leurs belles manières
Retour sur le choix de Stendhal : le point de vue sur Waterloo dans
Le monde de l'après Waterloo est comme déserté par l'histoire et Stendhal ne d'hommes rouges ; mais ce qui l'étonna fort
Repenser Waterloo à partir de perspectives multiples
Juin 2015: bicentenaire de la Bataille de Waterloo. EUROCLIO présente que beaucoup de ces malheureux habits rouges vivaient encore ils.
Séance _ : Héros et champs de bataille
Stendhal Fabrice à Waterloo
Uniforms des Armees de Waterloo 1815
(Or la connaissance de l'habit nous permet mieux que nous et dans les écoles de représenter les batailles en dessinant des rectangles rouges.
THE WATERLOO REGION COURTHOUSE LE PALAIS DE JUSTICE
Palais de justice de la région de Waterloo — en Waterloo Region Courthouse took five years ... nourriture et un homme vêtu d'un habit de chef.
![Repenser Waterloo à partir de perspectives multiples Repenser Waterloo à partir de perspectives multiples](https://pdfprof.com/Listes/18/3139-18150620-enseigner_1815_-_1_.pdf.pdf.jpg)
Enseigner 1815
Repenser
Waterloo
à partir
de perspectives multiples Juin 2015: bicentenaire de la Bataille de WaterlooEUROCLIO
présente deFRANCESCO SCATIGNAsous le patronage de
Copyright
Cette publication est publiée sous une licence
internationale Creative Commons Attribution 4.0 (CC BY 4.0).Publié par
EUROCLIO - Association Européenne des
Éducateurs en Histoire
Sous le patronage de
Layout & Graphics
IMERICA
Giovanni Collot, Nicolas Lozito et Federico Petroni www.imerica.itImprimé en Juin 2015
ENSEIGNER 1815 | 3
C ette publication a été développée pour EUROCLIO - Association européenne des enseignants d'histoire - par Francesco Scatigna (Historiana Editor) avec le soutien de Joke van der Leeuw-Roord (fondateur d'EUROCLIO et conseiller spécial). La publication exploite les contributions des participants et des partenaires (Waterloo200 et Comité belge de Waterloo) du séminaire international "Enseigner 1815. Repenser la bataille de Waterloo
à partir de perspectives multiples
». La publication est rendue
possible grâce à l'appui de la Province du Brabant wallon. EUROCLIO tient à remercier tous les contributeurs à cette publication et ses partenaires dans l'organisation du séminaire. Le travail d'EUROCLIO est réalisé grâce au soutien de le programme Europe pour les Citoyens de l'Union Européenne.Remerciements
4 | ENSEIGNER 1815
SOMMAIRE
IntroductionLa mémoire
de Waterloo et des guerres napoléoniennes chapitre 1chapitre 2 page 6page 8ENSEIGNER 1815 | 5
Comment
rendre attractif l'enseignement ?Conclusion et notes chapitre 3chapitre 4 page16page
286 | ENSEIGNER 1815
introduction L'histoire d'une bataille n'est pas sans rappeler l'histoire d'un bal. Certaines personnes peuvent se rappeler tous les petits événements dont le grand résultat est la bataille gagnée ou perdue; mais personne ne peut se rappeler l'ordre dans lequel ils se sont produits, ni le moment exact, ce qui fait toute la différence quant à leur valeur ou leur importance. 1Arthur Wellesley,
Duc de Wellington
ENSEIGNER 1815 | 7
L 'année 2015 marque le bicen- tenaire de la bataille de Wa- terloo, une étape importante dans l'histoire du 19e siècle euro péen, un moment déterminant dans l'histoire de l'Europe qui a marqué la napoléoniennes (1792-1815), et clos la première phase des années révo lutionnaires.De nombreuses initiatives sont
prises pour commémorer l'anniver saire, par exemple des commémo- bataille et des manifestations uni versitaires. Il est alors grand temps, pour les organisations d'enseigne ment de l'histoire et les enseignants, de saisir l'occasion pour prendre des initiatives éducatives, trans frontalières et attractives. Dans ce cadre, EUROCLIO, l'Association européenne des enseignants d'his toire, avec Waterloo200, le Comité belge de Waterloo, la ville de BraineL'Alleud, et la Province du Brabant
wallon, ont organisé un séminaire international pour les professeurs d'histoire, intitulé "Enseigner 1815 -
Repenser la bataille de Waterloo à partir
de perspectives multiples », qui a eu lieuà Braine L'Alleud du 12 au 15 février
2015. Issue de cette initiative réus
sie, la présente publication essaie de donner une idée de la complexité de l'événement Waterloo, les angles multiples à partir desquels il peutêtre abordé, et l'enrichissement inte
llectuel qu'il peut apporter aux étu- diants, si on l'enseigne avec passion, innovation et ouverture culturelle.Cette publication vise à pallier la
lecture militaire classique de la ba taille, en englobant les points de vue et opinions d'une grande variété de personnages (civils, simples soldats, opinion publique au sens large). En outre, elle vise à contrer la classi que histoire des grands hommes, qui occupe le centre de la scène et laisse peu d'espace pour un récit dé mocratique - et donc aucun espace pour une pleine compréhension des grands changements dans l'histoi tte publication, s'adresse à un large public ; nous espérons atteindre le plus large public possible, et semer dans l'esprit du lecteur certains des principes défendus par EUROCLIO : innovation dans l'enseignement de l'histoire, concept de l'enseignement responsable de l'histoire, multipers pectivité et développement de la pensée critique.Les jeunes, les jeunes étudiants,
sont donc au centre de nos préoc cupations. Au cours du séminaire de Braine L'Alleud, le sentiment s'est imposé parmi les enseignants queWaterloo est un événement impor
tant qui a eu un impact énorme sur l'histoire européenne, et que pour tant, trop peu de temps lui est con- sacré dans les écoles.Tout en essayant d'atteindre le
grand public, cette publication a été principalement écrite avec des pro fesseurs et avec leurs besoins à l'es- prit ; sa mission première, pour ainsi dire, est d'être un support pour un enseignement de haute qualité de la bataille de Waterloo.La bataille a connu une attention
importante d'un point de vue mili taire. Mais Waterloo n'est pas seu- lement une bataille entre Napoléon et Wellington, ni une simple con frontation militaire. Waterloo est un moment déterminant dans l'his toire européenne ; Waterloo est l'un de ces points de basculement subtils qui ont décidé du cours de l'histoire.Waterloo est bien plus qu'une batai
lle : c'est une métaphore à la fois des années qui l'ont précédé et de celles qui l'ont suivi, et c'est donc égale ment un événement extrêmement utile pour l'enseignement de l'his toire. pourquoi - une conférence - et une publication ?8 | ENSEIGNER 1815
La mémoire de Waterloo et des guerres
napoléoniennesENSEIGNER 1815 | 9
C omment les historiens ont-ils considéré Waterloo jusqu'à maintenant ? L'intérêt pour il peut être utile ici de résumer briè vement comment et pourquoi.Comme pour de nombreux évé
nements historiques, cette bataille a changé de statut quand récit natio nal et intérêt national l'exigeaient 2Les tout premiers récits de la ba
taille sont venus des acteurs eux-mê- mes : Napoléon lui-même a publié son premier récit de la bataille dans le Moniteur (17, 18 et 21 juin 1815) ; il en a dicté un second au cours de son voyage vers Sainte-Hélène, dans lequel il accuse les maréchaux Ney et Grouchy d'erreurs fatales ayant conduit à la défaite. Du côté britan nique, le parti de Wellington a ré- pondu aux critiques treize ans aprèsWaterloo (le récit de Sir Napier des
Guerres Péninsulaires date de 1828).
Les premières années qui ont sui
vi Waterloo ont ainsi été caractéri- sées par des pamphlets et des récitscontrastés. Dans les années 1830 et 1840, des historiens et des experts militaires qui n'avaient pas participé à la bataille ont commencé à publier de nouveaux récits ; parmi eux, les textes néerlandais et prussiens sont
particulièrement remarquables : le récit néerlandais, écrit par un an cien aide de camp de Frédéric desPays-Bas (dont la division était à
Waterloo, mais qui n'a pas vu l'ac
tion), s'intéresse aux positions et auxévénements concernant les troupes
néerlandaises, se concentrant ainsi sur l'élaboration d'une mémoire na tionale de la bataille. Les récits prus- siens, dont un de von Clausewitz publié en 1835 3 , sont tous plus te- chniques et axés sur le déroulement de la bataille. En Grande-Bretagne, l'action de Wellington et le rôle joué par les troupes prussiennes ont été plus discutés que la bataille elle-mê me ; la Grande-Bretagne était au sommet de sa puissance mondiale, et la victoire de Waterloo n'était pas un général, les troupes britanniques avaient gagné seules la bataille. 2.1HISTORIOGRAPHIE
DEWATERLOO
2.2MÉMOIRE
COLLECTIVE
ET WATERLOO
LE RÔLE DES
PERSPECTIVES
2.4LA PERTINENCE
ACTUELLE
historiographie - de - waterloo 2.3 Portrait de Sir Arthur Wellesley, duc de Wellington - 1814 (CC via Wikimedia)10 | ENSEIGNER 1815
La deuxième moitié du XIXe siè-
cle et son nationalisme ont affecté la façon dont la bataille de Waterloo a été étudiée, en particulier sur le continent, où les historiens français ont ressenti le besoin de réévaluer la défaite (une défaite glorieuse 4 ) et leurs collègues prusso-allemands ont nitive du rôle essentiel des troupes prussiennes sur le terrain. La montée changement dans les jeux diploma perspectives classiques sur Waterloo.En 1915, le gouvernement britanni
que a minimisé les célébrations du centenaire: dans une guerre tout aus si dévastatrice, le vieil ennemi était maintenant le meilleur allié de Lon dres 5Cependant, le XXe siècle a marqué
aussi un nouveau changement dans la façon dont l'information était re cueillie: les auteurs ont commencé à s'alimenter à partir d'archives diver ses - jusqu'alors la recherche con- cernait habituellement une archive et des sources étrangères publiées de manière irrégulière.La Première Guerre mondiale, qui a
succédé aux guerres napoléoniennes en tant que nouvelle Grande Gue parmi les historiens français, qui ont commencé à s'interroger sur les rai sons de la défaite de Napoléon.Jusqu'à la Seconde Guerre mondia
le, les historiens se sont surtout in- téressés aux points de vue des hauts commandements sur la bataille, avec très peu d'allusions aux soldats - et encore moins aux civils, ou aux réper cussions sociales de la bataille et de la campagne en général. Au lendemain pectives ont commencé à être prises en compte et des ego-documents de soldats ont été au coeur de nouveaux travaux 6 - provenant surtout d'his- toriens anglophones. Les études surWaterloo ont suivi les nouvelles ten
dances de l'écriture de l'histoire, et se sont tournées vers une sorte de pré sentation moins classique, plus dé- mocratique. Bruno Colson l'appelle " histoire culturelle », et ajoute: " Les historiens sont maintenant concernés par les répercussions culturelles de l'événe ment lui-même et de sa représentation. 7Notre allié est aujourd'hui
notre ennemi juré ! Dessin représentant le roi George V balayant ses titres allemands en 1917. Pendant la Première Guerre mondiale, la maison royale a changé son nom de " Saxe-Cobourg et Gotha » en " Windsor », plus britannique. A Good Riddance - L. Raven Hill 1917 (CC via Wikimedia)ENSEIGNER 1815 | 11
L 'ampleur de la bataille deWaterloo a été énorme -
même en termes modernes: ses pertes, près de 50 000 morts en une seule journée, sont compara bles à celles de la première journée de la bataille de la Somme en juillet 19168 . Les pertes des guerres napo- léoniennes sont égales à celles de la
Première Guerre mondiale - pro
portionnellement à la population 9En 1815, l'Europe était en grande
partie ravagée par plus de vingt an nées de guerre pratiquement sans interruption et les populations ont commencé à célébrer les grandsévénements assez tôt - Waterloo
inclus.Quelques raisons principales
peuvent être avancées pour expli quer comment une mémoire co- llective structurée a pu s'imposer dès le XIXe siècle : le caractère pa neuropéen des guerres et des batai- lles napoléoniennes (y compris Wa- terloo) met différentes perspectives nationales en concurrence pour les mêmes événements. Avec la montée du nationalisme (due également à la guerre elle-même), et avec l'élabo ration des récits nationaux qui a eu lieu au cours de ces années, ces évé nements sont devenus un sujet idéal pour la mémoire nationale. En ou tre, l'application des programmes nationaux d'enseignement a per mis aux populations d'acquérir uneéducation de base et de se nourrir
des récits et perspectives nationales des événements du passé : l'éduca tion de base a créé une communau- té avec une image de ce qu'était la nation et de ce qu'elle représentait, créant ainsi les bases d'une mémoi re collective 10 . Les récits historiques ont eu ainsi tendance à soutenir la construction de l'État national; ils cherchaient à éviter la complexité, et ont souvent été incontestés au sein de leurs communautés.À l'inverse, aujourd'hui, pour
rappeler les guerres du passé, les organisateurs d'initiatives éducati ves et culturelles ont la tâche tout commémoration, la légitimation 11 . Même quand il guerres ou les pertes dévastatrices qu'elles ont causées, des pressions politiques et culturelles importan tes cherchent à donner du sens aux rer que tant de morts ont été vaines ou sans juste cause.Les activités transfrontalières
peuvent aider à comprendre que ce dont on se souvient, comment on s'en souvient et pourquoi on s'en souvient peuvent varier d'une société à l'au tre et d'une génération à l'autre. Le développement et la mise en ligne de modules comparatifs d'enseig nement aideront à resituer les (ré) interprétations nationales des mo ments clés du passé d'un pays - ou d'une région - dans une perspective européenne et mondiale plus large.L'accent mis sur les échanges de
bonnes pratiques, le dialogue trans frontalier et le réseau de soutien à l'échelle européenne permettront aux enseignants d'être mieux équi pés et donc de pouvoir faire pren- dre conscience aux étudiants des victimisation d'un passé tragique vu exclusivement à travers un pris me national.Mémoire collective
- et -Waterloo
De haut en bas :
1. Soldats lors d'une reconstitution de la
bataille de Waterloo2. Cuirassier français au cours d'une
reconstitution de la bataille de Waterloo3. Participants à une reconstitution
portant l'uniforme du 33ème régiment d'infantrie (Wellington's Redcoats) (CC via Wikimedia)12 | ENSEIGNER 1815
L a littérature (à la fois académi- que et romanesque) sur Wa- terloo montre toujours une prédominance de points de vue natio naux; les compétences linguistiques des chercheurs déterminent dans une large mesure encore les résultats, et donc les perspectives, de la recher nationales, qui déterminent encore principalement les points de vue et par conséquent les préjugés natio naux, sont encore très présentes dans la façon dont Waterloo se retrouve dans les récits nationaux. Une pers pective européenne sur Waterloo et L a dimension européenne de l'alliance contre Napoléon en1815, et en particulier les for
ces armées dans la bataille, en font un sujet d'importance européenne.Une grande majorité des soldats sur
le champ de bataille parlaient alle mand, beaucoup d'entre eux dans l'armée britannique 12 . La Légion allemande faisait partie de l'armée britannique, héritage de l'origine ha novrienne du roi. Cependant, ceux qui parlaient allemand étaient encore plus nombreux. Brendan Simms, un historien bien connu de Cambridge, a écrit dans The New Statesman en2014 que " Waterloo était une victoi
re plus européenne que britannique ou allemande ». Waterloo offre une image du haut degré de la coopéra tion européenne existant à l'époque, sujet très pertinent de nos jours. Les années avant et après Waterloo peu vent également être introduites dans l'enseignement par le biais de la ba les guerres napoléoniennes pourrait avoir un impact positif sur l'enseig nement de l'histoire dans les écoles primaires et secondaires. Néanmoins, la marginalité du sujet dans de nom breux programmes européens pousse les professeurs à enseigner Waterloo de façon traditionnelle, négligeant un sujet riche très utile comme in troduction à la vie en 1815. Dans cequotesdbs_dbs31.pdfusesText_37[PDF] médiatrice géométrie
[PDF] stendhal : la chartreuse de parme : fabrice a waterloo (iii)
[PDF] triangle isocele en a
[PDF] point de concours des médiatrices dun triangle
[PDF] triangle rectangle isocèle en a
[PDF] un artisan fabrique des vases qu'il met en vente corrigé
[PDF] point de concours des médianes
[PDF] un artisan fabrique des jarres qu'il met en vente
[PDF] abc est un triangle isocèle en a et de hauteur ah
[PDF] l artisan met en vente 200 vases
[PDF] un artisan fabrique des vases en cristal
[PDF] un artisan potier fabrique des vases qu'il met en vente
[PDF] statistique mode mediane moyenne variance et ecart type
[PDF] interprétation écart type