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Quelle est la définition des agrégats ?
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Quels sont les agrégats de l’Eurosystème ?
- M1, M2 et M3 L’Eurosystème s’est doté de trois agrégats M1, M2 et M3, allant donc du plus étroit (M1) au plus large (M3), M3 contenant M2 qui contient M1. M1 est l’agrégat le plus étroit qui comprend les pièces et les billets en circula-tion (la monnaie fiduciaire: fiduciaire signifie confiance si bien que cette monnaie
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SIGNIFICATIFS
POURDESEXPLOITATIONSAURICOLES
ENPAYSSOUS-DEVELOPPÉS
1 :-CENTRElfTANANARIVE-MADAGASCARB.P,4S4
G.ANCEJ
JUIN1972
LESETAGREGATSECONOIIIQUES
EHPAYSSOUS-DEVELOPPES
ANCEYGérard
tlCOPYRIGHTüRSTüH-1972 11 I.' LES DIFFERENTES RPPROC€ES THEOEIQUES o. a bo e o 0 o a o o pa 4 9 ILes comptes et agrégats retenus par le
gestionnaire OoOaO oOOOa oooa ooo Oo4~.0000000 p. 4 A - Le produit brut d'exploitation a0000.~00'6 po 5 B - Les charges d'exploitation oea0~9a0000a0~ p. 6 $ 2Les comptes et agrégats introduits par la
comptabilité gén6rale d'entreprise v,oooooo50 pa 24 5 3 Les principes de la comptabilit-6 nationale eo p. 27 II UN CADRE D'ANALYSE POSSIBLE a o o o o o e a o o o o o o o o o o po 33 $ 1Détermination du produit brut interne d'ex-
ploitation (A) o o pa 35 A - Pour les productions végétales destinées à la consommation oaooooo~.oo~oooooa~oao~ p. 35B - Pour les productions non destinées & la
consommation .oooooooooaoorooooo.~ooo~ooe p. 3G C - Pour les produits dqélevag~ooooo~ooooaD,b po 37 o o o o o o o ., o o a o o * o o e o ao o -, o5 2 Determination des charges d'exploitation (Z), pa 38
A - Le compte de production agricole 400000(10 po 39 B - Le compte d'exploitation agricole oe6e000 po 42C - Les autres activit6s recueillies par le
compte d'affectation du ménage .OaOOOeOO~ po 54 D - Le compte de modification du patrimoine., p. 61 Bibliographie *a a o a o a o o o o Do o o. o o o o a pa 64 -1-PREAPBULE
A l'encontre de l'opinioi? des technocrates pressés, mais 12 n'est pas l'objet de la présente note (I ) nomique sérieuse en milieu rural traditionnel devra bien aborder de front le problème toujours élud*&, i3 savoir : une définition claire et correcte desmités socio-économiques de pro&Jction, de répartition et de consommationb nous avons la conviction qu'une recherclie
fco- d Tant que la théorie esqGivera la difficulté, l'établissement de comptes, le dégagement de flux, la mise en rapport d'agrégats risqcent sous couvert de leur rigueur statistique d'éloigner de la véritable connaissance et en définitive de faire prendre une certaine justesse comptable pour la réalite sociologique et économique,Notre position est donc claire
: le schéma ou les idées que nous allons développer dans cette note n'offrent d'intérêt que dans la mesure oÙ le cadre conceptuel adopté, l'exploitation agricole, présente lui-même un réel intérêt, S'il devait par la suite s'avérer que ce cadre n'est pas adéquat, les diverses règles constitutives.du jeu comptable seraient passibles dlune reforr". lation plus ou moins radicalet dont nous cernons pour l'instant encore assez rL.d les contoursb L'hypothèse de validité étant ainsi explicitement admise on pourrait 2 bon'droit supposer que la théorie comptable est aujourd'hui suffisamment arm& pour solutionner de façon satisfaisante n9importe quelle situation, C'est sans doute vraio (1 ) Disons qu'une possibilité de voie de recherche consisterait h appréhender les phénom5nes de production, de distribution et de consommation du point de vue du chef effectif de decision, terme plu; large soit p1-m étroit) que celui de chef d'une exploitation agricole définie de façon rigide par une certaine superficie cultivée ct vn n~inbre fixe de travailleurs et de r$sidents, vocation beaUCOUp plus souple (mit -2- Cependant la difficult& n'est pas tant de parvenir au compte-rendu détaillé de tel ou tel cas d'espèce que de dégager des flux et des agrégats susceptibles d'informer l'économiste, le gestionnaire, l'agronome tout en restant significatifs pour le paysan,L'instrument comptable,
par les conventions auxquelles il se plie, naest jamais qu'un moyen subordonné à d'autres finscL'impression inverse que l'on ressent parfois
à la lecture de certains
documents provient d'une manipulation abusive et mécanique de ces diverses con- ventions admises sans qu'on se soit toujours impos6 le temps de réflexion néces- saire a Nous dirions volontiers qu'il existe une frontière comptable ne pas dkpasser, au dela de laquelle le bien devient m excès de bien, le précis un exercice formel, l'utilisable une théorie d'école. Toute la difficulté provient6videnuneht de ce que cette frontière n'est jamais absolue mais résulte de la
propre interrogation critique et donc subjective de l'observateur. Or celui-ci étant avant taut théoricien se fait scrupule 2 ne pas conduireà son terme la logique de son raisonnemento.
Nous examinerons dans une première partie la logique propre à diverses démches théoriques possibles, parmi lesquelles nous distinguerons -la démarche du gestionnaire agricole, -la démarche du comptable d'entreprise, -la demarche macro-économique de la comptabilité nationale. Chacune, en fonction des buts qu'elle se propose, s'attacheB définir
un certain nombre de concepts et privil6gie un certain type d'agrégats,Nous verrons
que ces concepts et agrégats, en dépit parfois d'appella- tions comunest recouvrent dans la majorité des cas des réalitCs fort diverses, de sorte que l'on passe difficilement d'un système drenregistrement B l'autre. 401-3- Outre ce défaut général d'articulakion on doit préciser que le gestion- naire agricole, comme le comptable d'entreprise, se limitent au secteur stricte- ment productif de l'exploitation. Seul le comptable national "descend" jusqu'à la distribution, la consommation et la formation d'épargne ou d'investissement tra- vers ses comptes d'affectation, de capital et de financement,
I1 pousse donc beau-
coup plus loin l'analyse du flux économique né du flux initial de productiont Par contre, demeurant au niveau de la macro-économie les postes figurant dans ses differents comptes ne peuvent être qu'assez globauxo En définitive l'examen critique des trois démarches précitées nous montrera que la nature particulière des exploitations agricoles en pays sous- développés justifie une approche comptable originale qui doit s'efforcer dans un même temps : - d'articuler entre eux, beaucoup plus rigoureusement, les différents systèmes dQenregistrement, - d'homogénéiser leur terminologie, - d'adapter certaines conventions, - d'éliminer toutes autres crznventions dont on n'a pas l'assurance du caractère indispensable, - de dégager des agrégats à signification immédiate et si possible tangibles pour le paysandC'est ce vers quoi nous tendrons au
cours de la seconde partie. 1 -4-1 - LES DIFFERENTES APPROCHES THEORIQUES
Rappelons que la première approche traduit le point de vue du gestion- naire, la seconde le point de vue du comptable d'entreprise et la troisième celui du comptable national. $ I - Led comptes ,et agrégats retenus par le gestionnaire .(I) Le souci guidant le gestionnaire peut être r6sumé par les mots d'analyse, de jugement, de pr&ision, de décision et de contr8le. L'individu qui a la charge de gèrer une exploitation dherche avant toutes chosesB mieux connaftre le
produit, puis le rCsultat, puis le revenu et enfin le profit de son exploitationo I1 s'appuie sur "des références physiques et éconofniquestl avec pour mission de les rendre optimales gr8ce àune meilleure organisation ou un meilleur système de production "compte tenu du milieu, de la conjoncture et des possibilités de l'agriculteur" (JO Chombarto., opo cit,), IlLa gestion est l'art des combinaisons rentables pour augmenter le prof it" o 00. (I) ~n pourra consulter : -Nouvelle gestion des exploitations agricoles - Ja Chombart de Lauwe, J. Poi- -L'entreprise agricole - R, Launay, G, Debroise, J.P. Beaufrère, tevin, J.C. Tirel, - (Dunod)* (Collection U - Armand Colin). -5- Ce terme de "combinaisons rentables" implique donc une decontraction suf- fisamment fine à l'intérieur de l'exploitation pour permettre de comparer entre elles les rentabilités des principaux "secteurs de production" ainsi que des multi- ples spéculations possiblespEn conséquence le gestionnaire va s'attacher
B établir des coûts techniques
pour chaque spéculation d'oh il dégage des ltr+dements critiques" exprimés soit en valeur soit en quantité de produitsd Au delà d'un certain "point mort" le rendement atteint procure un résultat suffisant à couvrir la totalité des charges engagéeso C'est le Profit. Eh deçB le résultat d'exploitation ne couvre qu'une fraction des chargeso C'est la Perteo Voyons maintenant plus en détail comment s'effectue l'analyse*A- Le produit,br,ut total d'exploitationc
Le gestionnaire d'exploitation agricole retient come "production" les biens ayant valeur sur le marché et résultant directement de l'activité agricole. S'intéressant au métier d'agriculteur en tant que tel il néglige donc de parti délisré tout ce qui est considéré come extra-agricole (cueillette, artisanat, revenus commerciaux, salaires extérieurs, transferts de revenus divers, etcooo)oDisons
sans plus attendre que c'est là l'une des raisons pour lesquelles nous ne pourrons pas, dans le cadre des paysanneries africaines et malgaches, nous satisfaire d'un schéma purement gestionnaireoLe produit brut d'exploitation comprend alors
- Les ventes de produits végétaux et de produits d'élevage. - l'autoconsommation, les prestations en nature et les cessions internes o 000 -6- - Les variations de stocks et d'inventaires. - Les ventes de services divers li@s h l'agricultureo - Les travaux que l'entreprise fait pour elle-même. - Les produits exceptionnels "nés indépendamment de tout engage- ment conscient de la part du chef d'exploitation'! tels que plus values fortuites sur stocIss ou sur vente. (cf, auna ay.,, op. cit.), Dans certaines conditions les variations de stocks pourraient être n6gli- gées, de même les produits exceptionnels qui ne refl&tent pas l'activité normale de l'exploitation.Quoi qu'il en soit
le produit ainsi dégag6 représente un agrégat obtenu pour partie en monnaie, pour partie en nature et csest de lvensemble que vont être deduites les charges d'exploitation pour aboutir à un nouvel agrégat résui tat.I3 - Les charges de Igexploitation.
La théorie semble avoir porté son attention de façon beaucoup plus appro- fondie et systématique sur l'aspect coct que sur l'aspect produit. Aussi est-ce là que certaines différences, non toujours formelles, entre auteurs apparaissent, Dans "L'entreprise agricole" T4.24, Launay, Debroise et Beaufr&re distin- guent essentiellement - les charges spéciales proportionnelles (charges variables) - les charges d'itquipement spéciai - les charges d'équipement comun ) charges dites fixes Par contre dans "Nouvelle gestionooos! les auteurs insistent davantage sur le clivage entre : - les charges réelles (fixes ou variables) - les charges calculées (fixes ou variables) -7-1 - La raison.d'$tre du premier critère de distinction.
La ventilation entre charges variables et charges permmeiites trouve sa justification theoriquc dans le besoin qu'a le gestionnaire de décomposer la marge globale (somme des produits - somme des charges) en deux éléments : - La marge technique brute - La marge technique nette (I) La marge technique brute, difference entre produit et charges variables, renseigne sur la capacité de chaque production prise isolement A couvrir l'ensemble des charges permanentes de lPexploitation,Exemple
- les charges permanentes s'élèvent à 100 - le produit tfrizlt represente 70 - les charges variables de la culture "rizt1 50 - le riz, grâce A sa marge brute de 20, couvre - des charges 1 5 permanentes de l'exploitation. La "marge technique nette" est donc la différence entre le produit et les charges techniques globales ou encore entre la marge brute et les seules charges permanentes o Si l'on parvient à affecter une certaine proportion de ces charges permanentes a chacune des productions (ce qui ne se fait pas sans une bonne part d'arbitraire) on peut &valuer le "c06t technique"unitaire de la production considi.rée, par le rapport c vi i. c fiValeur du produit i
C vi = charges variables
C fi = charges fixes qui de la spéculation
i lui sont affectées (I) Les termes tlbrutelr et %.ette" ngont rien B voir avec la terminologie en vigueur dans la comptabilitk nationale introduisant entre deux agrégats bruts et nets les postes de provisions et d'amortissements. -8- D'oh loon définit aussitôt le "rendement critique" exprim6 soit en valeur soit en quantité de produit,Globalement
la "marge technique, nette" de 1 #exploitation équivaut au Ilré- sultat des facteurs techniques". Pour obtenir le véritable "résultat d'exploitation" il reste ?i déduire les charges non techniques qui sont en fait des charges perma- nentes nécessaires au bon fonctionnement de l*entreprise (frais de structure ou d9administration générale).2 - La distinction entre les ,charges réelles. et calculéeso
On qualifie encore les charges calculées de charges fictives, supplétives, estimées, ou imputées* Autrement dit ce sont des "rémunérations de facteurs de production que l'agriculteur ne paye pas r6ellement mais qui ne sont pas gratuites pour autant" (Nouvelle gestion.,, p, 41). Selon cette seconde optique on distingue donc le produit brut, le revenu agricole restant après déduction des charges réelles d'oÙ l'on tfcalcule'f le résultat (profit Qu perte) en soustrayant encore l'ensemble des charges fictives. Il est A constater que le revenu agricole (produit - charges réelles) se compose, comme dans la première analyse, d'une partie réelle monétaire et d'une partie réelle en natureD Jusqu'ici nous ne relevons guère de divergences, sinon formelles, entre les deux schémas. Tous deux visent A dégager en définitive la rentabilité finale de l'exploitation, l'un par l'analyse des co6ts techniques de production , l'autre par l'analyse du profit global coí2ts produits (rapport = profit capital d'exploitation (rapport Et dans les deux cas on rapportera le produit brut aux cKwges globales afin d'évaluer l'Efficienceo -9- En fait cette efficience dépendra étroitement de ce que l'on voudra bien inclure dans les charges calculkes, qui peuvent représenter en appliquant syste- matiquement certaines conventions, la majeure partie des charges globales. Dans le tableau synth6tique ci-dessous nous awns croisé, suivant la double classification possible, les charges retenues par les différents auteurs. Les numéros de renvoi figurant a côté de certains postes explicitent les diver- gences de contenu plus ou moins considErables qui peuvent apparaître, - 10 -3 - Tableau synthétique des charges dsexploitation
9 Frais !
! !. Engrais ! hxure de fond ! ! 9Charges fixes
ICharges variables
I de structure ! ! Semences et plants ! Création de culture I I ! Traitements et soins.oo ! Entretien des bâtiments !9 ! Fournitures diverses liées A ! Entretien du matériel !
? des productions ! et du cheptel de trait ! ! ! Carburants - huiles o ! ! ! Reelles ! Fourrage et Aliments concen- ! ? ! ! trés 9 91 ! Salaires et prestations en ! Salaires et prestations ! Frais généraux
1 ! nature A la main dOoeuvre ? en nature 21 ka mooo ! (Electricité-assu- i
1 ! occasionnelle ! permanente I rances diverses o o .)!
! ! Assurances imputables 3. ! Fermagesi loyers..,, ! Impôts indirects ?? I ! ! certaines productions I ! 1 I ! Pertes courantes "normales" ! Amortissement ! I ! ? ! Valeur locative des I ! ? ! terres ! ! 9 ! Travail de diredtion ! !Calculées ! Salaires familiaux (I) I I Intéri% du capital (2) ! Intérêt au capital (2) II ! - cheptel de rente 9 - cap. immobilisé !
1 9 - capitaux circulants (3) s 1
NeBe Seules les pertes courantes peuvent figurer en charges d'exploitation, - 11 - Ne considérons pour l'instant que les postes litigieux (salaires fami- liaux, intérêt du capital, capitaux circulants) sur lesquels des distorsions h- portantes subsistent parmi les auteurs.Les autres postes feront l'objet d'une
mise au point dans la seconde partie de l'article, a/ - Le problème des salaires familiaux. Selon TM, Launay, Debroise et Beaufrère les charges de main d'oeuvre permanente et familiale comprennent d'une part les salaires en espèce et les charges sociales réellement déboursées par le chef d'exploitation, d'autre part les avantages en nature, en pratique ltautoconsommation familiale, tQ4. Chombart, Poitevin, et Tirel tout en reprenant l'autoconsommation familiale dans le poste Ilprestations en nature" a La main d'oeuvre permanente, ajoutent en charges calculées les salaires fakiliaux estimés sur la base du sa- laire pay6 à un manoeuvre ni nourri, hi log&, (op, cit. po 4.4). Cette convention ne nous paraït pas très logique. En effet on considère que le salaire fictif de la main-d'oeuvre familiale représente le debours monétaire.que le chef d'exploitation aurait h supporter si, ne bénéficiant pas de cette main d'oeuvre "gratuite", il faisait appel salariés de lgextérieur. des Nais prkisément le chef d'exploitation assure lui-même ainsi QuQ"esdbs_dbs14.pdfusesText_20[PDF] exercices corrigés sur les atomes et les molécules 4eme
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