[PDF] Traitement ARV de linfection à VIH chez ladulte et ladolescent





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Les Antirétroviraux : Classification mécanismes daction Dr L

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Sous ARV l'accompagnement du patient est indispensable au succès du traitement. •. (voir Module 7). III. Mode d'action des ARV et principaux médicaments 



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III Mode d'action des ARV et principaux médicaments disponibles Mode d'action Les ARV agissent sur le VIH en interférant avec les étapes de son cycle de 



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Lignes directrices unifiées sur l'utilisation des antirétroviraux pour le traitement et la prévention de l'infection à VIH Résumé des principales 

  • Quel est le mode d'action des antirétroviraux ?

    Le traitement antirétroviral combiné emp?he le VIH de se multiplier et peut faire disparaître le virus dans le sang. Il permet ainsi au système immunitaire du patient de récupérer, de vaincre les infections et d'éviter le développement du sida et d'autres effets à long terme de l'infection à VIH.
  • Quel est le but du traitement antirétroviral ?

    L'objectif du traitement antirétroviral est de rendre la charge virale la plus faible possible : c'est ce qu'on appelle la charge virale indétectable.
  • Quel sont les antirétroviraux ?

    Les antirétroviraux (anti-VIH) agissent à différentes étapes de la réplication du VIH. Lorsque prise régulièrement, selon les directives, la thérapie antirétrovirale diminue le virus dans le sang (charge virale) et améliore votre fonction immunitaire (lymphocytes T CD4+).
  • Les principales effets secondaires des ARV. · Présentation : fatigabilité intense et rapide, troubles intestinaux, douleurs musculaires, dyspnée chez un patient qui était antérieurement stable, perte de poids.

Module 5

Notes

Traitement ARV de l'infection à

VIH chez l'adulte et l'adolescent

114

Module 5

Traitement ARV de l'infection à VIH chez l'adulte et l'adolescent 115

L'essentiel à retenir

Le traitement ARV ne détruit pas le VIH mais bloque sa multiplication et permet ainsi d'améliorer l'immunité et l'état de santé des patients. Le traitement ARV consiste à prendre 3 médicaments associés (trithérapie) pendant toute la durée de la vie. Tout patient infecté par le VIH présentant des symptômes des stades 3 ou 4 OMS ou dont le nombre de lymphocytes CD4 est inférieur à 350/mm 3 doit bénéficier d'une trithérapie ARV. La trithérapie à utiliser pour un premier traitement ARV (traitement de première ligne) est une association de 2 INTI et de 1 INNTI. La prise régulière des médicaments par le patient (bonne observance) est indispensable au succès du traitement ARV. Si les médicaments ARV ne sont pas pris régulièrement et aux bonnes doses (mauvaise observance), le risque est l'apparition d'une résistance du VIH, avec comme conséquence un échec du traitement. Après échec d'un premier traitement ARV, le deuxième traitement (traitement de deuxième ligne) doit comporter 3 ARV que le patient n'a jamais pris.

Contexte

Les traitements ARV sont des médicaments destinés à bloquer la multiplication du VIH. Leur bonne utilisation chez les personnes vivant avec le VIH nécessite de connaître les objectifs et les principes de base du traitement ainsi que les différentes molécules dispo- nibles pour la prescription. Elle suppose également de savoir quand et comment mettre en route un traitement, de quelle façon le surveiller et comment l'adapter en cas d'effets indésirables ou d'efficacité insuffisante.

Objectifs du module

À la fin du module, vous serez en mesure de :

Décrire le but et les principes de base du traitement ARV. 1- Citer les différentes catégories d'ARV et les principales molécules de chaque 2- catégorie. Énumérer les critères permettant de décider de débuter un traitement ARV. 3- Décrire le traitement de première ligne recommandé par l'OMS. 4- Donner la définition d'un échec thérapeutique et décrire ses causes. 5- Décrire le traitement de deuxième ligne recommandé par l'OMS en cas d'échec d'un 6- premier traitement. Citer les principaux effets secondaires des ARV et décrire la façon de les prendre 7- en charge. Énumérer les critères de suivi des patients à long terme. 8-

QUEL EST LE MÉCANISME DU BOOSTER ?

Le ritonavir, qui est aussi un anti-rétroviral, n'est utilisé que pour son effet " boost » et non pour son activité anti-VIH. Il agit en freinant l'élimination des IP au niveau d'un des principaux systèmes de dégradation des médicaments appelé cytochrome, situé dans le foie. Cette action se fait par " compé- tition » sur les récepteurs à médicaments du cytochrome. En effet, le ritonavir a la parti- cularité d'être plus facilement capté par ces récepteurs que les autres médicaments et no- tamment les IP. En conséquence, ces récepteurs étant occupés par le ritonavir, les IP y ont plus difficilement accès, sont donc moins dégra- dés et persistent plus longtemps dans le sang. D'autres molécules peuvent avoir le même ef- fet " boost » mais c'est essentiellement le rito- navir qui est utilisé actuellement. Une nouvelle molécule sera cependant bientôt disponible.

En savoir

QUELS AUTRES ARV

EN DEHORS DES INHIBITEURS

DE LA TRANSCRIPTASE INVERSE

OU DE LA PROTÉASE ?

Les ARV non inhibiteurs de la transcriptase in-

verse ou de la protéase peuvent être : des inhibiteurs de l'intégrase (raltégravir), • qui bloquent la 3 e enzyme virale impliquée dans la réplication du VIH ; des inhibiteurs de la fusion (enfuvirtide ou

T-20) ou du co-récepteur CCR5 du lympho-

cyte T (maraviroc), qui empêchent le VIH de pénétrer dans les cellules ; des inhibiteurs de l'assemblage, qui empê- chent l'assemblage des protéines nécessaire

à la formation de nouveaux VIH.

Certaines molécules sont déjà disponibles en Europe, d'autres sont encore en phase de développement.

En savoir

Module 5

116
117
Traitement ARV de l'infection à VIH chez l'adulte et l'adolescent inverse, qui bloquent l'enzyme transcriptase inverse, et des inhibiteurs de la protéa- se (IP), qui bloquent l'enzyme protéase. Selon leur structure chimique, les inhibiteurs de la transcriptase inverse se répartissent en deux catégories : les inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse ou INTI (appelés aussi " analo- gues nucléosidiques » ou, en raccourci, NUC comme " nucléosidiques ») ; les inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse ou INNTI (appelés aussi " ana- logues non nucléosidiques » ou, en raccourci, non-NUC comme " non-nucléosidiques »).

Les inhibiteurs de la protéase nécessitent l'administration conjointe d'un booster, c'est-à-dire

d'un médicament (le ritonavir le plus souvent) capable de potentialiser leur efficacité en aug-

mentant leurs concentrations dans le sang : on parle alors d'inhibiteur de protéase boosté. I. But du traitement ARVLe but du traitement ARV est : d'améliorer durablement la santé et la qualité de vie des patients :•

en bloquant la réplication du VIH de façon à rendre indétectable la charge virale (quantité

de virus) dans le sang le plus longtemps possible ; en restaurant un nombre de lymphocytes CD4 normal (reconstitution immunitaire) ; de réduire la transmission du VIH. • II. Principes de base du traitement ARVConditions d'efficacité Le traitement ARV empêche le VIH de se multiplier (répliquer) mais ne permet pas de le détruire. Le traitement ARV est efficace à condition d'associer systématiquement 3 médicaments différents (trithérapie). Le traitement ARV doit être pris à vie, sans interruption, et en respectant les consignes de prise. S'il ne diminue pas suffisamment la réplication (multiplication) du VIH, le traitement ARV peut entraîner l'apparition de virus résistants, source d'échec thérapeutique.

Tolérance

Comme tout traitement, le traitement ARV peut provoquer des effets indésirables ; ces effets

indésirables peuvent survenir précocement ou à plus long terme et être bénins ou graves.

Le nombre ou la sévérité des effets indésirables ne sont pas liés à la puissance antivirale

du traitement. Sous ARV, la survenue d'effets indésirables peut compromettre le bon suivi du traitement par le patient.

Importance de l'accompagnement du patient

Sous ARV, l'accompagnement du patient est indispensable au succès du traitement (voir Module 7). III. Mode d'action des ARV et principaux médicaments disponiblesMode d'action Les ARV agissent sur le VIH en interférant avec les étapes de son cycle de réplication (voir Module 2). Les principaux ARV disponibles ont comme action de bloquer une enzyme virale im- pliquée dans le cycle de réplication du VIH : ils s'agit des inhibiteurs de la transcriptase 118

Module 5

Traitement ARV de l'infection à VIH chez l'adulte et l'adolescent 119
Les noms de marque sont donnés à titre indicatif et n'indiquent pas une préférence de la part des auteurs. Le choix doit porter préférentiellement sur la liste des médicaments préqualifiés par l'OMS (http://apps.who.int/prequal)

AZT+3TC = Zidolam®, Duovir®

AZT+3TC+NVP = Zidolam N®, Duovir N®

d4T+3TC+NVP = Triomune® d4T+3TC = Coviro®

TDF+FTC = Truvada®

TDF+3TC

TDF+3TC+NVP

TDF+3TC+EFV

TDF+FTC+EFV = Atripla®

3TC+d4T+EFV

AZT+3TC+EFV

AZT+3TC+ABC = Trizivir®

3TC+ABC = Kivexa®

Tableau II - Principales associations fixes d'ARV habituellement disponibles dans les pays

à ressources limitées

Principaux médicaments disponibles

Les principaux médicaments ARV disponibles contiennent soit 1 seule molécule, éven- tuellement associée à un booster pour les inhibiteurs de la protéase (tableau I), soit 2 ou

3 molécules sous forme d'association fixe (tableau II).

Les associations fixes (2 ou 3 ARV dans le même comprimé) permettent de limiter le nombre de prises quotidiennes de médicaments et facilitent ainsi pour le patient le suivi du traitement.

CLASSE SELON LE MÉCANISME

D'ACTIONDCI (ABRÉVIATION) POSOLOGIE CHEZ L'ADULTE

INHIBITEURS NUCLÉOSIDIQUES

DE LA TRANSCRIPTASE

INVERSE (INTI)

Zidovudine 300 mg (AZT) 1 cp x 2/j

Lamivudine 150 mg (3TC) 1 cp x 2/j ou 2 cp en 1 prise/j

Stavudine 30 mg (d4T) 1 cp x 2/j

Didanosine 400 mg (ddI) 1 capsule/j à jeun

Abacavir 300 mg (ABC) 1 cp x 2/j ou 2cp en 1 prise/j

Emtricitabine* 200 mg (FTC) 1 cp/j

Ténofovir** disoproxil 300 mg

(TDF)1 cp/j au cours d'un repas

INHIBITEURS

NON NUCLÉOSIDIQUES

DE LA TRANSCRIPTASE

INVERSE (INNTI)

Névirapine 200 mg (NVP)1 cp le matin pendant 14 j, puis 1 cp x 2/j

Efavirenz 600/200 mg (EFV)

1 cp à 600 mg ou 3 cp à 200 mg

le soir au coucher

INHIBITEURS DE LA PROTÉASE

(IP)***

Lopinavir 200 mg/ritonavir 50 mg

(LPV/r, IP boosté)2 cp x 2/j

Indinavir (IDV) 400/200 mg

(+ ritonavir en booster )

Atazanavir (ATV) 300 mg

(+ ritonavir en booster)2 cp à 400 mg x 2/j + ritonavir 100 mg x 2/j

1 cp à 300 mg/j + ritonavir 100 mg/j

au cours d'un repas Tableau I - Principaux ARV habituellement disponibles dans les pays à ressources limitées

et posologie chez l'adulte* Habituellement disponible plutôt sous forme d'associations fixes (voir tableau II).

** Le ténofovir disoproxil est un inhibiteur nucléotidique (et non nucléosidique) de la transcriptase inverse. *** Les IP sont pratiquement toujours boostés. L'habitude est d'indiquer le nom de l'IP (ou son abréviation) suivie de " /r ». INDICATIONS POSSIBLES DU TRAITEMENT ARV EN DEHORS DE CELLES DE L'OMS

Ces indications doivent faire l'objet d'une discussion multidisciplinaire et ne peuvent pas être décidées

de façon individuelle. Patients asymptomatiques ayant un nombre de lymphocytes CD4 supérieur à 350/mm• 3 , si la charge

virale plasmatique est supérieure à 100 000 copies/ml ou si le pourcentage de lymphocytes CD4 est

inférieur à 15 % ou si la baisse des lymphocytes CD4 est rapide. Dans cette situation, on peut craindre une évolution accélérée de la maladie.

Co-infection par le VHC ou le VHB.

• L'infection à VIH aggrave l'infection chronique par le VHC ou le VHB : par conséquent, plus on traite vite

l'infection à VIH, mieux on contrôle l'hépatite virale chronique due au VHC/VHB, indépendamment d'un

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