[PDF] Ressources pour enseigner le vocabulaire à lécole maternelle





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RESSOURCES POUR ENSEIGNER LA COMPREHENSION D

RESSOURCES POUR ENSEIGNER LA COMPREHENSION D'ALBUMS. A L'ECOLE MATERNELLE. Atelier cycle 1 secteur de Jarrie avec Alexandra Lamotte du 03/03/2010.



Enseigner les langues vivantes

Entraîner les élèves à la compréhension de l'oral et le moment venu



Pour enseigner la lecture et lécriture au CP

Mais les évaluations en compréhension de l'écrit nationales (Cèdre) et la condition pour libérer les ressources de mémoire et d'attention nécessaires à ...



Guide pour lenseignement des langues vivantes Oser les langues

pédagogiques mises en œuvre à l'école maternelle telles que le travail de compréhension qui est proposé pour la lecture d'albums



Mobiliser le langage dans toutes ses diMensions

séquences d'enseignement programmées de manière régulière et progressive de la L'apprentissage de la compréhension des récits de fiction à l'école ...



Pour enseigner la lecture et lécriture au CE1

de compréhension de l'écrit sont relatives soit à un décodage défaillant qui empêche d'apprendre aux élèves les contraintes et les ressources propres.



Lécriture à lécole maternelle

Ministère de l'Éducation nationale de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Ressources maternelle - Graphisme et écriture. L'écriture à l'école 



Pour enseigner le vocabulaire à lécole maternelle

Pour cela il est nécessaire d'enrichir le capital lexical du jeune enfant



Ressources pour enseigner le vocabulaire à lécole maternelle

Elaborer une vraie démarche d'apprentissage pour amener l'enfant à passer d'un vocabulaire passif (réception /compréhension) à un vocabulaire actif (production) 

Ressources pour enseigner le vocabulaire à lécole maternelle

Dossier suivi par Max Gratadour Conseiller du Recteur Doyen des Inspecteurs de l'Education nationale L'acquisition du vocabulaire est un élém ent essen tiel dans l'apprentissage de la langue. L'école maternelle peut jouer un rôle déterminant dans cet apprentissage si : • un enseignement structuré est proposé aux élèves ; • des situations de communication permettent a ux enfants de fréquenter, en compréhension, un vocabulaire riche et choisi en fonction de son intérêt pour la scolarité présente et à venir ; • chaque élève est placé en situation de réutiliser lui-même ce vocabulaire dans des activités scolaires organisées et contrôlées. En matière de lexique, l'école maternelle se fixe trois objectifs principaux : - développer le capital lexical des élèves, en réception et en production, dans le langage en situation et dans le langage d'évocation hors contexte d'activité ; - pe rmettre aux enfants d'entre r progressivement dans le fonctionnemen t de la langue au niveau lexical ; - développer la mémoire lexicale (celle des mots) et la mémoire sémantique (celle du sens des mots). Les ressources proposées permettent de concevoir et de mettre en oeuvre un enseignement plus efficace du vocabulaire et des pratiques langagières associées. ! Ces documents seront complétés et enrichis au fil de l'année scolaire. Références théoriques Quel lexique aborder à l'école maternelle ? Principes pédagogiques Comment travailler le vocabulaire en maternelle ? Quels sont les vecteurs de mobilisation du lexique ? Séquences d'apprentissage Comment construire une séquence d'apprentissage du vocabulaire ? Quelle progressivité de la petiite section à la grande section ? Séquence pour la petite section Séquence pour la moyenne section Séquence pour la grande section Activités de classe Quelles situations langagières proposer aux élèves ? Ressources pour enseigner le vocabulaire à l'école maternelle

Prévention de l'illettrisme à l'école

Ressources pour enseigner

le vocabulaire à l'école maternelle

Références théoriques

Quel lexique aborder à l'école

maternelle ? septembre 2010

© MEN/DGESCO ź eduscol.education.fr/ecole

eduscol Enseigner le vocabulaire à l'école maternelle

Quel lexique aborder à l'école

maternelle?

Références théoriques

Les Programmes 2008 ont posé le principe de progressivité de la petite à la grande section en

partant du lexique qui correspond à l'un ivers de l'école pour aller vers des champs lexicaux

représentant le monde moins familier puis vers des éléments plus abstraits. La progression s'organise

aussi selon la nature du mot : les noms, les verbes, les adjectifs, les adverbes et mots grammaticaux.

PS

Comprendre, acquérir et

utiliser un vocabulaire pertinent (noms et verbes en particulier ; quelques adjectifs en relation avec les couleurs, les formes et grandeurs) concernant : les actes du quotidien (hygiène, habillage, collation, repas, repos) ; les activités de la classe (locaux, matériel, matériaux, actions, productions) ; ses relations avec les autres, les salutations (bonjour, au revoir), courtoisie (s'il vous plaît, merci). MS

Comprendre, acquérir et

utiliser un vocabulaire pertinent (noms, verbes, adjectifs, adverbes, comparatifs) concernant : les actes du quotidien, les activités scolaires, les relations avec les autres (salutations, courtoisie, excuses) ; les récits personnels, le rappel des histoires entendues (caractérisation des personnages, localisation, enchaînement logique et chronologique). GS

Comprendre, acquérir et

utiliser un vocabulaire pertinent (noms, verbes, adjectifs, adverbes, comparatifs), concernant : les actes du quotidien et les relations avec les autres ; les activités et savoirs scolaires et en particulier l'univers de l'écrit ; les récits personnels et le rappel des histoires entendues (caractérisation des personnages, relations entre eux, enchaînement logique et chronologique, relations spatiales) ; l'expression des sentiments ou émotions ressentis personnellement, ou prêtés aux autres et aux personnages d'histoires connues.

Dans cette progressivité, le choix des corpus de mots à étudier se fait selon différentes entrées

possibles, thématiques et transversales de la PS à la GS, en lien constant avec le domaine de la

" Découverte du monde », ses dimensions cognitive, sensorielle et affective qui se conjuguent pour

permettre aux enfants de se représenter les objets du m onde et de " mettre en m ots » ses

connaissances, expériences et sensations. La consultation des listes de fréquence permet aussi de

cibler le lexique abordé. Direction générale de l'Enseignement scolaire

© Ministère de l'Éducation nationale

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Enseigner le vocabulaire à l'école maternelle

Des entrées transversales de la PS à la GS

Vocabulaire de proximité avec des noms, des verbes, des adjectifs pour : désigner les objets et les

lieux, décrire leurs propriétés, caractériser des actions.

Vocabulaire lié à la découverte du monde en lien avec des thèmes d'études ou des projets

d'expérimentation. Vocabulaire issu de la littérature enfantine : registre soutenu et expressions.

Vocabulaire lié à des actions particulières : motricité, règles de jeu, consignes scolaires.

Des entrées thématiques récurrentes de la PS à la GS

PS : seuil de 750 mots

noms, verbes et adjectifs

MS : 1500 mots

noms, verbes et adjectifs

GS : 2500 mots

noms, verbes et adjectifs

La classe

Les activités scolaires

Les objets et les actes du quotidien

Les autres : relations, salutations...

eux de l'école a nourriture aux Les sorties (la piscine, la mer, la forêt, le zoo, les transports, les métiers...)

Les mots du temps et de l'espace

Les différents li

Les coins jeux

La cuisine et l

Les anim

Les fêtes

L'enfant et la famille

La santé, l'hygiène

Le quartier, le village, la ville

Direction générale de l'Enseignement scolaire

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Prévention de l'illettrisme à l'école

Ressources pour enseigner

le vocabulaire à l'école maternelle

Principes pédagogiques

Comment travailler le vocabulaire en

maternelle ? septembre 2010

© MEN/DGESCO ź eduscol.education.fr/ecole

eduscol Enseigner le vocabulaire à l'école maternelle

Comment travailler le vocabulaire

en maternelle ?

Principes pédagogiques

Principes généraux

Pour garantir un apprentissage efficace du vocabulaire, il ne suffit pas d'exposer les élèves à des

mots nouveaux dans des situations d'écoute et de réception aussi régulières et variées soient-elles.

Le langage doit être le pivot de tout apprentissage : toute séance, quelque soit le domaine, devrait avoir 2 objectifs langagiers, un d'ordre lexical, un autre plus pragmatique ou syntaxique.

Dans ce cadre, la familiarisation avec l'univers de l'écrit se doit d'être mesurée, progressive et

articulée autour de quelques axes principaux :

Développer les références patrimoniales et culturelles par l'accès au livre et à la littérature de

jeunesse. Lire et faire comprendre des histoires à partir d'échanges structurés.

Produire des phrases et des textes destinés à être lus et rédigés en dictée à l'adulte.

Construire la notion de stabilité de l'écrit et comprendre la correspondance entre l'oral et l'écrit. Etudier le code alphabétique et développer la conscience phonologique (dans la limite des programmes de l'école maternelle).

La réception précède la production, la compréhension du vocabulaire passif précède et excède

la production du vocabulaire actif d'où une progression logique d'activités avec des phases de

repérage, découverte et réemploi des mêmes mots dans des situations langagières qui concernent

et mettent en jeu 3 types de langage : Le langage oral en situation, celui des échanges spontanés qui accompagnent l'action, le jeu, la vie quotidienne dans sa diversité. Certains enfants parmi les plus jeunes ont besoin de consolider ou même de construire ces interactions langagières de base qui leur font défaut dans leur milieu familial. Le langage oral hors situation, langage d'évocation qui se rapproche d'un oral scriptural

c'est-à-dire d'une prem ière " mise en récit de l'action » à distance, en décalé, ave c

reconstruction et mise en forme. L'école maternelle a pour objectif la maîtrise par tous les

élèves de ce langage et c'est à ce niveau que se pose la problématique du vocabulaire qui

garantit le capital mot nécessaire.

Le langage écrit proprement dit qui, à l'école maternelle, passe par les procédures de dictée à

l'adulte et une première étude de la langue. L'objectif de l'école maternelle est que tous les

élèves com prennent un texte écrit lorsqu'il leur est lu et sachen t produire orale ment un

discours caractéristique de l'écrit. A ce niveau, un travail précoce et systématique sur le code

est inutile, voire néfaste s'il est conduit au dépens d'une maîtrise assurée de l'oral par tous

les élèves.

Il est indispensable que les élèves confrontés à un corpus de mots donnés puissent les réutiliser

dans des situations de productions langagières diverses, en rapport avec des contextes

multiples et par le biais de supports variés . Il s'agit de dépasser et de résoudre la double

perspective de l'enseignement du voc abulaire : " enseigner ce que veulent dire les mots » et " enseigner comment on se sert des mots ». En effet se servir des mots c'est explorer leurs

possibilités sémantiques dans une constellation de sens définis par des contextes d'utilisation

différents ; se servir des mots c'est connaître aussi leur fonctionnement syntaxique et leurs modes d'usage selon le registre de langue adopté. Direction générale de l'Enseignement scolaire

© Ministère de l'Éducation nationale

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Enseigner le vocabulaire à l'école maternelle

Il est nécessaire que chaque élève puisse pre ndre la parole, être entendu et guidé par un

enseignant qui possède et met en oeuvre un " parler professionnel » modélisant : une parole

modulée au débit ralen ti avec une articulation ma rquée, des phrases courtes énoncées sans

interruption en détachant les constituants gra mmaticaux pour favoriser la prise de repères syntaxiques, des modes de questionnement ouverts qui i nduisent des réponses avec phrases

complexes, un réseau de reprises et de reformulations, écho correctif des propos enfantins, pour

enrichir, préciser, dire autrement, mettre en relief le lexique ou certaines tournures, fixer des références par la remémorisation. Il est important de construire des dispositifs pédagogiques et des modes de groupement des

élèves qui rendent opérationnel et efficace cet étayage de la parole du maître. Pour parler et faire

parler tous les enfants, et surtout les " petits parleurs », le groupe de 5 ou 6 élèves est souvent le

plus efficace, les groupes hétérogènes qui favorisent l'imitation et l'émulation sont par ailleurs

propices aux interactions langagières. Le grand groupe présente un intérêt autre, pour les

situations de réception et d'écoute, avec les dimensions de socialisation et de partage d'une culture commune dont la langue est le premier vecteur.

L'élaboration de séquences pédagogiques autour de corpus de mots donnés doit s'inscrire dans

une programmation à plus long terme avec une concertation au sein du cycle pour assurer une

cohérence et une continuité longitudi nale sur plusieurs niveaux : celui du lexique, celui des

albums de littérature jeunesse, celui d'une typologie de situations langagières et enfin le niveau

du travail sur le matériau de la langue (code alphabétique et phonologie). Dans cette continuité,

l'enseignement n'est pas linéaire et continu m ais prévoit des retours en arrière réguliers et

mesurés, des activités de réemplois pour un rebrassage et une remobilisation jusqu' à la

stabilisation des connaissances et capacités lexicales et langagières.

Cette progression en " spirale » au cours des 3 années de maternelle doit aussi s'organiser, sur un

axe vertical, selon deux modalités pédagogiques qui doivent s'articuler et s'équilibrer : Un enseignement en continu avec un ancrage dans les situations globales liées à la vie de la classe ou d'autres davantage conçues comme des dispositifs particuliers orientés par des objectifs plus ciblés ;

Des séances spécifiques de travail sy stématique sur la langue : catégorisation (attributs),

acquisition d'outils et de méthodes pour étudier des caractéristiques sémantiques et formelles

des mo ts (contraires/synonymes, dérivations, famille morphologique, définition et polysémie). Direction générale de l'Enseignement scolaire

© Ministère de l'Éducation nationale

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Enseigner le vocabulaire à l'école maternelle

10 Principes opérationnels

1

Vers un apprentissage explicite : l'entrée à l'école implique un changement important dans le

système de communication : passage du langage de connivence dans le cercle familial au

langage explicite ; il ne s'agit plus de participer à des dialogues spontanés, d'échanger au

cours d'expériences partagées mai s d'apprendre à verbaliser sous une form e acceptable (schéma du récit, lexique, syntaxe) et avec une mise à distance de l'action ; le langage se

rapproche alors de la mise en récit, il s'apparente à un " oral scriptural » qui emprunte déjà

certains aspects du langage écrit. 2

Le guidage verbal de l'enseignant joue un rôle prépondérant pour accompagner et étayer la

production langagière des élèves : proposer et solliciter des verbalisations nombreuses pour

commenter et " mettre en mots » l'activité, mettre en oeuvre diverses compétences langagières

(converser, questionner, répondre, prescrire, décrire, raconter, exposer, justifier, expliciter ...),

construire des opérations cognitives (comparer, catégoriser, associer, inférer, mémoriser ...).

3

Le langage du maître est, dans toutes les circonstances, une parole de référence modélisante :

éloignée de toute approximation, utilisant des structures(syntaxe, lexique, tournures...) et un

registre de langue choisis, c'est ce modèle linguistique qui permet de construire et d'enrichir les capacités des élèves. 4 Un enseignement individualisé : une évaluation en début et en fin de séquence permet de

mesurer les écarts et les progrès r éalisés par les élèves. La construction de grilles

d'observation des productions langagières (lexique, syntaxe) sur des objectifs ciblés de séance

est un outil efficace pour suivre l'évolution des élèves et organiser la répartition des enfants

dans les groupes de langage en classe. 5 Le mode de groupement des élèves est un paramètre essentiel du dispositif pédagogique :

grand groupe pour l'écoute, la compréhension en réception, les échanges conversationnels, la

mémorisation /restitution ; petits groupes pour la production l angagière, les activités de

structuration et d'analyse de la langue, l'aide et la remédiation, le développement du tutorat langagier entre pairs. Chez les plus jeunes, les relations et échanges individuels avec le maître sont essentiels. 6

Un travail inscrit dans un projet contextualisé de classe ou d'école : intégrer le travail sur le

lexique des contes après avoir lu et étudié en classe différentes versions, intégrer le travail sur

le lexique des animaux après une visite au zoo, ou le lexique des fruits après un travail sur le

goûter...Apprendre et comprendre des mots nouveaux c'est construire du sens en lien avec une expérience vécue ou une réalité sensible. Direction générale de l'Enseignement scolaire

© Ministère de l'Éducation nationale

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Enseigner le vocabulaire à l'école maternelle 7 Des directions multiples : une rencontre unique avec le mot ni une simple évocation ne suffisent à intégrer un mot nouveau. Il faut donc aborder le vocabulaire en croisant plusieurs types de situations d'apprentissage : apprendre du vocabulaire à travers la construction de la connaissance dans tous les domaines et en particulier celui de la Découverte du monde ; à travers les échanges langagiers entre pairs et avec l'enseignant dans le quotidien de l'école

comme dans les activités scolaires ; en travaillant la littérature et les textes du patrimoine.

activités d'écoute, de découverte et d'observation. 8 Elaborer une vraie démarche d'apprentissage pour amener l'enfant à passer d'un vocabulaire

passif (réception /compréhension) à un vocabulaire actif (production) en donnant du sens à

l'activité langagière c'est respecter cette trame logique de séquence pédagogique qui fait

alterner activités d'écoute, de découverte et d'ob servation, activités de mobilisation du

vocabulaire dans des contextes variés, activités de structuration du lexi que, activités

d'expression à but co mmunica tif, ac tivités de mémorisation et d'évaluation, activités

d'élaboration de traces et d'archivage.. 9 Le langage comme objet d'étude : apprendre des mots c'est aussi apprendre à jouer avec le

langage, à développer des attitudes réflexives et d'observation fine sur le matériau que

constitue la langue. Les com ptines, chansons et autres textes du patrimoine permettent la découverte et la mémorisation de structures lexicales et syntaxiques, la sensibilisation aux caractéristiques

sonores et alphabétiques des mots ; L'entrée progressive dans le code initie à l'analyse des

composants linguistiques ; Comprendre le fonctionnement du langage c'est élaborer des outils de pensée qui servent à tous les apprentissages. 10

Entraîner à la catégorisation ; il existe une relation étroite entre l'étendue du répertoire lexical

et la co mpétence à c atégo riser : plus le système con ceptuel est riche et plus il est facile

d'activer en mémoire les objets et les mots correspondants. Apprendre des mots ce n'est pas seulement apprendre des mots isolés, c'est les faire entrer dans des collections et d es ca tégories reliées entre elles dans un réseau complexe de significations. Apprendre un mot nouveau suppose de réor ganiser les savoirs précédents ; c'est aussi comprendre que le mot peut appartenir à différentes catégories conceptuelles et

désigner des réalités différentes ou avoir plusieurs représentations. Travailler le lexique c'est

organiser et planifier cet apprentissage systématique et spécifique pour acquérir des capacités

cognitives et des outils méthodologiques. Direction générale de l'Enseignement scolaire

© Ministère de l'Éducation nationale

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Prévention de l'illettrisme à l'école

Ressources pour enseigner

le vocabulaire à l'école maternelle

Principes pédagogiques

Quels sont les vecteurs de mobilisation du

lexique? septembre 2010

© MEN/DGESCO ź eduscol.education.fr/ecole

eduscol Enseigner le vocabulaire à l'école maternelle

Principes pédagogiques

Quels sont les vecteurs de

mobilisation du lexique?

Les situations elles-mêmes qui mobilisent un lexique particulier : coins-jeux, rituels, motricité,

activités et fabrications, vie de classe, spectacles, projets... Les jeux : l'ancrage de l'apprentissage dans une situation vécue (manipulations, aspect ludique

et thématique...) assure une acquisition plus sûre du sens des mots. Ce qui signifie que les jeux

proposés doivent être le plus possible en rapport avec une situation abordée dans la vie de classe. Il se rait inefficac e de " parachuter » de s jeux de st ructuration d' un vocabu laire complètement étranger à l'expérience des enfants). Jeu de Kim avec objets réels puis images et photos. Jeu de 7 familles, jeu d'appariement du commerce ou fabriqués en classe Jeu de l'objet mystère, jeu de devinettes et questionnement avec des variantes verbales ou sensorielles Jeu de loto fabriqué avec des photos liées à un vécu de classe Jeux de catégorisation : associations par critèr es communs, par identiques, contraires, similitude morphologiques des mots, exclusion d'intrus. Jeux de mime et mise en scène avec ou sans marionnettes. Les activités de rappel à partir de supports divers : photos, dessins, vidéos, diaporamas,

enregistrements sonores, récits et compte rendus...A partir des réactions spontanées des enfants

on établit des échos, des reformulations de leurs tentatives, un peu au-delà de leurs capacités

syntaxiques et lexicales du moment ; on construit dans l'interaction un langage qui constitue une

première mise à distance de l'action pour entrer dans la mise en récit et la représentation.

Les imagiers et autres représentations graphiques ou photographiques pour constituer des séries

d'objets ou d'im ages par entrée thématique. Utiliser des i magie rs du commerce mais aussi fabriqués en classe à partir de références communes concrètes.

Il n'y a pas une seule représentation d'un mot : il faut proposer aux élèves de nombreux

imagiers avec des représentations différentes pour qu'ils puissent structurer le concept de mot et

mettre en réseau des connaissances qui participent à sa définition. Com prendre qu' un mo t

recouvre en fait de multiples réalités à première vue fort différentes c'est utiliser le langage

comme un outil de pensée et d'abstraction Ces imagiers et divers affichages dans le coin lecture et dans la classe archivent et structurent le vocabulaire. La littérature jeunesse : les albums lus ou racontés en classe, les contes, les comptines, les

chansons, la poésie... L'écoute des textes et les échanges de compréhension correspondants sont

un vecteur primordial d'accès au langage écrit. Le livre est aussi un support de langage oral autour de l'illustration, de la compréhension du vocabulaire, mais aussi de la situation...des personnages. C'est un support pour décrire et formuler un point de vue.

Langage en situation, oral spontané,

accompagnement de l'action

Langage hors contexte vers un oral

scriptural

Vers le langage écrit

Direction générale de l'Enseignement scolaire

© Ministère de l'Éducation nationale

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Prévention de l'illettrisme à l'école

Ressources pour enseigner

le vocabulaire à l'école maternelle

Séquences d'apprentissage

Comment construire une séquence

d'apprentissage du vocabulaire ? septembre 2010

© MEN/DGESCO ź eduscol.education.fr/ecole

eduscol Enseigner le vocabulaire à l'école maternelle

Comment construire une

séquence d'apprentissage en vocabulaire ?

Séquences d'apprentissage

Garantir un apprentissage efficace du vocabulaire, c'est prendre en compte les principes précédents

(voir " Principes pédagogiques - Comment travailler le vocabulaire en maternelle » page 3), pour

élaborer un ensemble cohérent de séances, organisées dans une séquence progressive et structurée

selon la trame suivante. Construire une séquence d'apprentissage à partir d'un corpus de mots donné

Choix d"un corpus de mots à travailler

Comment élaborer une liste de mots selon les niveaux ?

Compréhension

en réception Situation d"observation, découverte et prise de conscience

Entrées par :

l'album l'image les TICE l'action et/ou le jeu

Modalités et stratégies de mise en œuvre

en grand groupe en petit groupe de langage

Compréhension en production

Vocabulaire actif

Structuration du lexique, mobilisation en contexte Réutilisation et remise en jeu du vocabulaire dans des contextes et des situations de productions langagières diversifiés : les coins jeux : le langage d'accompagnement de l'action les jeux de société, les jeux à fabriquer les consignes pour faire agir l'autre jeux de portraits, devinettes, intrus, " Qui est-ce ? »... rappel d'activités avec/sans support d'images création d'histoires et jeux poétiquesquotesdbs_dbs29.pdfusesText_35
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