UTILISATION COMPARÉE DES FORMULES DE THORNTHWAITE
UTILISATION COMPARÉE DES FORMULES DE THORNTHWAITE. TURC MENSUELLE ET TURC ANNUELLE
Utilisation comparée des formules de THORNTHWAITE TURC
Utilisation comparée des formules de THORNTHWAITE. TURC mensuelle
Lévapotranspiration potentielle et ses implications géographiques
ponctuelles très fines et son utilisation à l'échelle régi utilisation comparée des formules de Thornthwaite Turc mensuel
Evaluation du bilan hydrique dans les milieux anthropisés de la forêt
comparative de différentes formules utilisant certains indices et Cf. –rapport 71 –SGN-173-HYD : Utilisation comparée des formules de Thornthwaite Turc.
73 SGN 373 AME
Utilisation comparée des formules de THORNTHWAITE. TURC mensuelle
PAR LES MÉTHDDES DE THORNTHWAITE ET DE TURC
des formules mensuelles de THORNTHWAITE et de TURC ont été mis au point en vue de faciliter notamment le calcul des bilans d'eau men¬ suels et annuels.
Appréhender le niveau de sécheresse dans le cadre des études
25 nov. 2021 Dans cet article seules trois formules simples d'utilisation et faciles à ... terrain sont présentées : Thornthwaite
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Depuis 1950 plusieurs formules ont été développées pour estimer l'évapotranspiration: Thornthwaite (1944)
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TT`û?2M/2` H2 MBp2m /2 bû+?2`2bb2 /Mb H2 +/`2 /2b ûim/2b biiBQMM2HH2b 2i /2 H g2biBQM 7Q`2biB`2 ¨ T`iB` hQ +Bi2 i?Bb p2`bBQMè kyy8 8d U9V TTXjjR@j8eX RyX9kedfky9kf8y88X ?H@yj99N933Appréhender leniveau de sécheresse
da n s lecadredes études stationnelles e t delagestionforestière p a rt i r d"indices bioclimatiquesFrançois Lebourgeois -ChristianPiedallu Lacaniculede 2003 arappeléd"unefaçonspectaculairelerôleclédelasécheressesurla v i t a li t d esécosystèmes(Landmannet al.,2003;Brédaet al.,2004).Dessécheressesintenses pe uv en t se traduirepardesdysfonctionnementsécophysiologiquesirréversibleset lamort des a r b res(Aussenacet Guehl,1994).Ainsi,lacaractérisationdesniveaux potentielsdesécheresse es t importantepourlegestionnaireforestier,carceux-cipeuvent modulerfortement lechoix des essen c esou du typedesylvicultureàadopter.Cependant,pourlenon-spécialiste,lamultiplicité desdonnéesmétéorologiquesdisponibles(température,précipitation, vent,humiditédel"air,
e t c ,àdeséchellesspatiales(régionales,locales...)et temporelles(seconde,minute,jour,mois, a nnée ,décennie...) variées,rendsouvent difficilecetteanalyse(Choisnel,1992a).Àcelas"ajoute l adifficultéd"obtentiondecertainesdonnées,quinesont disponiblesquesur unnombre res t rein t depostesou surdecourtespériodesnonadaptéesau contexteforestier,et demise enuvredesoutilspermettant decaractériserlesniveaux desécheresse.Contrairement àl"agro- nome leforestierdoit effectuerlaplupart du temps uneanalyserétrospectivesurplusieurs a nnées voiredizainesd"années,afindecomprendrelecomportement desespècesforestières (her bacéesou arborées) vis-à-visdu climat.
L "o b je c t ifdecet articleest derappelerlesdifférentessourcesdedonnéesmétéorologiques d isponi b leset dedonner,au praticien,quelquesoutilsfacilesàmettreenuvrepourappré- hen d erlesniveaux desécheressedanslecadred"étudesécologiquesou delagestionforestière. N o u s a v onsfocalisénotre travailsurlaprésentationd"indicesbioclimatiquesfacilement utili- s ab leset sur uneprésentationet unecomparaisonde troisméthodesd"estimationdel"évapo- t r a nspir a t ionpotentielle(ETP).Lanotiondebilanhydriqueet lesdifférentesméthodespourson ca l c u lseront traitées ultérieurement. D onnée s mesurées sur des réseaux d"observation P o u rlegestionnaire,lepremierniveau d"analyse temporelleest l"échellehistoriquequis"appuie s u r d esdocumentsd"archives,et permet deretracerlesconditionsclimatiquespendant les siè c lespassés(1000ansau maximum).Lesécritsreligieux (Sanson,1937,1956),d"érudits H u m b er t 19 39)ou dechroniqueurs(Bories,1953)sont dessourcesimportantesd"observations,
c epen da nt essentiellement qualitativeset nerenseignent quesurdesévénementsextrêmesRev.For.Fr.LVII-4-2005331OUTILSETMÉTHODES
exceptionnels.Parexemple,àParis,certainsécritsreligieuxont retracédesphénomènesexcep- t ionnelscommelesinondationsenjanvier1496,lesorageset delagrêleenjuin1551,en j u ille t 1555lessécheressesenjuin1517,mai1524,etc.(Sanson,1937).C"est àl"époquecontem- por a inequelaperceptiondu climat est lamieux appréhendée,grâceàl"apparitionet au déve- loppemen t desmesuresinstrumentalesprécises.EnEurope,ilexiste une trentainede très long u essériesd"observations thermiques,souvent continues,dont lesplusanciennesremontent a u XVIIesiècle(Moberget Demaree,1999).EnFrance,ilfaut attendrelemilieu du XIXesiècle po u r voirapparaître un véritableréseau demesures,sousl"impulsiond"UrbainLeVerrier,direc- t e u r d el"ObservatoiredeParisentre1854et 1877.Àlafinde1856,leréseau françaiscomporte 2
4stationsdont 13 équipéesdeliaisons télégraphiques.Parlasuite,lesdonnéesont étécentra-
liséesaveclacréationdu Bureau centralmétéorologiqueen1878.LasériedeParis-Montsouris c ons t i tu e unedessérieslesplusanciennesavecdesrelevésmensuelsdesprécipitationset des t empér a tu resrespectivement depuis1688et 1873.Àl"heureactuelle,lesstationsdu réseau de M t éoFranceconstituent laplusgrandesourcededonnées.Ellessont classéesen 6catégories selonle typedemesureset lesdélaisde traitement et dedisponibilité(sourceclimathèque M téo-
F r a n c e2004).Les types 0à 3sont constituésdestationsautomatiquesou àobserva-
t ionshumainesrelevant desdonnéeshorairesou quotidiennesdisponiblesrapidement.Parmi c es4types,lesstationsautomatiquesen tempsréelavec transmissionquotidiennedesdonnées ty pe2)sont lesplusnombreuses:1072stationsétaient opérationnellesen 2004contre133, 61et 163 pourles types 0,1et 3.Le type4correspondaux stations(bénévoles)manuellespour
lesq u ellesseuleslesdonnéesquotidiennessont disponiblesau plus tôt 45joursaprèslafindu moisencours.Parmiles 3316stationsdece typeouvertesen 2004,1594correspondent àdes pos t esclimatologiques thermo-pluviométriques.Enfin,le type5correspondàdesstationsauto- m a t iq u esinterrogéesoccasionnellement (22postesen 2004). S u rl"ensembledu territoire,lesstationspluviométriquessont plusnombreusesquelesstations t hermomé t riq u es ,avecrespectivement 4220postescontre 2499ouvertsen 2004(2487postes t hermo-pl uv iomé t riq u mes u rerlesprécipitationsqueles températureset d"autrepart,parlaplusgrande variabilité sp a t i a leet temporelledu régimedespluies.LarégionRhône-Alpesdisposedu plusgrand nom b redestationsavec 322postes thermo-pluviométriques,alorsquelesrégionsHaute- N orm a n d ieet Nord-Pas-de-Calaisn"endisposent quede 31chacune.Lerayonnement solaireest mes u résur481stationset l"évapotranspirationpotentiellequotidiennesur444postes. O ut releréseau national,ilexisteégalement à traverslaFrance unensembledestationsprivées o u deréseaux liésàdesorganismesderechercheou degestion:réseau agrométéorologiquede l" INRA(80postes),réseau EDF(400 à500postes),réseau ProtectiondesVégétaux (environ 100postes),etc.Onpeut également citerl"exempledu réseau météorologiqueforestierde
28stationsautomatiquesinstalléau milieu desannées1990 danslecadredu réseau national
d esuiviàlong termedesécosystèmesforestiers(RENECOFOR)géréparl"Officenationaldes F orê t s. I lest important derappelerque,pourlagrandemajoritédesstations,moinsde50ansde d onnéessont disponibles.Iln"existequ"unequinzainedepostespossédant plusde150ansde d onnéeset environ400 avecdesrelevésdepuis1900 (moinsde 250postes thermo-pluviomé- t riq u men t s d elocalisationdespostesou dematériels utilisésseposent également.Faceàce pro b lème uneffort d"homogénéisationdeslonguessériesdemesuresmétéorologiquesaété en t reprisen1994parMétéo-France.Ce travailapermislaconstitutiond"unebasedeséries mensuelleshomogénéiséesde températures(minimaleset maximales)et précipitationssurle XXesiècle(Mestre, 2000).Ainsi,àl"heureactuelle,ilexiste 70séries thermométriquesmensuelles332Rev.For.Fr.LVII-4-2005FRANÇOISLEBOURGEOIS- CHRISTIANPIEDALLU
Rev.For.Fr.LVII-4-2005333Outils et méthodescentenaires(1901-2000)sur52départements.Pourlesprécipitations, 226sériesrépartiessur
4 0 d ép a r t emen t ssont disponibles.Cettebaseaété utiliséepourétudierl"évolutionclimatique e t validerlesmodèlesdeclimat (Moisselinet al.,2002).Enfin,ilfaut également soulignerque, po u rlesétudesmenéesdanslescontextesmontagnards,sub-alpinsou alpins,lessourcesde d onnéessont limitées.Peu depostesdemesuressont présentsdansces zones,quiprésentent po u r t a n t unefortehétérogénéitéspatialedesconditionsclimatiques,engendréesparde nom b re ux changementsdeconditions topographiqueset d"altitude.Eneffet,seulement 7%des pos t es thermo-pluviométriquesdu réseau Météo-Francesont situéesàplusde1000met 2% pl u s d e1400m. D onnée s calculées sous systèmed"informationgéographique(SIG) Mêmesileréseau Météo-Francecouvred"unefaçonsatisfaisantelamajoritédu territoirenational,
ilnepermet pasd"appréhenderla variabilitéspatialedesconditionsclimatiquesàl"échelledela forê t ou du massifforestier,et encoremoinsdelacartographier.Danslamajoritédesétudes, lesdonnéesmétéorologiquesproviennent despostesdemesurelesplusprochesdu sited"étude, et sont transposéessansaucune transformation.Ainsi,la variabilitélocaleliéeàla topographie
o u àlalatitudeest rarement priseencompte.L"utilisationdesSystèmesd"Informationsgéogra- phiq u es(SIG),parfoiscoupléeàdesoutilsstatistiquesou géostatistiques,permet lecalculde d onnéesclimatiquesspatialisées,quiont pouravantagedefournir uneinformationen tout point du territoireétudié.Lesdonnéesclimatiquesobtenuesseprésentent généralement souslaforme
d u nmaillagerégulier,chaquecellulepossédant une valeurcaractérisant la variable. U n c er t a innombrededonnéesclimatiquesou deprogrammespermettant delescalculeront déjà t éélaborés.C"est lecasnotamment desradiationssolaires(Kumar e t al.,1997;Piedallu,en prép a r a t ion) ,dont lapriseencompteest essentiellepourcertainesméthodesdecalculdel"éva- po t r a nspir a tquotesdbs_dbs29.pdfusesText_35[PDF] BIPOLARITE ET GROSSESSE : QUELS THYMOREGULATEURS?
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