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rs Le Mans
Carole LE RENDU-LIZEE
du grade de Docteur de sniversité Nantes Angers Le MansÉcole doctorale : DEGEST
Discipline : SCIENCES DE GESTION -06
Unité de recherche : GRANEM
Soutenue le 26 mai 2014
Thèse N° :1358
DANS LE
SECTEUR CULTUREL : UNE APPLICATION AUX
MUSIQUES ACTUELLES
JURY Rapporteurs : Frédérique CHEDOTEL PROFESSEUR Université de RENNES François PICHAULT PROFESSEUR Université DE LIEGEExaminateurs : Régis DUMOULIN PROFESSEUR
Pierre-Jean BENGHOZI PROFESSEUR- Ecole POLYTECHNIQUE Invité(s) : Florent TEULE, DIRECTEUR - Réseau Aquitain de Musiques Actuelles Directeur de Thèse : Dominique SAGOT-DUVAUROUX PROFESSEUR Co-directeur de Thèse : Pierre LOUART PROFESSEUR - Université de Lille 1 I.A.E de LILLEVOLUME 2
490491
TROISIEME PARTIE
ETUDE SUR LES CONDITIONS DE
LE CAS DE DEUX RESEAUX DE
MUSIQUES ACTUELLES
492493
PLAN DE LA THESE
Partie I
L'emploi dans les musiques actuelles au prisme de la mutualisation chapitre 1:L'emploi dans le secteur culturel: entre
précarité et parcellisation chapitre 2: la mutualisation de l'emploi comme sécurisation des parcours?Partie II
Les associations de musiques actuelles: à l'intersection de la P.M.E., de l'E.S.S. et de l'artistique: proposition d'un modèle alternatif chapitre 1Les structures de
musiques actuelles sont-elles des P.M.E. comme les autres ? chapitre 2Quelles spécificités
R.H. pour les
structures de l'E.S.S.? chapitre 3De la prégnance du
modèle artistique dans les organisations de musiques actuellesChapitre 4
GH O·pŃRQRPLH GHV ŃRQYHQPLRQV j OM POpRULH GH OM UpJXOMPLRQChapitre 5
Problématique et présentation du modèle
Partie III
(PXGH VXU OHV ŃRQGLPLRQV GH PLVH HQ SOMŃH G·XQ JURXSHPHQP G·HPSOR\HXUs : le cas de deux réseaux régionaux de musiques actuellesChapitre 1
Cadre épistémologique et méthodologique de notre rechercheChapitre 2
3OMVH H[SORUMPRLUH O·pPXGH GH ŃMV
R.A.M.A.
chapitre 3Les conditions de mise HQ ±XYUH
G·XQ *B(B : Le réseau SONORE
494enjeux, notamment
employeurs et des niveaux de rémunération très bas. Les réalités sont cependant très
dispersées entre activités culturelles et emplois différents. Notre recherche porte sur une partie
seulement de ces emplois culturels, à savoir les emplois dits " permanents » ou administratifs,
ceux qui constituent le marché interne des structures, à savoir personnel administratif, de communication, de production, régie et personnel technique, hors statut intermittent.compte-tenu des éléments de précarité relevés, de poser la question de la faisabilité ou non du
première partie, défini le concept de flexicurité et avons décrit les principes du G.E., les
conditions technico- ainsi que les expériencesSi le choix de notre recherche se porte sur les salariés " permanents », nous avons également
.E. sur une activité culturelle qui est celle desmusiques actuelles, laquelle fait partie du spectacle vivant, et est constituée, pour les réseaux
régionaux qui ont été observés, de très petites associations de 3 à 4 salariés en moyenne. Nous
avons donc, dans une seconde partie, réalisé une revue de littérature nous permettant de tenter
caractéristiques des P.M.O. .H. observables la sociologie militante nous permettra donc de décrypter les discours et pratiquesrelatifs à la gestion des équipes, aux tensions entre salariat et bénévolat, et nous
éclairera également sur les diverses formes de gouvernances associatives existantes ces associations ont à faire, peu ou prou, avec une activité de nature artistique ce qui,là aussi, induit des conventions issues des modèles du créateur ou des modèles
vocationnel, ainsi que la littérature relative à la sociologie de la culture a pu nous aiderà le comprendre
à deux
savoir 495o " les mondes » tels que définis dans leurs diverses formes de légitimité, et qui dans les structures, laquelle variété pourrait engendrer des conflits entre ces mondes dans le cadre de la mutualisation, o contrôlées ou autonomes, telles que définies dans la T.R.S., ce qui doit nous permettre de mesurer si les conditions de coordination et de coopération semblent réunies entre les structures mutualisant un poste. mise e : Des variables de nature technico-économique, au travers de la mesure des des conditions temporel.E. Des variables socio-politiques, articulant trois dimensions, à savoir le type de gouvernance associative, les mondes en présence, et la nature des régulations existantes. méthodologiques. Ceci permettra de positionner notre travail dans une démarche abductive, alternant donc des phases de terrain et de revue de littérature, des postures inductives et
abductives, cherchant à la fois à vérifier certaines variables sur les études de cas, et
contribuant également à faire émerger de nouvelles données que nous avons donc intégrées
dans ce processus itératif, lequel a contribué finalement à définir ces deux blocs de conditions
.E., à savoir des conditions technico-économiques et des conditions socio-politiques.Actuelles,
second faisabilité technico-ont semblé émerger, à savoir la nécessité de prendre en compte les phénomènes de pouvoir
dans les structures, la variété des configurations de répartition " décisions/réalisation des
activités », mais aussi la variété des conventions en présence, des mondes invoqués, au travers
496des répe de cas, le réseau SONORE, que nous
chercherons à tester ces conditions socio-politiques, qui se présentent dès lors dans un modèle
G-M-R (gouvernance-mondes-régulation), et à comprendre les modes de résolution possibles ou non des conflits qui peuvent donc advenir dans la mise en place du G.E.. Le chapitre 3 eu recours cette fois-- formes de traitement, une analyse eux, et une analyse textuelle par le logiciel Alceste pour la totalité de ces 63 entretiens.Nous commençons donc à présent par aborder le cadre épistémologique et méthodologique de
notre recherche, en préambule des chapitres deux et trois, portant respectivement sur le casR.A.M. A. et le cas SONORE.
497Chapitre I-
Cadre épistémologique et méthodologique
Chapitre 1
Cadre épistémologique et méthodologique de notre rechercheChapitre 2
Phase exploratoire O·pPXGH GH ŃMV
R.A.M.A.
chapitre 3Les conditions de mise HQ ±XYUH
G·XQ *B(B : Le réseau SONORE
Partie III
(PXGH VXU OHV ŃRQGLPLRQV GH PLVH HQ SOMŃH G·XQ JURXSHPHQP G·HPSOR\HXUs : le cas de deux réseaux régionaux de musiques actuelles 498Chapitre 1- Cadre épistémologique et méthodologique de notre recherche
Nous avons dans les deux premières parties de ce travail explicité les modèles théoriques qui
nous ont éclairée dans notre démarche et dans notre compréhension des enjeux et conditions
s. Nous avons également retracé les étapes de cette recherche, chronologiquement, au travers des successions de la phase exploratoire et socio- , quenous retracions la réflexion et le positionnement épistémologique et méthodologique qui a
recherche. Ses propres représentations font donc partie du processus de connaissances etparticipent à la production des savoirs »1. Il est donc primordial que la recherche soit située
conditions de productions du savoir et les apports et limites liés aux méthodologies utilisées.
Wacheux F. (1996, op.cit., p 37) fait référence à cet effet au cadre défini par De Bruynes et al
(1974). Figure 44 : Les trois pôles de la recherche, Wacheux F. (1996), 1974,1 Wacheux F., (1996), Méthodes qualitatives et recherches en gestion, éditions Economica, p 36
Cohérence entre les
trois pôles : conditions de la production de savoir, moyens de parvenir à la connaissanceEpistémologie
Théorie Technique
499Les choix théoriques de ce travail et leur relation à une posture interactionniste ont été
précisés dans la première et seconde partie. Nous allons donc à présent indiquer le cadre
épistémologique de notre recherche, ainsi que notre posture méthodologique (ce qui explicite
le pôle " technique » du schéma repris ci-dessus), ce dans un premier temps, puis nous
définirons dans une seconde section plus précisément les dispositifs utilisés, le choix des
-directifs. Enfin nous aborderons les modes de traitement des informations qui ont été utilisés.1- Une posture épistémologique de nature interprétativiste
" une science des sciences ou une philosophie de la pratique scientifique sur les conditions de la validité des savoirs théoriques »2, ou encore " constitution des connaissances valables »3. Concrètement la définition du cadreécrire sur ces résultats, à établir des liens avec des modèles théoriques, et à communiquer sur
épistémologique et les objectifs de cette recherche. Nous commencerons dans une premièrepartie par préciser notre posture épistémologique, puis nous préciserons notre démarche de
recherche. 1-1 s Nous expliquerons dans un premier temps de cette section pourquoi nos objectifs de recherche sont de nature descriptive et compréhensive, ce qui nous amènera dans un second temps à e posture épistémologique de type interprétativiste.2 Herman 1988, in Wacheux F. (1996) op. cit., p 38
3 Piaget, (1967), p 6
5001-1-1 Des objectifs de recherche descriptifs et compréhensifs
Afin de comprendre le positionnement épistémologique de cette recherche, il est indispensable de commencer par détailler les objectifs que nous nous étions fixés dans laréalisation de ce travail. Wacheux F. (1996, op.cit., pp19-20) définit cinq objectifs possibles, à
savoir : 1. " contexte ». Nous nous situons d une situation encore émergente, non pas dans son contenu puisque le G.E. est bien secteur culturel, plus spécialement dans les musiques actuelles, soit dans des activités qui par ailleu tude de cas R.A.M.A., nous pourrons revenir sur les résultats concrets obtenus quant à cette question du G.E. sur la période de 2013. 2. "observées ». Là encore nous situons cette démarche dans cette approche explicative,
puisque nous avons bien opéré à la fois par observation et recherche de descriptions, mais que notre confrontation des donnée à la revue de littérature a bien eu pour vocation de proposer un nouveau m.E. par -politiques dans ces dispositifs. Il -là de mieux comprendre les réactions des acteurs impliqués dans le cadre du un G.E.dégager de futures pistes de recherche, entre ces réactions et des données technico-
économiques et socio-politiques, ces dernières renvoyant à la fois aux modalités
organisa.E., au -M-R (gouvernance, mondes, régulations)3. " Prédire
hypothético-déd 501de façon à pouvoir effectivement prédire leur apparition, mais sans vocation nullement à expliquer ces phénomènes4. Nous ne nous situons donc pas du tout dans cette approche, puisque notre tentative consistait bien à appréhender , à comprendre les variables .E..
4. " Changer les réalités sociales », dans le -
cas, car même si les études de cas ont été menées dans le cadre de demandes spécifiques
de réseaux de musiques actuelles, les dispositifs méthodologiques, soit questionnaires et et .E., et sur les freins que nous avions pu identifier. Ce sont ensuite les acteurs qui se sont appropriés les données obtenues et ont poursuivi la démarche, .E., soit de mise en place de recherche, à savoir la constitution du G.E.. Cependant, nous identifions un facteur qui participe du positionnement recherche-intervention dans notre approche, à savoir le choix méthodologique de rencontrer en entretiens non directifs et semi-directifs une très grande partie des populations des études de cas. Ce dispdonnées textuelles exploitables sur la première étude de cas, mais a, en revanche,
constitué notre base de données textuelles de notre seconde étude de cas. Il a cependant été mobilisé dans les deux cas de figure effectivement dans une perspective " -à-dire en ayant connaissance que les interactions qui allaient pouvoir se faire avec le chercheur durant cette phase, et ce en plein accord avec lescommanditaires des études, devaient contribuer de fait à " modifier » le système
modestement du point de vue de la connaissance de la question des ressources humaines sainsi se voir initiés au sein des structures, contribuant de facto, par un dispositif à vocation
pédagogique, aux évolutions des perceptions des R.H. .E..5. " Maîtriser », ce dernier objectif étant défini comme la production de modèles théoriques
F. (1996) en précise le caractère extrêmement rare, et nous ne situons absolument dans cette dimension.4 " », expression de Thom, 1991, reprise dans Wacheux F., 1996, p 19
502Pour récapituler donc quant aux objectifs que nous avons pu fixer à notre recherche, nous nous situons dans des visées à la fois descriptive et compréhensive des mécanismes .E. dans les musiques actuelles.
Il nous faut à présent définir notre positionnement épistémologique, ainsi que le dispositif
méthodologique en cohérence avec les objectifs assignés à la recherche.1-1-2 Une posture épistémologique interprétativiste
Le tableau suivant, établit une synthèse de ces différentes approches. Tableau 62 : les trois paradigmes de recherche en sciences de gestion selon Giordano et al (2003, p 25)5Positivisme Interprétativisme Constructivisme
Nature de la réalité
(ontologie)La réalité est une
donnée objective indépendante des sujetsLa réalité est
perçue/interprétée par des sujets connaissantsLa réalité est
-une construction de sujets connaissants qui expérimentent le monde -co-construction de sujets en interactionRelation
chercheur/objet de la recherche (épistémologie)Indépendance, le
sur la réalitéEmpathie : le
chercheur interprète ce que les acteurs disent ou font qui, eux- mêmes, interprètent rechercheInteraction : le
chercheur co- construit des interprétations et/ou des projets avec les acteursProjet de
connaissanceProcessus de
construction des connaissancesDécrire, expliquer,
confirmerFondé sur la
découverte de régularités ou de causalitésComprendre
Fondé sur la
compréhension empathique des représentationsConstruire
Fondé sur la
phénomène/projet5 In Benchemam F. (2009),
institutionnel : le cas des analystes financiers français sell-side, thèse de doctorat de sciences de gestion, sous la
direction de Julienne Brabet, 2009, p 181 503ontologique, à savoi chercheur (Girod-
de vérité absolue, donc pas de possibilités de produire des lois générales (Mucchielli 2004)
Pour le constructivisme la réalité sera co-construite entre le chercheur et les participants, au
contextes particuliers dont le chercheur doit à chaque fois rendre compte. " de recherchevérifier une hypothèse construite de façon hypothético-déductive, comme dans la démarche
positiviste, mais bien plutôt de " produire des explications, qui ne sont pas la réalité, mais un
» (Le Moigne, 1990, in Wacheux F., 1996,
p 43). La validité de la production de connaissances dans un paradigme constructiviste repose sur deux critères essentiels (Wacheux, 1996), qui sont : -à-dire que les acteurs doivent se reconnaître dans laprécise qui a été étudiée, et en fonction des objectifs de recherche fixés (Allard-Poesi
et Maréchal 2007), soit explicite, compréhensible à des interlocuteurs extérieurs.Ce ne sont donc pas les mêmes critères de validations qui sont appliqués à ce paradigme que
ceux utilisés dans le positivisme, à savoir vérifiabilité, confirmabilité et réfutabilité, induisant
testant des hypothèses dans des raisonnements de nature déductive. Par ailleurs dans ce
même que les démarches constructivistes et interprétativistes admettent et valorisent le
fonctionnement intuitif dans le processus de recherche. 504Notre posture se place naturellement dans le choix ontologique défini par ces postures
conviendraitsociales. Les acteurs interprètent donc bien les situations mais ils ont également pour agir un
" stock de connaissances » (Schütz 1987), des " cadres » (Goffman 1974), qui leur permet de se situer dans un mouvement premier, dans des interactions quotidiennes non problématiques. Notre recherche a voulu se situer dans ce paradigme donc interprétatif, puisque reconnaissant la possibilides premières explications structurelles ou politiques (la " structure » P.M.E. ou le " statut »
E.S.S.), la vision que chacun des participants pouvait modification profonde de leur organisation du travail, induisant peut-être une évolution de leur rapport au travail. : " Chaque méthode est compréhensive, si elle explique un ensemble de causes par la signification que les acteurs leur donnent » (Wacheux F., 1996, p 41). Mais cette approche se veut également descriptive, puisque non seulement interprétativiste, mais également interactionniste, ce qui signifiedonnés, refusant en cela une vision constructiviste radicale de la réalité. Pour nous une
certaine réalité existe, intériorisée, dans des modes de socialisation primaire et secondaire, et
ces cadres constituent une première " trame » de lecture des situations courantes pour les conventionnaliste des mondes de Boltanski et Thévenot (1991). Ils représentent une grille delecture qui nous permettait de représenter les différents principes de légitimité que nous
505avions pu recueillir dans les entretiens, soit des formes de légitimité de nature civique,
Nous avons détaillé certains de ces cadres afin de mieux les appréhender, dans la lecture de
.S.S., ou encore des " variants » et invariants de la P.M.E..retenir le poids de la notion de gouvernance, comme élément structurel prédominant du
.E.. Par ailleurs le recours aux approches de la régulation (Reynaud 1993) illustre pour nous ce principe de négociation/construction/aménagements de compromis qui est celui de la vision interactionniste, pour lequel la réalité ne peut provenir que de ce proc allant de la norme informelle à la contrainte légale, et la reconnaissance de la dimension politique, donc des mécanismes de pouvoir dans ce processus interactionnel, nous permettant de revenir en boucle sur le poids de la variable gouvernance dans ce processus. Nous pouvons ainsi schématiser notre raisonnement de recherche articulant choix théoriques et posture épistémologique de la façon suivante : Figure 45 : Articulation des choix théoriques et de la posture épistémologique dans la proposition de modèle socio-.E.Dimensions
Dimension
organisationnelleDimension
individuelleVariables du modèle
socio-politique du G.E.Interactions Dimension
interactionnelle RégulationsMondes
Gouvernance
Cadres
Contexte structurel
Dimensions
épistémologiques
506interprétativiste, les critères de validité définis sont les suivants (Girod-Séville et Perret 2007) : - -à-dire sa dimension e façon précise, et de les inscrire dans leur dimension temporelle - -ci devant développer une réelle capacité
à se décentrer pour comprendre les situations observées au travers du prisme des
acteurs. Dans cette démarche les chercheurs " construites localement et approfondie de phénomènes organisationnels contextualisés », (Giordano et al, 2003, p 176)Nous positionnant donc dans une posture qui requiert et fait de certaines capacités du
chercheur un pré-requis à la validité de sa recherche, nous ne pouvons échapper à un
r nosdes variables du processus de recherche, à savoir le chercheur, au travers de quelques
données nécessaires à la transparence du dispositif.Deux éléments essentiels nous paraissent devoir être communiqués, à savoir notre situation
professionnelle, et notre pratique personnelle de certaines formes artistiques.Concernant le premier élément, à savoir le statut professionnel, il nous apparait que
supérieur, en tant que professeur agrégé du secondaire, a quelques incidences ayant trait à la
recherche, et parmi celles-qui nous renvoie àobserver des situations de gestion dont les résultats peuvent être antagonistes aux statuts
apparaissait étant probablement le fait que nous pouvions observer des situations R.H. qui 507que le conte .S.S., nous disaient le contraire de ce que nous pouvions souvent constater. Poser alors la question de la mutualisation, donc du G.E. formalisation à minima des processus R.H. humain, et en dernier ressort constituait une tentative de contribution à la mise en place de
revendicative qui pourrait par glissement " civique » être la nôtre. Cette distance il ne nous a
nécessaire. Le second critère, celui de pratiques artistiques amateur, dans la musique et la danse, toujours en ce qui concerne la musique, nous a amené à connaître et re-connaître desdimensions souvent évoquées dans les discours, à savoir la nécessaire rigueur de la pratique,
le travail de patience, le travail corporel nécessaire, la régularité obligatoire, cela pour les
aspects cognitifs et physiques, mais aussi, quant bienveillante aux artistes, et la dépendance à ce besoin de personnelle, comparativement aux individus rencontrés, notre ue nous pouvions développer, mais que la contre-partie était de sans cesse Bien entendu cet élément de pratique artistique, si minime soit-il, a eu une grande influence sur mon intérêt pou que nous sommes à contribuer à garantir cependantà une dimension civique reliant nos préoccupations de type inspiré aux respects de
fondamentaux éthiques dans le fonctionnement concret de ces organisations, le travail artistique étant bien, selon nous, en accord avec Becker (1988), un travail dAyant précisé ces éléments biographiques il nous reste à indiquer pour clore cette partie
épistémologique le fait que nous trouvons à notre démarche quelques accointances avec une
508posture pragmatique6. Girod-Seville et Perret (2002) précisent que cette posture reconnait positionnant dans une approche interactionniste, et que les pragmatiques revendiquent les aspects suivants : ivité du chercheur ne se pose pas en tant que telle, nécessiter des interactions plus fortes de celui-ci avec son objet,
ils reconnaissent, même si une réalité extérieure existe, que son accès est difficile que
cette réalité ne peut être appréhendée en dehors de contextes précis, les relations causales leur semblent temporaires et contextuelles, ils préfèrent les explications apportées à un phénomène, le pragmatisme se veut être orienté vers »ce qui fonctionne », (Creswell, 2009), et vers -Séville et Perret 2002). acteurs régionaux, la sla reconnaissance de notre part de la dimension statutaire associative comme élément
extérieur objectif influençant les dimensions individuelles et interactionnelles, la variété des
théories mobilisées, le recours à des méthodologies différentes, ancrent également cette
recherche dans une visée pragmatique. Le pragmatisme est ainsi défini comme " unparadigme déconstructiviste qui démystifie des concepts comme la vérité et la réalité en se
concentrant plutôt sur " ce qui fonctionne ». Ce qui fonctionne étant vu comme la vérité par
rapport à la question de la recherche et reconnaît que les valeurs du chercheur jouent un rôle important dans ion des résultats »7.6 Implication organisationnelle et épuisement professionnel : une analyse
par la théorie de la conservation des ressources Châtillon, université de Grenoble, nov 2012 pp161-1627 Tashakkori et Teddlie, 2003, p 713, in Carrier Vernhet A., (2012), op.cit., p 162
509Ayant précisé notre posture épistémologique, nous allons à présent exposer les choix
méthodologiques qui ont été faits en cohérence avec les pôles théoriques et épistémologiques
de notre travail.1-2 Démarche de recherche
Nous nous justifierons notre choix de recourir, en termes de méthodologie, aux études de cas. 1-2-La démarche qui a accompagné ce travail
positionner dans une caractérisation abductive de cette démarche.hypothético-déductive consiste à formuler des hypothèses issues de la revue de littérature ou
es et à les vérifier. Nous ne nous situons pas stricto-sensu dans ceposture, dans une première étude de cas, reste fondamentalement exploratoire. Si nous
.E. nous amenaient bien à " regarder » la s avons eu recours pour cela à une méthodologie quantitative par questionnaire, mais qui ne notre exploration. Cependant la " démar circulatif des connaissances » (Wacheux F., 1996, p 50), vérificat 510connaissance de ce qui avait pu être dit du général, en vue de mieux comprendre les
spécificités ou non de ce particulier. est ainsi que nous sommes amenée à nous situer très majoritairement dans une démarcheinductive puisque très vite, dès la première étude de cas, ce sont des données " imprévues »,
de nature technico-économique, qui " remontent » et nous renvoient à nouveau à la littérature,
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