[PDF] ÉDITION NUMÉRIQUE 29 mar. 2021 La socié

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ÉDITION NUMÉRIQUE

Lundi 29 mars 2021 - Suppl ment - Sane-et-Loire

Dix collges de Sane-et-Loire, dont celui du Vallon Autun, ont pris part cette anne l'opration ªLa Sane-et-Loire fait sa presseº.Ces journalistes en herbe ont tous planch sur un th me commun : ªS'ouvrir au monde grce la cultureº. Photo JSL/Ketty BEYONDAS

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Pas simple d'crire un article¼ L'exercice a t clair par les conseils des professeurs et de journalistes mais aussi par le d cryptage des contenus de certains m dias. Photo JSL/Ketty BEYONDAS M ettre des journaux dans les mains des coll giens, les amener r fl chir sur leur contenu, les faire changer avec des professionnels de l'in- formation et les encourager produire, eux-mmes, des tex- tes, des dessins et des photos de presse. Voil les grands principes ducatifs que l'op - ration, initi e en 2005 par le

D partement de Sane-et-Loi-

re et le Clemi (Centre de liai- son de l'enseignement et des m dias d'information), pour- suit chaque ann e. Avec un succs qui ne se d ment pas, dix collges ayant nouveau souhait s'engager dans le dis- positif malgr les difficult s sa- nitaires de cette ann e scolaire trs particulire.

Cette fois, les radios locales

n'ont pu tre associées au dis- positif et la perspective d'un forum final r unissant tous les participants s'est rapidement vapor e¼ mais les adoles- cents ont pu accueillir dans leur classe un dessinateur de presse, un reporter photo ainsi que les journalistes de notre titre, Le Journal de Saéne-et-

Loire. Ceux-ci leur ont présen-

t quelques particularit s du m tier mais les ont aussi ac- compagn s, avec leurs profes- seurs, dans la production de leurs propres contenus.

La culture sous bien des formes

Les collégiens ont ainsi mené

leurs propres interviews et fait leurs propres reportages au- tour d'une th matique trs lar- ge, la culture pour s'ouvrir au monde. L'acception que cha- que groupe de travail a donn e au mot ªcultureº g nre une belle diversit de production.

C'est ce que nous vous propo-

sons de d couvrir travers le contenu du suppl ment num - rique que vous pouvez ªfeuille- terº aujourd'hui.

Eric PELLENARD

S--L crire, dessiner, photographier¼ pour mieux comprendre les m dias

Le Covid n'a pas eu raison de

tout. L'op ration de d cou- verte des m dias lanc e en

2005 auprs des coll giens,

ªLa Sane-et-Loire fait sa

presseº, a trac sa route.

Chacun des dix tablisse-

ments participants a accueilli trois intervenants et planch sur le thme ªS'ouvrir au monde gr ce la cultureº. L

Photographe de presse, Arnaud Finistre est depuis

plusieurs ann es un habitu de ªLa Sane-et-Loire fait sa presseº. Il partage avec les coll giens sa passion de l'image, nourrie d'une premire exp - rience au Bien public, quotidien de Cte-d'Or, avant de partir vers des horizons internationaux, comme photographe ind pendant, ds 2010. Il travaille souvent pour des ONG mais ses sujets ont aussi t publi s dans Le Monde, Lib ration, L'Obs, Geo¼

Lors de l'intervention au collge de Gnelard.

Photo DR/Simon LEVEILLE

Arnaud Finistre, photoreporter

Le Dijonnais Thibault Roy est un autodidacte. Des- sinateur de presse depuis des ann es, il est aussi l'auteur de bandes dessin es et s'est, par exemple, essay raconter en 2020 ªLes Aventures confin es de Michel & Corinneº. Devant les lves, souvent avec beaucoup d'hu- mour, il a expliqu comment un dessin peut parfois valoir mille mots pour donner une information, faire passer un message, une id e¼ Entre coups de crayon et traits d'humour Montceau.

Photo JSL/Pascal BONNARDOT

Thibault Roy, dessinateur de presse

Jim Gassmann, Lionel Janin, Eric Bouthray, Geoffrey Fleury, Victor Large, Damien Valette, Emmanuel Dali- gand, No mi Predan, Adrien Wagnon et Gr gory Ja- cob. Ils sont dix journalistes des diff rents services du Journal de Saéne-et-Loire tre intervenus cette an- n e, chacun auprs de l'une des classes participantes. Ils ont pu la fois pr senter leur parcours, leur m tier et le travail d'information du JSL mais aussi accompa- gner la production des lves au fil des mois. Lionel Janin, chef d'agence du JSL Montceau, au moment de la correction des articles. Photo JSL/Gaélle ANCHISI

Dix journalistesdu JSL

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Comme les journalistes, ils

sont partis de la feuille blan- che. Les quelque 250 coll - giens impliqu s cette ann e dans le dispositif ont d'abord appris les rudiments du m - tier auprs de leurs ensei- gnants et des intervenants, avant de se lancer eux-m- mes : conf rence de r dac- tion, choix des sujets, choix des interlocuteurs, r flexion sur l'iconographie, r daction des articles, r flexion sur les titres et sur la mise en page¼

Ils ont planch sur tout, fonc-

tionnant comme une quipe journalistique dont le travail est aujourd'hui compil dans ce suppl ment. l'image de Sylvie Cadot, professeur-documentaliste au collge du Vallon Autun, de nombreux enseignants ont t mobilis s sur ce projet. Photo JSL/Ketty BEYONDAS

Les mini-reporters de Gnelard

ont mme eu droit leur ªcarte de presseº.Photo JSL/Gaélle ANCHISI Le JSL a t livr chaque jour au centre de documentation des dix collges entre le 2 novembre et le 5 f vrier. Deux exemplaires taient quotidiennement la disposition des lves. Photo JSL/K.B. La confrence de rdaction est termine Gnelard. Maintenant, place au travail de groupe, la recherche d'informations, d'interlocuteurs... Et il faut mme crire une brve en anglais..., pas simple ! Photo JSL/G.A.

Explication d'image au tableau pour les collgiens

de Robert-Doisneau Chalon.Photo DR Une vritable quipeUne v ritable quipede reporters en herbede reporters en herbe S- -L

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LE J -P C

La classe de 4e2 du collge Jacques-Prvert a particip cette anne l'opration La Sane-et-Loire fait sa presse. Voici ses productions.

Un protocole

sanitaire strict

Mais, ces derniers temps, la

crise sanitaire est pass e par l et bouleverse le fonctionne- ment de la Maison des loisirs. " On prend la temp rature des enfants, le masque est obligatoire pour les anima- teurs ainsi que pour les en- fants partir de 11 ans, pr ci- se Julien Bon. Les salles d'activit s sont a r es quinze minutes avant l'arriv e des en- fants et aussi r gulirement dans la journée. Les tables, les interrupteurs, les poign es de portes sont d sinfect s une fois dans la journ e ainsi que les points de contact avec les produits mis disposition. On respecte une distance d'un mtre entre tous dans les lo- caux. On se lave les mains r gulirement et les changes de crayons et de jouets sont interdits. Enfin, les capacit s d'accueil des enfants sont r - duites. »

Baptiste, Yazid et Zohrap

Julien Bon, animateur de la Maison des loisirs, devant la fresque ralise par les enfants du centre. Photo JSL/Victor LARGE L a Maison des loisirs est un endroit qui permet aux en- fants et adolescents d'exp ri- menter des activit s vari es.

Ils peuvent aussi d couvrir

d'autres modes de vie comme la collectivit et de nouveaux espaces. On compte environ cinq animateurs permanents, dont Julien Bon, directeur ad- joint, ainsi que des animateurs qui viennent uniquement pen- dant les vacances scolaires.

Les activit s propos es cor-

respondent 10 % de sorties,

30 % d'activit s sportives,

30 % d'activit s manuelles et

30 % d'activit s culturelles.

La structure ne manque pas

de projets, l'image de la cr a- tion d'une ªbote lireº proximit de la mairie de

Champforgeuil, des tags et

d'une grande fresque visible l'entr e de la Maison des loi- sirs. C la Maison des loisirs,

Julien Bon s'adapte la crise

Animateur la Maison des

loisirs de Champforgeuil depuis 2010, Julien Bon en est devenu le directeur ad- joint en 2019. g de 34 ans, cet habitant de la commune investit tout son temps dans son mtier. Il fait le point sur les projets en cours et le fonctionnement actuel. L --N

Josiane Nicolas : " On dcouvre

le monde avec les livres » "L es livres sont une ouverture sur tellement de choses, on y apprend des mots, faire des phra- ses¼ On d couvre le monde », s'enthousiasme Josiane Nicolas en voquant son activit de biblioth - caire b n vole Lessard-le-Natio- nal. g e d'une soixantaine d'an- n es, elle habite la commune depuis 1963. Passionn e depuis son enfance par les livres, elle avoue qu'elle lisait en cachette de ses pa- rents. Un des livres qui l'a beaucoup marquée s"intitule Racines. Il évo- que l' poque de l'esclavage.

Romans, BD, documentaires¼

Àlue présidente de la bibliothà-

que en octobre 2020, Josiane Nico- las s'investit beaucoup dans son r- le. Elle reoit les usagers et elle les conseille dans leur choix. Elle pro- pose en prt des romans, des BD, des documentaires, des magazines.

La biblioth caire aimerait toutefois

voir plus de jeunes emprunter des livres.

Aprs la crise, Josiane Nicolas

pr voit des animations au sein de la bibliothque. Elle voudrait y inviter un maximum de monde pour ou- vrir tous les portes de la lecture et du divertissement.

Esteban, Margot et Thas

Josiane Nicolas aimerait voir plus de jeunes emprunter des livres.

Photo Esteban, Margot et Tha s

Prsente du mercredi au

vendredi, Josiane Nicolas est bibliothcaire bnvole Lessard-le-National. Elle est aussi prsidente de la bibliothque et s'investit beaucoup dans son rle.

Béatrice Michot s"en sou-

vient, depuis la classe de 6e, elle a toujours voulu devenir biblio- th caire. Aimant beaucoup les livres, elle a fr quent assid ment les CDI (centres de docu- mentation et d'information) au collge et au lyc e. Aujour- d'hui, elle est biblioth caire

Fragnes-La Loyre.

Le fonctionnement

de la bibliothque

Le circuit du livre è la biblio-

thque est mis en place par le conseil municipal, qui accorde un budget la biblioth caire. chaque fois qu'un habitant em- prunte un livre, une partie du financement est revers e aux auteurs. Dans sa bibliothque,

B atrice Michot reoit des l-

ves de l' cole primaire de Fra- gnes et gre l'animation du lieu.

La bibliothque propose des

ateliers pour les plus jeunes.

L"heure du conte permet de ra-

conter des histoires aux plus petits. Des ateliers bricolage sont galement mis en place afin d'animer des temps r cr a- tifs pour petits et grands.

INFO. La bibliothàque est ou-

verte du mardi au samedi, sauf le jeudi, de 14 18 heures. Pour devenir bibliothcaire, l'atout principal, c'est d'aimer les gens, selon Batrice Michot. Photo JSL/V.L. F -L L

Batrice Michot, bibliothcaire par passion

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LE VALLON 'AUTUN

La classe de 4e5 du collge du Vallon a particip cette anne l'opration La Sane-et-Loire fait sa presse. Voici ses productions.

effectivement pour objectif de proposer un panel de projets (spectacles, animations, con- certs) qui soit le plus vari pos- sible pour permettre une ouver- ture d'autres esth tiques et d'autres cultures. Des v ne- ments port s ou soutenus par la ville d'Autun favorisent la ren- contre et la d couverte d'autres cultures : par exemple, la Fte de l'Afrique ou encore la Bien- nale d'art sacr qui invitent des artistes trangers se produire Autun et dans les quartiers de la ville. »

è Vous pensez que la politique

culturelle de la Ville permet d'avoir une plus grande ouverture sur le monde ? " Incontestablement ! Ne se- rait-ce déjè que par la richesse des rencontres culturelles, artis- tiques et humaines. La ville d'Autun est, par exemple, unequotesdbs_dbs29.pdfusesText_35

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