Examenul de bacalaureat na?ional 2013 Proba E.d) Biologie
Prob? scris? la biologie vegetal? ?i animal?. Varianta 6. Barem de evaluare ?i de notare. 1. Examenul de bacalaureat na?ional 2013. Proba E.d).
Examenul de bacalaureat na?ional 2013 Proba E.d) Biologie
Prob? scris? la biologie vegetal? ?i animal?. Varianta 7. Barem de evaluare ?i de notare. 1. Examenul de bacalaureat na?ional 2013. Proba E.d).
Guide de linscription du Département de sciences biologiques
moléculaire par la biologie végétale
Examenul de bacalaureat na?ional 2013 Proba E.d) Biologie
30 août 2013 Prob? scris? la biologie vegetal? ?i animal?. Varianta 6. 1. Examenul de bacalaureat na?ional 2013. Proba E.d). Biologie vegetal? ?i animal?.
passerelle-2005.pdf
BAC+3/4 admission en 2e année d'ESC. Le concours qui vous ouvre le monde des. Grandes Écoles. Diplômés. • 1ercycle universitaire. • 2ecycle universitaire.
Evaluation de la qualité-fraîcheur du poisson par des approches
25 avr. 2019 animale ou végétale dans son pays d'origine » il s'agit donc du nom ... fet
Déficiences visuelles Déficiences visuelles
Strabisme par A. Péchereau et collaborateurs
Antibiotiques et résistances: enquête sur les connaissances et les
14 mar. 2018 C'est en partie grâce à vous si j'en suis là aujourd'hui ... Certaines denrées
Recueil de Textes Réglementaires relatifs à la Gestion des
31 déc. 2010 Si le wali après expertise médicale
Ecologie et diversité des bactéries thermophiles formant des spores
16 jan. 2015 encadré et suivi de si près pendant ces trois années de thèse ... animale ou végétale périssable dont la conservation est assurée par un ...
Dé�ciences visuelles
Pierre-Yves Robert
www.blog-elsevier-masson.fr www.elsevier-masson.frISBN 978-2-294-75062-5Pierre-Yves RobertDé�ciences visuelles
Déficiences
visuelles Pierre-Yves Robert9782294750625_A.indd 115/12/2016 16:32:45 DÉFICIENCES VISUELLESLivre_SFO2017.indb 115/12/2016 12:31Chez le même éditeur
OEdèmes maculaires
, par C. Creuzot-Garcher, P.�Massin et collaborateurs, 2016, 635 pages.Chirurgie du regard
, par O. Galatoire, 2016, 256 pages. Surface oculaire, par P.-J. Pisella, C. Baudouin, T. Hoang-Xuan et collaborateurs, 2015, 677 pages.Glaucome primitif à angle ouvert
, par J.-P. Renard, E. Sellem et collaborateurs, 2014, 747 pages.Strabisme
, par A. Péchereau et collaborateurs, 2013, 544 pages.Presbytie
, par B. Cochener et collaborateurs, 2012, 456 pages.Décollements de rétine
, par G. Caputo et collaborateurs, 2011, 560 pagesLes uvéites
, par A. P. Brézin et collaborateurs, 2010, 760 pages.Les lentilles de contact
, par F. Malet et collaborateurs, 2009, 1�088 pages.Pathologies vasculaires oculaires
, par C. Pournaras et collaborateurs, 2008, 848 pages.Les DMLAs
, par G. Soubrane et collaborateurs, 2007, 672 pages.Les voies lacrymales
, par A. Ducasse et collaborateurs, 2006, 640 pages.OEil et Génétique
, par J.-L Du�er, J. Kaplan et collaborateurs, 2005, 640 pages.Neuro-ophtalmologie
, par A.B. Safran et collaborateurs, 2004, 848 pages.Pathologie du vitré
, par G. Brasseur et collaborateurs, 2003, 528 pages.Tumeurs intraoculaires
, par L. Zografos et collaborateurs, 2002, 740 pages.Chirurgie réfractive
, par J.-J. Saragoussi et collaborateurs, 2001, 826 pages.OEil et virus
, par H. Offret et collaborateurs, 2000, 584 pages.Exploration de la fonction visuelle
, par J.-F. Risse et collaborateurs, 1999, 800 pages.Pathologie orbito-palpébrale
, par J.-P. Adenis, S. Morax et collaborateurs, 1998, 848 pages.OEil et pathologie générale
, par J. Flament, D. Storck et collaborateurs, 1997, 848 pages.L'imagerie en ophtalmologie
, par E.-A. Cabanis, H. Bourgeois, M.-T. Iba-Zizen et collaborateurs, 1996, 784 pages.La rétinopathie diabétique
, par J.-D. Grange et collaborateurs, 1995, 648 pages.Livre_SFO2017.indb 215/12/2016 12:31
Société Française d'Ophtalmologie
parPierre-Yves Robert
et Bahram Bodaghi, Christian Corbé, Gérard Dupeyron, Françoise Gerin-Roig, Béatrice Le Bail, José-Alain Sahel avec la collaboration de Angelo Arleo, Laetitia Attia, Carine Aumeunier, Catherine Bâton, Marie-Pierre Beaunoir, Jihene Benammar, Alexandre Berger-Martinet, Laure Berthet-Signoret, Fanny Bonnet- Macaes, Sophie Bonnin, Dominique Brémond-Gignac, Isabelle Buissard, F�anny Carion, Régine Castaing, Nathalie Chabin, Georges Challe, Rachida Chentouf, M�arie-France Clenet, Patrick Colin, Vincent Daien, Julie Dassie, Sabine Defoort-Dhellemmes,Brigitte Deguil, Yannick Delpuech, Béatrice Depondt, Ludivine Desbordes, Hélène D�ollfus,
Philippe Dublineau, Clément Dubois-Roussel, Daniel Dupleix, Raimondo �Forte, Mélanie Gauthier, Valérie Grangette, Grégoire Guillot, Emmanuel Gutman, Christian P.Hamel, Geneviève Helson, Steven Jaron, Luc Jeanjean, Zoï Kapoula, �Fréderic La�eur,
Karine Lagrené, Cédric Lamirel, Pierre Lebranchu, Claire Lebret, G�uylène Le Meur, Gérard Leroux, Xavier-Michel Lucas, Anne-Catherine Marie -Fressinaud, Pascale Mercier, Claire Meyniel, Dan Miléa, Chantal Milleret, Saddek Mohand-Said, Chan�tal Morel-Méry, Aurélien Morize, Chloé Pagot, Serge Picaud, François Poher, Alexia Potet, Pascale Pradat-Diehl, Serge Reznikov, Annie Rondet, Martine Routon, Anne-Catherine Scherlen, Séverine Siquier, Vassily Smirnov, Marion Sternis, Bertrand Tessier, Laurent Tissier, Françoise�Tomeno, Isabelle Travade, Nathalie Van Landeghem, Monique Véronat, François Vital-Durand, Michel Weber, Xavier ZanlonghiPréface de
Christian Corbé
Livre_SFO2017.indb 315/12/2016 12:31
Ce logo a pour objet d'alerter le lecteur sur la menace que représ�ente pour l'avenir de l'écrit, tout particulièrement dans le domaine universitaire, le développement massifdu "�photo-copillage�». Cette pratique qui s'est généralisée, notamment dans l�es éta
blissements d'enseignement, provoque une baisse brutale des achats de livres, au pointque la possibilité même pour les auteurs de créer des oeuvres� nouvelles et de les faire
éditer correctement est aujourd'hui menacée. Nous rappelons donc que la reproduction et la vente sans autorisation, ainsi que le re cel, sont passibles de poursuites. Les demandes d'autorisation de pho�tocopier doiventêtre adressées à l'éditeur ou au Centre français d'�exploitation du droit de copie�: 20, rue
des Grands-Augustins, 75006 Paris. Tél. 01�44�07�47�70.Tous droits de traduction, d'adaptation et de reproduction par tous pr�océdés, réservés pour tous pays.
Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, des pages pub�liées dans
le présent ouvrage, faite sans l'autorisation de l'éditeur est illicite et constitue� une contrefaçon. Seules sont autorisées,
d'une part, les reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et,
d'autre part, les courtes citations justi�ées par le caractè�re scienti�que ou d'information de l'oeuvre dans laquelle ell�es sont
incorporées (art.�L.�122-4, L.�122-5 et L. 335-2 du Code de� la propriété intellectuelle).
© Société Française d'Ophtalmologie, 2017ISBN�: 978-2-294-75062-5
E-ISBN�: 978-2-294-75444-9
Elsevier Masson�SAS, 62, rue Camille-Desmoulins, 92442�Issy-les-Moulin�eaux cedex www.elsevier-masson.frLivre_SFO2017.indb 415/12/2016 12:31
V Pierre-Yves RobertChef du service d'ophtalmologie, INSERM 1092, CHU Dupuytren, Limoges��;Hôpital de jour Baudin, Limoges
Angelo ArleoDirecteur de recherche CNRS, Institut de la Vision, ParisLaetitia AttiaCoordinatrice du centre d'appel et de conseil sur la dé�cience �visuelle, ARRADV, Marseille
Carine AumeunierInstructrice en locomotion, AILDV, IJA Les Charmettes, Yseure Catherine BâtonPsychologue, ALFPHV, Centre Guinot, Villejuif Marie-Pierre BeaunoirOrthoptiste, service d'ophtalmologie, Hôpital Lariboisière, Paris Jihene BenammarOphtalmologiste, service d'ophtalmologie, CHU Dupuytren, LimogesAlexandre Berger-MartinetOrthoptiste, Six-Fours
Laure Berthet-SignoretErgothérapeute, Association FIDEV, LyonBahram BodaghiChef du service d'ophtalmologie, DHU Vision-Handicaps, Groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, Paris
Fanny Bonnet-MacaesInstructrice en locomotion, Institut ARAMAV, Nîmes Sophie BonninOphtalmologiste, Hôpital Lariboisière, ParisDominique Brémond-GignacChef du service d'ophtalmologie, Hôpital Universitaire Necker Enfants-Malades�; CNRS FR3636, Paris
Isabelle BuissardChef de service, psychomotricienne, instructrice de locomotion, SIAM 75,� Paris
Fanny CarionPsychologue, ALFPHV, SAVS REMORA 59, LilleRégine CastaingPsychologue, ALFPHV, Bordeaux
Nathalie ChabinPsychologue du travail/ergonome, SIADV, AngersGeorges ChalleOphtalmologiste, DHU Vision-Handicaps, Groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, Paris
Rachida ChentoufPsychologue, ALFPHV, Centre régional basse vision, Angers Marie-France ClenetOrthoptiste, Saint-Sébastien-sur-Loire Patrick ColinPsychologue, ALFPHV, Institut Michel Fandre, ReimsChristian CorbéChef de service d'ophtalmologie, médecin général inspecteur, directeur de l'institut national des invalides, Paris
Vincent DaienOphtalomologiste, CHU de Montpellier
Julie DassieOphtalmologiste, Centre André Mathis, Saint-GaudensSabine Defoort-DhellemmesChef de service, service d'exploration de la vision et neuro-ophtalmologie, CHRU de Lille�; ophtalmologiste, SAAAS de l'épi de Soil, pôle dé��cience visuelle, Loos
Brigitte DeguilRééducatrice en braille, Institut ARAMAV, Nîmes Yannick DelpuechPsychologue, ALFPHV, Service médical et service d'aide aux familles, INJA, ParisLivre_SFO2017.indb 515/12/2016 12:31
Auteurs et collaborateurs
Béatrice DepondtPsychologue, service d'aide aux familles, INJA - centre de formation et de rééducation professionnelle Valentin Haüy, ParisLudivine DesbordesErgothérapeute, instructrice de locomotion, Hôpital de jour Baudin, �Limoges
Hélène DollfusOphtalmologiste, service de génétique médicale, Centre de ré�férence pour les affections génétiques ophtalmologiques, CARGO, �lière SENSGENE�, Hôpital de Hautepierre, Strasbourg
Philippe DublineauOphtalmologiste, Centre régional basse vision, Angers Clément Dubois-RousselOphtalmologiste, Fondation Rothschild, ParisGérard DupeyronMédecin chef, Institut ARAMAV, Nîmes�; chef du service ophtalmologie, CHU de Nîmes
Daniel DupleixOpticien, ARRADV, Marseille
Raimondo ForteOphtalmologiste, CHU de Grenoble
Mélanie GauthierInstructrice en locomotion, kinésiologue, SAFEP-SAAAIS, Eybens Françoise Gerin-RoigOphtalmologiste, ARRADV, MarseilleValérie GrangetteErgothérapeute, spécialisée en autonomie dans la vie journaliè�re des personnes dé�cientes visuelles, GIHP Aquitaine, Mérignac
Grégoire GuillotErgothérapeute, instructeur de locomotion, École de chiens guides d'�Île-de-France, Coubert
Emmanuel GutmanDirecteur général, Streetlab, Institut de la Vision, ParisChristian P. HamelDirecteur de Recherche INSERM UMR 1051, Génétique et thérapie d�es cécités rétiniennes et du nerf optique, Montpellier
Geneviève HelsonPsychologue, Institut royal pour sourds et aveugles, Louvain, BelgiqueSteven JaronPsychologue, Psychanalyste, Centre hospitalier national d'ophtalmolog�ie des Quinze-Vingts, Paris
Luc JeanjeanOphtalmologiste, unité de neuro-ophtalmologie, CHU de Nîmes�; I�nstitut ARAMAV, Nîmes
Zoï KapoulaDirecteur de recherche CNRS, Équipe Iris, physiopathologie de la vision et de la motricité binoculaire, Fédération Neurosciences, CNRS,� FR3636, Paris
Fréderic La�eurOrthoptiste, Institut ARAMAV, Nîmes Karine LagrenéOrthoptiste, Institut de la Vision, ParisCédric LamirelOphtalmologiste, Fondation ophtalmologique Adolphe de Rothschild, Hôpital Bichat-Claude Bernard, Paris
Béatrice Le BailOphtalmologiste, IME Jean-Paul, Evry�; SDIDV J. Ganot, Créteil Pierre LebranchuOphtalmologiste, INSERM 1089, CHU Hôtel Dieu, Nantes Claire LebretPsychologue, ALFPHV, Centre des Hauts-Thébaudières, Vertou Guylène Le MeurOphtalmologiste, INSERM 1089, CHU Hôtel Dieu, Nantes Gérard LerouxChargé de missions, SIADV, Angers Xavier-Michel LucasErgothérapeute, Institut ARAMAV, NîmesAnne-Catherine Marie-FressinaudMédecin nutritionniste, service d'ophtalmologie, CHU Dupuytren, Li�moges
Pascale MercierÉducatrice spécialisée, instructrice de locomotion, Institut mé�dico-professionnel Valentin Haüy, Chilly-Mazarin
Claire MeynielNeurologue, DHU Vision-handicaps, service d'ophtalmologie, Groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, Paris�; Fédération hospitalière Sainte-Marie, Paris
Dan MiléaChef du service d'ophtalmologie, CHU d'Angers�; directeur, Groupe des sciences neurovisuelles, Singapore Eye Research Institute
Livre_SFO2017.indb 615/12/2016 12:31
Auteurs et collaborateurs
Chantal MilleretMaître de Conférences Hors Classe du Collège de France, Paris�; Professeur Associé,
Université de Montréal, Canada
Saddek Mohand-SaidOphtalmologiste, Directeur délégué du CIC du CHNO des Quinze-Vingts, Paris
Chantal Morel-MéryErgothérapeute, spécialisée en autonomie de la vie journalière� des personnes dé�cientes visuelles, AVJADV, Centre Simone DELTHIL, Saint-Denis
Aurélien MorizeDoctorant, FR3636, CNRS, UFR Biomédicale, Université Paris Descartes, Paris Chloé PagotDocteur en ergonomie, chef de projet Streetlab, Institut de la Vision, ParisSerge PicaudDirecteur de recherches, INSERM, UMR-S968�; CNRS, UMR 7210, U968, Institut de la Vision, Paris
François PoherDirecteur, Institut ARAMAV, NimesAlexia PotetMédecin rééducateur, DHU Vision-Handicaps, service de médecine physique et de réadaptation, Groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, Paris
Pascale Pradat-DiehlChef de service de médecine physique et réadaptation, DHU Vision-Handicaps, Groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, Paris
Serge ReznikovOphtalmologiste, Président de l'Organisation pour la prévention de la cécité, Paris
Annie RondetErgothérapeute, spécialisée en autonomie de la vie journalière� des personnes dé�cientes visuelles, AVJADV, GIHP Aquitaine, Mérignac
Martine RoutonOrthoptiste, Nantes
José-Alain SahelOphtalmologiste, Directeur de l'Institut de la Vision, ParisAnne-Catherine ScherlenOptométriste, responsable d'activité basse vision, Essilor International, Institut de la vision, Paris
Séverine SiquierAssistante sociale, Institut ARAMAV, NîmesVassily SmirnovOphtalmologiste, service d'exploration de la vision et neuro-ophtalmologie, CHRU de Lille
Marion SternisPsychomotricienne, instructrice de locomotion, AILDV, Association Valentin Haüy, Comité Paris Île-de-France, Paris
Bertrand TessierDirecteur, Centre régional basse vision et troubles de l'audition, Angers Laurent TissierRééducateur informatique, association FIDEV, LyonFrançoise TomenoPsychologue, ALFPHV, Tours
Isabelle TravadeOrthoptiste, Hôpital de jour Baudin, LimogesNathalie Van LandeghemPsychologue, ALFPHV, Cabinet Seine-Comète�; IFMK Valentin Haüy, Paris
Monique VéronatPsychomotricienne, instructrice de locomotion, AILDV, Institut ARAMAV, Nîmes François Vital-DurandDirecteur de recherche CNRS�; Association Valentin Hauÿ, Lyon Michel WeberChef du service d'ophtalmologie, INSERM 1089, CHU Hôtel Dieu, Nant�es Xavier ZanlonghiOphtalmologiste, Clinique Sourdille, NantesLivre_SFO2017.indb 715/12/2016 12:31
VENTS CONTRAIRES,
ENTRE ESPOIR ET DÉSESPOIR
À tous ceux qui oeuvrent pour soigner, encourager, aider, à tous ceux qui s'investissent dans la recherche, une immense gratitude de ceux qui rêvent de franchir la frontière entre ténèbres et lumière et qui attendent un passeport pour la vueÉvasion au-delà de son horizonPassions partagées
dans un monde aux couleurs de la vieLe bleu propulse
une énergie ascendante comme un long vertige de liberté.Saisir la lumière
vagabonde.Moments suspendus,
musiques écoutées au présent.Créer, avoir toujours
un rêve d"avance, avec pour signature, le plus profond de l"inconscient.Voir ou revoir le soleil.
Évasion
aux antipodes de la couleur jusqu'à voir l'invisible dans les jardins secrets... ...jusqu"à écouter des musiques buissonnières, ...jusqu"à respirer ...jusqu"à toucher le vent, ...jusqu"à boire le temps, ...jusqu"à imaginer des horizons en perception troublée.Sourire de solitude
et provision de souvenirs pour une armoire mentale.Livre_SFO2017.indb 815/12/2016 12:31
IX de Viviane Sadarnac (huile sur papier).Reproduction autorisée
Livre_SFO2017.indb 915/12/2016 12:31
Livre_SFO2017.indb 1015/12/2016 12:31
XILivre_SFO2017.indb 1115/12/2016 12:31
Préface
Le malvoyant n'appartient pas au monde de la cécité, mais il n'appartient plus au monde des " bien-voyants ».Il existe, par suite, une ambiguïté pour ce type de situation, entraînant des difficultés dans la vie quotidienne,
souvent l'incompréhension de l'entourage. La tenue des États généraux de la basse vision, à Paris le 8 mai 1995, sous l'impulsion du Dr S.-Y. Cohen et du PrJ.-P. Menu, a permis de connaître et de confronter les différentes prises en charge de sujets déficients visuels, en
France, par les structures spécifiques à ce type de handicap. Il en a résulté la fondation de l'ARIBa (Association repré-
sentative des professionnels de basse vision ; Journal Officiel du 22 décembre 1995) qui constituait un lien favorisant les échanges interdisciplinaires pour privilégier une stratégie de prise en charge. Le DrBéatrice Le Bail a accompagné, en
2015, les 20
ans d'existence de l'ARIBa qui est devenue Association francophone des professionnels de basse vision.
Que de chemin parcouru depuis 1986, avec en point d'orgue la désignation du PrPierre-Yves Robert en tant
que coordinateur des travaux et chairman du groupe Europe lors de la conférence internationale de consensus sur la réhabilitation visuelle tenue à l'initiative de l'OMS, à Rome, début décembre2015 ! La participation française
y a été particulièrement appréciée et reconnue.L'association entre recherche et clinique a été fondamentale et l'est encore dans la connaissance de la com
plexité, parfois encore ignorée, de la fonction visuelle, de son intégration avec les autres sens et de la place
essentielle de l'intégration neuro-sensori-cognitive.La prise en compte de la théorie mathématique des catastrophes ou singularité de Thom et les travaux de l'Ins-
titut de la Vision dirigés par le Pr José Sahel ont engendré des applications cliniques et fonctionnelles innovantes.La vision est apparue non seulement comme une fonction dédiée à un organe particulier, mais surtout comme
une des fonctions nécessaires à la survie d'un organisme entier qui justifie pleinement la collaboration interdis-
ciplinaire. L'enseignement diffusé par le Pr Bahram Bodaghi, responsable du département hospitalo-universitaire (DHU) " Vision et handicap », est à la base de cette formation.Le replacement de l'úi l comme organe élémentaire, indispensable et nécessaire à la finalité de nombreuses
fonctions physiologiques, permet à l'ophtalmologie de sortir d'un cadre, apparemment limité, de spécialité tech-
nique orientée fortement vers l'acte chirurgical. Or, s'il est indispensable de reconstruire l'organe ú il dans son
intégrité anatomique, il est essentiel aussi de réfléchir à la modification fonctionnelle engendrée par les diverses
pathologies ou les divers traumatismes oculaires, y compris chirurgicaux, qui entraînent des changements d'équi-
libre sensoriel et cognitif.Trop souvent, la spécialité s'arrête à la remise en état, si l'on peut dire, de l'organe úi l, sans s'appesantir sur
la finalité réelle de la demande du patient.Il peut en être de même en cas de séquelles anatomocliniques qui nous laissent démunis. Or, les exemples et
les expériences rapportés par certains de nos malades doivent nous faire porter une attention au fait que, même si
une pathologie affecte profondément la fonction visuelle, il existe la possibilité de redonner au patient les moyens
d'expressivité de ses possibilités sensorielles pour la poursuite de son parcours de vie.Par ailleurs, l'humanité évolue de plus en plus vers une civilisation informatisée, numérique, télévisuelle, dans
tous les actes de la vie (ordinateur, téléphone portable, écran de signalisation, billetterie automatique, etc.). De fait,
s'amorce un regain d'intérêt pour la connaissance et la conséquence d'une déficience visuelle sur un individu ou une
société. De plus, face à une plus longue espérance de vie de la population et à la difficulté de leur prise en charge
pour les personnes les plus dépendantes du fait de polypathologies liées à l'âge, il apparaît nécessaire que chacun
puisse garder une autonomie et continuer à vivre à son domicile, compte tenu du manque d'établissements d'accueil
médicalisés. D'ailleurs, en son temps, Cicéron pouvait écrire : " La vieillesse est noble quand elle garde ses droits, se défend elle-même et ne doit rien à personne ». Cette orientation passe non seulement par la prise en chargethérapeutique ou préventive des maladies, mais aussi par la préservation des capacités visuelles et sensorielles de ces
personnes afin qu'elles puissent assurer leur autonomie et avoir la possibilité de garder une communication sociale.
Ainsi, lorsque toute thérapeutique a échoué, ou que, dans un grand nombre de cas, il n'existe pas encore de
traitement radical, certains de nos patients pourraient être considérés comme atteints d'un état incurable, devant
rester à la charge de leur famille ou d'établissements adaptés. Actuellement, il est possible de développer une
efficience visuelle chez la plupart de ceux-ci, grâce à une prise �en charge fonctionnelle spécifique. Il existe cepen
dant une différence d'appréciation de la part du malade et de la part des médecins. En effet, le sensoriel est sou-
vent perçu comme limité à l'organe, et la tentation est immédiate de proposer plus de lumière ou l'usage d'une
loupe. Or, les patients malvoyants ne se plaignent pas de ne plus voir ; ils se plaignent de ne plus lire, de ne plusse déplacer, de ne plus entendre, etc. Il s'agit donc de renaître à un nouvel état structurel neuro-sensori-cognitif.
Cet ouvrage, à partir de nombreux exemples, permettra à chaque ophtalmologiste, qui est aussi médecin, de
reconnaître les difficultés rencontrées par quelques malades et de leur proposer un traitement rééducatif et réa-
daptatif, en explicitant qu'il s'agira du passage d'un état à un autre, certes différent, mais qui peut être efficient.
Christian Corbé
Livre_SFO2017.indb 1215/12/2016 12:31
XIIIC'est sans intérêt scientifique.
Ce n'est pas notre métier.
C'est ingrat.
C'est mal valorisé.
C'est une école scientifique.
C'est le cú ur de notre métier.
C'est gratifiant.
La valorisation sera au rendez-vous.
Pierre-Yves Robert
Livre_SFO2017.indb 1315/12/2016 12:31
Livre_SFO2017.indb 1415/12/2016 12:31
XVAuteurs et collaborateurs .......................................................................�.. V
Préface
.......................................................................�................. XIAvant-propos - Pourquoi s'intéresser aux dé�ciences visuell�es ? ......................................... XIII
Abréviations .......................................................................�............ XIX
Table des compléments en ligne ................................................................... XXI
PARTIE�I
Les dé�ciences de la fonction visuelle
chapitre1 - Dé�nitions .......................................................................�.. 3
1 - Qu'est- ce que la fonction visuelle ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . �. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
C. M������, P.-
Y. R�����
2 -Dé�nitions et classi�cations
.................................................................... 5 V. D����, S. R�������, X.- M. L����, P.- Y. R����� 3 -Épidémiologie descriptive et analytique des principales pathologies cécitantes ........................... 8
V. D����, S. R������� chapitre2 - Traitement physiologique de l'information visuelle ......................................... 13
1 - Anatomie et physiologie des voies visuelles ....................................................... 13
C. M�������
2 -De la perception visuelle aux mouvements oculomoteurs ............................................ 19
C. M������
3 -Rétinotopie et imagerie .......................................................................� 21
P. L�������� 4 -Les neurones miroirs .......................................................................�.. 33
C. L������
chapitre3 - Évolution de la fonction visuelle au cours de la vie ........................................ 37
1 -Les étapes de l'acquisition de la vision, du foetus à l'enfant .......................................... 37
F. V����-
D�����
2 - Vieillissement naturel des fonctions visuelles ...................................................... 41
K. L������, A. A���� chapitre4 - Conséquences des dé�ciences visuelles .................................................. 47
1 -Que voit mon patient ?
.......................................................................�. 47P.- Y. R�����
2 - Retentissement de la dé�cience visuelle sur le développement de l'enfant ............................... 50B. L� B���
3 -Complications de la dé�cience visuelle
........................................................... 56 C. M������, F. G����- R���, B. L� B��� 4 -Cécité et atteinte des fonctions non visuelles de l'oeil ............................................... 58
D. M����
Livre_SFO2017.indb 1515/12/2016 12:31
Table des matières
PARTIE II
Évaluations et bilans
CHAPITRE
5 - évaluation du dé�cit visuel ............................................................ 63
1 - examen d'un dé�cient visuel au cabinet .......................................................... 63 p.- y. r����� 2 -fréquences spatiales et temporelles, et�sensibilité aux contrastes ...................................... 66
v. s������, s.�d������- 3 -L'examen de la vision chez l'enfant préverbal ..................................................... 71
f. v����- d�����4 - micropérimétrie .......................................................................�...... 75
r. f����, p.- y. r����� 5 - monitorage du point de �xation ................................................................. 80m.- p. b�������, c. d�����- r������, s.�b�����, j. b�������
6 - électrophysiologie et dé�cience visuelle .......................................................... 86 s. d������- 7 - sémiologie des troubles visuels d'origine cérébrale ................................................. 90 p. p�����-d����, a. p����, L. j�������
8 - sensibilité à la lumière�: fondements physiologiques et outils d'explorations ............................. 95a.- c. s�������, x. z��������
CHAPITRE
6 - évaluation de la qualité de vie ......................................................... 99
d. b������- g�����CHAPITRE
7 - mises en situation ................................................................... 101
1 -évaluation du champ visuel au sol .............................................................. 101
L. d��������, m. g�������, m. v������, i. t������, f.�L������, p. m������, g. g������
2 -mise en situation grâce à des plateformes innovantes pour la dé�cience visuelle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103
c. p����, e.�g�����, s.�m�����-
s���, j.- a. s����PARTIE III
Prises en charge
introduction - L'école française ................................................................... 107
c. c����CHAPITRE
8 - prévention .......................................................................�.. 109
1 - conseil génétique et handicap visuel ............................................................. 109 h. d������2 - alimentation et dé�cience visuelle .............................................................. 111
a.- c. m����- f���������CHAPITRE
9 - réhabilitation de�la�perception ......................................................... 115
1 - cécité rétinienne et compensation transmodale ..................................................... 115 c. m������� 2 -Le "�blindsight�» ou vision aveugle .............................................................. 119
c. m������ 3 -Les prothèses visuelles
.......................................................................�. 119 s. p����� 4 -quotesdbs_dbs50.pdfusesText_50[PDF] bac 2013 comptabilité algerie
[PDF] bac 2013 economie variante
[PDF] bac 2013 français corrigé algérie
[PDF] bac 2013 langues vivantes algerie
[PDF] bac 2013 les sujet de bac algerie
[PDF] bac 2013 math scientifique algerie
[PDF] bac 2013 maths algerie
[PDF] bac 2013 maths corrigé algerie
[PDF] bac 2013 pdf
[PDF] bac 2013 physique
[PDF] bac 2013 sujet
[PDF] bac 2013 tunisie resultat
[PDF] bac 2014 algerie
[PDF] bac 2014 algerie arabe