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  • Qu'est-ce que le contrôle général économique et financier ?

    Placé auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, le contrôle général économique et financier (CGefi) contrôle plus de 400 organismes publics concernés par le contrôle économique et financier de l'État ou le contrôle budgétaire.

  • Quel est le rôle du contrôle de gestion dans la gouvernance ?

    Le rôle du contrôle de gestion dans la gouvernance est relativement peu questionné car leur lien est souvent perçu comme une articulation lisse et non problématique.

  • Quelle est la gouvernance du Contrôle Interne Comptable ?

    La structuration de la gouvernance du contrôle interne comptable, après l’avancée substantielle intervenue dans de nombreux ministères en 2013, s’est poursuivie en 2014, notamment au sein des ministères de l’Agriculture, de l’Intérieur et de la Culture.

N° 4236 ASSEMBLÉE NATIONALE

N° 4236

______

ASSEMBLÉE NATIONALE

CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958

QUINZIÈME LÉGISLATURE

Enregistré à la Présidence de lAssemblée nationale le 9 juin 2021

RAPPORT DINFORMATION

DÉPOSÉ

en application de larticle 146-3, alinéa 6, du Règlement PAR LE COMITÉ DÉVALUATION ET DE CONTRÔLE DES POLITIQUES PUBLIQUES sur lévaluation des relations entre lÉtat et ses opérateurs

ET PRÉSENTÉ PAR

MME LISE MAGNIER ET M. JEAN-PAUL MATTEI

Députés

3

SOMMAIRE

___ Pages

SYNTHÈSE ...................................................................................................................... 5

PROPOSITIONS DES RAPPORTEURS ............................................................. 21

INTRODUCTION ........................................................................................................... 23

I. MAINTENIR LA COHÉ TILE À LA

CONSOLIDATION DES EN ........................................ 25 A. UNE CATÉGORIE HÉTÉROGÈNE UNIE PAR LA DÉPENDANCE AU

FINANCEMENT PUBLIC ....................................................................................... 25

....................................................................................................................... 25

............. 27

3. Une tendance à la réduction du nombre des opérateurs .......................................... 31

B. UNE CONTRIBUTION VARIABLE AUX POLITIQUES PUBLIQUES ............. 33 ........................................................... 33

2. Une participation variable aux missions de service public ..................................... 34

C. UN ÉLÉMENT IMPORTANT DE LA SOUTENABILITÉ BUDGÉTAIRE ......... 40

1. Une proportion substantielle des crédits et des emplois qui appelle des

modalités adaptées de régulation ........................................................................... 40

2. Des ressources diversifiées et parfois très dynamiques .......................................... 43

.............................. 46

II. PROMOUVOIR UNE TUTELLE PRI ENT PAR

LA PERFORMANCE ET LA BONNE GOUVERNANCE ....................................... 51 A. FIXER DES OBJECTIFS STRATÉGIQUES PARTAGÉS ET

MESURABLES ........................................................................................................ 51

1. Aux dirigeants ......................................................................................................... 51

............................ 51

b. Des orientations annuelles à mieux formaliser ...................................................... 53

4

2. Aux opérateurs en privilégiant la forme contractuelle ............................................ 56

..................... 56 ................................ 63 B. APPLIQUER LES RÈGLES DE LA BONNE GOUVERNANCE ....................... 65

1. Fluidifier le fonctionnement des organes délibérants ............................................. 66

2. Renforcer la fiabilité de la fonction financière ....................................................... 70

C.

LES MINISTÈRES .................................................................................................. 73

......... 76

2. Le rôle clé des chargés de tutelle dans les directions techniques ........................... 77

III. ASSOUPLIR LE CONTRÔLE EN FONCTION DE LA SOLIDITÉ

FINANCIÈRE DES OPÉRATEURS ........................................................................... 79

A. FINANCIER ET DU CONTRÔLE BUDGÉTAIRE .............................................. 79 B. PROGRESSER VERS LA RESPONSABILISATION DES OPÉRATEURS ... 82

EXAMEN PAR LE COMITÉ ...................................................................................... 91

ANNEXE : PERSONNES ENTENDUES PAR LES RAPPORTEURS ..................... 93 CONTRIBUTION DE LA COUR DES COMPTES ............................................ 95 5

SYNTHÈSE

6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21

PROPOSITIONS DES RAPPORTEURS

Proposition n° 1 : stabiliser la doctrine de rattachement au périmètre des opérateurs et éviter toute dérogation aux critères en vigueur. Proposition n° 2 : réduire les plafonds demplois des opérateurs lorsque les emplois vacants dépassent 1 % des emplois autorisés. Proposition n° 3 : compléter la loi organique du 23 juillet 2010 relative à lapplication du cinquième alinéa de larticle 13 de la Constitution instituant un avis public des commissions permanentes du Parlement sur certaines nominations afin dy ajouter les dirigeants de certains opérateurs comme les directeurs généraux de lAgence pour lenseignement français à létranger et de lAgence nationale de la recherche, le président-directeur du musée du Louvre et le président du Centre national du cinéma et de limage animée. Proposition n° 4 : veiller à ce que chaque dirigeant reçoive une lettre de mission en début de mandat et à ce que les lettres dobjectifs annuels soient envoyées avant le 30 juin de lannée concernée. Proposition n° 5 : organiser un entretien annuel entre le ministre ou son représentant et les dirigeants de chacun des opérateurs sous tutelle, consacré à lévaluation des objectifs de lannée N-1 et à la détermination des objectifs de lannée N. Proposition n° 6 : généraliser les contrats dobjectifs et de performance (COP) pour lensemble des opérateurs ou catégories dopérateurs. Proposition n° 7 : développer le recours aux contrats dobjectifs et de moyens (COM) pour les opérateurs présentant les enjeux les plus importants pour Proposition n° 8 : appliquer le cadre de référence pour la gouvernance des organismes du secteur public du 10 mars 2020 et notamment la réduction de la taille des conseils dadministration à 15 membres. Proposition n° 9 : simplifier les modalités dorganisation du contrôle financier en fusionnant la direction du budget et le service du contrôle général économique et financier, ou à défaut, en rationalisant leur périmètre dintervention. Proposition n° 10 : substituer un contrôle financier a posteriori au contrôle a priori en supprimant le dispositif du visa préalable pour les actes de gestion des opérateurs qui y sont encore soumis. 23

INTRODUCTION

Lors de sa réunion du 31 octobre 2019, le Comité dévaluation et de contrôle des politiques publiques (CEC) a inscrit à son programme de travail une évaluation des relations entre lÉtat et ses opérateurs, demandée par le groupe UDI, Agir et Indépendants, et a désigné Mme Lise Magnier (Agir ensemble (1)) et

M. Jean-Paul Mattei (MoDem) comme rapporteurs.

Le Comité a également décidé de solliciter, sur le fondement de larticle L. 1326 du code des juridictions financières, lassistance de la Cour des comptes. Les conclusions des travaux quelle a menés, et pour la qualité desquels nous la remercions, ont été présentées au comité le 27 janvier 2021 par M. Christian

Charpy, président de la première chambre.

Les rapporteurs se sont ainsi appuyés sur le diagnostic de la Cour afin de mener leurs propres investigations au cours de 15 auditions par visioconférence auprès de 8 opérateurs, 4 ministères assurant la tutelle métier de nombreux opérateurs, les deux entités administratives (la direction du budget et le service du contrôle général économique et financier) assurant la tutelle financière (auxquelles il faut ajouter la direction générale des finances publiques questionnée par écrit),

et lautorité interministérielle (la délégation interministérielle à la transformation

publique) définissant la doctrine du recours aux opérateurs. Leurs analyses se sont orientées dans trois directions principales : lapprofondissement de la notion dopérateurs et son importance relative, tant au titre des politiques publiques que de la soutenabilité budgétaire ; les modalités dexercice de la tutelle et de la gouvernance des opérateurs ; et la diversité des contrôles financiers exercés sur les opérateurs. (1) Groupe formé le 27 mai 2020 lors de la scission du groupe UDI-Agir. 25
I. MAINTENIR LA COHÉRENCE DUN CONCEPT UTILE À LA

CONSOLIDATION DES ENGAGEMENTS DE LÉTAT

La liste des opérateurs de lÉtat se caractérise par une extrême diversité, il est donc permis de sinterroger sur ce qui les unit. Par ailleurs, le concept dopérateur, sil relève bien de la nomenclature du droit budgétaire, ne figure pas dans la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) et peine à se distinguer, en première approche, de ceux dagence, détablissement public, voire dorganisme divers dadministration centrale (ODAC). Il semble donc nécessaire de commencer par tenter de définir cette catégorie particulière et den cerner son utilité. Il apparaît en fait que cest bien lexistence dune subvention pour charge de service public versée par lÉtat que lon trouve en facteur commun de ces différentes entités. La notion dopérateur trouve donc sa légitimité dans la volonté louable de consolider les engagements de lÉtat et de contrôler les finances dorganismes à qui lon a reconnu une autonomie fonctionnelle facilitant lexercice de leurs missions de service public. A. UNE CATÉGORIE HÉTÉROGÈNE UNIE PAR LA DÉPENDANCE AU

FINANCEMENT PUBLIC

1. Une définition reposant principalement sur lexistence dune

subvention de lÉtat Les critères régissant lappartenance à la catégorie des opérateurs ont été définis par un groupe de travail interne à ladministration des finances en 2004 et le mot opérateur nest apparu en droit positif que dans la loi de règlement pour 2005 imposant le dépôt chaque année dune annexe au projet de loi de finances " récapitulant par mission et programme lensemble des opérateurs ou catégorie dopérateurs, les crédits ou les impositions affectées qui leur sont destinés, ainsi quune présentation indicative du total des emplois rémunérés par eux ou mis à disposition par des tiers ». Il sagit du " jaune opérateurs » qui est publié chaque année depuis la loi de finances pour 2007 et dont le contenu sest progressivement enrichi. Ce document définit les opérateurs comme des organismes dotés de la personnalité morale et disposant : dune activité de service public qui puisse explicitement se rattacher à la une politique définie par lÉtat et identifiée dans la nomenclature budgétaire selon la répartition mission-programme-action ; dun financement assuré majoritairement par lÉtat, directement sous forme de subventions ou indirectement via des ressources affectées, notamment 26
fiscales. Ceci nexclut pas la possibilité pour lopérateur dexercer des activités marchandes à titre subsidiaire ; dun contrôle direct par lÉtat qui ne se limite pas à un contrôle budgétaire ou économique et financier mais doit relever de lexercice dune tutelle ayant capacité à orienter les décisions stratégiques, que cette faculté saccompagne ou non de la participation au conseil dadministration. Le critère de la personnalité morale concrétise la volonté de confier à ces entités une forte autonomie fonctionnelle, caractérisée par lexistence dorganes délibérants et de direction incarnant une gouvernance spécifique, dun patrimoine propre et de collaborateurs placés en dehors de la chaîne hiérarchique de ladministration. En cela les opérateurs se distinguent des services à compétence nationale (SCN). Le critère du contrôle direct de lÉtat et de lexercice dune tutelle distingue les opérateurs des autorités administratives indépendantes (AAI) qui bénéficient dune totale liberté daction vis-à-vis de lÉtat tout en devant publier chaque année des informations sur leur gestion et leur performance, depuis la loi n° 2017-55 du 20 janvier 2017. Lindépendance des AAI se traduit également par lirrévocabilité de leurs membres, ce qui nest pas le cas des dirigeants des opérateurs. Si tous les opérateurs disposent de la personnalité morale, leur statut juridique est varié, quoique majoritairement composé détablissements publics (52 % dEPA et 7,5 % dEPIC). Il faut noter aussi, avec 32 % du nombre total, limportance des établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP) dont les universités qui disposent dune grande autonomie vis-à-vis de lÉtat, ainsi que les six établissements publics à caractère scientifique et technologique (EPST) qui pèsent lourd financièrement (CNRS, INSERM). La notion dopérateur se rapproche donc plutôt dune qualification ou dune appellation que dun statut juridique. Dans leur grande majorité, les opérateurs de lÉtat appartiennent au champ des organismes divers dadministration centrale (ODAC) du secteur des administrations publiques (APU), au sens de la comptabilité nationale et de la réglementation européenne. Les APU ont pour fonction principale de produire des services non marchands et leurs ressources principales proviennent des prélèvements obligatoires. En leur sein, les organismes divers dadministration centrale (ODAC) sont les entités auxquelles lÉtat a donné une compétence fonctionnelle spécialisée au niveau national, contrôlées et financées majoritairement par lÉtat et ayant une activité principalement non marchande. La liste des ODAC est publiée chaque année par lINSEE pour les besoins de la comptabilité nationale sous la supervision des autorités européennes et notamment dEurostat. 27
La liste publiée par lINSEE en mai 2020 dénombrait 657 ODAC. Parmi les 483 opérateurs de lÉtat du PLF 2020, 387 étaient classés parmi les ODAC. Parmi les 96 opérateurs qui nétaient pas un ODAC, certains sont classés dans dautres catégories dadministrations publiques, comme Pôle emploi (administration de sécurité sociale) ou les agences de leau (organismes divers dadministration locale), dautres ne sont pas considérés comme des administrations publiques (dont lONF, lAfpa, lAndra, Atout France). La grande majorité des opérateurs sont des organismes soumis à la comptabilité publique au sens du décret n° 2012-1246 du 7 novembre 2012 relatif à la gestion budgétaire et comptable publique (décret GBCP). Ce dernier périmètre est large puisquil englobe des organismes (de droit public ou privé) relevant du périmètre des administrations publiques (APU) et certains organismes de droit public qui ne sont pas des APU. Selon le décompte transmis auxquotesdbs_dbs30.pdfusesText_36
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