liste rouge - des biens culturels ouest-africains en péril mali
CÔTE D'IVOIRE. Loi N° 87-806 portant protection du patrimoine culturel. (28 juillet 1987). Art. 7 de la Constitution du 23 juillet 2000. GUINÉE-BISSAU.
Titre Premier: Des Principes Généraux régissant la Société Algérienne
valeurs culturelles africaines positives dans un esprit de tolérance
Patrimoine mondial 43 COM
23 juil. 2019 23 du Comité du patrimoine mondial (Bakou 2019) ... l'UNESCO en juillet 2015
RAPPORT DE LA QUATRIÈME CONFÉRENCE MONDIALE SUR
15 sept. 1995 I. Organisation des travaux notamment constitution de la ... 23. Veiller à ce que les femmes et les petites filles jouissent pleinement de.
Assemblée générale
3 sept. 2009 La Constitution ivoirienne du 1 er août 2000 proclame en son article 2 le principe du respect du droit à la vie en réaffirmant que la ...
red list of - west african cultural objects at risk mali
CÔTE D'IVOIRE. Law No. 87-806 concerning the protection of the cultural heritage. (28 July 1987). Article 7 of the Constitution of 23 July 2000.
Situation au Mali
16 janv. 2013 Le 18 juillet 2012 le Gouvernement malien a déféré la ... 23. La République du Mali est un pays enclavé en Afrique de l'Ouest
CYBERCRIME_STUDY_210213_FR_FINAL_revised_without track
23. 2.2. La situation globale de la cybercriminalité . prévention du crime et la justice pénale d´établir un groupe intergouvernemental.
La saga du chlordécone aux Antilles françaises Reconstruction
Cette chronologie repose principalement sur la constitution d'un gros corpus documentaire En juillet 1975 plusieurs employés de l'usine de Life Science ...
Note: Cette traduction a été établie par le Greffe à des fins internes
20 janv. 2021 Summary record of the 30th meeting (23 October 2018). UN doc. ... Genève
Étude détaillée
sur la cybercriminalitéÉbauche - Février 2013
Crédits photos pour la page de couverture (de gauche à droite) : iStockphoto.com/TommL©iStockphoto.com/mikewesson
©iStockphoto.com/polygraphus
OFFICE DES NATIONS UNIES
CONTRE LA DROGUE ET LE CRIME
Vienne
Étude détaillée sur la
Cybercriminalité
Ébauche
Février 2013
UNITED NATIONS
New York, 2013
© Nations Unies, février 2013. Tous droits réservés à l´échelle internationale. inCopyright © 2013, United Nations Office on Drugs and CrimeREMERCIEMENTS
Ce rapport a été préparé pour le groupe intergouvernemental d´experts sur la cybercriminalité à composition
non limitée par le service d´appui aux conférences, la Direction du crime organisé, la Division des traités,
l´ONUDC, sous la supervision de John Sandage (Directeur de la Division des traités), Sara Greenblatt (Chef
de la Direction du crime organisé), et Gillian Murray (Coordinatrice principale en matière de cybercriminalité
de l´ONUDC et Chef du service d´appui aux conférences).Équipe chargée de l´étude :
Steven Malby, Robyn Mace, Anika Holterhof, Cameron Brown, Stefan Kascherus, Eva Ignatuschtschenko (ONUDC)Consultants :
Ulrich Sieber, Tatiana Tropina, Nicolas von zur Mühlen (Institut Max Planck de droit pénal étranger et de droit international pénal)Ian Brown, Joss Wright
(Centre de sécurité informatique et institut internet d'Oxford, Université d´Oxford)Roderic Broadhurst
(Université nationale australienne)Kristin Krüger
(Institut Brandenburg pour la sécurité et la société)Avertissements
Ce rapport est une ébauche préparée pour la seconde réunion du groupe intergouvernemental d´experts sur la
cybercriminalité à composition non limitée et ne devra pas être cité sans l´accord de l´ONUDC. Ce rapport
n´a pas été formellement édité et reste soumis à des modifications rédactionnelles.
Le contenu de ce rapport ne reflète pas nécessairement les vues ou les politiques de l´ONUDC ou des
organismes contributeurs et ne suppose pas non plus une ratification de leur part.Les désignations
employées et la présentation du matériel dans ce rapport n´impliquent de la part de l´ONUDC aucune
prise de position quant au statut juridique des pays, des territoires, des villes ou de leurs autorités, ni
quant au tracé de leurs frontières ou limites. iiiCONTENUS
ABRÉVIATIONS ................................................................................................................. v
INTRODUCTION ............................................................................................................. ix
PRINCIPALES CONCLUSIONS ET OPTIONS ............................................................. xiRÉSUMÉ ANALYTIQUE ............................................................................................... xvii
CHAPITRE PREMIER : LA CONNECTIVITÉ ET LA
CYBERCRIMINALITÉ .................................................................................... 1
1.1. La révolution de la connectivité globale ...................................................................................... 1
1.2. La cybercriminalité actuelle ............................................................................................................ 4
1.3. La cybercriminalité comme un défi croissant ............................................................................. 6
1.4. La description de la cybercriminalité .......................................................................................... 11
CHAPITRE DEUX : LA PERSPECTIVE D´ENSEMBLE ........................... 232.1. Mesurer la cybercriminalité .................................................................................................................. 23
2.2. La situation globale de la cybercriminalité ........................................................................................ 25
2.3. Auteurs de délits de cybercriminalité ................................................................................................. 39
CHAPITRE TROIS : CADRES ET LÉGISLATION .................................... 513.1. Introduction - Le rôle de la loi ........................................................................................................... 51
3.2. La divergence et l´harmonisation des lois ......................................................................................... 56
3.3. Aperçu des instruments internationaux et régionaux ..................................................................... 63
3.4. Mise en oeuvre des instruments multilatéraux au niveau national ................................................ 72
CHAPITRE QUATRE : INCRIMINATION ................................................ 774.1. Aperçu de l´incrimination ................................................................................................................. 77
4.2. Analyse d´infractions spécifiques ....................................................................................................... 81
4.3. Le droit international des droits de l´homme et l´incrimination .................................................107
iv CHAPITRE CINQ : APPLICATION DES LOIS ET ENQUÊTES ............ 1175.1. Application des lois et cybercriminalité ........................................................................................... 117
5.2. Aperçu des pouvoirs d´enquêtes ...................................................................................................... 122
5.3. Vie privée et mesures d´enquêtes ..................................................................................................... 134
5.4. Utilisation des mesures d´enquêtes dans la pratique ..................................................................... 142
5.5. Les enquêtes et le secteur privé ........................................................................................................ 144
5.6. Capacité en matière d´application des lois ...................................................................................... 152
CHAPITRE SIX : LES PREUVES ÉLECTRONIQUES ET LA JUSTICE6.1. Introduction aux preuves électroniques et à la criminalistique numérique ............................... 157
6.2. Capacité en matière de traitement de preuves électroniques et de criminalistique numérique162
6.3. La cybercriminalité et le système de justice pénale ........................................................................ 168
6.4. La capacité en matière de justice pénale .......................................................................................... 172
6.5. Le renforcement des capacités et l´assistance technique .............................................................. 178
CHAPITRE SEPT : LA COOPÉRATION INTERNATIONALE .............. 1837.1. La souveraineté, la juridiction et la coopération internationale ................................................... 183
7.2. La juridiction ........................................................................................................................................ 189
7.3. La coopération internationale I - la coopération formelle .......................................................... 197
7.4. La coopération internationale II - la coopération informelle ..................................................... 208
7.5. Les preuves extraterritoriales des prestataires de services et de l´informatique en nuage ....... 216
CHAPITRE HUIT : PRÉVENTION ........................................................... 2258.1. Prévention de la cybercriminalité et stratégie nationales ............................................................. 225
8.2. Sensibilisation à la cybercriminalité .................................................................................................. 234
8.3. Prévention de la cybercriminalité, le secteur privé et le milieu universitaire ............................. 239
PREMIÈRE ANNEXE : DESCRIPTIONS DES LOIS ................................................................... 257
ANNEXE DEUX : MESURER LA CYBERCRIMINALITÉ ..................................................... 259
ANNEXE TROIS : DISPOSITIONS DES INSTRUMENTS RÉGIONAUX ETINTERNATIONAUX
........................................................................................................................................................................... 267
ANNEXE QUATRE : L´INTERNET ................................................................................................. 277
ANNEXE CINQ : MÉTHODOLOGIE ........................................................................................ 283
vLISTE DES ABRÉVIATIONS
LISTE DES ABRÉVIATIONS
Abréviations
CERT Équipe d´intervention informatique d´urgence CSIRT Équipe d´intervention en cas d´incident lié à la sécurité informatique ECHR Convention européenne pour la Protection des droits de l´homme et des libertés fondamentales ECtHR Cour européenne des droits de l´hommeEU Union européenne
EUROPOL Office européen de police
G8 Groupe des huit
GDP Produit intérieur brut
HDI Indice de développement humain
ICCPR Pacte international sur les droits civils et politiquesICCPR-OP2 Deuxième protocole facultatif se rapportant au pacte international sur les droits civils
et politiques, visant à abolir la peine de mortICERD Convention internationale sur l´élimination de toutes les formes de discrimination raciale
ICESCR Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels ICRMW Convention internationale des Nations Unies sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leurs familles TIC Technologie de l´information et des communications INTERPOL Organisation internationale de police criminelleIP Protocole internet
ISP Fournisseur de service internet
IT Technologie de l´information
ITU Union internationale des télécommunicationsNFC Communication en champ proche
OP-CRC-SC Convention relative aux droits de l´enfant et Protocole facultatif concernant la vente d´enfants, la prostitution et la pornographie infantilesP2P Pair à pair
SCO Organisation de coopération de Shanghai
SMS Service de messagerie courte
TRIPS Accord sur les aspects commerciaux des droits de propriété intellectuelle UNESCO Organisation des Nations Unies pour l´éducation, la science et la culture UNODC Office des Nations Unies contre la drogue et le crimeUNSC Conseil de sécurité des Nations Unies
URL Localisateur de ressources uniformes
USB Bus universel en série
VGT Groupe de travail virtuel international
WEF Forum économique mondial
vi Liste des instruments régionaux et internationaux et leurs abréviationsUnion Africaine, 2012. Projet de Convention relatif à l´établissement d´un cadre juridique pour la
cybersécurité en Afrique (Projet de Convention de l´Union Africaine).Marché commun de l´Afrique orientale et australe (COMESA), 2011. Ébauche de projet de loi sur
la cybersécurité. (Ébauche de projet de loi du COMESA).Le Commonwealth, 2002. (i) le projet de loi sur l´informatique et les délits liés à l´informatique et
(ii) la loi type sur les preuves électroniques (loi type du Commonwealth).La Communauté des états indépendants, 2001. Accord de coopération en matière de lutte contre
les infractions liées à l´information informatique (Accord de la communauté des états indépendants). Conseil de l´Europe, 2001. Convention sur la cybercriminalité et protocole additionnel à laConvention sur la cybercriminalité, relatifs à l´incrimination d´actes de nature raciste et
xénophobe commis par le biais de systèmes informatiques (Convention/protocole sur la cybercriminalité du Conseil de l´Europe).Conseil de l´Europe, 2007. Convention sur la protection des enfants contre l´exploitation et les
abus sexuels (Convention du Conseil de l´Europe sur la protection des enfants). Communauté économique des états de l´Afrique de l´ouest (CEDEAO), 2009. Projet de directive pour lutter contre la cybercriminalité au sein de la Communauté économique des états de l´Afrique de l´ouest (projet de directive de la CEDEAO). Union Européenne, 2000. Directive 2000/31/EC du Parlement européen et du Conseil sur certains aspects juridiques des services de la société d´information et notamment du commerce électronique, dans le marché intérieur (directive de l´UE en matière de commerceélectronique).
Union Européenne, 2001. Décision-cadre du Conseil 2001/413/JHA relative à la lutte contre la fraude et la contrefaçon des moyens de paiement autre que les espèces (décision de l´UE relative à la fraude et la contrefaçon). Union Européenne, 2002. Directive 2002/58/EC du Parlement européen et du Conseil concernant le traitement des données à caractère personnel et la protection de la vie privée dans le secteur des communications électroniques (Directive de l´UE relative à la protection des données). Union Européenne, 2005. Décision-cadre du Conseil 2005/222/JHA relative aux attaques visant les systèmes d´information (décision de l´UE relative aux attaques visant les systèmes d´information). Union Européenne, 2006. Directive 2006/24/EC du Parlement européen et du Conseil sur laconservation des données générées ou traitées dans le cadre de la fourniture des services de
communications électroniques accessibles au public ou de réseaux publics de communication (Directive de l´UE relative à la conservation des données). Union Européenne, 2010. Proposition COM(2010) 517 de Directive du Parlement européen et duConseil relative aux attaques visant les systèmes d´information et abrogeant la décision-cadre
2005/222/JHA du Conseil (Proposition de directive de l´UE relative aux attaques
visant les systèmes d´information).Union Européenne, 2011. Directive 2011/92/EU du Parlement européen et du Conseil relative à la
lutte contre les abus sexuels et l´exploitation sexuelle des enfants, ainsi que la pédopornographie et remplaçant la décision-cadre 2004/68/JHA du Conseil (Directive de l´UE relative à l´exploitation des enfants). viiLISTE DES ABRÉVIATIONS
Union internationale des télécommunications (ITU)/Communauté des Caraïbes (CARICOM)/Union caraïbe des télécommunications (CTU), 2010. Textes législatifs types en matière de
cybercriminalité /crimes électroniques et de preuves électroniques (UIT/CARICOM/CTUTextes législatifs types).
Ligue des états arabes, 2010. Convention arabe sur la lutte contre les infractions portant sur les
technologies de l´information (Convention de la Ligue des états arabes). Ligue des états arabes, 2004. Loi type arabe sur la lutte contre les infractions portant sur les systèmes de technologies de l´information (Loi type de la Ligue des états arabes). Organisation de coopération de Shanghai, 2010. Accord de coopération dans le domaine de la sécurité de l´information au niveau international (Accord de l´Organisation de coopération de Shanghai).Nations Unies, 2000. Protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l´enfant concernant la
vente d´enfants, la prostitution et la pornographie infantiles (Nations Unies OP-CRC-SC).Page intentionnellement laissée vierge
ixINTRODUCTION
INTRODUCTION
La résolution 65/230 de l´Assemblée générale demandait à la Commission pour la
prévention du crime et la justice pénale d´établir un groupe intergouvernemental
d´experts à composition non limitée, en vue de réaliser une étude approfondie sur la cybercriminalité et les mesures prises par les états membres, la communautéinternationale et le secteur privé, y compris en matière d´échange d´informations sur les
législations nationales, les meilleures pratiques, l´assistance technique et la coopération internationale.Dans sa résolution 65/230, l´Assemblée générale a prié la Commission pour la prévention
du crime et la justice pénale d´établir, conformément au paragraphe 42 de la Déclaration de Salvador
sur les stratégies globales pour faire face aux défis mondiaux : des systèmes de prévention du crime et
de justice pénale et leur évolution dans un monde en mutation, un groupe intergouvernementald´experts à composition non limitée, en vue de réaliser une étude approfondie sur la
cybercriminalité et les mesures prises par les états membres, la communauté internationale et le
secteur privé, y compris en matière d´échange d´informations sur les législations nationales, les
meilleures pratiques, l´assistance technique et la coopération internationale, afin d´examiner les
options envisageables pour renforcer les mesures juridiques existantes et pour en proposer de
nouvelles à l´échelle nationale ou internationale pour faire face à la cybercriminalité.
1Dans sa résolution 67/189, l´Assemblée générale a pris note avec satisfaction du travail
effectué par le groupe intergouvernemental d´experts à composition non limitée en vue de réaliser
une étude approfondie sur la cybercriminalité, et l´a encouragé à poursuivre ses efforts, afin de
terminer son travail et de présenter les conclusions de l´étude à la Commission pour la prévention
du crime et la justice pénale en temps voulu.La première session du groupe d´experts s´est tenue à Vienne du 17 au 21 janvier 2011. Lors
de cette réunion, le groupe d´experts a examiné et adopté un ensemble de thèmes et une
méthodologie pour l´étude. 2Les thèmes à examiner dans le cadre d´une étude détaillée sur la cybercriminalité incluaient
le problème de la cybercriminalité, les ripostes juridiques à la cybercriminalité, les capacités en
matière de justice pénale et de prévention de la criminalité ainsi que d´autres mesures de lutte contre
la cybercriminalité, les organisations internationales et l´assistance technique. Ces thèmes principaux
furent ensuite divisés en 12 sous-thèmes.3 Dans cette étude, huit chapitres traitent ces thèmes : (1)
Connectivité et cybercriminalité ; (2) la perspective d´ensemble ; (3) Les cadres et la législation ; (4)
Incrimination ; (5) Application des lois et enquêtes ; (6) preuves électroniques et justice pénale ; (7)
Coopération internationale ; et (8) prévention. La méthodologie de cette étude exige de développer
un questionnaire à des fins de collecte et d´analyse de données et de développer une ébauche de
texte de l´étude.1 Résolution 65/230 de l´Assemblée générale, Annexe.
2 E/CN.15/2011/19
3 (1) Phénomène de cybercriminalité ; (2) données statistiques ; (3) défis de la cybercriminalités ; (4) approches communes à la
législation ; (5)incrimination ; (6) pouvoirs procéduraux ; (7) coopération internationale ; (8)preuves électroniques ; (9) rôles et
responsabilités des prestataires de services et du secteur privé ; (10) prévention de la criminalité, capacités en matière de
justice pénale et autres ripostes face à la cybercriminalité ; (11) organisations internationales ; et (12) assistance technique.
L´UNODC a recueilli des informations en conformité avec la méthodologie, et a distribué un
questionnaire aux états membres, aux organisations intergouvernementales et aux représentantsdu secteur privé et des institutions académiques, de février 2012 à juillet 2012. 69 états membres
ont transmis des informations avec la distribution régionale suivante : Afrique (11), Amériques (13),
Asie (19), Europe (24), et Océanie (2). 40 organisations du secteur privé, 16 organisations
académiques et 11 organisations intergouvernementales ont transmis des informations. LeSecrétariat a également examiné plus de 500 documents d´accès. Des détails supplémentaires sur la
méthodologie sont inclus dans l´Annexe Cinq de la présente étude.Réponses des états membres au questionnaire de l´étude (vert) et pénétration d'iinternet (bleu)
Source : réponses au questionnaire de l´étude et élaboration de MaxMind GeoCityLite de l´ONUDC
Comme le demandait la résolution 65/230 de l´Assemblée générale, cette étude a été
préparée en vue de " examiner les options envisageables pour renforcer les mesures juridiques
existantes et pour en proposer de nouvelles à l´échelle nationale ou internationale pour faire face à la
cybercriminalité ». Ce mandat s´inscrit dans le cadre de divers mandats et activités concernant la
cybercriminalité et la cybersécurité au sein du système des Nations Unies.4 À cet égard, l´étude est
axée sur les aspects de prévention de la criminalité et de justice pénale en matière de prévention et de lutte
contre la cybercriminalité.Cette étude représente un aperçu des efforts réalisés en matière de prévention de la
criminalité et de justice pénale, pour prévenir et combattre la cybercriminalité. Elle offre une perspective globale, souligne les enseignements tirés des efforts passés et desefforts actuels, et présente des options possibles pour de futures ripostes. Bien que le titre de l´étude
soit la " cybercriminalité », cette étude a une pertinence particulière pour tous les délits. Étant donné
que le monde évolue vers une société hyper connectée avec un accès universel à l´internet, il est
difficile de concevoir un " délit informatique », et peut être n´importe quel délit, n´impliquant pas des
preuves électroniques liées à la connectivité à internet. Une telle évolution pourrait requérir des
changements fondamentaux dans l´approche de l´application de la loi, le recueil des preuves, et les
mécanismes de coopération internationale en matière pénale.4 Y compris le travail dans le cadre des progrès dans le domaine de l´information et les télécommunications dans le cadre
de la sécurité internationale. Voir A/RES/66/24. xiPRINCIPALES CONCLUSIONS ET OPTIONS
Principales conclusions et options
La résolution 65/230 de l´Assemblée générale demandait au groupe intergouvernementald´experts de réaliser une étude approfondie sur le problème de la cybercriminalité en vue
d´examiner les options envisageables pour renforcer les mesures juridiques existantes etpour en proposer de nouvelles à l´échelle nationale ou internationale pour faire face à la
cybercriminalité. Cette partie présente les principales conclusions et options de cette étude.
Principales conclusions
· Les principales conclusions de l´étude concernent les thèmes suivants : l´impact de la fragmentation au niveau international et la diversité des lois nationales sur la cybercriminalité dans le contexte de la coopération internationale ; une dépendance envers les moyens traditionnels de coopération internationale formelle dans des affaires pénales impliquant la cybercriminalité, et les preuves électroniques pour tous les délits ; Lle rôle de la localisation des preuves ; l´harmonisation des cadres juridiques nationaux ; la capacité en matière de justice pénale et d´application de la loi ; les activités de prévention de la cybercriminalité.Cette étude a examiné le problème de la cybercriminalité du point de vue des
gouvernements, du secteur privé, des universités et des organisations internationales. Huit chapitres
présentent ces résultats et abordent les thèmes de connectivité à internet et de cybercriminalité ; de
la perspective globale de la cybercriminalité ; des structures et de la législation contre la
cybercriminalité ; de l´incrimination de la cybercriminalité ; de l´application de la loi et des enquêtes
sur la cybercriminalité ; de la justice pénale et des preuves électroniques ; de la coopération
internationale dans des affaires pénales impliquant la cybercriminalité ; et la prévention de la
cybercriminalité.Les principales conclusions de ces thèmes sont présentées ci-après et plus détaillées dans le
résumé analytique qui fait suite à la présente partie :(a) la fragmentation au niveau international et la diversité des lois nationales contre la
cybercriminalité, peuvent être en corrélation avec l´existence de multiples instruments ayant
une portée géographique et des thèmes différents. Les instruments reflètent légitimement les
différences socio-culturelles et régionales mais l´étendue des divergences des pouvoirs
procéduraux et des dispositions en matière de coopération internationale peuvent entraîner
l´émergence dans le pays de " groupements » de coopération qui ne conviennent pas toujours
en raison de la nature globale de la cybercriminalité ;(b) la dépendance envers des moyens traditionnels de coopération internationale formelle dans des
affaires de cybercriminalité ne permet pas d´offrir l´intervention opportune requise pour obtenir
des preuves électroniques volatiles. Étant donné qu´un nombre croissant de délits implique des
preuves électroniques géo réparties, cela deviendra un problème non seulement dans des cas de
cybercriminalité, mais pour tous les délits en général ;(c) dans un monde d´informatique en nuage et de centres de données, le rôle de la localisation
des preuves doit êtrerevu, afin d´obtenir un consensus sur les questions concernant l´accès direct des autorités
répressives aux données extraterritoriales ; xii(d) l´analyse des cadres juridiques nationaux disponibles indique un manque d´harmonisation des
principaux délits de cybercriminalité, des pouvoirs d´enquêtes et de la recevabilité des preuves
électroniques. Les lois internationales sur les droits de l´homme représentent un important point de référence externe en matière d´incrimination de dispositions procédurales ;(e) les autorités d´application de la loi, les procureurs et le système judiciaire des pays en
développement, nécessitent un appui et une assistance technique complète, durable et à long
terme afin d´enquêter et de lutter contre la cybercriminalité ;(f) les activités de prévention de la cybercriminalité doivent être renforcées dans tous les pays,
avec une approche holistique qui implique des initiatives de sensibilisation, des partenariatspublic-privé et l´intégration de stratégies contre la cybercriminalité avec une perspective plus
large de cybersécurité. Options pour renforcer les mesures juridiques existantes et pour en proposer de nouvelles à l´échelle nationale et internationale pour faire face à la cybercriminalité · Les options pour renforcer les mesures juridiques existantes et pour en proposer de nouvelles à l´échelle nationale pour faire face à la cybercriminalité incluent : le développement de dispositions internationales types ; le développement d´un instrument multilatéral de coopération internationale concernant les preuves électroniques dans des affaires pénales ;le développement d´un instrument multilatéral complet relatif à la cybercriminalité ;
fournir un niveau accru d´assistance technique aux pays en développement afin de prévenir et de lutter contre la cybercriminalité.Les options présentées sont apportées par les réponses fournies par les pays à une question
figurant dans le questionnaire de l´étude relative aux options qui devraient être envisagées pour
renforcer les mesures juridiques existantes et pour en proposer de nouvelles à l´échelle nationale
pour faire face à la cybercriminalité, ainsi que par les principales conclusions.En réponse à cette question, les pays ont proposé une gamme de possibilités. La majorité des
options suggérées concernent des domaines tels que : l´harmonisation des lois ; l´adhésion à des
instruments régionaux ou internationaux existants contre la cybercriminalité ; le développement de
nouveaux instruments juridiques internationaux ; le renforcement des mécanismes de coopérationinternationale et d´obtention de preuves extraterritoriales dans la pratiqueet le renforcement des
capacités des institutions de justice pénale et d´application de la loi. 1Plusieurs pays ont précisé qu´un mécanisme rapide pour les procédures de coopération
internationale dans des affaires pénales de cybercriminalité devrait être développé. Certains pays ont
suggéré que cela pourrait être fait en renforçant les réseaux informels de police existants. D´autres
pays ont proposé, pour ce faire, de développer davantage les voies formelles de coopération
internationales existantes, y compris les accords bilatéraux et multilatéraux. Certains pays ont
souligné que toutes les options devraient être mises en oeuvre en conformité avec les normes
internationales des droits de l´homme, y compris les droits concernant la liberté d´expression et la
vie privée.1 Questionnaire de l´étude sur la cybercriminalité. Q11.
xiiiPRINCIPALES CONCLUSIONS ET OPTIONS
Certains pays ont suggéré que l´adhésion à la Convention du Conseil de l´Europe sur la
cybercriminalité favoriserait la coopération internationale et l´harmonisation des lois nationales contre
la cybercriminalité. Certains pays ont recommandé que soit développé un nouvel instrument juridique
international contre la cybercriminalité. D´autres pays ont signalé que l´harmonisation des législations
devrait être promue en développant des dispositions juridiques internationales types au niveau des
Nations Unies. Certains pays ont recommandé de développer des normes internationales relatives aux
données extraterritoriales dans les enquêtes des services de détection et de répression, afin d´éclaircir
les relations entre ces enquêtes et les principes de souveraineté nationale. Certains pays ont suggéré
de renforcer l´assistance technique en matière de prévention et de lutte contre la cybercriminalité
fournie aux autorités chargées de la justice, des poursuites et de l´application des lois. Sur la base des
propositions formulées par les états membres et des principales conclusions, l´étude constate que les
options envisageables pour renforcer les mesures juridiques existantes et pour en proposer de
nouvelles à l´échelle nationale ou internationale pour faire face à la cybercriminalité peuvent inclure
un ou plusieurs des points suivants :(a) le développement de dispositions internationales types relatives à l´incrimination des principaux
actes de cybercriminalité, afin d´aider les états à éliminer l´impunité en adoptant des éléments
communs d´infractions :(i) les dispositions pourraient maintenir l´approche des instruments existants pour ce qui
concerne les infractions contre la confidentialité, l´intégrité et la disponibilité des données et
des systèmes informatiques ;(ii) les dispositions pourraient également couvrir les infractions " classiques » perpétrées ou
facilitées par l´utilisation d´un système informatique, si les approches existantes
d´incrimination sont considérées insuffisantes ; (iii) les dispositions pourraient traiter des domaines qui ne sont pas couverts par les instruments existants, comme l´incrimination du SPAM ;(iv) les dispositions pourraient être développées en conformité avec les normes internationales
les plus avancées sur les droits de l´homme pour ce qui concerne l´incrimination, avec notamment des traités fondés sur la protection du droit à la liberté d´expression ;(v) l´utilisation de telles dispositions par les états minimiserait les problèmes de double
incrimination lors de la coopération internationale.(b) le développement de dispositions internationales types concernant les pouvoirs d´enquêtes pour
les preuves électroniques, afin que les états disposent des outils de procédure nécessaires pour
enquêter sur des délits mettant en cause des preuves électroniques :(i) les dispositions pourraient s´inspirer de l´approche des instruments existants, y compris les
ordonnances de conservation rapide des données et les ordonnances d´obtention de données stockées et de données en temps réel ;(ii) les dispositions pourraient offrir une orientation sur la portée des pouvoirs traditionnels tels
que la perquisition et la saisie des preuves électroniques ;(iii) les dispositions pourraient offrir une orientation sur l´application de mesures appropriées,
basées sur des lois internationales sur les droits de l´homme ainsi que sur des traités fondés
sur la protection de la vie privée, contre les techniques d´enquêtes intrusives. xiv(c) le développement de dispositions types relatives à la compétence, afin de disposer de fondements
de compétence communs et efficaces dans des affaires pénales de cybercriminalité : (i) les dispositions pourraient inclure des bases comme celles qui sont issues du principe de la territorialité objective et de la doctrine des effets substantiels ; (ii) les dispositions pourraient inclure une orientation pour traiter des questions de compétence concurrente.(d) le développement de dispositions types relatives à la coopération internationale en matière de
preuves électroniques, pour les inclure dans des instruments bilatéraux ou multilatéraux, ainsi qu´un
traité type des Nations Unies révisé sur l´entraide judiciaire, en conformité avec les suggestions du
guide de discussion du treizième congrès pour la prévention du crime et la justice pénale :
(i) les dispositions pourraient se focaliser sur des mécanismes pratiques de coopération
pouvant être incorporés aux instruments existants, afin de conserver et de fournir des
preuves électroniques en temps opportun dans des affaires pénales ;quotesdbs_dbs22.pdfusesText_28[PDF] I~,I JUN 2014 - Ecole Normale Supérieure de Yaoundé
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