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Dépistage survie et mortalité du cancer du col de lutérus

Le cancer du col de l'utérus est en grande partie évitable si les changements précancéreux sont détectés et traités avant la progression de la maladie.



Survie des personnes atteintes de cancer en France métropolitaine

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SURVIE. Le cancer du col de l'utérus est un cancer de pronostic dit « intermédiaire »5 avec un taux de survie relative à 5 ans estimé à 70 % selon les données 



LE CANCER DU COL DE LUTÉRUS

1 sept. 2019 ment sera le plus souvent suivi de guérison. 1.1 Quelques chiffres… ... cancer invasif du col de l'utérus se situe au 12e rang.



Les traitements du cancer invasif du col de lutérus

La sténose se manifeste. La chirurgie. Page 31. 31 par des symptômes (notamment des douleurs lombaires ou de la fièvre) ou bien elle est découverte lors d'un 



LES CANCERS EN AFRIQUE FRANCOPHONE

diagnostic précoce notamment des cancers du col de l'utérus et des cancers du sein. S'agissant du cancer du col utérin : guérison supérieure à 60% et ...



Survie attendue des patients atteints de cancers en France : état des

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Il recherche les symptômes cliniques évocateurs de cancer du col utérin. L'examen clinique comprend un examen gynécologique (examen au spéculum touchers 



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La majorité des cancers du col de l'utérus sont des carcinomes épidermoïdes et des adénocarcinomes Il existe également d'autres formes histologiques très 



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La majorité des cancers du col de l'utérus sont des carcinomes épidermoïdes et des adénocarcinomes. Il existe également d'autres formes histologiques très  Questions d'autres utilisateurs
  • Est-ce que le cancer du col de l'utérus se guérit ?

    La survie à 5 ans est de 83 %, le cancer de l'utérus fait donc partie des cancers à bon pronostic, c'est-à-dire ceux dont les chances de survie sont statistiquement supérieures à 80 %.
  • Comment vivre avec le cancer du col de l'utérus ?

    Après le choc lié à l'annonce de la maladie, il est important pour la patiente d'être accompagnée pour qu'elle puisse s'impliquer progressivement et de façon personnalisée, dans sa prise en charge. Ne pas se sentir démunie et éviter les baisses de moral contribuent en effet à l'efficacité des traitements.
  • Est-ce que le cancer du col de l'utérus est grave ?

    Le cancer du col de l'utérus fait partie des cancers les plus fréquents et les plus mortels dans certaines régions du monde, où il se place parfois devant le cancer du sein. En 2020, dans le monde : plus de 604 000 nouveaux cas ont été diagnostiqués. En France, c'est près de 3380 nouveaux cas et 1450 décès.
  • On peut administrer seulement une radiothérapie externe ou l'associer à une curiethérapie intracavitaire (type de radiothérapie interne) pour traiter un cancer du col de l'utérus de stade 1. On administre habituellement la radiothérapie 5 jours par semaine pendant 6 à 7 semaines.

Septembre 2019

LE CANCER

DU COL DE L'UTÉRUS

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Prévention et promotion du dépistage

Actions pour les personnes malades

Société et politiques de santé (SPS)

2 Nous remercions toute l'équipe de l'association IMAGYN qui a participé à la rédaction de cette brochure et en particulier Pascale JUBELIN.

Coordination : Marie Lanta

3

I - Introduction

Le cancer du col de l'utérus est une maladie qui touche la partie inférieure de l'utérus, située au niveau de la partie supérieure du vagin. Ce sont des cancers liés à une infection par un papil- loma virus humain (HPV) dans près de 99 % des cas et dans près de 70 % des cas il s'agit des génotypes

HPV16 ou HPV18. C'est le premier cancer reconnu

comme étant lié à une infection virale (source Institut

Pasteur).

Ce cancer peut aujourd'hui être prévenu par la vaccina- tion et dépisté par la pratique régulière de frottis. Si le diagnostic est fait au stade de cancer in situ *, le traite- ment sera le plus souvent suivi de guérison.

1.1 Quelques chiffres...

Avec 2 835 nouveaux cas par an estimés en 2017 le cancer invasif du col de l'utérus se situe au 12 e rang des localisations de cancer chez la femme en France, mais au deuxième rang dans le monde.

Le nombre de nouveaux cas est en baisse constante

depuis 20 ans grâce au dépistage par frottis et aujourd'hui par la recherche d'une infection génitale par HPV. L'âge moyen au moment du diagnostic est de 51 ans, mais il survient une fois sur deux chez des femmes plus jeunes. La mortalité a diminué mais ce cancer était encore res- ponsable en 2017 de 1 084 décès. *Les mots suivis d'un astérisque* sont expliqués en fin de document dans la partie 8, " Lexique ». 4

1.2 Un peu d'anatomie

L'utérus est l'un des organes reproducteurs de la femme situé dans le petit bassin. Il se compose de deux parties : l'une supérieure dénommée " le corps de l'utérus », triangulaire et arrondie et une partie inférieure que l'on appelle le col de l'utérus ou cervix, sorte de cylindre étroit qui débouche dans le vagin. Le col de l'utérus se décompose en trois parties : • L'endocol : il est formé d'un tissu contenant des glandes secrétant la glaire cervicale. La composi- tion de la glaire cervicale varie au cours de la période d'activité génitale en fonction des taux d'oestrogènes et de progestérone. Elle devient plus et prévenir les infections. • La zone de jonction : c'est à ce niveau que se développent la plupart des cancers du col de l'utérus. • L'exocol : cette partie est constituée d'un tissu rap- pelant la structure de la peau et fait saillie au fond du vagin. C'est cette partie que le médecin peut examiner lorsqu'il pratique un toucher vaginal. 5

II - Dépistage et prévention

2.1 Dépistage

Le cancer du col de l'utérus est, dans près de 99 % des cas, consécutif à une infection par le virus HPV (pour Human Papilloma Virus). Il est aussi caractérisé par une longue période de latence avant que des symptômes n'ap- paraissent ou que des lésions ne soient visibles à l'exa- men. Mais on peut le dépister précocement par la pratique régulière de frottis cervico-utérins (FCU) associés ou non à la recherche du virus HPV. À ce jour le dépistage par frottis cervical est remboursé à 100 % par la sécurité sociale et il est organisé à l'échelon national depuis février 2019. Comme pour le cancer du sein, vous en serez avertie par courrier. En revanche, la recherche du virus HPV n'est, pour le moment, prise en charge par la sécurité sociale que si le frottis présente certaines anomalies.

2.1.1 Le frottis cervico-utérin (FCU)

Il s'agit d'un examen indolore pratiqué au cabinet du médecin gynécologue ou généraliste qui permet de cervical externe (au fond du vagin) et de l'endocol. Les cellules prélevées peuvent être étalées sur une lame de microscope (technique conventionnelle), ou diluées envoyées au laboratoire pour examen. La technique dite " en milieu liquide » permet de faire plusieurs lames et de rechercher l'ADN du Papilloma virus humain, mais elle est plus coûteuse. Le FCU doit être fait en dehors des règles, à distance des rapports sexuels, et une semaine après un éven- tuel traitement local par ovule. Dans 4-5 % des cas, il peut y avoir des anomalies : • Frottis type ASCUS (Atypical Squamous Cell of

Unknowned Significance)

, ce qui veut dire : ano- malies des cellules malpighiennes (ou squameuses) 6 cellules peu importantes qu'il faudra néanmoins contrôler par un nouveau frottis à 6 mois et à 1 an, par examen microscopique du col (colposcopie) ou par un test HPV sur les cellules du frottis qui recherche les types de HPV dits à " haut risque ». • Frottis type ASC-H (Atypical Squamous Cell evo- cating High grade lesion) , ce qui veut dire : anoma- lies des cellules malpighiennes (ou squameuses) pouvant évoquer une lésion de haut grade. Il y a des anomalies des cellules assez importantes qui doivent conduire à l'examen du col par colposcopie. • Frottis évocateur d'une lésion de bas grade : il existe des anomalies évoquant une infection à HPV, ou une dysplasie légère de type CIN1 (pour Cervical Intra épithélial Neoplasia de grade 1). Le médecin devra alors pratiquer une colposcopie et le cas échéant pratiquer des biopsies du col ou bien faire un contrôle par frottis 6 à 12 mois plus tard, les lésions pouvant régresser spontanément. • Frottis évocateur d'une lésion de haut grade : les cellules présentent des anomalies importantes colposcopie-biopsie. • Frottis évocateur d'une lésion glandulaire (AGC, ACIS) : il existe des anomalies des cellules de l'intérieur du col de l'utérus. Le médecin prati- quera une colposcopie avec curetage de l'endocol et pourra demander un test HPV. Il pourra complé- ter le bilan par une échographie pelvienne.

2.1.2 Le test HPV

haut risque : l'un qui recherche l'un des 14 HPV car- cinogènes, l'autre qui recherche essentiellement les HPV 16 et 18 responsables de la majorité des cancers du col. Ce test peut se faire indépendamment du frottis, mais s'il revient positif, il faudra faire un frottis pour voir s'il y a des lésions sur le col. 7 Le test HPV n'est pas nécessaire chez les jeunes femmes de moins de 30 ans, car il a de fortes chances de revenir positif, l'infection par HPV étant très fré- quente au début de la vie sexuelle. Mais le plus souvent le virus s'élimine naturellement, sans aucun traitement, dans les deux à cinq ans. La Haute Autorité de Santé vient de recommander le test HPV en dépistage primaire chez les femmes de plus de 30 ans à la place du FCU en suivant les règles suivantes : • si le test est positif, il sera suivi d'un FCU, lui-même suivi d'une colposcopie si le frottis est positif ; • si le test est négatif, on refait le test HPV tous les cinq ans. La mise en œuvre de ces recommandations et le rembour- sement par la sécurité sociale sont en voie de discussion.

2.1.3 En résumé

Selon le site ameli.fr

Le dépistage du cancer du col de l'utérus est proposé dans les conditions suivantes : • Pour qui ? Pour toutes les femmes âgées de 25 à

65 ans (ou de 20 à 65 ans dans les départements

d'outre-mer), sauf indication contraire du médecin. • À quel rythme ? Un premier frottis à l'âge de 25 ans, puis deux frottis à un an d'intervalle sont recommandés. Si les résultats sont normaux, un • Par qui ? Le frottis de dépistage peut être réalisé : par votre médecin (gynécologue ou généraliste) au cours d'une consultation ; par votre sage-femme, soit dans le suivi de grossesse, soit lors d'une consultation de contraception et de suivi gynécolo- gique de prévention ; dans les centres d'examens de santé de l'Assurance maladie ou dans les centres mutualistes (lors des bilans de santé) ; dans un laboratoire, sur prescription médicale. 8

2.1 Prévention

Il existe trois vaccins permettant de protéger les jeunes gens contre les infections à HPV. Ils agissent en stimu- lant la production d'anticorps neutralisants, qui vont empêcher le virus d'infecter ses cellules cibles : • Gardasil™, vaccin quadrivalent qui immunise contre les HPV de types 6, 11, 16 et 18 ; • Cervarix™, vaccin bivalent qui immunise contre les HPV de types 16 et 18 ; • Gardasil9™, vaccin nonavalent qui immunise contre les types 6, 11, 16, 18 ainsi que 31, 33, 45,

52 et 58.

En France les recommandations sont de :

avant toute exposition au risque d'infection par le HPV ; • vacciner les jeunes femmes de 15 à 23 ans qui n'auraient jamais eu de rapport sexuel, ou au plus tard dans l'année qui suit le début de leur vie sexuelle. Le vaccin est administré en deux ou trois doses selon le vaccin, espacées de 2 à 6 mois. La vaccination est destinée à prévenir les lésions géni- tales précancéreuses du col de l'utérus, du vagin et de la vulve, les verrues génitales externes (condylomes acuminés). Dans certains pays elle est aussi conseillée responsables de cancers ORL (bouche, gorge, larynx), de l'anus... Mais comme le vaccin ne protège pas contre tous les types de HPV, il est recommandé aux femmes, même vaccinées, une surveillance régulière par frottis cervico-utérin. 9

III - Diagnostic

Il a été démontré que 99 % des cancers du col de l'uté- rus sont secondaires à une infection par un virus HPV oncogène (qui provoque le cancer).

3.1 Primo-infection par HPV

Il existe environ 80 types de papilloma virus spéci- fiques à l'espèce humaine, dénommés Human Papilloma Virus ou HPV. Ils sont transmis d'individu à individu par voie cutanée (la peau) ou muqueuse (la bouche, les organes génitaux) selon le type de virus ; une contamination est possible malgré l'utilisation d'un préservatif. Les HPV 16 et 18 sont les plus fréquents des HPV oncogènes et sont dits " à haut risque ». Les HPV 6 à 11 causent des condylomes vénériens* mais ont un faible potentiel cancérogène. La primo-infection par HPV survient dans plus de 60 % des cas dans les toutes premières années suivant le premier rapport sexuel et environ 80 % des personnes sexuellement actives seront infectées par un HPV au cours de leur vie. On estime qu'environ 32 % des femmes de 18 à 35 ans sont porteuses d'un HPV et parmi elles, 8 % sont por- teuses saines d'un HPV cancérogène. La primo-infection est le plus souvent transitoire et il peut n'y avoir aucun symptôme. L'élimination du virus se fait spontanément ; les lésions régressent dans 90 % des cas au bout de trois ans maximum. Mais la primo-infection peut persister ; il n'y a de façon constante pas ou peu de symptômes d'infection mais les cellules du col de l'utérus peuvent présenter des anomalies microscopiques (les cellules atteintes sont alors appelées koïlocytes*). On peut alors les détecter 10 lors d'un frottis cervical (on prélève des cellules au niveau du col de l'utérus), geste de routine et indolore. Selon le type de virus, cette infection peut évoluer différemment : • les cellules anormales sont éliminées spontané- ment et l'infection devient inactive ; • les cellules anormales se transforment lentement,

16 (le cancer du col sera plutôt de type épider-

moïde) ou de HPV18 (associé une fois sur deux à un adénocarcinome). Plus le virus persiste dans les tissus du col plus le risque de lésion cancé- reuse augmente.

3.2 Les lésions précancéreuses

S'il s'agit d'un HPV à haut risque (16 ou 18 par exemple) il peut entraîner la mutation des cellules infec- tées vers ce que l'on appelle CIN (acronyme anglo-

5 ans ou moins, l'apparition du cancer proprement dit

survenant 15 à 20 ans plus tard. La pratique régulière de frottis cervicaux permet de détecter ces cellules anormales, avant que le cancer ne se développe. Ces anomalies sont superficielles (elles n'ont pas franchi la membrane basale du col) et sont de deux types : • Lésions de bas grade : elles sont aussi appelées " Low grade Superficial Intra-epithelial Lesion » ou LSIL et représentent le premier stade de la lésion précancéreuse ou CIN1. L'évolution peut se faire vers la régression spontanée dans 50 % des cas, la persistance dans 20 % des cas, l'évolution vers une lésion dite de haut grade dans 30 % de cas, ou vers un cancer invasif dans 1 % des cas. • Lésions de haut grade : elles sont aussi appelées 11 " High grade Superficial Intraepithelial Lesion » ou HSIL et regroupent les stades suivants de la lésion précancéreuse CIN2, CIN3 ou CIS (pour Cancer In Situ). Elles sont caractérisées par des anomalies des noyaux cellulaires et l'évolution d'un stade à un autre se fait progressivement. Mais ce sont des lésions qui peuvent encore régresser spontané- ment ou se stabiliser. Entre l'apparition de ces lésions et le développement éventuel du cancer, il se passe environ 10 ans. Au stade in situ, ce cancer peut passer totalement ina- perçu en l'absence de frottis de dépistage car il peut ne provoquer aucun symptôme et ne sera découvert que lors d'un examen gynécologique.

3.2 Cancer invasif

3.2.1 Symptômes

On peut observer :

• Métrorragies (saignements en dehors des règles) : ces saignements peuvent être provoqués par les rapports sexuels ou la toilette intime. Tout saigne- ment vaginal inhabituel doit être signalé à votre gynécologue ; • Pertes blanches (ou leucorrhées) indolores ou associées à des brûlures ; • Dyspareunie (douleurs ressenties pendant les rapports sexuels) : signalez ce symptôme surtout s'il est d'apparition récente ; confondues avec une cystite ;

Progression d'une tumeur

normal carcinome in situ carcinome invasif 12

• Douleurs pelviennes ou lombaires ;

• Hématurie (sang dans les urines) ;

• Envies pressantes d'aller à la selle.

Ces symptômes doivent vous conduire

à consulter un médecin sans délai.

3.2.2 Bilan initial

Consultation chez le gynécologue

Le diagnostic de cancer du col peut être évoqué à la suite d'un frottis de dépistage anormal ou à la suite de l'apparition de symptômes. Le médecin procédera à un examen complet (à la recherche de ganglions par exemple) et à un examen gynécologique. Il fera un frottis et pourra faire une colposcopie qui permet d'examiner le col de l'utérus avec une loupe. Si une anomalie est détectée, il pourra faire une biopsie (prélèvement) de la lésion suspecte le plus souvent sous anesthésie locale.

Examens complémentaires

sera procédé à d'autres examens pour voir l'étendue de • IRM pelvienne : c'est un examen (non douloureux) de référence pour voir l'extension locale de la tumeur et l'atteinte éventuelle des ganglions ingui- naux et lombo-aortiques.

• Radio de thorax

pulmonaire. • Cystoscopie : cet examen permet de voir l'inté- rieur de la vessie. • Rectoscopie : cet examen permet de voir l'inté- rieur du rectum. 13

• Dosage sanguin de marqueurs tumoraux : SCC

(pour Squamous Cell Carcinoma) dans les cancers épidermoïdes, CA125 pour les adénocarcinomes, traitement et l'évolution de la maladie. • TEP ou Tomographie à Émission de Positons pour zones de radiothérapie.

• Sérologie HIV.

• Dépistage d'autres cancers liés à HPV : sphères

ORL et anales.

• Consultation d'onco-fertilité chez les femmes après les traitements et de leur proposer un moyen de préserver au maximum leur fertilité.

3.2.3 Les facteurs de risque

L'infection par HPV est le principal facteur de risque de développer un cancer du col de l'utérus. Mais il existe ce que l'on peut appeler des cofacteurs de risque tels que : • tabagisme : il diminuerait l'élimination naturelle du HPV ; • comportement sexuel " à risque » : partenaires nombreux ; • autres infections sexuellement transmissibles telles que chlamydia ou virus de l'herpès2, notam- ment s'il y a une co-infection avec HPV, mais aussi augmente le risque d'une infection par HPV ;

• (VIH, traitements immunosup-

presseurs) ; • antécédents de cancer de l'anus, du vagin ou de la sphère ORL. 14

IV - Formes de la maladie

4.1 Les types de cancers

4.1.1 Les cancers épidermoïdes

Ce sont les formes les plus fréquentes (2/3 des cancers du col), et elles prennent naissance au sein de l'épithé- lium malpighien (ou muqueuse) qui tapisse la zone de jonction entre l'exocol et l'endocol. Cet épithélium est séparé des tissus plus profonds par une sorte de membrane appelée " membrane basale ».

Les cancers non invasifs

Autrement appelés CIN (néoplasies cervicales intraé- pithéliales), ils se caractérisent par des transformations des cellules qui deviennent atypiques et prolifèrent. On les classe de 1 à 3 selon la hauteur des anomalies observées : • CIN1 : la hauteur est limitée au tiers inférieur de l'épithélium. • CIN2 : les anomalies sont observées sur les 2/3 de l'épithélium. • CIN3 : toute la hauteur de l'épithélium est atteinte. En l'absence de traitement et selon la gravité des lésions, il y a un risque d'évolution en cancer invasif dans les 2 à 20 ans qui suivent.

Les cancers invasifs

Le cancer devient invasif lorsque les cellules malignes ont franchi la membrane basale et envahissent les tis- sus sous-jacents. On distingue : • Les formes micro-invasives dont l'extension est inférieure à 5 mm de profondeur et qui présentent un risque faible d'envahissement ganglionnaire (quasiment nul pour les lésions inférieures à 3 mm, 15 de l'ordre de 1 à 8 % pour les lésions entre 3 et

5 mm).

• Les formes invasives dont l'extension est supé- rieure à 5 mm. Leur aspect est variable et on les classe en trois grades selon le degré de transfor- mation (différenciation) des cellules et le nombre de divisions cellulaires.

4.1.2 Les adénocarcinomes

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