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textes qui composent La Maison de Claudine Colette reprend des motifs déjà mis en exergue dans ses œuvres de jeunesse en leur donnant un sens nouveau 

  • Qui est la petite dans la maison de Claudine ?

    Elle redonne vie à sa chère Sido, sa mère tant aimée, si pleine d'amour et d'inquiétude maternelle pour ses quatre enfants. Colette, qu'elle appelle Minet-Chéri, est sa petite dernière.
  • Quel est le genre de la maison de Claudine ?

    La Maison de Claudine peut être vu comme un récit autobiographique. Il s'agit d'un recueil de souvenirs. D'une nouvelle à l'autre, les personnages et le point de vue changent. La majorité des histoires se déroulent à Saint-Sauveur-en-Puisaye.
  • Sido, diminutif de Sidonie, est plus qu'une mère. c'est une louve qui veille sur sa progéniture sans partage. Elle saura transmettre Amour et éducation en harmonie avec la nature. Colette-enfant sera surnommée Minet-Chéri. Elle voudra devenir " marin pour être garçon et porter culotte et béret bleus ".
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Ressources

pour l'école primaire

Le vocabulaire

et son enseignement

La question du vocabulaire, dans une

perspective littéraire

Francis Marcoin

Professeur de langue et littérature française

Université d'Artois

Novembre 2011

éduSCOL

LA QUESTION DU VOCABULAIRE DANS UNE PERSPECTIVE LITTERAIRE - FRANCIS MARCOIN Enjeu

En littérature, le vocabulaire s'entend bien plus dans l'usage que l'auteur fait des mots que dans leur

nombre ou dans leur construction. S'interroger sur u

ne approche du vocabulaire partant des textes, dans une perspective communicationnelle qu'il ne faut pas perdre du vue, sans s'interdire d'envisager

également, mais dans un autre contexte et avec d'autres objectifs, la structuration des mots.

Selon une perspective aujourd'hui abandonnée par la critique mais qui reste prégnante auprès d'un public

non prévenu, le texte littéraire se serait caractérisé d'abord par la richesse d'un vocabulaire recherché, se

distinguant d'un parler ordinaire réputé plus pauvre. Cette conception d'un style ornemental a plus ou

moins influencé la pédagogie du vocabulaire, même si d'autres points de vue ont toujours été développés

sur la question. Qui n'a entendu parler de la sobriété du vocabulaire de Racine, sobriété même exagérée

par la légende1 ? Celle-ci prouve pour le moins qu'en littérature l'abondance du vocabulaire n'est pas

considérée a priori comme une qualité indiscutable. En atteste encore le fameux jeu de mots de Paul

Valéry : " Entre deux mots, il faut choisir le moindre » (Tel Quel, 1941).

Les approches lexicales montrant que la langue française se distingue par l'importance de mots courts et

polysémiques ont renforcé l'idée que le sens se construit sans doute plus par la connotation que par la

dénotation, et que l'originalité de l'écrivain tient plus dans l'usage personnel qu'il fait des mots que dans la

rareté de ces derniers. Toute la critique dite " thématique »2 offre une parenté avec l'analyse lexicale

lorsqu'elle s'attache à montrer les valeurs personnelles affectées à telle notion devenue quelquefois

obsessionnelle. Étudier le vocabulaire d'un écrivain, c'est moins relever le nombre de mots que ces

valeurs. Marcel Proust est allé jusqu'à dire d'une façon un peu provocatrice que " les beaux livres sont

écrits dans une sorte de langue étrangère3 : c'est-à-dire que tout en usant des mots les plus communs, l'auteur leur donne un sens unique. Par ailleurs, cette analyse lexicale ne peut s'exercer que dans un cadre syntaxique permettant

précisément de comprendre tel ou tel mot en relation avec son entourage. Ce qui s'applique à des mots

extrêmement courants comme " idée » ou " lieu », inclus dans des locutions figées comme " On n'a pas

idée », " Quelle idée », " J'ai idée que », " A mon idée » ou " au lieu de », " il n'y a pas lieu de ». Mais

aussi à des mots rares ou inconnus. Dans la fable de La Fontaine, " Le corbeau et le renard », prenons

ces paroles du renard : Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau !

Sans mentir, si votre ramage

Se rapporte à votre plumage,

Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois.

Très généralement, les élèves de CE1 ignorent le mot " phénix », mais certains vont comprendre la

phrase en s'appuyant sur le contexte. Des observations que nous avons pu mener tendent même à

penser qu'en situation de rappel de récit, ceux qui ont saisi le sens n'ont pas retenu le mot tandis que

ceux qui le répètent n'ont pas les moyens de s'exprimer autrement, c'est-à-dire de paraphraser (la

capacité de paraphraser étant considérée comme un signe de maîtrise, en dépit de la mauvaise

1

Ce vocabulaire est plus étendu qu'on ne le dit souvent si l'on suit les travaux de Charles Bernet : Le

vocabulaire des tragédies de Jean Racine. Analyse statistique, Genève, Paris, Slatkine, Champion, 1983.

2

Critique illustrée notamment par Jean-Pierre Richard qui, dans ses débuts, se réfère très explicitement à

Gaston Bachelard. 3

Marcel Proust, Contre Sainte-Beuve, Paris, Gallimard, coll. " Bibliothèque de la Pléiade », 1971, p. 299.

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réputation qu'on lui a faite). Comprendre, c'est donc redire avec d'autres mots, ce qui au passage va

contre de nombreux exercices de contrôle où l'on évalue la lecture par la remémoration de termes exacts.

Toutes ces considérations sont faites du point de vue du lecteur, qui peut comprendre des expressions

qu'il n'a jamais entendues ou qu'il connaît mais n'utilisera jamais. On peut postuler, notamment en

situation de lecture de textes littéraires, une sorte d' " inégalité » entre la langue lue et la langue pratiquée.

Bien entendu l'attention de ce lecteur (ou auditeur), surtout s'il est jeune, peut être attirée par tel mot

inconnu, quand le contexte ne permet pas de l'interpréter. Ce qui est le cas lorsque le mot désigne un

objet très précis ou relève du vocabulaire technique et scientifique, qui passe souvent par des mots

savants, plus longs et volontiers tirés du latin ou du grec. C'est le cas aussi quand le mot présente en lui-

même un caractère mystérieux ou attirant. Il y a même un goût du mot rare dont on ne connaît pas le

sens. On connaît l'exemple célèbre de Colette :

Le mot "presbytère» venait de tomber, cette année-là, dans mon oreille sensible, et d'y faire des

ravages. " C'est certainement le presbytère le plus gai que je connaisse... » avait dit quelqu'un.

Loin de moi l'idée de demander à l'un de mes parents : " Qu'est-ce que c'est, un presbytère ?» ("

Le curé sur le mur », La Maison de Claudine, 1922).

La poésie peut s'appuyer sur ce procédé, même si ce dernier ne constitue qu'une des possibilités qui lui

sont offertes. Effet poétique que l'on retrouve dans " Le petit Chaperon rouge » avec la non moins

célèbre formulette " Tire la chevillette et la bobinette cherra », que certaines versions pour enfants

modernisaient autrefois alors qu'elle est un des traits fascinant le jeune public et un effet d'archaïsme

recherché par Perrault.

D'où le paradoxe : d'une part, si l'on s'en tient au plan littéraire qui est en définitive généraliste, la bonne

maîtrise d'un vocabulaire de base permet déjà de bonnes performances, d'autre part tout texte simple

peut présenter un ou deux vocables rares dont la saisie correcte permet la bonne compréhension du texte

non seulement au plan de son contenu mais au plan des intentions : s'il n'y a qu'une manière de dire

vraiment une chose, pourquoi a-t-on choisi de dire ce mot qui dit telle chose et non une autre ?

Face à cette question, deux comportements possibles. Soit on bute devant le mot, soit on saute par-

dessus pour saisir l'ensemble. Aussi recommande t-on aujourd'hui aux maîtres de ne pas faire rechercher

dans un texte les mots inconnus, l'élève risquant alors de se contenter de ce relevé sans chercher à

comprendre. En même temps, on ne peut, d'un point de vue pédagogique, se contenter

systématiquement de l'à peu près. Il ne nous appartient pas ici de discuter d'éventuelles activités de

" structuration », d'exercices attirant explicitement l'attention des élèves sur le vocabulaire, et dont

l'intérêt, au-delà de tel ou tel point particulier, est précisément de provoquer cette attention.

Les mêmes questions se posent en production de texte : l'élève peut exprimer beaucoup de choses avec

un vocabulaire relativement restreint, mais en même temps il lui faut au moins occasionnellement trouver

un mot plus précis qui affinera le sens mais qui vaudra aussi comme signature, en quelque sorte. En conclusion, pour le vocabulaire comme pour les autres composantes de la langue, la perspective communicationnelle semble essentielle même si la tentation est grande aujourd'hui de

la remettre en question. C'est parce que les textes font sens que l'élève va s'intéresser au sens des

mots. De ce point de vue, les inégalités sont déjà très fortes à l'école maternelle entre les enfants qui ont

entendu beaucoup de récits, lus ou racontés, donc rencontré certains mots dont ils ont pu croiser les

différentes nuances de sens. Cependant, cette approche en reste rarement à un stade intuitif car on sait

que les parents ou les adultes qui ont à faire avec les plus jeunes usent de stratégies relevant d'une sorte

d'enseignement explicite, en posant des questions, en faisant des rapprochements, en commentant, les

enfants eux-mêmes prenant dès lors l'habitude de ne pas rester sans comprendre. Ce que certains

appellent un " bain de langage » et que l'on pourrait nommer, pour le sujet qui nous intéresse, un bain de

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récits voire de littérature (en ne cantonnant pas ce terme aux oeuvres légitimes) implique généralement un

étayage, c'est-à-dire une pédagogie, celle-ci étymol ogiquement le fait de celui qui accompagne, qui marche avec.

Ces considérations nous renvoient à la démarche proposée naguère par les équipes de recherches en

français menées au sein de l'INRP dans le sillage du Plan de rénovation de l'enseignement du français,

démarche en trois temps : expression, structuration, expression, le second temps ayant des implications

que l'on situerait aujourd'hui sur un plan didactique, avec des activités prenant le vocabulaire aussi bien

en diachronie qu'en synchronie, l'histoire des mots, de leur évolution, des emprunts, des néologismes

croisant l'usage contemporain. Dès 1976, le linguiste, ancien instituteur, Michel Glatigny proposait un

manuel sur Le Lexique dans la collection " Les chemins de l'expression » dirigée par M. Obadia et

R. Dascotte (Hachette).

Destiné aux classes de 3

ème

, il offre encore un exemple de démarche transposable à d'autres niveaux.

Sur ce plan, comme sur bien d'autres, des réflexions existent donc, qui débordent la seule question de la

littérature et envisagent la question du vocabulaire sous différents aspects, comme en témoignent par

exemple les articles de la revue Repères 4 , librement consultables sur le site de l'INRP (Institut national de recherche pédagogique) 5 4

Repères a d'abord été un bulletin rendant compte des activités des équipes de recherche-action en Français créées

dans le mouvement du Plan de rénovation dit " Plan Rouchette » initié en 1966. C'est ensuite devenu une revue

soumise de plus en plus aux normes scientifiques d'observation non participative tout en gardant un certain contact

avec les classes. Les articles plus anciens peuvent encore donner des pistes de travail et des informations d'ordre

linguistique. 5

Il suffit de taper " INRP Repères vocabulaire » sur un moteur de recherche ou de se rendre directement sur le site

de l'INRP, éditions électroniques. La question de la littérature n'y est guère abordée. C'est en cherchant du côté de la

poésie que l'on trouve le plus de développements. Voir l'article de Françoise Sublet, " Au vif des mots, au coeur des

choses : recherches INRP en poésie dans les années 70 », Repères n°13 (nouvelle série), Lecture et écriture

littéraires à l'école, numéro lui aussi en libre accès. Dans la foulée du poète Francis Ponge, elle place la poésie sous

le signe des " choses-mots » et des " mots-choses »

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