[PDF] LA THÉORIE CARTÉSIENNE DU JUGEMENT*





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Thèse recto verso

28 janv. 2012 Certes les Méditations métaphysiques



Étude des deux premières Méditations métaphysiques de Descartes

de 1647 est Les méditations métaphysiques de René Descartes touchant la première premier suppose que Dieu est bon ; la thèse est intrinsèquement faible ...



Méthode et métaphysique chez Descartes

6 déc. 2018 métaphysique authentiquement cartésienne par exemple la thèse de la distinction ... méthode dans la métaphysique des Méditations (1641).



Les Méditations métaphysiques en tant que méditations

26 févr. 2017 Mots clefs : Descartes méditation



Descartes Meditations - Trilingual Edition

27 juil. 2005 The publication of this English-Latin-French HTML edition of. DesCartes' Meditations on First Philosophy is quite simply an.



La preuve ontologique de lexistence de Dieu chez Descartes

This master thesis project will focus on Descartes and the "ontological" proof of Dans ses Méditations métaphysiques Descartes reprend les mêmes formes.



LA THÉORIE CARTÉSIENNE DU JUGEMENT*

Les Méditations métaphysiques (1641) de Descartes proposent une Le présent article donne les principales orientations d'une thèse d'histoire de ...



Descartes : un monde sans fous ? Des Méditations Métaphysiques

Méditations Métaphysiques de Descartes I



Université de Montréal Métaphysique et physique de la causalité

René DESCARTES Méditations métaphysiques. plan métaphysique par l'introduction de la thèse cartésienne de la création continuée. Celle-ci.



TEMPS ET SUBJECTIVITE CHEZ DESCARTES. IDENTITE ET

pour ce qui concerne le Discours de la méthode le déroulé sur six jours des Méditations métaphysiques. La question se pose donc aussitôt de l'articulation 



Meditations On First Philosophy - Learning U

Meditations On First Philosophy René Descartes 1641 Internet Encyclopedia of Philosophy 1996 This file is of the 1911 edition of The Philosophical Works of Descartes (Cambridge University Press) translated by Elizabeth S Haldane Prefatory Note To The Meditations The first edition of the Meditations was published in Latin by Michael



Méditations métaphysiques

René Descartes Méditations métaphysiques (1641) P h i l o S o p h i e © d é c e m b r e 2 0 10 – 2 – Table des matières A Messieurs LES DOYENS ET DOCTEURS De La Sacrée Faculté De Théologie De Paris 3 Abrégé Des Six Méditations Suivantes 10 MÉDITATIONS



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This class appears to include corporeal nature in general and its extension; the shape of extended things; the quantity or size and number of these things; the place in which they may exist the time through which they may endure2 and so on

What are the meditations by Descartes about?

The Meditations is characterized by Descartes’s use of methodic doubt, a systematic procedure of rejecting as though false all types of belief in which one has ever been, or could ever be, deceived.

Why does Descartes doubt all his beliefs?

Descartes feels he’s been wrong so many times, and is not entirely sure why he believes certain things he believes, so he resolves to, just once in his life, build up an entire new belief system on solid ground. To do this, he says that he must first doubt all his previous beliefs.

Who were some of the people that Descartes gathered responses from?

The second edition (1642) includes a response by the Jesuit priest Pierre Bourdin (1595–1653), who Descartes said was a fool. These objections and replies constitute a landmark of cooperative discussion in philosophy and science at a time when dogmatism was the rule.

LA THÉORIE CARTÉSIENNE DU JUGEMENT*

Aperçus de recherche

LA THÉORIE CARTÉSIENNE

DU JUGEMENT*

Élodie CASSAN

cassan@univ-paris12.fr Les Méditations métaphysiques (1641) de Descartes proposent une double caractérisation psychologique et logique du jugement. Si l 'acte de juger est imputé à la volonté, faculté d'affirmer ou de nier une chose, cette puissance n'évite l'erreur que pour autant qu'elle suit " la réso lution de ne juger jamais d'aucune chose sans la concevoir clairement et distinctement 1

». Des textes de Descartes consacrés au jugement, la Méditation quatrième est le seul à faire explicitement dépendre le juge

ment de la volonté. Est-ce à dire que la théorie cartésienne du jugement s'épuise dans ce seul passage ? Des textes antérieurs aux Méditations traitent du jugement. Quel statut leur attribuer ? Servent-ils seulement à fournir le cadre conceptuel d'une théorie du jugement marquée par l'unicité ? Constituent-ils au contraire une preuve que cette théorie évolue tout au long de l'oeuvre de Descartes ? Prendre position sur cette question requiert non seulement d'identifier la place accordée par Descartes au concept de jugement dans son oeuvre avant 1641, mais aussi de reconstruire les différents sens de ce concept au sein de cet ensemble 2 De façon générale, l'acte de juger intervient dans le contexte de la recherche de la vérité. Ainsi par exemple dans le Discours de la méthode (1637), où si " la puissance de bien juger, et distinguer le vrai d'av ec le faux, qui est proprement ce que l'on nomme le bon sens ou

* Le présent article donne les principales orientations d'une thèse d'histoire de philosophie (" La théo

rie cartésienne du jugement»), préparée sous la direction du professeur Frédéric de Buzon, à l'uni

versité Paris XII.

1. Méditations métaphysiques, Paris, Édition Adam et Tannery (= A. T.), tome IX-a, p. 49.

2. Ce travail est rendu légitime par l'idée que " It matters not at all whether Descartes' or Aristotle's

or Kant's view are true or false for this use of history. What is important is that we understand what

their view were, and that we understand how it is that smart people have regarded them as true », Daniel Garber, Descartes embodied, Cambridge, Cambridge University Press, 2001, p. 24.

Actualit

de la recherche

Actualit

de la recherche automne 2004 - Labyrinthe la raison, est naturellement égale en tous les hommes [au demeurant] ce n'est pas assez d'avoir l'esprit bon, mais le principal est de l'appli quer bien 3 . » Dans ce texte, ce qui rend un jugement bon n'est pas analysé en termes moraux. En effet, bien juger ce n'est pas exercer suffisamment de discernement pour parvenir à l'emporter sur l'irréso lution, l'inconstance et l'instabilité, à la différence de ce que Charron

établit dans De la sagesse

4 . Par ailleurs, la rectitude du jugement n'est pas comprise en termes juridiques. Alors que dans le dictionnaire de Nicot (Trésor de la langue française, 1606) de nombreuses entrées associent justice et jugement 5 , Descartes fait intervenir ce dernier dans un cadre épistémologique. Ainsi, un jugement est bon si, et seulement si, il procède de l'application ingénieuse de la pensée à un problème donné. Qu'est-ce à dire ? Pour déterminer dans quelle mesure un jugement est bon et par là contribue au progrès de la connaissance, il convient de s'entendre au préalable sur ce que le concept de jugement signifie en lui-même. Mais à ce sujet, l'univocité n'est pas de mise. D'abord, selon les Règles pour la direction de l'esprit (composées avant 1629), le jugement compose les notions que nous avons des choses, les natures simples, appréhen dées au préalable dans l'intuition. " Par exemple ; si je juge qu'une certaine figure n'est pas en mouvement, je dirai que la pensée que j'en ai se compose en quelque sorte de la figure et du repos 6 . » L'idée du jugement comme composition est reprise de la scolastique tardive. Ainsi, dans la Summa Philosophiae Quadripartita (1609), Eustache de saint Paul écrit : " Cum affirmamus : hominem esse animal, ipsum

3. René Descartes, Paris, A. T., tome VI, p. 1-2.

4. " L'homme est un sujet merveilleusement divers et ondoyant, sur lequel il est très malaisé d'y

asseoir jugement assuré, jugement dis-je, universel et entier, à cause de la grande contrariété et disso

nance des pièces de notre vie. La plupart de nos actions ne sont que saillies et bout tées poussées par

quelques occasions : ce ne sont que pièces rapportées. L'irrésolution d'une part, puis l'inconstance et

l'instabilité, est le plus commun et apparent vice de la nature humaine », Charron, De la sagesse,

Livre I, chapitre 5. Texte consulté sur le site http://www.gallica.bnf.fr

5. On trouve par exemple: "Jugement donnant instruction à d'autres juges, en semblables matieres,

ou autres ayans connexité et dependance de la premiere », " Comparoistre en jugement ». Une très bonne édition électronique de ce texte est proposée sur le site :

6. Règles pour la direction de l'esprit, traduction J. Brunschwig, Classiques Garnier, Éditions de F.

Alquié, 1988, p.146. Pour le texte original, en latin, voir Regulae ad directionem ingenii, A. T.,

tome X, p. 420. 136

La théorie cartésienne du jugement

Animal cum Homine componimus

7 .» Autrement dit, juger que l'homme est un animal consiste à composer les notions d'animal et d'homme. Ensuite, dans le Discours de la méthode, l'idée du jugement comme composition se voit concurrencée par une approche du jugement comme raison, capacité à s'exprimer en connaissance de cause. Tel est le sens qui se dégage de la critique de l'art de Lulle, qui permet de " parler, sans jugement 8 ». À ce point, il ne suffit donc pas d'énoncer formellement des jugements. Encore faut-il les produire en connais sance de cause. Dès lors, en quoi le jugement est-il fondé à participer du progrès de la connaissance ? Pareille question se pose parce que la connaissance prend appui d'abord sur les idées ; " l'idée est la chose même conçue, ou pensée, en tant qu'elle est objectivement dans l'entendement 9

». En

d'autres termes, avec Descartes le concept d'idée a pour lieu la science de l'homme et non celle de Dieu, à la différence de chez Thomas d'Aquin 10 . Si le concept d'idée est central, pourquoi le concept de juge ment ne s'y voit-il pas réduit ? À quels points de vue la théorie du juge ment constitue-t-elle un complément de la théorie de l'idée ? Par là, il apparaît très clairement que l'enjeu de la présente recherche est de contribuer à é clairer la conception cartésienne de la science. À ce titre, il convient de se demander comment, une fois formé dans un cadre épistémologique, le jugement en vient à recouvrir différents champs d'application. D'une part, à propos des connaissances obtenues en physique, les Principes de la philosophie (1644) établissent que l'"on ne laissera pas d'avoir pour le moins autant de raison de juger qu'elles sont les vraies causes de tout ce que j'en ai déduit, qu'on en a de croire qu'on a trouvé le vrai sens d'un chiffre, lorsqu'on le voit suivre de la signification qu'on a donnée par conjecture à chaque lettre 11 ». Comment le concept de jugement peut-il servir à décrire le type de certitude obtenu en physique ?

7. Summa Philosophiae Quadripartita de rebus dialecticis, moralibus, physicis et metaphysicis,

Secunda pars Dialecticae, Praefatio. Texte consultable sur le site: http://gallica.bnf.fr/

8. Discours de la méthode, A. T., tome VI, p. 17.

9. Réponses aux Premières Objections, A. T., tome IX-a, p. 81.

10. Le caractère déterminant de ce changement a été mis en évidence notamment lors du séminaire

de maîtrise du professeur M. Fichant, portant sur " La notion d'idée de Descartes à Leibniz », et qui

s'est tenu à la Sorbonne au premier semestre 2003-2004.

11. Principes de la philosophie, A. T., tome IX-b, p. 323-324.

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Actualit

de la recherche

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de la recherche automne 2004 - Labyrinthe Par ailleurs, si le jugement relève avant tout du domaine théorique, il intervient également en morale. Il est ainsi question dans les Passions de l'âme (1649) de " jugements fermes et déterminés touchant la connaissance du bien et du mal 12

». Comment théorique et moral sont-

ils articulés ? Le jugement pratique peut-il être un cas particulier du jugement de connaissance ? Au bout du compte, cette recherche permet d'accéder aux diffé rentes branches de la pensée de Descartes, et de les relier de façon nouvelle. Cette diversité d'entrées dans le corpus est à l'image de la multiplicité des impacts que le concept de jugement y laisse. Par là, elle laisse à penser que tout n'est pas dit de ce dernier dans les

Méditations métaphysiques.

12. Passions de l'âme, art. 48, A. T., tome XI, p. 367.

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