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Prise en charge des exacerbations de BPCO

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Prise en charge des exacerbations de BPCO : audit de pratique aux

Revue de Pneumologie clinique (2013) 69, 126-131

Disponible en ligne surwww.sciencedirect.comARTICLE ORIGINAL

Prise en charge des exacerbations de BPCO :

audit de pratique aux urgences Evaluation of the management of COPD exacerbations: An audit in French emergency services R. Hernu a,? , N. Eydoux b , A. Peiretti b , C. El-Khoury b,c D.

Robert

a , L. Argaud a , M. Armanet b,c a Service de réanimation médicale, hospices civils de Lyon, groupement hospitalier

Édouard-Herriot,

5, place d"Arsonval, 69437 Lyon cedex 03, France

b Réseau RESUVal, centre hospitalier Lucien-Hussel, 38200 Vienne, France c Service d"accueil des urgences, centre hospitalier Lucien-Hussel, 38200 Vienne, France

Disponible

sur Internet le 4 avril 2013

MOTS CLÉS

Évaluation ;

Exacerbations

Bronchopneumopathie

chronique obstructive

Urgences

Ventilation

non invasiveRésumé

Introduction.

- La prise en charge des exacerbations aiguës de bronchopneumopathie chro- nique obstructive (EA BPCO) dans les services d"urgence franc¸ais est mal connue, bien que des recommandations nationales existent.

Méthodes.

- Il s"agit d"une étude prospective réalisée sur une période de dix semaines (12/01 au

22/03/2009),

de type audit de pratique, sur la prise en charge des EA BPCO dans les services d"urgence du Réseau des Urgences de la Vallée du Rhône (RESUVal).

Résultats.

- La participation de 16 établissements de santé a permis l"étude de la prise en charge de 221 EA BPCO. La mesure de la fréquence respiratoire et la description de l"expectoration n"étaient mentionnées que dans 99 (45 %) dossiers médicaux. Concernant la prise

en charge thérapeutique, 215 (97 %) patients ont bénéficié de l"administration d"oxygène,

209
(95 %) ont rec¸u des aérosols de bêta-2-mimétique et 176 (80 %) des aérosols d"anti- cholinergique. Une corticothérapie systémique et une antibiothérapie ont été prescrites pour respectivement

116 (52 %) et 123 (56 %) patients. La ventilation non invasive (VNI) a été utilisée

chez seulement 59 % des patients avec un pH inférieur à 7,35.

Conclusions.

- Ces résultats montrent que la prise en charge des EA BPCO aux urgences pourrait probablement être améliorée en recueillant de manière systématique la fréquence respiratoire et

les caractéristiques de l"expectoration des patients ou en généralisant la pratique de la VNI

aux urgences dans cette indication.

2013 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

Auteur correspondant.

Adresse

e-mail : romain.hernu@chu-lyon.fr (R. Hernu).

0761-8417/$ - see front matter © 2013 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

Exacerbations de BPCO aux urgences : audit de pratique 127

KEYWORDS

Evaluation;

Exacerbations;

Chronic

obstructive pulmonary disease;

Emergency;

Non-invasive

ventilation

Summary

Introduction.

- Acute exacerbations of chronic obstructive pulmonary disease (COPD) patients are major events in the history of this chronic respiratory disease. Their management in French emergency services is unknown, although national guidelines exist.

Methods.

- This is a descriptive audit study, over a 10 weeks period (12/01-22/03/2009), of the management of COPD exacerbations in the RESUVal (Réseau des Urgences de la Vallée du

Rhône,

France) network emergency departments.

Results.

- The enrollement of 16 emergency units allowed the analysis of 221 exacerbations of COPD. Measurement of respiratory rate and description of the sputum were mentioned in only

99 (45%) medical records. The rest of the initial assessment was generally satisfactory.

Regarding

the therapeutic management, 215 (97%) patients received oxygen, beta-2-agonist aerosols were administrated for 209 (95%) patients and anticholinergic aerosols were used for 176
(80%) patients. A systemic corticosteroid and antibiotics were respectively prescribed for 116
(52%) and 123 (56%) patients. Non-invasive ventilation (NIV) was used in only 59% of patients presenting a pH < 7.35.

Conclusions.

- These findings demonstrate that management of exacerbations of COPD could be improved through systematic patients" respiratory rate and sputum characteristics recording or

NIV utilization reinforcement.

2013 Elsevier Masson SAS. All rights reserved.

Introduction

La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) constitue un problème majeur de santé publique dans la plupart des pays industrialisés [1]. La prévalence de cette pathologie tend à augmenter et devrait atteindre le troi- sième rang mondial des décès par maladie en 2020 [1]. En

France,

on estime que près de 200 000 patients sont pris en charge en affection de longue durée pour une insuffisance respiratoire chronique grave par BPCO [2]. Les exacerba- tions aiguës (EA) représentent des événements majeurs dans l"histoire de cette pathologie respiratoire, en augmentant la mortalité et en influenc¸ant significativement la qualité de vie des patients [3,4]. En fonction de la gravité, la morta- lité hospitalière de ces patients en cas d"exacerbation est estimée entre 2,5 et 10 % [5,6]. Par ailleurs, ces épisodes aigus, responsables de 60 % des dépenses liées à la BPCO, ont un impact économique significatif [7]. La prise en charge des EA BPCO dans les services hospita- liers franc¸ais est hétérogène [8-10]. Alors que le suivi des recommandations chez les patients à l"état stable a récem- ment été étudié, la littérature ne rapporte aucun travail d"évaluation de la prise en charge des EA BPCO dans nos services d"urgences [11]. Il existe pourtant des recomman- dations nationales et internationales actualisées sur cette pathologie [12-14].

L"évaluation

et l"amélioration de la prise en charge des EA BPCO sont soutenues par le développement de réseaux de soins, tels que le Réseau des Urgences de la Vallée du Rhône (RESUVal), qui visent notamment à obtenir une meilleure adéquation des pratiques aux recommandations [15,16]. Ce réseau, mis en place depuis 2007, regroupe à l"heure actuelle les services d"urgences médicales et traumatolo- giques de 35 établissements de santé, publics et privés, répartis sur cinq départements (Ain, Ardèche, Drôme, Isère et Rhône) de la région Rhône-Alpes. L"ensemble de ces ser- vices totalise 500 000 passages aux urgences adultes par an.

L"objectif

de ce travail a été de réaliser un état des lieux de la prise en charge des EA BPCO au cours de l"hiver

2009-2010, sur la zone sanitaire du RESUVal, pour proposer

des actions d"amélioration et d"homogénéisation des pra- tiques.

Sujet et méthodes

Cette enquête observationnelle, descriptive et multicen- trique a été réalisée au sein des services d"accueil des urgences du RESUVal. Chaque médecin urgentiste prenant en charge un patient consultant pour une EA BPCO rensei- gnait un cahier d"observation anonyme, soumis et accepté par la Commission nationale de l"informatique et des liber- tés (CNIL). De manière prospective et non exhaustive, les inclusions ont été réalisées du 12 janvier au 22 mars 2009, soit une période hivernale prédéfinie de dix semaines, correspondant au pic de fréquence annuel supposé [17].

L"exacerbation

aiguë était définie comme l"apparition ou l"aggravation d"une dyspnée, expectoration ou toux depuis plus de 48 heures [13]. Notre étude permettait d"inclure les patients porteurs d"une probable BPCO méconnue, à partir de l"association des critères suivants : âge supérieur

40 ans, intoxication tabagique supérieure à dix paquets-

années et bronchite chronique [9]. Les patients pouvaient

être

inclus plusieurs fois. Les critères de non-inclusion

étaient

représentés par la présence d"une pathologie car- diorespiratoire connue (asthme, dilatation des bronches, cardiopathie, insuffisance respiratoire restrictive ou mala- die thromboembolique), l"admission directe en réanimation et l"existence d"une présentation clinique pouvant faire suspecter un diagnostic différentiel d"une EA BPCO. Les différents indicateurs prospectifs recueillis portaient sur des données sociodémographiques, anamnestiques, de prise en charge et d"orientation des patients. Dans un second temps, les données d"évaluation initiale ont été recherchées dans les dossiers des patients inclus, afin de les comparer aux recommandations actuelles. Cette seconde partie de l"étude était inconnue des praticiens participants, afin de ne pas influencer leur stratégie diagnostique.

128 R. Hernu et al.

Tableau 1 Caractéristiques sociodémographiques des patients.

Paramètres n = 221

Âge (ans)

a

73 ± 12

Sexe

Femmes

b

56 (25)

Hommes

b

165 (75)

Mode de vie

Domicile

sans assistance b

89 (40)

Domicile

avec assistance b

106 (48)

Institution

b

26 (12)

Recrutement

Patient

b

82 (37)

Médecin

traitant b

88 (40)

Sapeurs-pompiers

b

31 (14)

SAMU b

20 (9)

Lieu de consultation

Centre

hospitalo-universitaire b

82 (37)

Centre

hosptalier général b

97 (44)

ESPIC b

37 (17)

Clinique

privée b 5 (2) SAMU : service d"aide médicale urgente ; ESPIC : établissement de santé d"intérêt collectif. a Données exprimées en moyenne ± écart-type. b

Données exprimées en nombre (pourcentage).

L"ensemble des données a été confronté aux recomman- dations franc¸aises actuelles, rapprochant ce travail d"un audit de pratique [18]. Les cahiers d"observation ont été traités de fac¸on cen- tralisée (saisie, demande de correction) pour permettre une analyse descriptive des données.

Résultats

Notre travail, réalisé dans 16 établissements de santé (15 hôpitaux publics et un établissement privé) a permis l"étude de la prise en charge de 221 EA de BPCO, survenues chez

211 patients.

Les caractéristiques sociodémographiques des patients inclus sont présentées dans le Tableau 1. Le sex-ratio H/F

était

de 2,9 sur l"ensemble de la population étudiée, et de 0,3 chez les patients porteurs d"une BPCO méconnue. Une comorbidité cardiovasculaire était relevée chez 97 (44 %) malades. Les symptômes respiratoires évoluaient depuis moins de trois jours pour 112 (51 %) patients. Les données cliniques l"admission sont détaillées dans le Tableau 2. L"inclusion de patients porteurs d"une BPCO méconnue a concerné 45
(20 %) patients, avec une confirmation diagnostique par

épreuves

fonctionnelles respiratoires (EFR) chez neuf (4 %) patients. L"existence d"un tableau initial inquiétant était fréquent, avec 152 (69 %) patients présentant au moins un signe de gravité clinique à l"arrivée aux urgences (utilisation des muscles accessoires et cyanose le plus souvent).

Tableau 2 Données cliniques à l"admission.

Données cliniques n = 221

Diagnostic de la BPCO

Connu a

176 (80)

Méconnu

a

45 (20)

Stade de la BPCO Stade 1 a

38 (17)

Stade 2 a

87 (39)

Stade 3 a

60 (28)

Inconnu

a

36 (16)

Hosptalisation

récente (< 6 mois) 74 (33)

Signes

de gravité

Utilisation

muscles respiratoires accessoires a

128 (58)

Œdème

des membres inférieurs a

39 (18)

Cyanose

a

42 (19)

Confusion

a

22 (10)

Astérixis

a

20 (9)

BPCO : bronchopneumopathie chronique obstructive ; données exprimées en nombre (pourcentage).quotesdbs_dbs29.pdfusesText_35
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