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HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE
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Niveau : PREMIERE toutes séries Discipline : PHILOSOPHIE CÔTE
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Une histoire de la philosophie est-elle encore possible? Is a history
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Pratiques de la philosophie en Tunisie
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Histoire de la philosophie moderne à partir de la renaissance des
la science il ''tait le lien de deux grandes philo- Bien différente de la noblesse ... période de l'histoire phiiusuphi'mc
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10-Feb-2022 Il importe de le remarquer: ce dont la mémoire quotidienne vit le souvenir selon ces diverses modalités ce qui constitue effectivement le passé ...
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vale dominée par la pensée chrétienne
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05-Dec-2019 Cette découpe renforce en tout cas la plausibilité d'un nouvel historisme puisque les différentes époques centrées sur leur présent
HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE
Philosophie antique. • Philosophie médiévale. • Renaissance. • Philosophie moderne. • Philosophie contemporaine. • Actuelle? Page 4. Histoire de la philosophie.
Pratiques de la philosophie en Tunisie
période orientale dans un état d'errance et de somnolence et qu'elle ne différentes histoires qui se font de la philosophie pour se rendre compte de la ...
HEGEL LHOMME AGISSANT ET LA PHILOSOPHIE ALLEMANDE
notion centrale autour de laquelle s'articulent les différentes positions constituant cette période de l'histoire de la philosophie .
Lapproche déconstructiviste en histoire de la philosohie africaine
Il s'agit ici d'examiner la manière dont un historien de la philosophie africaine écrit l'histoire de cette discipline et la découpe en différentes périodes
Histoire de la philosophie I: Histoire de la philosophie de lantiquité
Thèmes abordés : Ce cours magistral expose les grandes étapes de l'évolution de la philosophie ancienne : périodes présocratique classique.
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1 Une histoire de la philosophie est-elle encore possible ?Is a history of philosophy still possible?
ilosophie entière serait passée dans histoire de la philosophie »1. Pourtant, tout porte à En 1956, Maurice Merleau-Ponty faisait paraître une histoire de la philosophie ambitieusedont le titre suffit à rappeler la distance qui la sépare de nous : Les philosophes célèbres2. Le
défi représenté par la masse de faits et de noms était relevé au prix de la distinction de
certaines personnalités et de la construction de catégories collectives. Vingt ans plus tard, dans de Raymond Queneau, les trois volumes philosophie dirigés par Brice Parain et Yvon Belaval, avec près de 4500 pages sur papierbible, offraient une masse immense de synthèses établies souvent par les meilleurs spécialistes
internationaux du moment, largement ouverte aux différentes traditions mondiales ; maisdonnait-elle à proprement parler une " histoire de la philosophie » ? Le pari encyclopédique
était sans doute tenu avec une quasi exhaustivité, mais y trouvait vraiment un accès à la
philosophie 3 Encyclopédie philosophique universelle pilotée par André problèmes - ? En fait, ni sur le contenu une telle histoire, ni sur son unité, sesLa séquence Platon-Descartes-Kant, ou toute
en France. On observe en Allemagne au cours du XIXe siècle dans les enseignements universitaires un
déplacement des approches systématiques aux approches historiques (Dilthey en 1867 : " Unsere Philosophen
nur Lotze anerkannt », dans Clara Misch (éd.), Der junge Dilthey, Leipzig, Teubner, 1933, p. 251). Vers 1800,
chaque professeur de philosophie était tenu de proposer " son » système. Voir Ulrich Johannes Schneider,
hommes célèbres », 1956. Réédition complétée par Jean-François Balaudé sous le titre Les philosophes de
Sylvain Auroux, un volume sur les discours philosophiques par Jean-François Mattei. 2 autre comparable, a perdu de son évidence. La philosophie peut alors être traitée dans les termes cours4. La tendance générale
réactiver son objet par une s différentes formes y renâcle et tendDifférentes
tendances en cours depuis quelques décennies ou plus récentes5 constituent de nouveaux défis
contestées, ou assumées par des discours résolument hétérogènes. rouve renforcée en outre par une nouvelle interprétation du rapport que nos contemporains entretiennent avec le temps historique où certains historiens voient un présentisme dans lequel les dimensions de la tradition passée et nt écrasées sous une compulsion de répétition du même6. Cette découpe renforce en tout cas la un nouvel historisme puisque lesdifférentes époques, centrées sur leur présent, reposeraient chacune sur des coordonnées
irréconciliables. présuppositions de sa conceptualisationhistoriographique en général, et de chercher à relever son importance exacte pour la culture.
" philosophe français » ; voir notamment les travaux de Jean-Louis Fabiani, Les philosophes de la République,
de L. Braun et M. Gueroult, le travail de Giovanni Santinello, édité également en Angleterre, ou divers travaux
3 Les réflexions qui suivent passeront par trois étapes : en premier exigences histoire de la philosophie classique si décriée, pour laquelleson élève, Heinrich Ritter. Puis nous confronterons ces aperçus aux défis du nouvel
historicisme à travers du projet de Dilthey et de sa contestation. Enfin nous ouvrirons la perspective en interrogeant1. / The twofold goal of history of
philosophy positions. Brucker qui servait de et les précoces traductions desmanuels au cours du siècle7. Une telle historiographie ne saurait être réduite à un seul type,
mais les contours que lui a conférés Schleiermache il constitue une bonne entrée en matière. philosophie. Il stème Lucien Braun avait clos son 8, indiquant par-làdifférentes parties de la grande histoire de H. Ritter, Boutroux la philosophie des Grecs de Eduard Zeller.
L. Quantin (éd.), History of Scholarship, Oxford, University Press, 2006 (p. 413-436). 4 Schleiermacher était philosophe et philologue, mais aussi et avant tout théologien. Ces trois aspects se rencontrent dans le dessin de son Histoire de la philosophie. En théologien, il propre à l . En tant que philosophe enfin, il articule son propos à une dialectique, visant à reconstituer une discussion controversée en vue de la connaissance pure. Il est manifeste que ces trois dimensions mises ensemble sont problématiques, susceptibles dedifférentes accentuations. À la rigueur, on retrouverait ces dimensions, différemment
articulées, chez les grands promoteurs de la discipline que sont Hegel, Ritter, Trendelenburg,Überweg ou Zeller9.
la philosophie10. l, particulier) et universel immédiatement 11.Il réfléchit sur les formes des philosophies présocratiques, sur notre accès à celles-ci, et
: sa source est le plus souvent dans un fonction de ses propres questions. Les fragments ajoutés par Simplicius ou encore pardues aux intérêts du péripatéticien. La simple esquisse proposée à ses auditeurs montre
combien Schleiermacher reconnaissait9 Pour le manuel le plus influent: Eduard Zeller, Die Philosophie der Griechen in ihrer geschichtlichen
Entwicklung, Leipzig, 1889. Voir Gerald Hartung (éd.), Eduard Zeller. Philosophie- und wissenschaftsgeschichte
im 19. Jahrhundert, Berlin, de Gruyter, 2011.10 F. Schleiermacher, Geschichte der Philosophie. Aus Schleiermachers handschriftlichem Nachlasse hrsg. Von,
Certaines notes remontent à 1812.
5 démarche herméneutique. Il était nécessaire de corriger montré en quel sens il entendait faire ce travail philologique, notamment sur Anaximandre, Platon ou Aristote, mais aussi Descartes, Spinoza ou Leibniz12. Outre sa traduction Cette approche philologique implique une considération différenciée de la formepourrait synthétiser sous le terme de rhétorique des discours philosophiques. A-t-on affaire à
des dialogues, des poèmes, de la prose, et alors dans quel dispositif ? Schleiermacher tire profit de la conscience aiguë des romantiques pour la question de la forme de la philosophie. ion, permetLa visée
passe parla pensée va de pair avec le travail opéré sur la langue. Sans doute une telle attention au rôle
induit par la diversité des langues et de leurs emplois qui rend nécessaire le recours à une
herméneutique des discours philosophiques. Elle ne paraissait pas si nécessaire dans un milieu on des thèses philosophiques suit des codes partagés dans une langue commune, de discussion relevant de la philosophie analytique. lhistorique qui se confronte expressément avec des discours ancrés dans des époques
extrêmement diverses. niveaux impliqués dans le travail historique emploie à le significations saillantes. les deux opérations sont indispensables, car il importe autant de voir ce que le contexte fait des individus que sa transformation par eux.12 Schleiermacher, Kritische Gesamtausgabe I / 11.
6Schleiermacher
tre la confrontation des prétentions à la vérité. La confrontation des propositions progressif, mais surtout objectif. principes de la construction du savoir.vérité, contre toute tentation sceptique. Ainsi, sa lecture de Platon ne se réduit pas à la prise en
compte des dialogues, mais reconstruit la doctrine platonicienne depuis sa propre élaborationsystématique, conférant une position clé aux grands dialogues sur la cité et la nature, la
République et le Timée, mais leur subordonnant la réflexion dialectique portant sur les
principes du savoir, telle que le Sophiste Schleiermacher permet de penser une histoire des doctrines procédant par confrontation de13, lequel
pas à réduire toute philosophie à un ensemble de propositions, mais aussi, dans son principe, à
opposables les unes aux autres14la diversité des discours et des terminologies, voire des langues, est assurée en amont,
métaphysiquement, par le recours à la présupposition de concepts innés. Entre la diversité des
utour ordres de questions sontabordés à des niveaux différents15. Son herméneutique dégage le sens des discours, mais leur
u savoir commun. De cette historiographie, dont il convient les tranchants, insistant ici davantagesur la critique philologique, là sur la reconstruction logique, nous sommes encore les héritiers.
Mais ce qui faisait le charme de telles tentatives et qui devient autrement problématique pour13 J. J. Brucker, Historia critica philosophiae, Leipzig, 1742-44.
Barnes, ou mixtes comme chez de Libéra, qui soumet la reconstruction des arguments à une logique historique
Jean-Michel Vienne (éd.), Philosophie analytique et histoire de la philosophie, Paris, Vrin, 1997, p. 61-103.
15 Pas vraiment cependant selon une logique du " cercle », comme le propose Mario Longo dans sa précieuse
le Main, Klostermann, 1994, p. 223-240. 7 nos contemporains est leur projet métaphilosophique. Elles une conception ont illustré avec détermination ce genre métaphilosophique, comme on le voit notamment chez un des pères de la discipline, August Heinrich Ritter. promoteurs les plus remar discipline16 philosophie chrétienne » et le privilège qui lui est accordé dans sareconstruction ne lui paraît pas autrement problématique17 et finalement perdurera dans
18. Plus
dont les lignes comme chez Zeller, nerationalité ont été ébranlés, entre Nietzsche et Heidegger. Pour autant, rien ne dit que les
procédés lointainement hérités de Schleiermacher, enjoignant à allier la précision philologique
et la reconstruction logique (et non pas empathique), ne demeurent pas un modèle auquel ilsera toujours nécessaire de se confronter. Ce sont même les seuls instruments propres à
échapper à la routine pédagogique de la canonisation infinie des mêmes textes.2. Historisme ou herméneutique ? Dilthey en discussion / Historicism versus
hermeneutics : Dilthey in contest : le socle sur lequel reposaient ces tentatives pourrait bien avoir soudain disparu. La familiarité avec le16 Ritter offre les premiers exposés substantiels de philosophies appelées à demeurer, comme par exemple
dans G. Piaia (éd.), Concordia discors, Padoue, Antenore, 1993, p. 309-330, sp. 315 sq.chrétienne, traduit par Michel Nicolas, Paris, Marc Ducloux libraire, 1851 (edition originale en 1833).
travaillant du dedans et lui faisant produire une vue du monde, une Weltanschauung spécifiquement chrétienne », préface p. vii. 8passé pourrait avoir été une trompeuse illusion, masquant une irréductible altérité.
une continuité substantielle avec l comparable. De plus, les limites du territoire fie le geste catégorique " philosophique : non seulement on a pensé ailleurs ensé aussi autrement.On prendra ici pour illustrer cette discussion un historien de la philosophie qui a insisté sur la
e privilégier dansKurt Flasch a, notamment dans deux
, martelé que " la philosophie avait une histoire », au sens où elle nous estdevenue bien plus étrangère que nous ne le penserions spontanément19. Elle est étrangère au
une philosophie du passé. Déjà il nous avertissait au commencement de son livre sur les intelle vaitcollective de la " mobilisation des esprits » en 1914 et après20. Il pourrait sembler que cette
rester à la réitération de la massive incompréhensibilité des phénomènes historiques. Il ne
-être pas tant dans son abstention herméneutiqueproclamée que dans son intention explicite de revenir à un questionnement épistémologique
raît pas forcément originale, alors que les formes canoniques sont remises en question : on a, comme Foucault, tenté de contourner les classiques et " grands auteurs » pour penser des conditions de discursivité, ou bien de les " déconstruire » comme Derrida.19 K. Flasch, Philosophie hat Geschichte I & II, Francfort sur le Main, Klostermann, 2003-2005; traduction sous le
réflexion historiographique de Flasch est ainsi accessible en français.20 K. Flasch, Die geistige Mobilmachung, Berlin, Alexander, 2001.
9 rsque les grands récits hégéliens, marxistes ouheideggériens qui servaient à structurer les philosophies passées en des histoires cohérentes
aux questions épistémologiques fondamentales posées par Dilthey, et avec lui par ses
précisément comparable à celui dans lequel nous nous débattons de nouveau. " Enquêter sur
la relati » constate Flasch21 place de nouveau de Dilthey un interlocuteur indispensable, sous couvert de divers arrangements Flasch en fait sa tête de turc. ? Dilthey fonde la compréhension la vie et esprit22. Il viseraitquotesdbs_dbs1.pdfusesText_1[PDF] les différentes phases d'une séance pédagogique
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