[PDF] Amoebose (amibiase) Actualités 2016





Previous PDF Next PDF



2500 QCM de culture générale et dactualité

Concours et examens • Catégories B et C Vie quotidienne et actualités . ... se faire en quelques jours ou quelques semaines : c'est un travail de longue ...



Amoebose (amibiase) Actualités 2016

15 mars 2017 Le nombre de selles est limité de 5 à 10 par jour. ... diagnostic repose sur l'examen histologique (biopsies au cours d'une coloscopie ...



Exercices corrigés dAnalyse financière

Il est à jour de l'actualité la plus récente. Cet ouvrage présente 43 exercices d'Analyse financière avec des corrigés détaillés ... produits en cours :.



Exercices corrigés de Comptabilité générale - 2020/21

Il est à jour de l'actualité la plus récente. Chez le même éditeur. Amphi LMD Elle a réalisé les opérations suivantes au cours de l'exercice N :.



BILAN _MARTIAL_ CARENCE _ RAPPORT D EVALUATION-dv

l'anémie ferriprive sont toujours d'actualité ;. – préciser les autres examens que la ferritine utiles au diagnostic d'une carence.



Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français

Support de Cours (Version PDF) - Préciser les dispositions réglementaires et les objectifs de l'examen prénuptial. SPECIFIQUE :.



Prévention et dépistage du diabète de type 2 et des maladies liées

Actualisation du référentiel de pratiques de l'examen périodique de santé La metformine est prescrite en 2 ou 3 prises par jour au cours ou à.



BAA Économie appliquée Problèmes et politiques économiques - 2

Le site Web du cours contient une série d'exercices progressifs qui permettent de Les articles doivent provenir de l'actualité des 14 derniers jours.



LES EAUX USÉES

Le WWDR 2017 a bénéficié des examens des commentaires et des conseils qualité de l'eau continuera à se détériorer au cours des.



IV.2. Les évaluations fin CP

10 juin 2003 Les exercices proposés ne constituent ni un examen ni une base minimale des compétences que tout élève scolarisé en Cours Préparatoire ...

Centre René Labusquière, Institut de Médecine Tropicale, Université de Bordeaux, 33076 Bordeaux (France)

1

Amoebose (amibiase)

Actualités 2023

Professeur Pierre Aubry, Docteur Bernard-Alex Gaüzère. Mise à jour le 20/02/2023 www.medecinetropicale.com

1. Généralités

Un rapport d'experts sur l'amoebose (nom actuel de l'amibiase), piloté par l'OMS en 1997 à

Mexico, définit cette parasitose comme suit :

ues, un protozoaire Entamoeba histolytica ».

On distingue donc :

- des formes asymptomatiques : amibiase-infection, - des formes symptomatiques : amibiase-maladie, de localisation intestinale au niveau du colon et extra intestinale, essentiellement au niveau du foie et des poumons.

2. Parasitologie

: E. histolytica, qui existe sous trois formes :

- une forme kystique : le kyste, éliminé dans les selles, qui est la forme de résistance et de

dissémination,

- deux formes végétatives ou trophozoïtes : trophozoïte non hématophage non pathogène

(Entamoeba histolytica minuta) -infection et trophozoïte hématophage pathogène (E. histolytica histolytica-maladie.

2.2. Le cycle parasitaire est simple : le kyste, émis dans le milieu extérieur, est ingéré par

-parasite : - soit un cycle non pathogène : kyste - trophozoïte non hématophage - kyste ase- infection, - soit un cycle pathogène : kyste - -maladie.

Les kystes ingérés se transforment en trophozoïtes qui se déplacent grâce à leur pseudopode

jusqu'au côlon, se multiplient, adhérent à la muqueuse par l'intermédiaire de lectines et

phagocytent des particules alimentaires et des hématies (hématophagie). A ce niveau, les

trophozoïtes libèrent des enzymes protéolytiques, cytotoxiques pour l'épithélium intestinal, à

l'origine de multiples ulcérations de la paroi (réalisant des lésions typiques en coup d'ongle et

muqueuse et sous la muqueuse), les trophozoïtes peuvent par extension des lésions ou par voie sanguine diffuser à d'autres organes (foie, poumon, cerveau...).

E. histolytica histolytica, amibe hématophage, possède un pouvoir nécrosant (abcès en

bouton de chemise au niveau du colon) et par voie portale, peut atteindre le foie où elle réalise

colique, passée inaperçue dans la majorité des cas. Les autres localisations (poumon,

Centre René Labusquière, Institut de Médecine Tropicale, Université de Bordeaux, 33076 Bordeaux (France)

2

3. Épidémiologie

3.1. Répartition géographique.

élevée en milieu tropical, liée aux mauvaises pays tempérés chez les immigrants et les touristes ayant séjourné dans les pays de forte endémicité, les pensionnaires des institutions de malades mentaux et les homosexuels, VIH négatifs ou positifs.

3.2. Réservoir de parasites.

porteur asymptomatique, semeur de kystes.

3.3. Transmission.

souillés par les excréta, les aliments contaminés (surtout les crudités) et les mouches.

3.4. Prévalence. On es E. histolytica à 480 millions

de porteurs, dont 36 millions présentaient des signes cliniques et à 100 000 décès par an. On

E. histolytica

: pendant longtemps E. histolytica, amibe pathogène a été confondue avec Entamoeba dispar, amibe non pathogène (Brumpt, 1925). Elles sont morphologiquement indiscernables en microscopie optique dans les formes kystiques et les -enzymes qui a permis de

différencier E. dispar et E. histolytica. Les techniques de biologie moléculaire ont confirmé

qu et E. dispar étaient bien deux espèces différentes. Des méthodes de diagnostic rapide basées sur la détection de copro-E. histolytica ont

été développées. Le diagnostic différentiel entre ces deux espèces est important puisque

seule l'amoebose-maladie due à E. histolytica nécessite un traitement. Si les données concernant les cas d'amoebose-maladie ne sont pas contestables, le taux de prévalence est surestimé, car il est établi sur le simple portage de kystes en microscopie

optique, ce qui ne prend pas en compte le diagnostic différentiel d'espèce. L'amoebose-

maladie paraît en nette régression dans de nombreux pays, même si elle reste un véritable

problème de santé publique en Amérique centrale, dans certaines régions d'Amérique du sud,

en Inde et dans les régions tropicales du continent africain. En pratique, 10 à 20% des

personnes infectées développent des signes sévères de l'amibiase et 40 000 d'entre elles en

meurent chaque année.

3.5. Physiopathologie

une baisse intestinale locale, comme une altération de la flore intestinale, une infection bactérienne intestinale, ou VIH, que la forme minuta devient la forme histolytica ou forme hématophage.

4. Étude clinique

4.1.1. L'amibiase colique aiguë.

Elle réalise une dysenterie aiguë ou une diarrhée aiguë non dysentérique. La forme

dysentérique est une diarrhée glairo-sanglante afécale (crachat dysentérique) avec épreintes

% des cas).

L'abdomen est sensible et le toucher rectal douloureux. L'état général est relativement bien

conservé. Le nombre de selles est limité de 5 à 10 par jour.

Le diagnostic de présomption est épidémiologique et clinique. Le diagnostic de certitude est

parasitologique par les examens des selles réalisés sans délai et / ou les prélèvements sous

Centre René Labusquière, Institut de Médecine Tropicale, Université de Bordeaux, 33076 Bordeaux (France)

3

rectosigmoïdoscopie. Celle-ci permet de visualiser les lésions (classiques ulcérations en coup

prélèvements par écouvillonnage au niveau du mucus. La

rectosigmoïdoscopie doit cependant être discutée : elle est inutile si le diagnostic

formes atténuées avec des selles plus ou moins sanglantes. balantidiose colique et surtout

avec les diarrhées infectieuses dues à des germes entéro-invasifs, en particulier les shigelles

et les salmonelles.

Avec un

traitement efficace, " » avec présence d

hématophages au long cours, observée en zone tropicale, ne devrait plus exister. Non traitée,

(ou fulminating dysentery ou amibiase zones tropicales et surtout chez les femmes enceintes ou accouchées. Quelques cas sporadiques ont été rapportés en zone non endémique. La clinique associe un syndrome anale avec expulsions de lambeaux de muqueuse colique. Le diagnostic repose sur la association amibes et -bacillaire), sur la sérologie amibienne l'examen anatomo-pathologique de la pièce opératoire qui retrouve des amibes dans la paroi colique. avec colectasie, péritonite, choc septique. La mortalité en zone tropicale est proche de 100 %. ectocolite hémorragique (RCH) anti-amibien doit être prescrit avant toute corticothérapie.

Cette pathologie peut être rencontrée en Afrique chez l'enfant, le diagnostic d'amibiase

maligne étant difficile à établir cliniquement en raison de la fréquence des péritonites

typhiques par perforation caecale. forme rare de l'amibiase colique rencontrée surtout dans les zones d'endémie. La

plupart des auteurs ne font état que de courtes séries ou de cas isolés. Il semble relativement

plus fréquent en Amérique latine. Cette " pseudo-tumeur » résulte de l'intensité de la réaction

scléreuse au voisinage de l'ulcération amibienne entraînant progressivement un

rétrécissement de la lumière colique, pouvant aboutir à son obstruction. Elle siège par ordre

. Elle peut être inaugurale ou la radiologie et même

l'aspect endoscopique n'ont rien de spécifique. Elle peut se révéler par des douleurs

abdominales, une diarrhée sanglante, une constipation syndrome pseudo-occlusif, une masse abdominale. L'amoebome pose le problème du

diagnostic différentiel avec le cancer colique et d'autres " tumeurs » inflammatoires coliques :

tuberculose iléo-coecale, actinomycose, schistosomiase, maladie de Crohn iléo-coecale. Le diagnostic repose sur l'examen histologique (biopsies au cours d'une coloscopie, pièce lympho-plasmocytaire avec de nombreuses amibes hématophages.

4.1.4. Les formes chirurgicales : appendicite, perforations, hémorragies, abcès péri-coliques

sont des complications chirurgicales classiques

Centre René Labusquière, Institut de Médecine Tropicale, Université de Bordeaux, 33076 Bordeaux (France)

4

4.1.5. La colopathie post ou méta-amibienne est caractérisée cliniquement par des

symptômes colitiques (douleurs, troubles du transit) et des symptômes extra colitiques

parasitologique des selles plus une amibiase. On note la fréquence de la diverticulose colique associée.

Elle est toujours secondaire à une

E. histolytica histolytica dans le foie par la

veine porte entraînant une nécrose focale, puis un abcès.

4.2.1. La forme classique ou forme franche aiguë réalise la triade de Fontan :

hépatomégalie douloureuse et fébrile. - douleur e la région sous-costale droite, - fièvre : quasi constante, à 39 °C, en plateau - hépatomégalie Cette forme typique est présente dans 80 % des cas.

L'état général est altéré.

Le diagnostic est évoqué cliniquement et confirmé par :

- la biologie : VSH > 50, voire 100 mm à la 1ère heure, CRP > 150 voire 300 mg/L,

hyperleucocytose à polynucléaires > 12.000/mm3 à la NFS. - la radioscopie et la radiographie thoraciques, hémi-coupole diaphragmatique droite et une - , qui est le seul examen d'imagerie nécessaire et suffisant, : liquidienne pure (anéchogène, sans paroi nette, à renforcement

postérieur), mixte (échos internes non homogènes), hypo-échogène (paroi fine, sans

renforcement postérieur). Elle précise le siège (lobe droit dans 90% des cas), le nombre

(unique ou multiples), la taille (ainsi, un abcès unique du lobe droit inférieur à 10 cm guérit

plus vite que les autres). heures ou quelques jours plus tard, elle montre alors les aspects habituels.

Le scanner peut être utile

surcharge pondérale). Il retrouve une ou plusieurs collections hypodenses à périphérie

-lésionnel. - l : le diagnostic est alors fondé sur la sérologie ou mieux sur la RT-PCR, qui permet de débuter

immédiatement le traitement antiamibien. Le problème du test thérapeutique au métronidazole

se pose dans un poste isolé. - : dans ce e prise de métronidazole pour éviter une amibiase cutanée spécificité au test thérapeutique. - la sérologie est apporté par les techniques sérologiques, - la RT-PCR par E. histolytica. est favorable sous traitement :

Centre René Labusquière, Institut de Médecine Tropicale, Université de Bordeaux, 33076 Bordeaux (France)

5 - surveillance clinique : fièvre et douleur régressent en 2 à 3 jours, - surveillance biologique : la VSH diminue de moitié en 72 heures, surveillance sérologique après 6 à 9 mois (taux résiduels)

4.2.2. Les autres formes cliniques

4.2.2.1. Formes atypiques

- selon la symptomatologie : formes atténuées où la douleur n'est retrouvée qu'à l'ébranlement

du foie, formes fébriles pures, formes ictériques fréquentes en Afrique, formes pseudo

tumorales pouvant simuler une tumeur nécrosée du foie ou un kyste hydatique, formes

suraiguës ou fulminantes associées à une amibiase colique maligne, - selon la topographie : formes pseudo biliaires, pseudo rénales, pseudo appendiculaires.

4.2.2.2. Formes compliquées

péritoine, les viscères, la peau.

4.2.2.3 Formes récidivantes ou à rechutes.

récidive ou une rechute, selon que la topographie est identique ou différente, peut survenir, après un traitement correct par un 5-nitro-im -infection

4.3. L'amibiase pleuro-pulmonaire est en règle secondaire à une amibiase hépatique (le

couple hépato-pulmonaire) par passage intra thoracique, soit par propagation trans-phrénique

par diffusion ou par effraction en plèvre libre ou en plèvre symphysée, soit par propagation

vasculaire par effraction veineuse.

4.3.1. Les aspects radio-cliniques. Quatre aspects radio-cliniques sont décrits :

- les pneumopathies amibiennes non abcédées, systématisées (lobe inférieur droit, lobe

moyen droit) ou non systématisées, - les abcès du poumon, - les pleurésies amibiennes, se compliquant de pyothorax, - les fistules hépato-bronchiques.

4.3.2. Le diagnostic.

sérologique.

Trois sont classiques :

4.4.1. La péricardite amibienne

gauche, diagnostiquée par échocardiographie, mettant en jeu le pronostic vital par hémodynamique ; , transmise par voie hématogène à partir du

tomodensitométrie cérébrale, sérodiagnostic et PCR, à distinguer de la méningo-encéphalite

primitive à amibes libres ; mibiase cutanée, réalisant une ulcération délabrante. La peau est contaminée le plus souvent par effraction, de façon endogène ou exogène. La localisation est directement

liée au mode de contamination : au niveau de la région ano-génitale, siège le plus fréquent,

; au niveau de la paroi abdominale par

fistulisation à la peau des lésions parasitaires intestinales ou hépatiques, ou iatrogène, après

intervention chirurgicale ou ponction. Le diagnostic de certitude est porté sur la présence

Centre René Labusquière, Institut de Médecine Tropicale, Université de Bordeaux, 33076 Bordeaux (France)

6 D'autres localisations sont plus rarement rapportées :

- amibiase splénique primitive, de diagnostic préopératoire difficile, révélée par des douleurs

de l'hypocondre gauche dans un contexte septique. Le diagnostic repose sur l'échographie abdominale et la sérologie, - amibiase du pénis : l'amibiase pénile est diagnostiquée chez les hommes homosexuels, les personnes qui pratiquent le sexe ano-génital ou les immunodéprimés. Le diagnostic est celui des ulcérations génitales. La biopsie est indispensable pour isoler les trophozoïtes.

5.1.1. Examen parasitologique des selles au microscope : ex

Au laboratoire, le prélèvement est traité en 3 temps lamelle pour recherche des formes mobilE. histolytica histolytica, examen

après coloration (lugol, méthionate Iode formol [MIF]) qui permet une meilleure étude

morphologique des trophozoïtes et des kystes, techniques de concentration qui permettent de concentrer les kystes, mais détruisent les formes végétatives. L'examen parasitologique des

selles permet le diagnostic de certitude d'E. histolityca lorsqu'il met en évidence des

trophozoïtes hématophages.

5.1.2. Lorsque l'examen parasitologique des selles met en évidence des kystes ou des

trophozoïtes non hématophages, il est impossible de distinguer E. dispar et E. histolytica ce E. histolytica par ELISA au niveau des selles permettant de différencier E. histolytica et E. dispar (kystes, trophozoïtes non hématophages). Le développement de techniques moléculaires spécifiques (PCR temps réel) pour parasites (Giardia,

Cryptospoiridium

Plusieurs techniques sérologiques sont utilisées : immunofluorescence (IFI), ELISA, électrosynérèse. Il faut demander 2 techniques sérologiques complémentaires : - : ELISA, HAI, test au latex - les antigènes figurés : IFI (plus adaptée au suivi thérapeutique). Gal/GalNAc spécifique par technique ELISA) et par la RT-PCR.

5.3. Stratégies

- en cas de découverte de kystes chez un sujet asymptomatique, rechercher des copro-

E. histolytica,

- E. histolytica, ; si kystes ou trophozoïtes non hématophages, rechercher les copro- E. histolytica : si recherche positive, amibiase intestinale aiguë, si recherche négative : rechercher une autre cause de colite. - amibiase tissulaire : demander les réactions sérologiques, si positives

tissulaire, si négatives : sérologie à renouveler 7 jours plus tard, le malade étant traité.

Centre René Labusquière, Institut de Médecine Tropicale, Université de Bordeaux, 33076 Bordeaux (France)

7

6. Traitement médico-chirurgical

6.1. Médicaments amoebicides

6.1.1. Amoebicides tissulaires et de contact. Ce sont les 5-nitro-imidazolés :

- métronidazole (FLAGYL®, comprimés, solution buvable, solution injectable pour perfusion) - tinidazole (FASIGYNE®, comprimés) - ornidazole (TIBERAL®, comprimés, solution injectable pour perfusion) - secnidazole (SECNOL®, microgranules, sachet dose)

Le chef de file des 5-nitro-imidazolés est le métronidazole. Après administration per os, au

moins 80 heure. La demi-vie plasmatique est de 8 à 10 heures. Sa diffusion dans les tissus et liquides -maladie, toutes les atteintes viscérales complémentaire (drainage : ponction, chirurgie). La posologie est de 40 mg/kg/j en 3

administrations quotidiennes, de préférence par voie orale. La voie intraveineuse est réservée

toléré. Il est for contre- périphérique. -furoate de diloxanide (ENTAMIZOLE®) serait mieux tolérée que le métronidazole seul.

6.1.2. Amoebicides uniquement de contact

Divers produits (oxyquinoléine, diphétarsone, tiliquinol) utilisés pendant de longues années ont

été retirés du marché. Le tiliquinol+tibroquinol

2019. disponible que la paramomycine (HUMATIN®) sous ATU.

6.2. Indications

E. histolytica

Amoebicides de contact : INTETRIX®, 4 gélules par jour en 2 prises pendant 10 jours, d'une

part pour éviter le passage à une forme invasive chez le porteur, d'autre part pour prévenir la

contamination de l'entourage par transmission féco-orale.

6.2.2. Amibiase colique

- aiguë : 5-nitro-imidazolés per os (FLAGYL®, 1,5 g/j en 3 prises pendant 10 jours,

FLAGENTYL® 1,5 g/j en une prise pendant 5 jours ou SECNOL® 2 g en prise unique), - maligne : 5-nitro-imidazolés injectables (FLAGYL® ou TIBERAL®), antibiothérapie, réanimation, surveillance médico-chirurgicale,

- amoebome : 5-nitro-imidazolés (FLAGYL®, 1,5 à 2 g/j pendant 10 à 20 jours) avec

surveillance clinique et endoscopique. En cas de forme compliquée d'occlusion, d'hémorragie grave ou de péritonite par perforation, l'intervention chirurgicale s'impose. La chirurgie est également indiquée en cas de non rétrocession de la tumeur par les anti-amibiens du fait duquotesdbs_dbs43.pdfusesText_43
[PDF] actualité du monde d'aujourd'hui PDF Cours,Exercices ,Examens

[PDF] actualité économique de la semaine PDF Cours,Exercices ,Examens

[PDF] actualité maroc 360 PDF Cours,Exercices ,Examens

[PDF] actualité maroc algérie PDF Cours,Exercices ,Examens

[PDF] actualité maroc aujourd'hui PDF Cours,Exercices ,Examens

[PDF] actualité monde arabe PDF Cours,Exercices ,Examens

[PDF] Actualité Scientifique 2nde Autre

[PDF] Actualité scientifique du mois 3ème Physique

[PDF] Actualités 4ème Histoire

[PDF] actualités france PDF Cours,Exercices ,Examens

[PDF] actualités insolites PDF Cours,Exercices ,Examens

[PDF] actualités internationales PDF Cours,Exercices ,Examens

[PDF] actualités internationales du jour PDF Cours,Exercices ,Examens

[PDF] actualités maroc quotidiens PDF Cours,Exercices ,Examens

[PDF] actualités nationales PDF Cours,Exercices ,Examens