[PDF] Pour une compréhension dynamique du rapport au travail : la valeur





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Dominique MÉDA - Le Travail - Une valeur en voie de disparition

valeur en voie de disparition qui a nourri la réflexion de la gauche socialiste. 2008



LE TRAVAIL – Une valeur en voie de disparition ?

Une valeur en voie de disparition Aubier



Lavenir du travail:

plates-formes créatrices de valeur. L'unité de lieu et de temps qui caractérisaient auparavant le travail sont en voie de disparition: celui-ci ne sera 



VALEURS ?

Dominique Méda sociologue et philosophe. Septembre 2012. Auteur notamment de Le Travail



Le travail : une valeur en voie de disparition - Dominique Méda

Travail : une valeur en voie de disparition publié sous la forme d'un livre de www.cee-recherche.fr/fr/fiches_chercheurs/texte_pdf/meda/monde2.pdf.



Quelles sont les valeurs africaines aujourdhui ? Mataki

L'identification de valeurs communément partagées sur le continent africain est un travail complexe. La diversité des cultures et les trajectoires historiques 



Pour une compréhension dynamique du rapport au travail : la valeur

11 avr. 2011 les jeunes à l'égard des valeurs du travail. ... Méda D. (1995)



Les petites et moyennes entreprises et la création demplois décents

pour le marché du travail des interventions dans la chaîne de valeur et le contrôle de Pertes d'emplois dues à la disparition de l'entreprise.



Le développement des chaînes de valeur au service du travail

La version pdf de Developing the Dairy Sector in North-Western and North-Central Provinces: Value Chain Development for more Competitiveness and Decent Work ( 



Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones

bue à une mise en valeur durable et équitable de l'en- vironnement et à sa bonne gestion nouvelle étape importante sur la voie de la reconnais-.



Une valeur en voie de disparition - excerptsnumilogcom

de la gauche sur le travail remonte aux années quatre-vingt-dix et a été alimenté par la publication du livre de Dominique Méda intitulé Le Travail une valeur en voie de disparition qui a nourri la réflexion de la gauche socialiste L’idée avance alors par des chemins divers que la liberté ne peut exister vraiment qu’en dehors du

  • Définitions

    7 Lactivité comprise en termes économiques na pas le même sens. Lactivité économique est la participation à la production sociale échangeable et monnayable. Les actifs, au sens du marché du travail, sont les personnes qui occupent un emploi ou qui sont demandeurs demploi. Les inactifs sont ceux dont lactivité ne fait pas lobjet déchanges monétaires...

  • Introduction

    8 Les réflexions actuelles sur le travail montrent des approches très différentes. Ici, nous nous intéresserons au travail salarié tel quil domine dans nos sociétés. Cest lactivité humaine visant à créer, produire, entretenir des biens et des services. Cest une action soumise à un but et il y a dépense dénergie physique ou mentale. Elle est isolabl...

  • Analyse

    10 Le travail apparaît ensuite comme linstrument dune récompense et dune rédemption. Le travail est encore une peine mais il y a une finalité libératrice. Il y a un salut par le travail. Lincertitude du salut au-delà de la mort pousse à chercher dans le travail le signe dune prédestination positive au salut.

  • Citation

    11 Le travail est aussi considéré comme vocation. Ici simpose lidée luthérienne de Beruf. Le travail est lié à un appel de Dieu. Dans le travail se trouve le sens personnel de la vie lié à une vision de Dieu sur soi. La joie dans le travail exprime le sens le plus profond de la condition humaine. Cette idée se retrouve aujourdhui dans certaines thé...

  • Représentations

    19 Nous sommes tous soumis à nos représentations sur lemploi qui forment un modèle dominant, une norme demploi, fruit de la forte croissance qui a suivi la Seconde Guerre mondiale. Cette norme demploi est en pleine transformation mais ce modèle est notre référence. 25 Lemploi typique procure lessentiel du revenu familial. Mais les représentations o...

  • Propriétés

    23 Lemploi typique est stable et permet éventuellement une carrière. Nous avons donc un système dualiste, avec un marché externe qui correspond au modèle libéral du marché du travail et un marché interne institutionnalisé et gouverné par des règles et des conventions.

  • Caractéristiques

    26 On peut noter trois autres particularismes de lemploi typique qui manifestent également la spécificité de la norme demploi propre à nos sociétés industrialisées.

  • Commentaire

    27 Premièrement, lemploi typique relève dun seul employeur. Or, on observe des brèches dans ce système, notamment avec le développement du travail intérimaire où lentreprise salariante est autre que celle qui fait exécuter le travail, ainsi quavec les formes de multi-activités où des travaux dits indépendants dépendent en fait dune pluralité demplo...

  • Économie et société

    34 La compensation de la rigueur taylorienne (organisation scientifique du travail, forte hiérarchie, faibles niveaux de qualification, production standardisée, faible recours à linitiative des ouvriers, etc.) se fait par laccès à la consommation de masse qui, elle-même, maintient la demande, la production et, par conséquent, lemploi. On assiste à ...

  • Résultats

    37 En 1983, la rigueur salariale marque un tournant. Le nombre de chômeurs croît massivement et la durée du chômage aussi. La pauvreté apparaît dans les discours comme la dimension sociale de la crise. Pour la première fois, on établit un lien entre le chômage et la pauvreté et les effets durables de la crise apparaissent. Des études portent sur la...

  • Controverse

    38 Des formes curatives de lutte contre la pauvreté sorganisent comme les plans hiver. Dans lopinion, on prend conscience des situations de détresse. Ce qui est remis en question par lapparition des phénomènes de pauvreté, cest lÉtat providence et sa capacité à remédier aux risques sociaux et à maintenir un minimum de cohésion sociale. 39 Le travai...

Quelle est la finalité du travail ?

Le travail est encore une peine mais il y a une finalité libératrice. Il y a un salut par le travail. L’incertitude du salut au-delà de la mort pousse à chercher dans le travail le signe d’une prédestination positive au salut. 11 Le travail est aussi considéré comme vocation. Ici s’impose l’idée luthérienne de Beruf.

Qu'est-ce que la conception moderne du travail ?

16 Dans la conception moderne du travail, l’acte de travailler, se manifestent les trois dimensions de la personne : faire, être et avoir. Cette conception est celle d’une société qui tend à ne retenir du travail que l’épanouissement et la réalisation de soi tout en étant source d’enrichissement en terme de savoirs et d’avoirs.

Quelle est la contradiction entre le travail et l’efficacité ?

Nous sommes dans une époque soumise à la contradiction qui consiste à penser le travail comme notre œuvre alors qu’il reste régi, plus que jamais, par la logique de l’efficacité. Chapitre 7 : Le travail, lien social ?

Quelle est la différence entre le travail et la distribution des biens matériels ?

La distribution des biens matériels est régie par des mobiles non économiques et le travail est traité comme une obligation qui n’exige pas d’être indemnisé mais fait partie des contraintes sociales. Le labeur au lieu de représenter un moyen en vue d’une fin, est une fin en soi.

Tous droits r€serv€s Les Presses de l'Universit€ de Montr€al, 2013 Ce document est prot€g€ par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne. l'Universit€ de Montr€al, l'Universit€ Laval et l'Universit€ du Qu€bec " Montr€al. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche.

https://www.erudit.org/fr/Document g€n€r€ le 24 mai 2023 06:32Sociologie et soci€t€s

Pour une compr€hension dynamique du rapport au travail : la

valeur heuristique de la perspective des parcours de vieFor a Dynamic Understanding of the Work: The Heuristic Valueof the Life Course Perspective

Nancy C...t€

C...t€, N. (2013). Pour une compr€hension dynamique du rapport au travail : la valeur heuristique de la perspective des parcours de vie.

Sociologie et soci€t€s

45
(1), 179†201. https://doi.org/10.7202/1016400ar

R€sum€ de l'article

L'article a pour but de rendre compte de la valeur heuristique de l'approche des parcours de vie pour saisir le caract‡re dynamique du rapport au travail et de son €volution dans le temps. Les principes analytiques associ€s " cette approche insistent sur l'importance de saisir les interactions entre les diff€rentes dimensions de la vie d'un individu, de mˆme que les interactions entre sa vie et celle de ses proches, tout en consid€rant l'effet du temps sur le d€roulement des trajectoires individuelles et du contexte dans lequel elles

s'inscrivent. ‰ partir d'une €tude de cas effectu€e aupr‡s de jeunes infirmi‡res

du r€seau qu€b€cois de la sant€ et des services sociaux, l'auteure d€montre que

le rapport au travail est le r€sultat d'un processus complexe oŠ les aspirations des individus, leurs conditions concr‡tes d'emploi et les €v€nements qui surviennent dans leur vie personnelle et familiale entretiennent des liens dynamiques et interd€pendants qui fa'onnent le rapport au travail tout au long de la vie.

Sociologie et sociétés, vol. xlv, n

o

1, printemps 2013, p. 179-201

Pour une compréhension dynamique du rapport au travail : la valeur heuristique de la perspective des parcours de vie

nancy côté

Équipe RIPOST

Centre de santé et de services sociaux de la Vieille-

Capitale

880, rue Père-Marquette

Québec (Québec) G1S 2A4

Courriel : nancy.cote@csssvc.qc.ca L

"objet de cet article 1 est de rendre compte des possibilités qu"offre la perspective des parcours de vie pour mieux comprendre comment évolue le rapport que les individus entretiennent avec le travail tout au long de la vie. Pour ce faire, nous nous appuyons sur les données d"une recherche qualitative que nous avons menée auprès de jeunes infirmières et infirmières auxiliaires 2 . Notre objectif n'est pas de faire une présentation exhaustive de nos résultats de recherche 3 , mais de faire ressortir, à partir d'exemples tirés de notre corpus empirique, l'intérêt que présentent les principes ana- lytiques associés à cette perspective dans l'étude du rapport au travail. Notre question- nement porte spécifiquement sur le rapport au travail des jeunes et s'insère dans un

contexte où plusieurs organisations font face à des taux de roulement importants de 1. Cette recherche a été subventionnée par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada

(CRSH). Je remercie Nadine Bolduc et Audrey Duchesne pour leur collaboration à cet article.

2. Puisque les infirmières sont majoritairement des femmes, le féminin sera utilisé dans le but

d"alléger le texte.

3. Le lecteur intéressé à en savoir davantage sur les résultats de cette recherche pourra consulter la

référence suivante : Côté, N. (2013), " Rencontre entre l"idéal-type de travailleur et l"idéal de travail : le cas

des jeunes infirmières en début de vie professionnelle », in R. Malenfant et N. Côté (dir.), Vers une nou-

velle conception de l"idéal-type du travailleur, Québec, Presses de l"Université du Québec.15-Sociologie45-1.indb 17915-Sociologie45-1.indb 17913-05-24 15:3513-05-24 15:35

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sociologie et sociétés vol. xlv.1 leur main-d"oeuvre jeune, situation qui est particulièrement critique dans le réseau québécois de la santé et des services sociaux. Les gestionnaires se questionnent sur les valeurs des jeunes et sur les moyens pour favoriser leur rétention et les fidéliser à l"organisation. Dans ce contexte, une compréhension fine et nuancée de ce que repré- sente le travail pour les jeunes, de ce qu"ils recherchent dans un emploi et de leurs réalités concrètes de travail, appréhendée en lien avec leur situation personnelle et familiale, s"avère particulièrement importante pour développer des mesures appro- priées qui tiennent compte des réalités spécifiques dans lesquelles les jeunes amorcent et poursuivent leur vie professionnelle. Nous défendons l"idée que la perspective théorique des parcours de vie possède une valeur heuristique importante pour mieux saisir comment évolue le rapport que les individus entretiennent avec le travail tout au long de la vie. L"analyse en termes de parcours de vie permet de cerner l"effet du temps sur le rapport au travail en fonction des événements qui surviennent aussi bien dans l"univers du travail que dans celui du

hors travail (santé, vie familiale, vie sociale, etc.). Elle amène à situer les attentes et les

aspirations des individus dans l"expérience concrète qu"ils font du marché du travail, puis, en retour, à s"attarder à la manière dont les milieux de travail façonnent les attentes de ces individus et leurs comportements en emploi. Par l"importance accordée au contexte, elle rend compte de la diversité des situations présentes sur le marché du travail et dans la vie familiale et de leur influence sur la manière de vivre le travail. Ainsi, le rapport au travail à travers cette perspective est mis en relation avec le rapport à l"emploi et au travail non salarié, qui entretiennent une relation dynamique influençant les trajectoires professionnelles. Le travail réfère à l"ensemble des condi- tions d"exercice de cette activité, c"est-à-dire au contenu du travail, de la rétribution ainsi qu"aux rapports avec les collègues, les supérieurs et les clients (Paugam, 2000).

Quant à l"emploi, il réfère plus spécifiquement au marché du travail, à ses conditions

d"accès et de retrait, au type de contrat de travail duquel découlent des droits et des protections sociales et qui renvoie au degré de stabilité de la situation professionnelle (Maruani et Reynaud, 2004 ; Paugam, 2000). Le travail domestique, même s"il ne s"inscrit pas dans un rapport salarial, n"en demeure pas moins un travail puisqu"il s"inscrit dans le cadre d"une production nécessitant du temps, de l"énergie et un inves- tissement subjectif pouvant entrer en conflit avec le travail rémunéré (Lallement,

2012). Le rapport au travail ne peut donc être conçu sans référence à ces trois dimen-

sions qui façonnent les trajectoires professionnelles. Après avoir fait état, dans la première partie, de la manière dont le rapport au travail des jeunes est abordé dans la littérature et de certaines limites que posent ces différentes études, nous présenterons, en deuxième partie, les principes analytiques de la perspective des parcours de vie et en quoi ils contribuent à appréhender autrement la question du rapport au travail. À partir d"exemples tirés d"une étude de cas menée

auprès de jeunes infirmières et infirmières auxiliaires, la troisième partie sera structu-

rée autour de plusieurs dimensions du rapport au travail que l"approche des parcours de vie permet de faire ressortir. Nous démontrerons que les valeurs des jeunes infir-

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Pour une compréhension dynamique du rapport au travail

mières à l"égard du travail sont façonnées à la fois par leur milieu d"origine, la société

dans laquelle elles évoluent et leur profession, révélant ainsi une grande diversité entre

les jeunes à l"égard des valeurs du travail. Nous rendrons également compte de la manière dont les conditions concrètes de travail, dans le contexte spécifique du réseau de la santé, affectent les attentes, les valeurs et les conduites en emploi des infirmières à différents moments de leur trajectoire professionnelle et comment, en retour, elles

tentent de réduire l"écart entre leurs attentes et la réalité concrète de travail en nous

attardant plus particulièrement aux stratégies qu"elles développent pour améliorer leur situation en emploi. Nous verrons également comment se redéfinit la place du travail dans leur vie à partir du moment où elles ont des enfants, les motifs qui sous-tendent leurs choix de conciliation et ce que cela révèle de leur rapport au travail. Finalement, un cas sera présenté, celui de Noémie, pour illustrer un concept central des parcours de vie, soit l"effet du temps court et du temps long sur les trajectoires professionnelles et le rapport au travail.

1. les jeunes et le rapport au travail

La jeunesse est un objet de plus en plus difficile à " saisir » sociologiquement depuis que les parcours de vie des jeunes se sont diversifiés et complexifiés (Gauthier, 2008 ; Galland, 2004). En effet, il n"existe plus de cheminement typique menant vers la vie adulte et les repères habituels pour baliser cette période de la vie tels que la fin des études, le départ du foyer parental, l"entrée sur le marché du travail, la formation du couple et de la famille, s"avèrent bien souvent insatisfaisants pour saisir cette nouvelle complexité sociale. Avec le processus d"allongement de la jeunesse et de désynchroni- sation des seuils d"entrée dans la vie adulte, les frontières pour déterminer cette période de la vie sont devenues plus floues et plus poreuses. Plusieurs parcours de vie sont marqués par un enchevêtrement des temps sociaux, de sorte que les séquences d"emploi, d"éducation et de vie familiale se combinent aléatoirement, conduisant à des cheminements plus diversifiés et individualisés (Guillermard, 2008). À travers toute cette diversité, il devient difficile de définir, d"une part, qui sont les jeunes et, d"autre part, de cerner quelles sont la place et la signification du travail dans leur vie. Cela étant dit, plusieurs auteurs ont tenté de mieux comprendre la nature du rapport que les individus entretiennent avec le travail en l"analysant sous différents angles. Certains l"ont fait en invoquant un nouveau modèle culturel qui caractériserait nos sociétés et qui favoriserait la valorisation de certaines valeurs telles que l"autono- mie, la réalisation de soi et l"expression de sa singularité (Bajoît, 2003 ; Dubar, 2001) ou encore la vertu de soi dans le travail (Martuccelli, 2006). Au travail, l"engagement

des individus serait corrélatif de la possibilité de se réaliser et de se découvrir soi-même

à travers l"emploi occupé. Ainsi, les choix et les décisions professionnelles seraient

intimement liés à cette quête identitaire. Les jeunes ne seraient pas les seuls à adopter

ces valeurs, mais ils le seraient davantage que les autres groupes d"âge, ayant été socia- lisés dans ce modèle culturel (Bajoît, 2003).

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sociologie et sociétés vol. xlv.1 Pour d"autres auteurs, comme Castel (2001), les attitudes et les comportements des jeunes en emploi, de même que leur rapport au travail, seraient plutôt la consé- quence de changements structurels dans le domaine de l"emploi qui généreraient de nouvelles inégalités affectant plus particulièrement les jeunes les moins pourvus en capitaux scolaires, sociaux et culturels. Plus flexibles et incertains, les itinéraires pro- fessionnels seraient désormais moins linéaires, marqués par des allers et retours entre des périodes d"emploi, de formation et d"inactivité. L"affaiblissement du modèle jadis dominant de l"emploi stable et durable tout au long de la vie, à partir duquel se struc- turaient le plan de carrière et les droits et les protections des travailleurs, céderait graduellement la place à un modèle où les individus doivent assurer eux-mêmes leur employabilité sur le marché du travail (Trottier, 2000). Les travaux de Nicole-Drancourt (1994), bien qu"ils ne portaient pas spécifique- ment sur le rapport au travail, ont contribué à rendre compte de plusieurs principes structurants des trajectoires d"insertion des jeunes. Ses résultats ont démontré l"impor- tance de prendre en considération la socialisation primaire et secondaire qui prédis- pose à un certain " rapport à l"activité 4 », de s'attarder à l'identité sexuée qui délimite

certains choix à l'égard du travail et de la famille et de porter une attention à la capacité

des individus à négocier et à mobiliser les ressources nécessaires, dans la sphère du travail et de la famille, pour s'inscrire durablement en emploi. On a aussi tenté de saisir le rapport au travail à travers son opposition entre sa valeur instrumentale - lorsque le travail remplit principalement une finalité écono- mique et matérielle - et sa valeur expressive - principalement lorsque le travail est source de réalisation et de définition de soi 5 . Les jeunes ont été associés, dans certaines thèses qui ont alimenté de vifs débats sur la question, à un rapport davantage instru- mental au travail (Zoll, 2001 ; Gorz, 1998 ; Méda, 1995), dans le sens où le travail ne semblait plus occuper une place de première importance dans leur vie et dans la défi- nition de soi. Certains ont vu dans ces changements le signe de transformations plus profondes qui annonçaient une manière différente de vivre le travail et plus globale- ment un désir d'accorder plus d'importance aux autres domaines de la vie. Jacques Hamel (2003), tout comme d'autres chercheurs depuis (Mercure, 2007 ; Méda, 2010), a contribué à nuancer cette vision dichotomique entre rapports instru-quotesdbs_dbs4.pdfusesText_8
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