Les musulmans déclarés en France : affirmation religieuse
Ainsi les enquêtes réalisées par le CEVIPOF sur le dernier quart du XXe siècle chiffrent à moins de 1% la population musulmane en France – un poids cette fois
Religion et vote: Cachez cette variable que je ne saurais voir
12 sept. 2014 DARGENT « Les musulmans déclarés en France : affirmation religieuse
LA POPULATION MUSULMANE DE FRANCE: DE LOMBRE À LA
27 janv. 2016 Les musulmans déclarés en France : affirmation religieuse subordination sociale et progressisme politique »
AUTOUR DU COMMUNAUTARISME
En France en revanche
Musulmans de France politique de reconnaissance et ethique de
ce de civilisation l'islam de France offre l'image d'une religion clairement montré que la grande majorité des musulmans déclarés.
Les parlementaires et lenvironnement
LES CAHIERS DU CEVIPOF – SEPTEMBRE 2010/52 Les musulmans déclarés en France : affirmation religieuse subordination sociale et progressisme politique.
Les musulmans en France : religiosité politisation et capital social
Toujours selon le Pew Research Center la part des musulmans en France est passée de 2003
La fabrique du citoyen
(2003) Les musulmans déclarés en France : affirmation religieuse
Claude Dargent et Henri Rey - Paris
nationale des sciences politiques Paris
Les musulmans déclarés en France : affirmation religieuse
Les musulmans déclarés en France Cahier du CEVOPOF n° 39 6 1 L’affirmation religieuse des musulmans sur la période récente La faible visibilité des musulmans dans les enquêtes constitue en soi-même un paradoxe La présence de l’islam en France est en effet ancienne Certains musulmans venus de l’empire
AUTOUR DU COMMUNAUTARISME
Avec le soutien du ministère de la Recherche
Septembre 2005
Autour du communautarisme
AUTEURS
BOUVET Laurent, Professeur à
l'Université de Nice, Sophia-Antipolis. DELANNOI Gil, Directeur de rech
erche, Centre de recherches politiques (CEVIPOF). LA CHAUSSEE Ingeberg, Professeur en classes préparatoires, maître de conférence à Sciences-Po. POLICAR Alain, Professeur agré gé de sciences sociales,Université de Limoges. TAGUIEFF Pierre-André, Directeur de recherche au CNRS, CEVIPOF. TRIBALAT Michèle, Directri
ce de recherche à l'INED.TRIGANO Shmu el, Professeur
des Universités, Paris X,Nanterre. VIBERT Stéphane, chercheur en sc
iences sociales à l'Université de Montréal (UQAM).Cahier du CEVIPOF n° 43
2Autour du communautarisme
SOMMAIRE
Introduction
Gil Delannoi - Nation et Communauté
I. Sur la nation
II. Sur la communauté
III. Questions politiques
Bibliographie
Shmuel Trigano - Les non-dits
du débat français sur le communautarismeEntre droits de lDhomme et nation
LDimpensé national
Contrat national et contrat laïc
LDévolution des années 1970-1980
La remise en question de la laïcité ouverte
Pierre-André Taguieff - Communaut
é et " communautarisme » :
un défi pour la pensée républicaineI. Démocraties pluralistes et minorités.
II. Le mot " communautarisme » et ses usages
......................................95III. Interprétations du " communautarisme »
IV. Sociologies et philosophies de la communauté ................................110 V. LDécole républicaine face à la menace " communautariste » : le cas françaisVI. La communauté nDest pas le communautarisme
.............................133 Laurent Bouvet - Le communautarisme : fondement ou aporie de l'identité américaine ?LDidée communautaire comme fond
ement du pluralisme américain ...........148Cahier du CEVIPOF n° 43
3Autour du communautarisme
La nouvelle grammaire du pluralisme américain
..................................153La redéfinition identitaire du
libéralisme par John Rawls ......................155La critique communautariste du libéralisme
Le communautarisme : une aporie ?
Michèle Tribalat - Communautarisme
et morale libérale : des alliés objectifs ?Stéphane Vibert - Les apories de
la démocratie multiculturelle .190 I. La nation: société des individus et individu collectif ...........................193II. Le libéralisme tolérant envers
les " cultures »... individualistes ...........204 III. La " démocratie procédurale » au fondement du libéralisme et du multiculturalismeIV. Réinterpréter la République:
une tradition politico-culturelle ............220Alain Policar - Communautariens
versus libéraux, questions d'ontologieLe sujet libéral vu par les communautar
iens : Un individu sans attaches ? 234Taylor et la critique de l/atomisme
La vision communautarienne : le sujet désincarné des libéraux .237Atomisme libéral ?
Le sujet libéral vu par les libé
raux : Un individu dépendant ..................244Un individualisme holiste ?
Devenir un sujet
La communauté des libéraux
Liberté individuelle et appartenance communautaire .................259Bibliographie
Cahier du CEVIPOF n° 43
4Autour du communautarisme
Introduction
Ce recueil a pour origine certaines des contributions à la journée de colloque " Le Communautarisme : vrai concept et faux problèmes » 1 lorsque celles-ci ont fait l/objet d/un texte écrit. Il accueille égalementdeux contributions conçues dans un autre cadre. Tous ces textes ont pour point commun une approche critique et nuancée du concept de " communauté
» et " communautarisme ». S/ils
se situent autour du phénomène, c/est afin de constituer les élémentsnécessaires à la réflexion et d/en donner les premières esquisses théoriques et empiriques. To
us les auteurs se situent autour duphénomène parce qu/ils n/en parlent pas de l/intérieur, d/un point de vue communautariste ou communautaire, à moins de considérer la communauté des chercheurs en tant
que telle, laquelle au demeurantn/est pas toujours un modèle de cohésion organique. Et sans doute est-ce mieux ainsi. Aucune conceptualisat
ion ne mettra fin aux divergencesidéologiques. C/est, au fond, une rai son sup plémentaire de définir rigoureusement les termes équivoques, de différencier les problèmes confondus, de rendre possible une analyse comparative des concepts et des situations. Ces textes accordent une part très variable à la situation du problème en France, mais il est vrai qu/ils y sont tous plus ou moins
1Colloque organisé le 5 fév rier 2004 à
Sciences-Po par le
CEVIPOF et le
GEODE, Pierre-André Taguieff,
Shmuel Trigano et Gil Delannoi.
Cahier du CEVIPOF n° 43
5Autour du communautarisme
impliqués, ne serait-ce qu/en rais on du lieu et du moment. Le débatthéorique n/en est pas moins important, et en dehors de tout contexte. J/en emprunte une des formulations possibles à Pierre-André Taguieff : s/il ne fait aucun doute que la démocr
atie libérale accorde à l/individu le droit d/appartenir à une communauté, cela signifie-t-il qu/il existe un droit de la communauté sur l/individu ? Ce droit sur l/individu doit-ilêtre appelé communautariste ? Jusqu/à quel point est-il compatible ou incompatible avec la démocratie libérale ?
Gil Delannoi
Cahier du CEVIPOF n° 43
6Autour du communautarisme
Ingeburg Lachaussée
- Communauté et société : un ré- philosophe et sociologue allemand tombé dans l/oubli en France, suscit e à nouveau notre intérêt. L/[uvreCommunauté et société,
fut publiée en Allemagne en1887. En 1944 la première traducti
on française du germaniste JosephLeif fut disponible. Malgré sa r
éédition aux Presses Universitaires de
France en 1977 l/ouvrage est épuisé à l/heure actu elle. 1Pourtant, la
le déba t actuel sur lecommunautarisme. Le couple concept uel com munauté/société peut nous servir de base de discussion et
contribuer à élucider les difficultés théoriques qui, très souvent, sont dues au manque de précisi on des termes utilisés. De façon générale, nomique et sociale est essentiellement 1Il existe une version électronique mise à
la disposition du public par les Presses Universitaires de France ( hhtp://www.uqac.uquebec.ca/zone30/cla ssiques des sciences sociales)Cahier du CEVIPOF n° 43
7Autour du communautarisme
caractérise par l'avènement de l'individu autonome. 2Il ne faut pas oublier
le contexte historique et culturel part iculier de l/Allemagne de la deuxième moitié du XIXe siècle (les années de f ondation,Gründerjahre
) qui ont définitivement mis fin à la société féodale et agricole.sociale et économique. Il faut toutefois préciser que, pour lui, communauté et société sont des c o
ncepts opératoires et non pas des 3Sous l/influence du
le mouvement. Cette caractéristique celle de Weber. En effet, l/idéal- type relève de la questio n de la distance entre un réel en mouvement et 2Cf Norbert Elias
La société des individus
, texte publié en 1939 qui prolonge cette réflexion. 3Gemeinschaft und Gesellschaft
, Darmstadt, WissenschaftlicheBuchgesellschaft, 1991, p.XX
I ( traduit par nous).
Cahier du CEVIPOF n° 43
8Autour du communautarisme
4 naquit en 1855 dans le Nord de l/Allema gne, près de Husum. Il mourut àKiel en 1936. Son père était un propriét
des études de lettres classiques et de phi losophie, il admirait l/écriture deNietzsche et se consacra à l/étude
de Hobbes. Pendant plusieurs années il enseigna commePrivatdozent
5 à l/université de Kiel. Mais en raison de son engagement politique et de sa critique de l/Etat autoritaire (Obrigkeitsstaat
sa carrière universitaire était bloquée.Proche du mouvement ouvrier p en
1890 le parti social-démocra
te allemand fut créé - il défendit les réformes sociales, mais il n/adhéra au SPD qu/en 1930 convaincu qu/il fallait
combattre le danger que représentait le parti national-socialiste pour alement le président de la Société allemande de sociologie pendan t la République de Weimar.La sociologie comparée
comparaison de la terminologie et des contextes socio-pol itiques allemand et français. Si l'on admet qu'un mot renvoi e toujours à une chose précise la traduction peut paraît
re illusoire. Il en est ainsi pour le terme de communauté. La sociologie allemande en a fait un concept-clé. 4En revanche le sociologue américain R
obert A. Nisbet lui accorde une placeimportante dans son histoire de la sociologie publiée en 1966 aux Etats Unis. Pour la traduction française :
La tradition sociologique
, Paris, PUF, 1984. 5Enseignant sans poste
, chargé de coursCahier du CEVIPOF n° 43
9Autour du communautarisme
A la fin du XIXe siècle se constitue en Allemagne une science nouvelle, la sociol ogie, dont les représentan t
s les plus célèbres sont Ferdinand e (Auguste Comte, Emile Durkheim).Il faut bien avoir à l/esprit cette particularité du contexte socio-historique allemand pour faire ce que j/aimerais
appeler de la sociologie comparée.Les mots n/ont pas la même résonance s émantique. Leur force d/évocation dépasse parfoi s le contenu conceptuel. Cette fortune des mots peut entraîner sur une pente gli
ssante. Mais cet embarras peut aussiêtre une hypothèse de travail. Le sociologue comparatiste doit d/abord être sensible à l/emploi des mots et la traduction d/une langue étrangère peut être considérée comme la traversée d/un fleuve, selon le sens que Heidegger lui donne : aller d/une rive à l/autre. Les mots nous renseignent sur les choix philosophiques qui précédent la formulation de la théorie. La résonanc
e sémantique des termesGemeinschaft
(communauté) etGesellschaft
(société) n/est pas la même dans les deux langues. Cet état de fait renvoie au x différences dues aux institutions et à l/histoire politique des deux pays. De manière générale, laGemeinschaft
estle tout organique, la société holist e selon la terminologie de Louis Dumont. Elle s/oppose à un tout considéré comm e une mécanique, comme un artifice se composant d/individus isolés. Compte tenu de la structure fédérale de l/Allema gne le concept de communauté a un Cahier du CEVIPOF n° 43
10Autour du communautarisme
retentissement plus fort jusqu/à nos jours où l/on enseigne dans les lycées de certains une matière appelée "Gemeinschaftskunde
", science de lacommunauté, un enseignement qui regroupe l/histoire, la géographie et l/instruction civique. La reconnaissa
nce politique des parti cularismes confère à la notion de communauté se s lettres de noblesse. En France, en revanche, le terme de communauté relève plutôt du registre religieux.Employé p avec une certaine emphase p en politique, le mot désigne un projet politiq ue comme l/indique le titre du livre de Dominique Schnapper
La comm unauté des citoyens
. L a " communauté nationale" française est justemen t le dépassem e nt des communautés singulières, tandis que la "communauté de destin" (Schicksalsgemeinschaft
) est le terme que les Allemands utilisent pour parler de l/ensemble des forces actives - culturelles, politiques et sociales p qui déterminent un peuple. La pensée aux formes intermédiaires de communauté qui ne sont ni religieuses ni politiques.Kulturphilosophen
. Pour eux, la pensée, avant de s/inscrire dans l/un iversalité rationnelle, est tributaire d/une conception du mondeToute pensée est d/abord
Weltanschauung
11Autour du communautarisme
communauté et de la s ociét é procède d e ce contexte particulier de la Kulturnation allemande. Plusieurs critères la définissent : 1° L/Allemagne a connu l/unité na tionale tardivement, en 1871. Les historiens parlent de la nation tardive (2° L/unit é s/est faite autour d/un consensus ethno- culturel qui était d/autant plus aisé à réaliser qu/il a profité d/une cohésion linguistique. 3° La société holiste du Moyen âge a longtemps servi de modèle social. Les valeurs comme la fidélité et la pa
role priment sur l'idée de contrat. A ce sujet la langue est parlante. Le détournement de fonds publics se traduit en allemand parUntreue
ouVeruntreuung
(infidélité).4° En Allemagne, la Réforme a, en
quelque sorte, laïcisé le domainereligieux. La traducti on de la Bible entreprise par Luther marque l/inscription de la tradition relig
ieuse dans le champ sémantique.Désormais la révélation est affaire de
tous ceux qui savent lire et écrire.Communauté et société
le concept de société n/était pas seulem ent une ré alité sociale évidente dans uneAllemagne en plein essor économique mais avait déjà une assise théorique dans la philosophie de Hegel. Dans les
Principes de la philosophie du droit
(1820), Hegel a opposé l/Etat et la société civile faisant de cette dernière l/ensemble des forces particulières.
Marx, par la suite, construit sa
critique de l a soci été bourgeoise sur l/incompatibilité des intérêts particuliers. En Allemagne, très tôt, la société se mue en scène politique.Cahier du CEVIPOF n° 43
12Autour du communautarisme
D/autre part, le terme de
Gemeinschaft
a une résonance particulière dans le contexte culturel allemand. Dans le piétisme allemand, à la suite de laRéforme luthérienne, trouve son expression propre la notion d/individu qui relie responsabilité individuelle et communauté. Valeurs modernes et structures sociales anciennes incarnées par la société hiérarchisée coexistent dans cette configurat ion dont l/hé ritage platoni cien est indéniable. La préférence va à l/Un, à
l/union, tandique le multiple et saforme sociale, la foule, suscite la méfiance. Luther, Goethe ou encore les Romantiques allemands souscrivent à ce "conservatisme révolutionnaire".
Mais au-del à de la significati on
particulière du concept dequotesdbs_dbs21.pdfusesText_27[PDF] Bac S Scientifique - Onisep
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