Présentation du document 1792 : la 1ère République et les guerres
1792 : la 1ère République et les guerres révolutionnaires vues d'Épernay. Le contexte en France. La deuxième moitié de l'année 1792 voit un tournant dans la
Série H Affaires militaires Répertoire méthodique
Les documents concernant la Première Guerre Mondiale conservés au sein des Archives d'Épernay relatent l'occupation de la Ville en 1914 la vie des habitants à
avenirs03 V2.qxp
15/10/2007 d'Epernay forme des jeu- nes à la production de ... bataille de la Première Guerre. Mondiale. Outre ... jeunes se sont vu expliquer les.
Introduction au guide de recherches sur les relations franco-russes
et de méfiance : guerres révolutionnaires campagnes de Napoléon et question polonaise et guerre d'Orient pour la fin du XVIIIe siècle et le XIXe siècle.
Actes des journées La Grande Guerre et les Travaux publics
Les ingénieurs et les militaires en tirèrent de nombreuses leçons à partir de 1918. L'envoi sur le front français d'un million de soldats américains en 1917-
CIMETIÈRES ET PATRIMOINE FUNÉRAIRE
d'un point de vue social mais non religieux : des no- IIIe République « neutralise » (laïcise) des cimetières ... Cimetière d'Épernay (Marne).
LABEL ARCHITECTURE CONTEMPORAINE REMARQUABLE
31/08/2017 L'hôtel de ville de Mézières dû aux architectes Marie-Eugène Chifflot et R. Colle
FIGURES REVOLUTIONNAIRES CHAMPENOISES. Un
premier seigneur ecclésiastique du royaume et groupait autour de lui une nombreuse cour de gens d'église puissants et titrés Reims
Quand les enfants du Nord racontent loccupation: témoignages d
29/09/2020 par un professeur d'histoire-géographie du collège d'Epernay dans la Marne
Rapport au Premier ministre Mission Alsace Grand Est
8/09/2006 par le Premier ministre d'une mission sur le développement du ... la déclaration de guerre de la France révolutionnaire contre l'Autriche en ...
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Quand les enfants du Nord : témoignages
Mémoire de master 2 préparé sous la direction de Fabien ThéofilakisThomas Baumann
Septembre 2020
Année universitaire 2019-2020
Couverture : Five-Lille. Habitants faisant la queue devant une boucherie, le 25 octobre 1918. La contemporaine, Nanterre, fonds Valois, VAL 234/004 2Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Centre
: témoignages Mémoire de master 2 préparé sous la direction de Fabien ThéofilakisThomas Baumann
Septembre 2020
Année universitaire 2019-2020
3 Je remercie en premier lieu mon directeur de mémoire, M. Fabien Théofilakis, pour son suivi constant et bienveillant tout au long de ma recherche. Ces deux années d en très grande partie grâce à lui, particulièrement enrichissantes et formatrices. Je remercie également M. Léo Dumont, dont les cours sur les méthodes quantitatives ont été grandement utiles à la réalisation de ce mémoire. Je tiens également à remercier Pascal Goetschel et Julie Verlaine pour leurs séminaireset cours de méthodologie qui ont bénéficié à ma recherche. Il en va de même pour Emmanuel
Saint-Fuscien et Julien Blanc, ainsi que Judith-Lyon Caen, Charlotte Lacoste et Frédérik Detue,
à . Je remercie également Manon Pignot qui a accepté de faire partie du jury pour la soutenance de ce mémoire. Mes remerciements vont également à Dominique Bouchery qui a accompagné mes premiers pas à la Contemporaineaux personnels des archives départementales du Nord et du Pas-de-Calais pour leur accueil chaleureux du Merci, enfin, à mes deux relectrices pour leur soutien indéfectible.Introduction
Brève mise en intrigue : acteurs, bornes chronologiques et spatialesRappel historiographique
Constitution du corpus : concilier sources et
Enjeux et problématiques : cadre adulte, appropriations enfantines Première Partie - juin 1920) : du ministère aux Chapitre 1 Pourquoi faire témoigner des enfants ? Le lancement des enquêtes de 1920 dans le ressor1. La multiplicité des enquêtes scolaires pendant et après la Grande Guerre
- 1er juin 1920) : la mise en avant de -10 juin 1920)Chapitre 2 En pratique
1. Composer et témoigner : une contradiction par nature ?
2. Instituteurs et institutrices face à leurs élèves
Chapitre 3
1. Tri, réception, et conservation des devoirs des enfants
2. Un siècle plus tar ?
5Deuxième Partie
expression personnelleChapitre 4 Il était une fois la
1. Introduire son récit, légitimer son histoire
2. La déclaration de la guerre et le départ des pères : un premier passage impersonnel ?
3. Plonger dans la guerre
Chapitre 5
1. Des plus petits au plus grands
2. " »
3. Conclure son récit, terminer sa guerre
Chapitre 6 Surmonter la rupture
? Quand les enfants se trahissentChapitre 7 ?
u " fait dramatique »Conclusion
Annexes
Etat des sources
Bibliographie
Table des annexes
Table des données
Table des matières
6 Un court article publié dans La Voix du Nord le 21 janvier 2015 annonçait la parution les émouvants témoignages des enfants de la GrandeGuerre1 ». Ces récits rédigés par des écoliers répondaient à une vaste enquête menée par
dans les territoires ayant été partiellement ou totalementoccupés par les Allemands durant la Première Guerre mondiale. Après avoir été brièvement
exposés, ces écrits à la fin des années1990. Rejaillirent alors de ces », le
" », celleavant les récits les plus dramatiques, tel " le décès tragique de deux petites filles tuées par un
obus » ou " la mort de ce bébé, tué par une pierre dans son berceau ». Cent ans après, ces écrits
continuent , qui voulait mettre en lumière, ants, les " circonstances les plus pathétiques et les plus2 ». Ils -être jamais été aussi puissants
, dans nos sociétés occidentales profondément pacifiées, nous apparaît comme la victime absolue et par essence des conflits armésfragilité, la pureté communément prêtées aux plus petits contraste avec la dureté de la guerre,
e ressentir la douleur, la souffrance et de nos jours une véritable arme contre la guerre3. Cette t en guerre, à travers son image, à travers ses mots, trouve ses racines de la Grande Guerre. La Première Guerre mondiale inaugure en effet, de par son caractère totalisant, une place nouvelle pour les enfants : ces derniers deviennent à la fois des victimes, des acteurs et donc1 Intitulé : " Lille : les émouvants témoignages des enfants de la Grande Guerre ». Lien hypertexte :
enfants-de-la-ia19b0n2621817.2 , avril-mai 1920, " Exposition
Internationale de Lille », p. 61.
3 Quelques exemples emblématiques : la photographie de Sharbat Gula " » de Steve
McCurry en 1984 ; celle de la Vietnamienne Kim Phuc après un bombardement américain au napalm, faite par
Nick Ut, celle, aussi, de " », prise par un SS en 1943. En juillet 2014 ; plus récemment, la réalisatriceKhadija al-Salami a réalisé un documentaire sur la guerre au Yémen et qui " laisse le regard des enfants
témoigner ». 7 des témoins du conflit. Victimes s à une violence qui civils4. Acteurs ensuite invités par les adultes, à travers un discours de guerre qui leurest destiné, à se mobiliser culturellement, physiquement, économiquement. Cette mobilisation
continue en sortie de guerre : dans une optique eschatologique, les adultes clament que la guerre a avant tout été consentie pour leurs enfants dans un monde enfin pacifié.Ces derniers doivent donc, en retour, entretenir le souvenir du conflit et de ceux qui sont tombés
au combat5. Les enfants ne sont donc pas absents durant la Grande Guerre. Au contraire, " pourqui sait voir, ils sont partout6 » : dans les lettres envoyées aux soldats, sur les affiches, les cartes
postales, et, plus tard, Mais la parole enfantine ne sert souvent qu discours mobilisateur à destination des adultes et des plus petits : l effectuées durant le conflit ne doivent enfance héroïque, " parfaite7 -elle condamnée à se résumer à un outil de mobilisation ? Les enfants ne semblent bien souvent témoigner que de ce que les adultes veulent montrer et entendre. Étudier des témoignages enfantins de la guerre est donc une occasion de se confronter à des enjeux toujours contemporains. Si que dit en qui nous interroge : comment différencier expression personnelle et conformité ? Les deux sont-ils toujours antinomiques ? produits par des adultes et souvent pour des adultes Jean Norton Cru, bon témoin. Il est en effet la quintessence de tout ce qui pose problème quand celui- : inexactitude, déformation,oubli Faut-il pour autant tout rejeter ? Son témoignage doit-il uniquement être considéré sous
le prisme de outil de mobilisation au service des adultes ?4 Stéphane AUDOIN-ROUZEAU, " Enfances en guerre au 20e siècle : un sujet ? », Vingtième Siècle. Revue
, n° 89, janvier-mars 2006, p. 3-7, p. 3.5 Manon PIGNOT, Allons Enfants de la patrie, Génération Grande Guerre, Paris, Le Seuil, 2012.
6 Stéphane AUDOIN-ROUZEAU, La guerre des enfants, op. cit., p. 19.
7 Ibid., p. 213.
8 Brève mise en intrigue : acteurs, bornes chronologiques et spatiales : des compositions rédigées par des enquête académique menée entre les mois avril et de juin 1920 dans les départements du Pas-de-de la Somme. Les élèves étaient invités à raconter ce dont ils se souvenaient de la guerre et à
décrire un " épisode dramatique » dont ils auraient été les témoins ou les acteurs. Ce groupe
est considéré, pour notre étude, comme faisant partie une génération8, celle des enfants de la Grande Guerre. Parmi cette génération, les écoliers du Nord forment une communauté à part. Ces derniers u conflit : ils sontconfrontés bien plus que les autres à la violence de la guerre mais " coupés de leur patrie9 »
pendant plus de quatre ans et exclus en sortie de guerre de la mémoire nationale qui se construit10en regard
de cet univers particulier qui nous interroge. Les adultes ne sont pas pour autant exclus de notre étude puisque que ce sont ces derniers qui provoquent ces témoignages. Cette prégnance de ne sera cependant pas interprétée comme un obstacle mais au contraire comme unaspect central à étudier. Deux groupes en particulier seront considérés : les adultes qui sont à
institutrices. Les zones géographiques qui bornent notre étude sont celles couvertes savoir les cinq départements du Pas-de-Somme. La majorité des témoignages provient des zones occupées, mais quelques récits sont
aussi issus des territoires restés libres, à proximité du front. Ces documents seront également
traités dans une logique comparative. Le but de cette étude est de questionner les motivations à faire témoigner des enfants dans le contexte social etmémoriel particulier des territoires anciennement occupés en sortie de guerre, ainsi que
dla construction de ces récits par rapport à ce cadre, notamment en essayant de8 Manon PIGNOT, Allons Enfants de la patrie, op. cit., p. 16.
9 Annette BECKER, Les Cicatrices Rouges, Paris, Fayard, 2010, p. 16.
10 Jean-Yves LE NAOUR, " Les désillusions -
mars 1919) », Revue du Nord, n° 325, 1998, p. 393-404. 9 mesurer le rapport entre conformité aux attentes des adultes et expression personnelle de des rédactions des enfants du Nord composées en 1920 implique de se confronter à un croisement de courants divers sans être antinomiques. ccupation, des sorties s entretiennent tous un lien avec le tournant Rappel historiographique : l dans sa propre histoire Régime11se sont pourtant multipliées. Mais en centrant la focale sur les structures qui environnent et encadrent les plus jeunes, principalement la famille se sont davantage intéressés au celui de en Occident12 ne consacre " ; le resteau demeurant passionnant et essentiel [étant] encore une fois consacré à une histoire sociale
et phil véritable13 ».était suspectée " 14 ». Plus encore
il aurait été un mauvais témoin. ailleurs pas propre aux seuls chercheurs. On la retrouve dans notre corpus où certains instituteurs et institutrices qui sont pourtant compositions " inintéressantes », ou qui " 15 ». Nous nous attacherons à démontrer Mais ce silence des chercheurs résulte aussi en partie du mutisme des enfants. Comment en effet " 16 ? ». Ces derniers11 Philippe ARIES, , Paris, Plon, 1960.
12 Egle BECCHI, Dominique JULIA, (dir.), , Paris, Le Seuil, 1998.
13 Manon PIGNOT, , op. cit., p. 11.
14 Renaud DULONG, , Paris, Éditions de
45.15 Ces réponses sont citées dans le chapitre 2, p. 65.
16 Olivier FARON, Les enfants du deuil. Orphelins et pupilles de la nation de la Première Guerre mondiale (1914-
1941), Paris, La Découverte, 2001, p. 17.
10 ne le pouvaient pas toujours ne maîtrisant pas suffisamment mais surtout encouragés à le faire : " jamais peut-e siècle où les impressions étaientsoigneusement circonscrites voire évacuées et notre période caractérisée par des sensibilités
17». Les productions enfantines sont, " et sans doute, plus que
fragiles, mal conservées, lacunaires18 ». La quasi-totalité desmatériaux utilisés par les chercheurs a donc longtemps émané des adultes, entraînant de ce fait
une invisibilisation qui se retrouve relégué au rôle de figurant muet et passif de sa propre histoire. : les représentations et les pratiques des enfants constituent désormais unculturelle de la Grande Guerre a fortement contribué à ce mouvement. À une histoire
événementielle, diplomatique et militaire avait déjà succédé dans les années 60 une histoire
sociale et économique et recentrée sur les simples soldats19à partir des années 80, portant sur les représentations et les expériences individuelles
non seulement des hommes, mais aussi de tous les autres acteurs jusque-là délaissés par
graphie de la Grande Guerre. La notion de culture de guerre, à savoir " le corpus dereprésentations du conflit cristallisé en un véritable système donnant à la guerre sa signification
profonde20 », devient alors une nouvelle pour un devenu quasiment incompréhensible21. Or, lenfant est une composante importante de cette culture de guerre. Stéphane Audoin-Rouzeau, dans son ouvrage La guerre des enfants : 1914-191822 publié en 1993, le considère comme " un enjeu caché de la guerre »23. Mais en se
concentrant sur encadrement en au discours de guerre qui lui est destiné et en analysant la constructio fantasmée de " -héros », ce sont encore uniquement les pratiques, les représentations, les attentes, parfois aussi les angoisses des adultes qui sont Une étude donc de " la culture de guerre pour les enfants24 » mais pas de celle des enfants. Pourtant,17 Ibid., p. 16.
18 Stéphane AUDOIN-ROUZEAU, " Enfances en guerre », art. cit., p. 6.
19 Antoine PROST, Jay WINTER, Penser la Grande Guerre, Paris, Editions du Seuil, 2004.
20 Stéphane AUDOIN-ROUZEAU, Annette BECKER, 14-18. Retrouver la guerre, Paris, Gallimard, 2000, p. 122.
21 Ibid., " Le décalage est considérable entre le sens dont les hommes et les femmes du début du siècle ont investi
», p. 110.
22 Stéphane AUDOIN-ROUZEAU, La guerre des enfants, op. cit.
23 Ibid., p. 19.
24 Ibid., p. 250.
11Stéphane Audoin Rouzeau invite à la fin de son ouvrage à prendre " la clef des champs25 » : en
utilisé » par les adultes et majoritairementquotesdbs_dbs22.pdfusesText_28[PDF] Projet de Programme de mathématiques pour la classe de première S
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