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LE PALAIS DES ROIS DE SARDAIGNE

Au fronton les armes de Nice



Seniors en action - Programme

25 oct. 2021 Palais des Rois Sardes 10 rue de la Préfecture



1860 :

Face à l'immobilisme aigri de la monarchie sarde Le 14 juin 1860



Flyer Journées Du Patrimoine 2022 Web

ASIATIQUES / PALAIS DES ROIS SARDES / MUSÉE DES MERVEILLES. PORT DE LA DARSE ET HÔPITAL DU NICE. ESPACE CULTUREL LYMPIA. Visite guidée de l'exposition.



LES PRINCES DE SAVOIE - Souverains de Nice

bourse du Travail place Saint-François) et du palais ducal (1560





Seniors en action - 2e Semestre 2017

Les sélections se dérouleront au Palais des Rois sardes : 10 rue de la Préfecture à Nice



Joseph Garibaldi un grand Niçois 1807 - 1882

sont prises par la police sarde Garibaldi s'enfuit à Nice. En fuite



Séniors en Action 1er Semestre 2022

6 sept. 2022 théâtrale en octobre à Nice et dans 3 autres communes du département – ... emblématique du Palais des Rois Sardes propose des après-midis.



localisation des défibrillateurs sur la ville de Nice

13 Palais Sarde. 75 Piscine Jean Médecin. 14 Stade Lauvette supérieure. 76 IUFM Georges V. 15 Palmeira Salle GIAN MARCHI. 77 TGI Nice.



LE PALAIS DES ROIS DE SARDAIGNE - Alpes-Maritimes

Nice de Charles-Emmanuel Ier qui arriva en janvier 1614 Le palais figure sur les vues de Nice au XVIe siècle Vers l'ouest il jouxte le couvent des Dominicains (palais de justice actuel) au nord sa façade borde la place Saleya (rue de la préfecture) vers l'est une importante rangée de maisons le sépare de la rue Saint-Gaétan au sud sa

Quelle est l’origine du Palais des rois sardes ?

L’ancien palais des rois sardes, qui abrite aujourd’hui la Préfecture des Alpes-Maritimes, était à l’origine le palais de la ville basse du XVIe siècle et avait été construit pour accueillir le Duc de Savoie, Emmanuel Philibert. En 1561, le palais ducal se dresse sur "la place de Saleia" et le duc y réside lors de chacun de ses séjours à Nice.

Pourquoi visiter le Palais sarde à Nice ?

VISITE PALAIS SARDE - Lors des Journées Européennes du Patrimoine, édition 2009, la visite à Nice du Palais Sarde, actuellement palais préfectoral, a connu un succès public exceptionnel, la population niçoise étant ravie de redécouvrir ce haut lieu de son histoire d'ailleurs classé monument historique.

Où se trouve le palais préfectoral de Nice ?

Le palais préfectoral de Nice, sis au Vieux-Nice, est actuellement le siège de la préfecture des Alpes-Maritimes et la résidence du préfet. Jusqu'au rattachement du Comté de Nice à la France en 1860, le bâtiment était une résidence royale des rois de Piémont-Sardaigne.

Pourquoi visiter le palais de la Méditerranée à Nice ?

Façade emblématique de la Promenade des Anglais, le Palais de la Méditerranée à Nice est un incontournable. Mais alors qu’aujourd’hui il abrite un luxueux hôtel 5 étoiles et son casino… Cet imposant bâtiment a connu des hauts et des bas. APPEL À PHOTOS : vous avez de belles photos de la colline du Château ?

LES PRINCES DE SAVOIE - Souverains de Nice

Le patrimoine niçois a été profondément marqué par l'appartenance de notre ville à la Maison de

Savoie pendant près de cinq siècles (1388-1860). Non seulement les Savoie construisirent ou virent

se construire l'essentiel des bâtiments notables encore existant pour l'âge baroque et la première

moitié du XIXe siècle, mais ils ont aussi marqué, par leur conception volontariste de l'urbanisme, le

dessin même de Nice. Enfin, cette empreinte fut si forte que peu nombreux sont les édifices

antérieurs à leur domination qui subsistent encore, ce qui explique la rareté des témoignages

médiévaux dans le paysage urbain niçois. C'est leur histoire liée à ce patrimoine que nous nous

proposons de découvrir maintenant. UNE LENTE ASCENSION

Issus d'une famille de fonctionnaires carolingiens établis autour de Chambéry (XIe siècle), les Savoie finirent

par s'y bâtir un domaine important et autonome. Héritiers du contrôle des passages alpins septentrionaux (cols

du Petit et du Grand-Saint-Bernard, col du mont Cenis), les premiers comtes de Savoie étendent peu à peu leur

domination sur le nord de la plaine piémontaise, jusqu'à s'emparer de Turin en 1250. Bien que placés sous la

tutelle de plus en plus fictive du Saint-Empire germanique, l'inaccessibilité de leurs possessions alpines et la

maîtrise de ces cols, portes de la riche Italie vers l'Europe occidentale, favorise une émancipation progressive.

Le XIVe siècle sera marqué par la figure de deux grands comtes, Amédée V (1249-1285-1324) et son petit-fils

Amédée VI (dit le Comte vert, 1334-1343-1383) qui étendent leur influence vers le sud (acquisition du Piémont

du sud, 1382) en multipliant les mariages avec les comtes de Provence, et vers le nord en s'établissant

fermement à Genève et au-delà du lac Léman. C'est cette politique expansionniste habile qui permet à

Amédée VII (dit le Comte rouge, 1360-1383-1391), en 1388, d'intervenir dans la Guerre civile provençale et

d'obtenir le ralliement des habitants de la Provence orientale avec

Nice et ce qui allait devenir son comtat.

Quand le fils d'Amédée VII, Amédée VIII (1383-1391-1451), ceint la couronne comtale, qu'il allait d'ailleurs

faire transformer en couronne ducale en 1416, il est à la tête d'un territoire qui, du nord au sud, contrôle la

totalité des passages alpins occidentaux et s'est même ouvert une étroite fenêtre sur la mer, Nice. Ce

territoire est d'une grande variété culturelle ; il touche aux plus grands centres politiques du temps, à l'est la

riche Italie en plein épanouiss ement culturel, à l'ouest la France en construction, au nord le monde germanique héritier des traditions impériales.

UNE PUISSANCE EN EXPANSION

Mais un siècle difficile s'annonce (1452-1553), marqué par l'intervention croissante de la France dans leurs

affaires puisque, par l'acquisition du Dauphiné (1349) et de la Provence (1481), elle est devenue leur plus

puissant voisin, puis par leur position intermédiaire entre France et Habsbourg lors des guerres d'Italie (1494-

1559). Cependant, le renoncement de la France à ses ambitions italiennes et l'évacuation de la Savoie et du

Piémont occupés par elle depuis 1536 permet aux Savoie de revenir au premier plan.

Le premier duc à marquer durablement ses Etats depuis Amédée VIII est Emmanuel-Philibert (1528-1553-1580)

qui, ayant grandi à Nice, éprouvait beaucoup d'affection pour notre ville. Pris dans les difficultés politiques,

ses prédécesseurs, y compris son père Charles III (1486-1504-1553) n'avaient guère eut l'occasion de marquer

l'espace niçois de grands travaux, mis à part le renforcement du Château en 1440-1443 et 1517-1520, qui fit ses preuves lors du siège franco-turc de 1543.

En revanche, Nice et sa région doivent à Emmanuel-Philibert la construction de la citadelle de Villefranche, du

fort du Mont-Alban, le transfert de la ville haute de la colline du Château vers l'actuel Vieux-Nice, la création

du cours Saleya (1577), la fondation de l'Université (1559), la construction du palais communal (1574, actuelle

bourse du Travail, place Saint-François) et du palais ducal (1560, actuel palais des rois de Sardaigne). Le long

et belliqueux (guerre de Provence, 1590-1598, 1ère et 2e guerre du Montferrat, 1613-1618 et 1625-1630) règne

de son fils Charles -Emmanuel Ier (1562-1580-1630) fut moins riche en constructions mais fort en éléments

d'infrastructure. C'est lui qui établit une Cour d'appel, le Sénat (1614), commença les travaux de la route

royale Nice-Turin (1616) et fit de Nice un port-franc (1612), libre de taxes douanières, ce qui fut la clé de son

développement postérieur. Au niveau central, ces deux souverains agrandissent le duché en Ligurie et

annexent diverses enclaves alpines (Tende, 1579 ; Oneglia, 1576 ; Saluzzo, 1601). Dans les années 1559-1560,

Emmanuel-Philibert crée, à partir de Nice où il s'est installé, les bases administratives, judiciaires et

économiques d'un Etat moderne et transfère sa capitale de Chambéry à Turin (1563) mais Charles

-Emmanuel

Ier doit consentir la cession à la France et aux Suisses de toutes ses possessions au-delà du Rhône (1601).

L'EPANOUISSEMENT BAROQUE

Malgré la Guerre civile piémontaise (1639-1642), le XVIIe siècle est plus pacifique et de ce fait, riche d'un

développement culturel et monumental important. Tandis que Turin est façonnée par les architectes des ducs

Charles-Emmanuel Ier et Charles-Emmanuel II (1634-1638-1675), recevant ses extensions urbaines

programmées, son plan régulier et de nombreux édifices civils et religieux bâtis selon le " nouveau style ", c'est

à dire le baroque, Nice voit son visage cha

nger tout autant en moins d'un demi-siècle. C'est alors que les

architectures médiévales sont abattues et que s'érigent partout de nouveaux édifices (voir Fiche " Vieux-Nice

baroque "). Le règne de Charles-Emmanuel II, sous l'influence de sa mère Christine de France, puis de son

épouse Marie-Jeanne-Baptiste de Savoie-Nemours se traduit aussi par une extraordinaire floraison artistique,

en particulier dans le domaine des arts du spectacle (fêtes princières, musique, danse) dont Nice se fait l'écho

(fête du Nettuno Pacifico, 1642, Grande entrée du duc, 1666).

Cet épanouissement culturel, qui voit l'italien s'imposer comme langue de l'élite, sera complété par une

nouvelle modernisation des institutions du duché, due au règne tumultueux de Victor-Amédée II (1666-1675-

1730). En deux guerres contre Louis XIV (1690

-1696 et 1703-1713), il va réussir à s'imposer sans tomber pour

autant sous le contrôle des Habsbourg. Nice en fera les frais : assiégée deux fois (1691 et 1705), elle y perdra

son Château et ses murailles (1706). Mais le duché en sort renforcé, au total, acquérant dans la plaine du Pô le

marquisat de Montferrat, Turin est encore agrandie, de nouveaux édifices, grandioses, s'y dressent et surtout

les Savoie ajoutent à leurs titres une couronne, celle de roi de Sardaigne. Nice lui doit la mise en oeuvre de

l'extension urbaine du Pré-aux-Oies (1717, actuel quartier de l'Opéra) avec la place du Palais et la tour de

l'Horloge

Le fils de Victor-Amédée II, Charles-Emmanuel III (1701-1730-1773), deuxième roi de Sardaigne, suivra avec

plus de modération la voie de son père. S'il ne peut échapper à une guerre contre la France (1741-1748, avec

l'occupation de Nice en 1744), il veillera encore à la réforme administrative et au développement culturel et

artistique de ses Etats, sans négliger les questions économiques. C'est à lui que Nice doit la création du port

Limpia, avec son quartier à plan régulier (à partir de 1751) et l'église Saint-François-de-Paule (vers 1752). Non

loin de là se dresse aussi la chapelle de la Miséricorde, chef d'oeuvre absolu du baroque niçois (1740). Enfin,

Victor-Amédée III, son fils (1726-1773-1796) fait créer par ses architectes les Terrasses, le premier Théâtre

royal (1776), la place Victor (aujourd'hui place Garibaldi, 1780-1790) et parachever la Route royale

commencée par Charles-Emmanuel Ier, qui y aboutit (1782-1792). Mais le royaume peine à se rénover

politiquement.

UNE PUISSANCE MOYENNE, UN DESTIN ENIVRANT

La tourmente révolutionnaire emportera les Savoie comme bien des monarchies européennes. Nice et la Savoie

sont occupées en 1792 et annexées en 1793 et, malgré une longue résistance sur les Alpes, le Piémont est

envahi en 1796, Turin occupée en 1798 et le Piémont annexé en 1805. Exilée en Sardaigne, la famille, incarnée

par des souverains faibles (Charles-Emmanuel IV, 1751-1796-abdique en 1802, Victor-Emmanuel Ier, 1759-1802-

abdique en 1821) est contrainte de s'en remettre aux grandes puissances pour espérer récupérer ses Etats.

Grâce à la bienveillance de l'Angleterre et de la Russie, c'est finalement chose faite en mai 1814, avec en

prime, l'annexion de la Ligurie et de Gênes, tant convoitées depuis le XVIIe siècle. Mais le climat politique est

troublé : Victor -Emmanuel Ier abdique en 1821 après un soulèvement militaire, sans avoir eu le temps de

laisser une empreinte. Son frère Charles-Félix (1765-1821-1831) lui succède. Il laissera à Nice un grand nombre

d'éléments urbains (voir Fiche " Carlo-Felice, le roi que les Niçois aimaient "), mais demeure le souverain

conservateur et absolu d'un royaume insensible à son temps.

Les personnalités des deux derniers princes de Savoie ayant régné sur Nice sont contrastées. Issus d'une

branche cadette de la dynastie, Charles -Albert (1798-1831-1849) et son fils Victor-Emmanuel II (1820-1849-roi d'Italie 1861-1878) acceptent avec prudence les bouleversements du XIXe siècle : une constitution

parlementaire (1848), la première ligne de chemin de fer (1844-1849, Turin-Gênes), le télégraphe (à Nice en

1854). Mais tous deux se détachent de l'héritage fa

milial pour s'ouvrir l'horizon de l'Unité italienne contre

l'Autriche, où le premier sera vaincu (défaites de Custozza et de Novare, 1848-1849) et où le second va

triompher (batailles de Magenta et Solférino, 1859) avec l'aide de la France. Cependant, Charles-Albert ne

négligera pas une Nice qui se modernise aussi, accueillant la floraison de l'architecture néo-classique. Il lui

donne en particulier cette remarquable institution de planification urbaine que fut le Consiglio d'Ornato (1832)

et sous son règne se construiront la place Masséna (1835), la rue Cassini et le place Ile-de-Beauté (1841-1844),

tandis que son fils verra s'élever l'église du Voeu (1852) et, premier témoignage du bouleversement de

l'économie locale par le tourisme, le château de l'Anglais (1855).

LES ETATS DE SAVOIE

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