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Codede lasantépublique
Partielégislative
Premièrepartie :Protectiongénérale delasanté LivreIer :Protectiondes personnesenmatière desanté TitreIer :Droitsdes personnesmaladeset desusagersdu systèmede santéChapitrepréliminaire :Droitsde lapersonne
ArticleL1110-1
Ledroit fondamentalàla protectiondela santédoitêtre misenoeuvre partousmoyens disponibles aubénéfice detoutepersonne. Lesprofessionnels,les établissementsetréseaux desanté,les organismesd'assurance maladieoutous autresorganismesparticipant àlaprévention etauxsoins,etles autoritéssanitairescontribuent, aveclesusagers, àdévelopperla prévention,garantirl'égal
accèsde chaquepersonneaux soinsnécessitéspar sonétatde santéetassurer lacontinuitédes soins
etla meilleuresécuritésanitaire possible.ArticleL1110-1-1
Lesprofessionnels desantéet dusecteurmédico-social reçoivent,aucours deleurformation initialeet continue,uneformation spécifiqueconcernantl'évolution desconnaissancesrelatives aux pathologiesà l'originedeshandicaps etlesinnovations thérapeutiques,technologiques, pédagogiques,éducatives etsocialesles concernant,l'accueilet l'accompagnementdespersonnes handicapées,ainsi quel'annoncedu handicap.ArticleL1110-2
Lapersonne maladeadroit aurespectde sadignité.
Dernièremodification dutextele 22février2222 -Documentgénéré le09juillet 2012-Copyright (C)2007-2008Legifrance
ArticleL1110-3
Aucunepersonne nepeutfaire l'objetdediscriminations dansl'accèsà lapréventionou auxsoins. Unprofessionnel desanténe peutrefuserde soignerunepersonne pourl'undes motifsvisésaupremieralinéa del'article225-1 ducodepénal ouaumotif qu'elleestbénéficiaire delaprotection
complémentaireou dudroità l'aideprévusaux articlesL.861-1 etL.863-1 ducodede lasécurité
sociale,ou dudroità l'aideprévueà l'articleL.251-1 ducodede l'actionsocialeet desfamilles. Toutepersonne quis'estimevictime d'unrefusde soinsillégitimepeut saisirledirecteur de l'organismelocal d'assurancemaladieou leprésidentdu conseilterritorialementcompétent de l'ordreprofessionnel concernédesfaits quipermettentd'en présumerl'existence.Cette saisinevautdépôtde plainte.Elleest communiquéeàl'autorité quin'ena pasétédestinataire. Lerécipiendaire
enaccuse réceptionàl'auteur, eninformele professionneldesanté misencause etpeutle convoquerdans undélaid'un moisàcompter deladate d'enregistrementdela plainte. Horscas derécidive,une conciliationestmenée danslestrois moisdela réceptiondela plainteparunecommission mixtecomposéeà paritédereprésentants duconseilterritorialement compétentde
l'ordreprofessionnel concernéetde l'organismelocald'assurance maladie. Encas d'échecdela conciliation,ouen casderécidive, leprésidentdu conseilterritorialement compétenttransmet laplainteà lajuridictionordinale compétenteavecson avismotivéet ens'y associantle caséchéant. Encas decarencedu conseilterritorialementcompétent, dansundélai detroismois, ledirecteurde l'organismelocal d'assurancemaladiepeut prononceràl'encontre duprofessionnelde santéune sanctiondans lesconditionsprévues àl'articleL. 162-1-14-1ducode delasécurité sociale. Horsle casd'urgenceet celuioùle professionneldesanté manqueraitàses devoirsd'humanité,leprincipeénoncé aupremieralinéa duprésentarticle nefaitpas obstacleàun refusdesoins fondé
surune exigencepersonnelleou professionnelleessentielleet déterminantedela qualité,delasécuritéou del'efficacitédes soins.Lacontinuité dessoinsdoit êtreassuréequelles quesoientles
circonstances,dans lesconditionsprévues parl'articleL. 6315-1duprésent code. Lesmodalités d'applicationduprésent articlesontfixées parvoieréglementaire.ArticleL1110-3-1
AMayotte, unprofessionnelde santénepeut refuserdesoigner unepersonnepour l'undesmotifs visésau premieralinéade l'article225-1du codepénal. Toutepersonne quis'estimevictime d'unrefusde soinsillégitimepeut saisirleprésident duconseilterritorialementcompétent del'ordreprofessionnel concernédesfaits quipermettentd'en présumer
l'existence.Cette saisinevautdépôt deplainte.Elle estcommuniquéeà l'autoritéquin'en apasété
destinataire.Le récipiendaireenaccuse réceptionàl'auteur, eninformele professionneldesanté
misen causeetpeut leconvoquerdans undélaid'un moisàcompter deladate d'enregistrementde laplainte. Horscas derécidive,une conciliationestmenée danslestrois moisdela réceptiondela plaintepar unecommission composéedereprésentants duconseilterritorialement compétentdel'ordre professionnelconcerné.Dernièremodification dutextele 22février2222 -Documentgénéré le09juillet 2012-Copyright (C)2007-2008Legifrance
Encas d'échecdela conciliation,ouen casderécidive, leprésidentdu conseilterritorialement compétenttransmet laplainteà lajuridictionordinale compétenteavecson avismotivéet ens'y associantle caséchéant. Horsle casd'urgenceet celuioùle professionneldesanté manqueraitàses devoirsd'humanité,leprincipeénoncé aupremieralinéa duprésentarticle nefaitpas obstacleàun refusdesoins fondé
surune exigencepersonnelleou professionnelleessentielleet déterminantedela qualité,delasécuritéou del'efficacitédes soins.Lacontinuité dessoinsdoit êtreassuréequelles quesoientles
circonstances,dans lesconditionsprévues parl'articleL. 6315-1duprésent code. Lesmodalités d'applicationduprésent articlesontfixées pardécreten Conseild'Etat.ArticleL1110-4
Toutepersonne priseencharge parunprofessionnel, unétablissement,un réseaudesanté outout autreorganisme participantàla préventionetaux soinsadroit aurespectde savieprivée etdu secretdes informationslaconcernant.Exceptédans lescasde dérogation,expressémentprévus parlaloi, cesecretcouvre l'ensembledes
informationsconcernant lapersonnevenues àlaconnaissance duprofessionnelde santé,detout membredu personneldeces établissementsouorganismes etdetoute autrepersonneen relation,deparses activités,avecces établissementsouorganismes. Ils'imposeà toutprofessionnelde santé,
ainsiqu'à touslesprofessionnels intervenantdansle systèmedesanté. Deuxou plusieursprofessionnelsde santépeuventtoutefois, saufoppositionde lapersonnedûment avertie,échanger desinformationsrelatives àunemême personnepriseen charge,afind'assurer la continuitédes soinsoude déterminerlameilleure priseencharge sanitairepossible.Lorsque la personneest priseencharge paruneéquipe desoinsdans unétablissementde santé,les informationsla concernantsontréputées confiéesparle maladeàl'ensemble del'équipe. Lesinformations concernantunepersonne priseencharge parunprofessionnel desantéau sein d'unemaison oud'uncentre desantésont réputéesconfiéespar lapersonneaux autres professionnelsde santédela structurequila prennentencharge, sousréserve:1°Du recueildeson consentementexprès,par toutmoyen,y comprissousforme dématérialisée.Ce
consentementest valabletantqu'il n'apasété retiréselonles mêmesformes;2°De l'adhésiondesprofessionnels concernésauprojet desantémentionné auxarticlesL. 6323-1
etL. 6323-3. Lapersonne, dûmentinformée,peut refuseràtout momentquesoient communiquéesdes informationsla concernantàun ouplusieursprofessionnels desanté.Afinde garantirlaconfidentialité desinformationsmédicales mentionnéesauxalinéas précédents,
leurconservation sursupportinformatique, commeleurtransmission parvoieélectronique entreprofessionnels,sont soumisesàdes règlesdéfiniespar décretenConseil d'Etatprisaprès avis
publicet motivédela Commissionnationalede l'informatiqueetdes libertés.Cedécret détermine
lescas oùl'utilisationde lacartede professionneldesanté mentionnéeaudernier alinéadel'article
L.161-33 ducodede lasécuritésociale ouundispositif équivalentagréépar l'organismechargé
d'émettrela cartedeprofessionnel desantéest obligatoire.Lacarte deprofessionnelde santéetles
dispositifséquivalents agrééssontutilisés parlesprofessionnels desanté,les établissementsde
santé,les réseauxdesanté outoutautre organismeparticipantà lapréventionet auxsoins. Lefait d'obteniroude tenterd'obtenirla communicationdeces informationsenviolation duprésentDernièremodification dutextele 22février2222 -Documentgénéré le09juillet 2012-Copyright (C)2007-2008Legifrance
articleest punid'unan d'emprisonnementetde 15000euros d'amende. Encas dediagnosticou depronosticgrave, lesecretmédical nes'opposepas àceque lafamille,les prochesde lapersonnemalade oulapersonne deconfiancedéfinie àl'articleL. 1111-6reçoiventlesinformationsnécessaires destinéesàleur permettred'apporterun soutiendirectà celle-ci,sauf
oppositionde sapart.Seul unmédecinest habilitéàdélivrer, ouàfaire délivrersoussa responsabilité,ces informations.Lesecret médicalnefait pasobstacleà cequeles informationsconcernantune personnedécédée
soientdélivrées àsesayants droit,dansla mesureoùelles leursontnécessaires pourleurpermettre
deconnaître lescausesde lamort,de défendrelamémoire dudéfuntou defairevaloir leursdroits,
saufvolonté contraireexpriméepar lapersonneavant sondécès.ArticleL1110-5
Toutepersonne a,comptetenu desonétat desantéet del'urgencedes interventionsquecelui-cirequiert,le droitderecevoir lessoinsles plusappropriéset debénéficierdes thérapeutiquesdont
l'efficacitéest reconnueetqui garantissentlameilleure sécuritésanitaireau regarddes connaissancesmédicales avérées.Lesactes deprévention,d'investigation oudesoins nedoiventpas,en l'étatdesconnaissances médicales,luifaire courirderisques disproportionnésparrapport au
bénéficeescompté. Cesactes nedoiventpas êtrepoursuivispar uneobstinationdéraisonnable. Lorsqu'ilsapparaissent inutiles,disproportionnés oun'ayantd'autre effetquele seulmaintienartificiel delavie, ilspeuventêtresuspendus ounepas êtreentrepris.Dans cecas,le médecinsauvegardela dignitédumourant et
assurela qualitédesa vieendispensant lessoinsvisés àl'articleL. 1110-10.Lesdispositions dupremieralinéa s'appliquentsanspréjudice del'obligationde sécuritéàlaquelle
esttenu toutfournisseurde produitdesanté, nidesdispositions dutitreII dulivreIer delapremière partiedu présentcode. Toutepersonne aledroit derecevoirdes soinsvisantà soulagersadouleur. Celle-cidoitêtre en toutecirconstance prévenue,évaluée,prise encompteet traitée. Lesprofessionnels desantémettent enoeuvretous lesmoyensà leurdispositionpour assurerà chacunune viedignejusqu'à lamort.Si lemédecinconstate qu'ilnepeut soulagerlasouffrance d'unepersonne, enphaseavancée outerminaled'une affectiongraveet incurable,quellequ'en soit lacause, qu'enluiappliquant untraitementqui peutavoirpour effetsecondaired'abréger savie,il doiten informerlemalade, sanspréjudicedes dispositionsduquatrième alinéadel'article L.1111-2,la personnedeconfiance viséeàl'article L.1111-6,la familleou,à défaut,undes proches.
Laprocédure suivieestinscrite dansledossier médical.ArticleL1110-6
Dansla mesureoùleurs conditionsd'hospitalisationle permettent,lesenfants enâgescolaire ont droità unsuiviscolaire adaptéausein desétablissementsde santé.Dernièremodification dutextele 22février2222 -Documentgénéré le09juillet 2012-Copyright (C)2007-2008Legifrance
ArticleL1110-7
L'évaluationprévue àl'articleL. 6113-2etla certificationprévueà l'articleL.6113-3 prennenten
compteles mesuresprisespar lesétablissementsde santépourassurer lerespectdes droitsdespersonnesmalades etlesrésultats obtenusàcet égard.Lesétablissements desantérendent compte
deces actionsetde leursrésultatsdans lecadredes transmissionsd'informationsaux agences régionalesde santé.ArticleL1110-8
Ledroit dumaladeau librechoixde sonpraticienet desonétablissement desantéest unprincipe fondamentalde lalégislationsanitaire.Leslimitations apportéesàce principeparles différentsrégimesde protectionsocialene peuvent
êtreintroduites qu'enconsidérationdes capacitéstechniquesdes établissements,deleur modede
tarificationet descritèresde l'autorisationàdispenser dessoinsremboursables auxassuréssociaux.
ArticleL1110-9
Toutepersonne maladedontl'état lerequierta ledroitd'accéder àdessoins palliatifsetà un accompagnement.ArticleL1110-10
Lessoins palliatifssontdes soinsactifset continuspratiquéspar uneéquipeinterdisciplinaire en institutionou àdomicile.Ils visentàsoulager ladouleur,à apaiserlasouffrance psychique,à sauvegarderla dignitédela personnemaladeet àsoutenirson entourage.ArticleL1110-11
Desbénévoles, formésàl'accompagnement delafin devieet appartenantàdes associationsquiles
sélectionnent,peuvent, avecl'accordde lapersonnemalade oudeses prochesetsans interféreravec lapratique dessoinsmédicaux etparamédicaux,apporter leurconcoursà l'équipedesoins enquotesdbs_dbs4.pdfusesText_7[PDF] les institutions de la république de côte d'ivoire 2017
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