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Jimi Hendrix s'empare de sa guitare et joue l'hymne américain à Woodstock : alors la qui ne sait pas lire une partition et qui avant ses quinze ans



DOSSIER

partitions les participants ont aussi l'occasion d'assister à des conférences aux syllabes initiales des six hémistiches de l'Hymne.



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ANALYSE MUSICALE DES MUSIQUES POPULAIRES MODERNES

à la façon dite américaine relevé des une partition à partir d'un ou de plusieurs enregistrements. ... l'hymne national suédois exprime la.

Quels sont les hymnes américains ?

La musique occupe une place essentielle aux États-Unis. Certaines chansons ont même marqué l'histoire du pays. Le premier des hymnes américains, c'est évidemment The Star-Spangled Banner. L'hymne national a été composé en 1814 par Francis Scott Key pendant la guerre anglo-américaine de 1812.

Qui a écrit le hymne national ?

Le premier hymne national fut écrit en 1819 par Manuel Robles sur des paroles du poète Bernardo de Vera y Pintado, à la suite de la déclaration d'indépendance.

Qui a écrit l’hymne national des États-Unis ?

Sur la terre de la Liberté et la patrie des braves. L’hymne national américain « La Bannière étoilée » a été écrit par Francis Scott Keyet composé par John Stafford Smith. La devisedes Etats-Unis : En Dieu nous avons confiance. 4 commentaires sur “Hymne National des Etats-Unis – Version Instrumentale” POUJADE26 février 2023 à 19 h 25 min

Quelle version de l’hymne américaine jouera-t-il à Jimi Hendrix?

Jimi Hendrix jouera une version historique de The Star-Spangled Banner, l’hymne national américain, en solo (guitare), tout en distorsion, vibrato, saturation, évoquant des lâchers de bombes dans laquelle il dénonce l’Amérique du Vietnam.

Hymne

Jimi Hendrix s'empare de sa guitare et joue l'hymne américain à Woodstock : alors la face noire du rêve

américain se révèle violemment. Ces accords électriques vibrent aussi de sa propre histoire, celle du " trois

fois bâtard ». Métis de sang noir, blanc et cherokee, il a connu une enfance misérable à Seattle, l'errance à

New York, le succès à Londres et triomphe enfin sur sa terre natale.

Dans 4 mois, nous célébrerons le 50e anniversaire de la mort de Jimi Hendrix. Aujourd'hui, il est presque une

divinité. Un monstre plus que sacré dont le court passage sur Terre s'est hissé au rang de mythe, une

référence si incontournable qu'elle en a été séparée du commun des mortels. Dans Hymne, Lydie Salvayre

nous rappelle, sans iconoclasme, qu'il est un homme.

S'il y a un mot qui peut résumer Hymne, c'est celui-ci : fiévreux. Fiévreux dans son style. Ce livre, Lydia

Salvayre ne l'écrit pas, elle le déclame. Jamais elle ne se repose, ne relâche la tension qu'elle installe par la

passion envers son sujet qu'elle distille à chaque instant. Elle se lâche dans ces anaphores (l'un des meilleurs

passages du livre est celui où elle nous parle de ce que raconte " La Légende hendrixienne », répétant

inlassablement ce leitmotiv), dans ces longs paragraphes effrénés, ou bien dans ces successions de courtes

phrases qui s'accumulent avec emphase pour sembler n'en former qu'une seule, géante. Elle se lâche quand

elle alterne les formules élégantes et la vulgarité jouissive : elle ne mâche pas ses mots envers certains

groupes ou certains personnages (comme le très controversé manager Michael Jeffery, constamment affublé

de l'épithète " immonde »). Elle est en transe, comme l'était Jimi quand il jouait ses meilleurs concerts. Elle-

même reconnaît la grandiloquence de son ton, complètement assumée.

Fiévreux dans ce qu'il raconte, à commencer par cet hymne national américain, The Star Spangled Banner,

qui immortalisa sa prestation déjà extraordinaire sur la scène du festival de Woodstock le 18 août 1969

(quoique contrairement à ce que beaucoup pensent, ce n'était pas la première fois qu'il le jouait en concert).

Cet hymne qu'il a déchiqueté, entrecoupé avec des bruitages que seule son incroyable maîtrise des sonorités

de la guitare électrique permettait, rappelant le vacarme des combats au Vietnam, des napalms et des chutes

de bombes. Cet hymne avec lequel il a fustigé l'impérialisme de sa propre nation, ce patriotisme toxique

fourré dans le crâne des soldats pour soulager leur conscience quand ils mitraillaient du Vietcong, ce

patriotisme derrière lequel les puissants s'abritaient pour justifier toutes les atrocités qu'ils commettaient...

ou plutôt faisaient commettre (cela, Black Sabbath ne l'exprimera que trop bien dans sa chanson War Pigs

sur l'album Paranoid sortant ironiquement le jour même de la mort de Jimi, le 18 septembre 1970).

Mais comment Hendrix en est-il arrivé à cet instant où il a secoué toute l'Amérique en quelques minutes ?

Lydie Salvayre dépeint son enfance dans un bouge crasseux de Seattle, privé de sa mère, élevé par un père

alcoolique et accro aux jeux d'argent, miné par sa scolarité désastreuse, avec pour seuls refuges la bonté de

sa grand-mère... et la musique. Elle dépeint ses premiers pas dans cet art où à priori il n'a aucun avenir, lui

qui ne sait pas lire une partition et qui, avant ses quinze ans, fait ce que l'on nommera plus tard de l'air guitar

avec un balai. Elle dépeint ses difficultés, à ses débuts, à percer dans la musique dans son pays natal : Hendrix

est trop excentrique, trop ostentatoire, trop bizarroïde, trop expérimental. Trop noir pour les blancs, ou pas

assez pour sa propre communauté qui s'irrite de le voir vouloir jouer pour la jeunesse blanche, avec ses

cheveux en bataille et ses vêtements de prostituée.

Elle dépeint son voyage salutaire en Angleterre où percent les Beatles, les Stones et Eric Clapton, et où Jimi

rencontre enfin le succès, où le public comprend sa musique et où il peut laisser éclater sa personnalité et

son jeu de scène avec son florilège de déhanchés suggestifs. L'Angleterre du british blues boom fascinée par

les musiciens noirs, où il passe des bars miteux où lui, Mitch Mitchell et Noel Redding étaient payés au lance-

pierre aux salles de concert pleines à craquer. Elle dépeint une Amérique qui lui fait du pied après l'avoir raillé

et rejeté, le mouvement hippie qui fait de lui une de ses idoles (et pourtant, il s'en démarquait), les

producteurs et les maisons de disque qui se bousculent pour mettre la main sur son génie.

Puis elle dépeint, après l'apogée de Woodstock, sa descente aux enfers, fatigué par les drogues et par les

tournées impitoyables, et triste. Triste de toute cette pression, de sa santé en pleine dégringolade, de toutes

ces tensions dans son entourage (Noël Redding, le bassiste de l'Experience a déjà quitté le navire, et le

perfectionnisme de Jimi lors des sessions d'enregistrement d'Electric Ladyland en a épuisé plus d'un). Las de

jouer systématiquement Hey Joe et de faire le clown sur scène pour ravir les fans, il a tant envie de passer à

autre chose, d'explorer de nouveaux territoires artistiques, ce qui lui est refusé (par entre autres " l'immonde

Jeffery »). Sur scène, il n'est désormais plus que l'ombre de lui-même : Monterey et Woodtsock sont bien

loin, en témoignent le très moyen festival d'Atlanta et le fumeux Live at Isle of Wight. Cette pente fatale qui

aboutit à sa mort à 27 ans qu'il avait lui-même prophétisée en coup de vent au cours d'une interview.

Lydie Salvayrie nous raconte, derrière l'histoire d'un titan du rock, celle d'un homme complexe dont le génie

n'avait d'égal que sa timidité et sa modestie. Jamais il n'est réduit à ses disques ou à son cerveau

bouillonnant. Jamais le propos de Lydie n'est décrédibilisé, par exemple, avec des clins d'oeil balourds à ses

chansons, ce qu'elle évite soigneusement de faire. Il y a quelques allusions à ses textes (I don't live today par

exemple), mais pas de jeux de mots vaseux, ni de surinterprétations ou de connexions boiteuses

systématiques entre ses hits et le moindre épisode de sa vie. Son Hendrix n'est pas que musique, il est

humain, avec ses forces et ses faiblesses, et en cela, il devient encore plus fascinant.

Et à vrai dire, pour ceux que la vie de Jimi Hendrix n'intéresse pas particulièrement, Hymne reste un objet

d'un grand intérêt, car Lydie Salvayre fait du guitariste gaucher un témoin d'une époque, et même de

plusieurs époques. Les années 40 où il ne fait guère bon d'être non pas un noir, mais un triple métis, dans les

quartiers pauvres de Seattle. Les années 50 où le rock en est à ses balbutiements avec l'électrification du

blues, les jeux de scène provocateurs d'Elvis et la musique enflammée de Chuck Berry ; où le patriotisme

américain exacerbé par la Guerre Froide met son peuple sous pression. Et enfin, la période où l'enfant

vaudou prendra son envol, les années 60 : la lutte pour les droits civiques, la guerre du Vietnam et la remise

en cause de l'impérialisme américain par la jeunesse en crise, mai 68 en France, le Summer of love, le Flower

Power... Cette décennie que l'imaginaire collectif peint avec les couleurs d'Andy Warhol, son histoire, ses

rêves, ses idéaux, mais aussi ses impostures (la fausse irrévérence de certaines branches du rock, selon elle),

et ses désillusions. Une époque que Lydie a connue, et que, du haut des 21 ans qu'elle avait au moment où

Jimi joua The Star Spangled Banner à Woodstock, elle a vécue.

Et qu'avec Hymne, nous vivons aussi.

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