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CHAPITRE 6 – La puissance des États-Unis aujourdhui

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Chapitre 5 : les Etats-Unis superpuissance mondiale

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Les limites de la politique européenne de sécurité et de défense

Les limites de l'Europe de la défense. Depuis la fin de la Au contraire des États-Unis elle n'a pas de centre de décision unique. ... de la puissance.



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Au plan stratégique les États-Unis sont restés le seul pays qui puisse intervenir dans n'importe quelle partie du monde



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du Canada sur les Etats-Unis n'était donc pas inévitable. Le premier chapitre traite de la politique étrangère canadienne entre de 1947 à la conférence.



Forces et limites de linfluence économique de la Chine

limites des conditions générales d'utilisation du site ou le cas échéant



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l'Institut d'études des États-Unis et du Canada (Académie des sciences de La revendication par la Russie du statut de « grande puissance » dans un.

UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL�

LES LIMlTES D'UNE PUISSANCE MOYENNE DURANT LA GUERRE FROIDE:� LA PARTICIPATION DU CANADA À LA COMMISSION�

INTERNATIONALE DE SUPERVISION ET

DE CONTRÔLE AU VIETNAM�

1947-1957�

MÉMO[RE�

PRÉSENTÉ�

COMME EX1GENCE PARTIELLE�

DE LA MAlTRISE EN mST01RE�

PAR�

FRÉDÉRIC RENAUD�

OCTOBRE 2010�

UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL�

Service des bibliothèques�

Avertissement

La diffusion de ce mémoire se fait dans le respect des droits de son auteur, qui a signé le formulaire Autorisation de reproduire et de diffuser un travail de recherche de cycles supérieurs (SDU-522 -Rév.01-200G). Cette autorisation stipule que "conformément l'article 11 du Règlement no 8 des études de cycles supérieurs, [l'auteur] concède à l'Université du Québec à Montréal une licence non exclusive d'utilisation et de publication de la totalité ou d'une partie importante de [son] travail de recherche pour des fins pédagogiques et non commerciales. Plus précisément, [l'auteur] autorise l'Université du Québec à Montréal à reproduire, diffuser, prêter, distribuer ou vendre des copies de [son] travail de recherche à des fins non commerciales sur quelque support que ce soit, y compris l'Internet. Cette licence et cette autorisation n'entraînent pas une renonciation de [la] part [de l'auteur] à [ses] droits moraux ni à [ses] droits de propriété intellectuelle. Sauf entente contraire, [l'auteur] conserve la liberté de diffuser et de commercialiser ou non ce travail dont [il] possède un exemplaire.»

REMERCIEMENTS�

Je tiens à remercier mon directeur de recherche, M. Christopher

E. Goscha.

J'aimerais souligner son irrunense patience, sa rigueur et sa passion contagieuse pour l'histoire, et celle du Vietnam en particulier. Il fut très compréhensif et il m'a toujours encouragé

à persévérer malgré les épreuves et obstacles qui sont venus menacer la réalisation

de ce projet. Je dois aussi souligner le support moral et financier de mes parents, Anita Faber et Gaston Renaud. Ils n'ont jamais cessé de croire en mes capacités et ont toujours été là quand j'avais besoin d'aide. Je ne serai jamais en mesure de vous remercier assez. Ce mémoire, c'est

à vous que je l'offre.

TABLE DES MATIÈRES

LISTE DES ACRONYMES

ET DES SIGLES v

RÉSUMÉ vi

INTRODUCTION 1

CHAPITRE 1

LES EFFORTS

D'UNE PUISSANCE MOYENNE DÉSIRANT AFFICHER

SON INDÉPENDANCE: LE CANADA FACE

À L'INDOCHINE (1947-1954) 18

1.1� Priorité à l'Europe: le Canada et la guerre froide 19

1.2 Ottawa suggère de négocier avec Ho Chi Minh 20

1.3 La création de l'État du Vietnam et l'indépendance

de la politique canadienne 23

1.4 Le Canada et la conférence de Colombo, 1950 :

le modèle indien de neutralité 26

1.5 Le Canada et la solution Bao Dai:

une position indépendante des blocs 27

1.6 Une troisième voie est encore possible 35

1.7 Le Canada face

à la conférence de Genève de 1954 :

entre l'indifférence et l'implication .41

1.8 Vers la complicité.: le Canada sonde ses alliés .47

1.9 Une invitation forcée: le Canada membre de la CISC 50

1.10 Conclusion 52

CHAPITRE II

AMBlYALENCE ET MALAISE:

LA FAÇADE D'IMPARTIALITÉ

CANADIENNE

EN INDOCHINE (J1JILLET À OCTOBRE 1954) 54

2.1 Internationalisme réticent: le Canada et les débuts de la CISC 55

2.2 Se montrer impartial et "occidental» :

les instructions de la délégation canadienne 58 IV

2.3 Un mandat ambigu pour le commissaire canadien au Vietnam 60

2.4 Sherwood Lett : L'homme de la situation 63

2.5 Le Plan de Colombo, un moyen efficace de contrer le communisme 71

2.6� Prendre le pouls de ses alliés: Lett en route vers Hanoi 75

2.7 Conclusion 78

CHAPITRE III

UNE SEULE VOIE

POUR LA PUISSANCE MOYENNE :

L'ALIGNEMENT (1954-1957) 79

3.1 Appliquer les accords de Genève et les difficultés de l'impartialité

80

3.2 Le zèle de Sherwood Lett et l'accélération les travaux de la CISC 82

3.3 La guerre froide s'impose et l'impartialité s'effrite (novembre 1954) 87

3.4 Mettre de la pression sur la RDV 89

3.5 Seulement les clauses militaires: pas d'élections et

pas d'obligation légale pour le Canada 92

3.6 Faire semblant de croire à

la réalisation des accords Genève 96

3.7 Ménager Diem et montrer du doigt la RDV :

Le Canada prend parti

au Vietnam 98

3.8 Mettre des bâtons dans les roues 100

3.9 Impossible pour le Canada de sortir du Vietnam 102

3.10 Maintenir le symbole de la CISC 103

3.11 La complicité avec les Américains en action 1

05

3.12 La CISC peut être utile: le Canada reste 110

3.13 Conclusion

111

CONCLUSION 113

BlBLIOGRAPHIE 119

CISC: DEA: FRUS: HCD:

H.M.S.O.:

MAAG: ONU: OTAN:

OTASE:

PCI: RDV: RV: SSEA: TERM:

USSEA:

LISTE DES ACRONYMES ET DES SIGLES

Commissions Internationale de Supervision

et de Contrôle

Department ofExternal Affairs

Foreign Relations

ofthe United States House ofCommons Debates

Her Majesty

's Stationary Office

Military Assistance Advisory Group

Organisation des Nations Unies

Organisation du Traité de l'Atlantique Nord

Organisation du Traité de l'Asie

du Sud-est

Parti Communiste Indochinois

République Démocratique du Vietnam (Nord)

République du Vietnam (Sud)

Secretary ofState ofExternal Affairs

Temporary Equipment Recovery Mission

Under Secretary

ofState ofExternal Affairs

RÉSUMÉ

La participation du Canada à la Commission Internationale de Supervision et de Contrôle au Vietnam, de 1954 à 1957, ne cadre pas dans ce qui a été défini comme l'âge d'or de la diplomatie canadienne. L'internationalisme canadien et son désir de se présenter en puissance

moyenne indépendante ne se sont pas réalisés. Nous avançons que les pressions inhérentes à

la guerre froide ont empêché le Canada de se comporter de façon juste et impartiale dans un conflit qui impliquait des protagonistes des deux blocs. Malgré une politique très indépendante des blocs en repoussant la reconnaissance de Bao Dai au début des années

1950, le Canada ne sera pas en mesure de conserver cette position et devra donner son appui

au gouvernement de Bao Dai. À partir de là, la politique étrangère canadienne s'alignera de

plus en plus sur celle de Washington, au point de s'y fondre et d'en devenir un acteur sur le terrain au Vietnam. Cependant, le Canada n'a pas su saisir l'opportunité que lui offrait l'Inde de former un mouvement non-aligné pour mettre fin aux combats en Indochine. L'alignement du Canada sur les Etats-Unis n'était donc pas inévitable. Le premier chapitre traite de la politique étrangère canadienne entre de 1947 à la conférence de Genève de 1954. Au cours de cette période, le Canada fait montre d'une grande vis-à-vis de ses alliés de l'OTAN. À cette époque, le Canada est tenté par le mouvement non-aligné initié par l'Inde. Même s'il aspire à une plus grande influence sur les enjeux touchant le

Pacifique,

le gouvernement canadien fera tout ce qu'il peut pour être tenu à l'écart d'une

implication directe dans le conflit indochinois. Toutefois, les puissances réunies à Genève en

décideront autrement et inviteront le Canada à siéger à la CISe. Une invitation qu'Ottawa ne pourra pas refuser. Le deuxième chapitre porte sur les semaines qui suivirent la fin de la conférence de Genève en juillet 1954. C'est durant cette période que le gouvernement canadien définit sa politique relative à sa participation à la CISC, ainsi que le commissaire à la tête de sa délégation. À partir de ce moment, le Canada adoptera une politique confuse et ambiguë, mais assurément anticommuniste. Ottawa voulait paraître impartial, tout en luttant contre le communisme.

Pour Ottawa, l'important est

de préserver une bonne image du Canada à l'étranger.

Le dernier chapitre concerne

la mise en application de la politique canadienne à travers sa

délégation à la CISC, entre 1954 et 1957. Nous verrons que les pressions de la guerre froide

au sein de la CISC pousseront les Canadiens à défendre de plus en plus ouvertement les

intérêts anti-communistes des occidentaux. La délégation canadienne s'affairera à défendre la

politique de l'anticommuniste Ngo Dinh Diem au Sud, au détriment du gouvernement de Ho

Chi Minh au Nord. Le Canada ira même jusqu'à vouloir empêcher la tenue d'élections libres

au Vietnam et à bloquer les travaux de la CISe. C'est vers la fin de la période étudiée que la

politique canadienne au Vietnam s'aligne véritablement sur celle de Washington au point de défendre ses infractions aux accords de Genève. Notamment en défendant l'envoie de troupes américaines sur le territoire vietnamien.

Mots-clefs:

CANADA, VIETNAlvI, INDOCHINE, GENÈVE, COMMISSION, INTERNATIONAL, SUPERVISION, CONTRÔLE, POLITIQUE, PAIX, GUERRE FROIDE

INTRODUCTION

La période allant de 1945 à 1957 est souvent associée à l'Âge d'or de la diplomatie canadienne. Au cours de la décennie suivant Deuxième Guerre mondiale, le Canada s'affranchit de la tutelle britannique et assuma pleinement la direction de sa politique extérieure. Les réalisations canadiennes sont nombreuses

à cette époque: participation à

l'établissement de l'ONU (1945), participation à la création de l'OTAN (1949), missions d'observation et de paix en Corée (1950-54), ainsi qu'un rôle déterminant dans le règlement de la crise du canal de Suez (1956). Cette implication du Canada sur la scène internationale lui a permis de se positionner en tant que puissance moyenne. La participation du

Canada

dans les missions de maintien de la paix devint un aspect central de la politique extérieure canadienne.

L'expérience

de Suez fut peut-être une réussite pour le Canada et particulièrement Lester B. Pearson, qui reçu le prix Nobel de la paix pour son rôle joué lors de cette cris.

Néanmoins, un épisode important

de la politique extérieure canadienne est souvent passé sous silence lorsqu'il est question de la période de l'âge d'or. En effet, la participation duquotesdbs_dbs1.pdfusesText_1
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