[PDF] Anthropologie et histoire des arts africains : convictions pour une





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Les masques

L'art africain ne vise pas la représentation l'imitation



Masques et matériaux Masques et matériaux

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21 août 2011 Les masques africains : Quelle est la fonction du masque dans les ... Puis faire réaliser le masque décrit par l'auteur en Arts plastique.



Trouble dans les collections ISSN : 2778-2913

https://hal.science/hal-03533504/document



DOSSIER PÉDAGOGIQUE DES COLLECTIONS DU MAAOA

Dans son nom même le musée d'Arts africains



Anthropologie et histoire des arts africains : convictions pour une

Sculpter un masque ou une statue empiète sur le domaine du sacré avant même que les objets ne soient "chargés". Ce travail



MISSION MASQUE_3eme MISSION MASQUE_3eme

RECHERCHE HISTOIRE DES ARTS : À recopier dans le cahier d'arts plastiques. • Masque funéraire de Toutankhamon (vers – 1327 av. J.-C.) • Les masques africains 



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19 avr. 2012 Sa découverte par quelques artistes européens du début du XXe siècle a joué un rôle très important dans l'histoire de l'art moderne.



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Masques et matériaux

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Programmation HDA - Arts plastiques CM1 LJDM

Programmation d'histoire des arts / arts plastiques. 2018-2019 Modeler un portrait à la manière des masques africains en argile. HDA : masques ...



Les masques africains et la statuaire U.I.A. Histoire de lArt Martine

U.I.A. Histoire de l'Art Martine Baransky. Année 2017-2018. 01 Carte répartition de l'usage des masques en Afrique. 02 Les différents masques d'Afrique.



CLASSE DE 5e

Toute l'Afrique n'utilise pas ce genre de masque et sur d'autres continents on fabrique VI- Proposition de séquences de cours en Histoire/ géographie :.



Anthropologie et histoire des arts africains : convictions pour une

Sculpter un masque ou une statue empiète sur le domaine du sacré avant même que les objets ne soient "chargés". Ce travail



Que font les masques à présent?

18 janv. 2022 Elle revient sur l'histoire de l'art moderne : « Les masques africains sont en réalité des véhicules pour le récit européen (…).



Kirikou et la sorcière : Arts visuels et Histoire des arts

L'ART AFRICAIN. Des œuvres sont consultables sur le site du musée du Quai Branly : http://www.quaibranly.fr/fr/. Des masques contemporains.



Art africain

Art africain. Le musée d'Art moderne de Troyes présente l'exposition « Afrique sacrée & profane » du 8 avril à la fin août 2011. Les 200 œuvres (masques 

MORPHOLOGIE

A"OP0LOGIE

ETHISTOIRE

DESARTSAFRICAINS

Convictions pour une méthode

Louis PERROIS

ILES DOMES

I1 est évident, en Afrique noire comme partout ail- leurs, que l'activité esthétique ne se réduit pas

à la seule

sculpture même si les arts de ce continent nous appa- raissent toujours et d'abord comme des objets "plasti- ques".

Les arts

africains se présentent de façons variées : art du corps, art mobilier, architecture et décoration, art du métal et de la terre cuite, peinture, sculpture pour ce qui touche aux expressions "visuelles". "Plus ou moins calqués sur les ensembles de civilisa- tions dans lesquels ils sont produits, compris et toujours appréciés, les univers esthétiques sont des totalités corn- pleres, des expressions culturelles globales, de forme souvent éphémère, comme le veut la tradition de l'orali- té dominante, où différentes expressions combinées se manifestent en we d'atteindre àune certaine maîtrise du milieu cosmique, celui-ci comprenant àla fois l'homme, la nature et le monde surnaturel." (1)

L'ART EN ACTION

En Afrique même, on constate vite que les manifes- tations ou "performances" à caractère social, religieux et esthétique (dans lesquelles les objets proprement dits n'ont qu'un rôle partiel) sont plus importantes que cha- cun des support ou média symboliques qu'elles utilisent. C'est vrai pour la danse et la musique, a fortiori pour les objets sculptés.

I1 convient donc de "voir" ces expres-

sions, à chaque fois, dans une "totalité, celle-ci étant dif- ficile à imaginer en dehors du contexte même. 7n

LES OBJETS AU QUOTIDIEN

Dans un passé récent, la plupart des objets "usuels1', parfois très utilitaires, étaient décorés, sculptés ou peints, ces motifs plus ou moins directement évocateurs

étant destinés tout autant

à les enjoliver qu'àniarquer

leur appartenance, leur rôle ou leur importance socio- culturelle. Les parures corporelles, peintures, fards, coiffures, vêtements, constituaient également un moyen d'expres- sion (identification d'un statut social par exemple) et souvent en même temps un système de protection magi- que. Dans certaines régions d'Afrique noire, la sculpture sur bois est absente mais les parures omniprésentes, chez les pasteurs Peul par exemple. Le corps est ainsi la matière même à traiter : on re- crée le visage, on sculpte des coiftùres postiches, on ci- sèle le corps de scarifications. Sans parler de l'architecture, du tissage, de la pote- rie, de la forge, de la vannerie, de tous ces objets qui constituent l'environnement matériel et technique des villages, comment avoir une vision juste et complexe des univers esthétiques africains Lors des rituels, par exemple, l'ensemble des céré- monies du satsi des Bakota et

Mahongwe du Gabon, on

ne voit les masques emboli et eliukulukulu sculptés dans le bois et niungala (énorme représentation d'un monstre (1) "Am de I'Afn'que Noire",'W. Schmalenbach ed., L. Perrois "Pour une anthropologie des arts de l'Afrique Noire", pp. 27-43,

Nathan, Pans 1988.

ORSTOM Fonds Documentaire

aquatique) que peu de temps et dans des endroits peu éclairés. Chez les Mitsogho, les masques n'apparaissent que furtivement dans la brume du matin, àla fin des veillées duBwiti. Encore, ces sculptures sont-elles en- fouies dans tout un habit de pagnes et de raphia qui les dissimule presque entièrement. L'objet, dans sa réalité vécue, c'est d'abord cela, une création àpeine révélée, parfois même dissimulée soigneusement. C'est aussi l'objet en mouvement, l'objet support de la musique et de la "voix" des masques (rugissement, son aigu du mirli- ton, voix caverneuse ou déformée), l'objet de la danse des revenants.

C'est aussi,

à des moments différents, des masques

qu'on n'ose pas regarder, des statuettes intouchables et, plus tard, des symboles qu'on abandonne aux intempé- ries et aux termites sans aucun regret.

Vie et mort des objets au village

: ce sont des créa- tions opératoires, jamais des "fétiches".

DE L'ARTISTE AUX NGANGA

D'une certaine façon, les objets d'art africains ca- chent les artistes qui les ont créés, même si, parfois, on arrive, dans les villages,

à reconnaître ceux qui les mani-

pulent. Or les masques et les statues ne sont que le ma- tériel de systèmes symboliques dont les hommes, vite oubliés dans une tradition strictement orale, sont les ac- teurs. Deux catégories de créateurs ont existé en Afrique noire : les artistesprofessionnels dont la sculpture ou le travail de la forge est la principale activité et qui sont pris en charge, pour l'essentiel, par une collectivité orga- nisCe; l'immense majorité des sculpteurs, vanniers, po- tières, etc. sont simplement des "paysans-artistes", des ar- tisans qui, dans certains cas, peuvent être considérés comme des "artistes" en raison de leur aptitude excep- tionnelle àla création de qualité. Tous ces artistes, ceux des chefferies et ceux des vil- lages, ont des activités considérées comme nohles mais qui doivent rester secrètes. Sculpter un masque ou une statue empiète sur le domaine du sacré, avant même que les objets ne soient "chargés".

Ce travail, forge

ou sculpture, exige des artistes et de leurs assistants des précautions magiques très précises touchant àl'ensemble des symboles liés au bois ou au métal par exemple. Le sculpteur peut être, comme au Nord-Ouest Ca- meroun ou chez les Tshokwe de l'Angola, le chef lui- même, inventeur et promoteur de valeurs nouvelles, formes ou techniques, sources de pouvoir social.

L'anonymat des artistes est dû

à notre ignorance du

contexte culturel des oeuvres. Dans les chefferies et vil- lages, on conserve pendant longtemps le souvenir des artistes particulièrement habiles, souvent aussi et en même temps, des maîtres du surnaturel ou des devins- guérisseurs, des nganga. Partout cependant, l'oeuvre prime l'artiste qui l'a créée et la manipulation des objets est plus importante que les objets eux-mêmes, Ceux-ci sont les réceptacles des forces de l'au-delà.

La création des formes de bois

ou de métal est la première démarche d'un appel àla polarisation des énergies invisibles. Cet effort de maî- trise des flux vitaux est à l'évidence, dans les villages, plus déterminant au quotidien que celui du façonnage des instruments ou supports des rites.

C'est en

ce sens que les oeuvres et les styles ont ac- quis une autonomie non seulement

à l'égard de leurs

créateurs mais aussi de leurs utilisateurs, par l'oubli', dans la brume du temps, de ceux qui les ont imaginés et touchés. Ces symboles formalisés, cohérents dans des sys- tèmes de pensée identifiés et pratiqués, sont devenus au fil des générations, les expressions s$cifiques des peu- ples. LES "MAíí= DE L'INVISIBLE' À I'évidence, les arts africains sont des expressions "chargées" de sens. D'une certaine façon, les nganga sont des amateurs et des manipulateurs de symboles, donc d'objets "d'art''.

Les chefs des hauts-plateaux des Grass-

lands sont des "amateurs" d'art camerounais tout à fait avertis : les chefferies comportent de véritables trésors, jalousement conservés. L'objet en action, sur le terrain, dans les villages, est convoité, acheté, volé, manipulé, craint : sans une connaissance des contextes et du vécu des objets, la perception que nous en avons reste tron- quée, voire totalement erronée, ce qui n'exclut nulle- ment le droit et la possibilité de leur contemplation "es- thétique" ou de leur transfiguration imaginaire. Loin de la "spontanéité" des cultures sauvages, les objets africains sont des marques et des repères des sys- tèmes de symboles, souvent très subtilement façonnés et décorés selon des "codes" de significations. Sans aller jusqu'à parler de "Yécriture" des formes, on peut établir des ensembles constants de supports symboliques (mo- tifs, couleurs, matières) qui s'y rattachent. Gardien desquotesdbs_dbs1.pdfusesText_1
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