Les supports didactiques laissés à lélève créateurs dinégalités
d'apprentissage chez les élèves dans le cadre des supports didactiques qui leur sont fournis réside en le fait de pouvoir armer nos futurs enseignants
Choix et utilisation des supports pédagogiques dans lenseignement
Sep 13 2013 supports sont au cœur du système didactique. En effet
Duplessis 2016-11 PDF Outils didactiques
Afin de le spécifier nous distinguerons l'outil didactique du « matériel » qui sert de support à l'aide didactique
Colloque 8
Nous nous intéressons ici aux supports didactiques sur lesquels s'appuient les enseignants dans la plupart des situations d'enseignement apprentissage
Les outils et supports pédagogiques
Un outil pédagogique est un moyen d'enseignement. C'est un support associé à une démarche et élaboré dans le but d'aider ou d'accompagner « un »
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48Colloque 8
SUPPORTS DIDACTIQUES, PRATIQUES D"ENSEIGNEMENT ET PRÉOCCUPATIONSSOCIOLOGIQUES SUR LES INÉGALITÉS D"APPRENTISSAGEPrésenté par : Jacques Crinon (UPEC) jacques.crinon@u-pec.fr, Stéphane Bonnéry (Université Paris 8)
stephane.bonnery@univ-paris8.fr, Germain Simons (Université de Liège) g.simons@ulg.ac.be, Elisabeth
Bautier (Université Paris 8) bautier@wanadoo.frDiscutants : Élisabeth Bautier (Université Paris 8, CRCEFT-ESCOL) bautier@wanadoo.fr, Jacques Crinon
(Université Paris-Est Créteil, CIRCEFT-ESCOL) jacques.crinon@u-pec.frNous nous intéressons ici aux supports didactiques sur lesquels s"appuient les enseignants dans la plupart des situations
d"enseignement apprentissage qu"ils mettent en place : manuels scolaires, documents, ?ches, livres et albums de jeu-
nesse, sites Web, épreuves d"évaluation, etc., que ces supports mettent en scène les savoirs ou que l"usage du support
soit en lui-même objectif d"apprentissage. Les supports ont connu des évolutions importantes depuis une cinquantaine
d"années. Ils se caractérisent aujourd"hui souvent par une hétérogénéité à plusieurs égards : documents pluricodés, ils
demandent aux élèves de maitriser et de combiner plusieurs systèmes sémiotiques ; fragmentés et non linéaires, ils font
appel à une activité mentale de construction d"un " texte » qui n"est pas donné initialement. Ainsi par exemple les ma-
nuels de sciences ou d"histoire du primaire proposent, dans chacune de leurs unités, une multiplicité de documents hé-
térogènes grâce auxquels la classe est supposée construire un savoir conceptuel. Autre exemple, les albums de jeunesse
utilisés dans les classes présentent une complexité particulière, et notamment une hétérogénéité et une discontinuité
qui sollicitent du jeune lecteur une activité cognitive d"autant plus délicate que la langue utilisée est proche de la langue
orale familière et donne ainsi l"impression d"une proximité avec l"univers quotidien des enfants.
L"étude des supports permet de s"interroger sur les " dispositions » attendues des apprenants. Elle renvoie à une évo-
lution des formes de littératie scolaire et des exigences auxquelles sont soumis les élèves à travers la prégnance de
l"environnement écrit dans la classe.Ces exigences mettent en di?culté de manière sélective les élèves que leur socialisation familiale a le moins préparés
et familiarisés aux attentes de l"école en la matière. Ces supports contribuent aux inégalités scolaires lorsque les ensei-
gnants, pas toujours conscients des di?cultés des élèves, considèrent leur usage comme transparent et allant de soi.
C"est pourquoi l"analyse de ce que les supports didactiques complexes laissent à la charge des enseignants, de l"utili-
sation qui en est faite par ceux-ci et des interactions dans la classe autour de ces supports possède un fort enjeu en
termes de compréhension des sources d"inégalités dans les apprentissages et potentiellement, en vue de la réduction
de celles-ci.Les contributions à ce colloque s"attachent, à travers di?érents exemples de supports, à analyser leurs caractéristiques, à
mettre en relation ces caractéristiques avec les attentes de l"école et les logiques d"apprentissage sollicitées, et à décrire
des situations de travail dans plusieurs disciplines a?n de mettre en évidence ce qu"en font les enseignants et les élèves.
Qu"apprennent les élèves dans ces situations, lorsque l"évolution des formes curriculaires concernant les savoirs conduit
à laisser à la charge des élèves, justement à partir de l"hétérogénéité des documents et des supports, la construction
d"un texte de savoir qui n"est pas présenté en tant que tel ? 49 Les inégalités d"usage de la littérature de jeunesse en primaire
Stéphane Bonnéry (Université Paris 8, CIRCEFT-ESCOL) stephane.bonnery@univ-paris8.fr, Jacques Crinon (Université Pa-
ris-Est Créteil, CIRCEFT-ESCOL) jacques.crinon@u-pec.fr, Séverine Kakpo (Université de Rouen, CIRCEFT-ESCOL) severine-
kakpo@gmail.com, Brigitte Marin (Université Paris-Est Créteil, CIRCEFT-ESCOL) brigitte-marin@wanadoo.fr
Cette communication présentera les résultats d"une enquête par questionnaires (n=284) auprès d"enseignants d"écoles
maternelles et élémentaires de di?érentes régions de France et de di?érents contextes sociaux.
D"abord, on présentera un état des albums les plus utilisés selon les niveaux de classe, ce dont on sait peu de choses
jusqu"ici sur le plan quantitatif. Ensuite, le questionnaire permet d"établir une typologie des pratiques de classe autour
des albums (lecture en grand groupe, travail sur ?che individualisée, etc. ; temps accordé...), selon l"établissement et son
type de recrutement (en zone d"éducation prioritaire ou pas...) ainsi que selon le pro?l de l"enseignant, ses conceptions
et ses modalités d"information. En?n, les résultats de cette enquête par questionnaire sont travaillés en lien avec une
enquête qualitative déjà réalisée : celle-ci permet de graduer les inégales exigences littératiées (postures intellectuelles
requises du lecteur, formes langagières utilisées) actualisées dans les albums. Ainsi, nous présenterons les inégalités af-
férentes à l"exploitation des albums, selon les types sociaux d"établissements, de leur usage plus ou moins fréquent aux
exigences inégalement littératiées et aux formes de leur utilisation. Le Carnet d"expériences et d"observations au cycle 2 : un véritable outil scienti?que pour l"élève ?
Catherine Boyer (Université Charles de Gaulle Lille 3, Théodile-CIREL) catherine.boyer5@free.fr, Cora Cohen-Azria (Uni-
versité Charles de Gaulle Lille 3, Théodile-CIREL) cora.cohen-azria@univ-lille3.fr, Abdelkarim Zaïd (Université Charles de
Gaulle Lille 3, Théodile-CIREL) abdelkarim.zaid@lille.iufm.frDepuis les années 2000, en France, les élèves, de la Grande Section maternelle au collège, doivent disposer d"un nou-
veau support : le cahier d"expériences. Appelé par les prescriptions institutionnelles Carnet d"Expériences et d"Obser-
vations (CEO), il doit développer des apprentissages qui relèvent à la fois de la maîtrise de la langue, du vivre ensemble
et de l"acquisition de compétences scienti?ques. Le sens de ces apprentissages construits par les élèves, et dont le CEO
garde les traces, seront analysés en mobilisant la notion de conscience disciplinaire développée par Yves Reuter (2003,
2007). Elle se dé?nit comme la manière dont les acteurs scolaires (re)construisent les disciplines scolaires.
Il s"agit donc de présenter ici quelques résultats d"une recherche visant à analyser comment se construit la conscience
disciplinaire scienti?que chez les élèves de cycle 2 à travers cet outil qu"est le Carnet d"Expériences et d"Observations.
Quelle matérialité est prise par les CEO ? Quelles sont des activités e?ectives réalisées par les élèves ? Que retiennent les
élèves de l"usage du CEO ? Nous analyserons les productions de quelques élèves (dont l"entrée dans l"écrit est di?cile ou
plus facile) et les croiserons avec des entretiens réalisés à l"issue de leur travail et les observations de classe.
La recherche en éducation et en formation : enjeux pragmatiques Sylvie Cèbe (IUFM d"Auvergne-Université Blaise Pascal, ACTé) Sylvie.CEBE@univ-bpclermont.frLa compréhension est le domaine dans lequel les di?érences d"e?cience entre élèves de milieux sociaux contrastés sont
fortes. Apparentes dès l"école maternelle, elles se creusent ensuite si bien qu"à la ?n de l"école primaire un pourcentage
important d"élèves peine à comprendre les textes. C"est pour réduire ces di?érences que nous avons conçu un outil
Lectorino et Lectorinette destiné aux enseignants de CE1 et CE2. Pour ajuster l"artefact à ses utilisateurs, nous avons
procédé à une triple analyse : les savoirs en jeu, les caractéristiques des élèves peu performants et les pratiques habi-
tuelles des enseignants. L"instrument vise l"enseignement des procédures qui sous-tendent la compréhension. L"étude
des mises en uvre du premier prototype est en cours : vingt enseignants participent au processus de " conception
continuée dans l"usage ». Nous les observons dans leur classe et organisons des rencontres régulières. Nous étudions
ainsi la faisabilité de nos propositions et les modi?cations à faire subir au prototype pour le rendre plus e?cace dans la
prise en charge des di?cultés des élèves. Dans notre présentation, nous chercherons à montrer comment la prise en
main d"un outil peut être le vecteur du développement professionnel des enseignants au service des apprentissages des
élèves les moins performants.
Circulation, déambulation et textes hétérogènesCatherine Delarue-Breton (Université Paris-Est Créteil, CIRCEFT-ESCOL) catherine.delarue-breton@u-pec.fr, Jacques Cri-
non (Université Paris-Est Créteil, CIRCEFT-ESCOL) jacques.crinon@u-pec.frOn se propose ici de donner à voir quelques aspects de la manière dont les élèves établissent - ou non - une certaine
continuité entre des éléments hétérogènes, au cours d"activités de lecture de textes non linéaires, plurisémiotisés ou
présentant des énoncés de statuts variés. Il s"agit notamment de mettre en évidence la labilité des uns - mais aussi la
di?cultés des autres - à établir une continuité entre des éléments divers issus de ces supports, mais aussi entre les élé-
ments évoqués et d"autres éléments issus de leur expérience propre. 50Le rôle de l"enseignant dans ce contexte et plus particulièrement la manière dont il contribue - ou non - à l"élaboration
de cette continuité sera également questionné, à plusieurs niveaux : choix du support, choix (conception et/ou mise
en uvre) du dispositif mis en place, arbitrage des interactions langagières avec les élèves et entre élèves, - nature de
la prise en compte de l"expérience propre des élèves. On tentera également d"établir un lien entre les di?cultés (ou l"ai-
sance) à relier ces éléments hétérogènes entre eux et à l"expérience des élèves, et celles liées à l"interprétation d"énoncés
di?cilement accessibles dans l"immédiateté (par exemple des dictons) et requérant la mise en lien de signi?cations
diverses. Les usages litéraciés dans la littérature de jeunesse : thématisation et inférence culturelle
Pascale Delormas (Université Paris-Est Créteil, CIRCEFT-ESCOL) pascale.delormas@orange.frOn aborde le rapport à la littératie à travers une littérature de jeunesse dans laquelle lecture et écriture sont thématisées
pour y découvrir l"expression de normes et de rapports au monde et une conception du langage caractéristiques. Le
corpus est limité à une trentaine d"albums proposés dans une médiathèque fréquentée par une population socialement
mélangée. En vue de rendre compte de la complexité des usages litéraciés mis en scène, nous avons fait le choix de trois
niveaux d"analyse discursive. Au niveau fonctionnel, l"approche de Barton et Hamilton (2010) guide une première étape
de l"investigation. On observe la représentativité des catégories de littératie vernaculaire et scolaire (dite " dominante ») ;
au niveau générique, on repère le choix des catégories littéraires, les valeurs qui y sont attachées et les modalités de leur
promotion ; au niveau linguistique, la prise en charge énonciative par le locuteur, la délégation de la parole aux person-
nages, la confrontation des niveaux de langue sont également révélateurs des tensions qui traversent nécessairement
une production éditoriale interrogée à l"aune de sa didacticité. L"analyse des obstacles comme source de dépassement des di?cultés en production écriteJoaquim Dolz (Université de Genève, Forendif, FAPSE) Joaquim.Dolz-Mestre@unige.ch, Roxane Gagnon (Université de
Genève, Forendif, FAPSE) Roxane.Gagnon@unige.ch, Yann Vuillet (Université de Genève, Forendif, FAPSE) Yann.Vuillet@
unige.chCette communication présente une démarche orientée vers l"analyse des productions écrites d"élèves, laquelle permet
de dégager leurs capacités et di?cultés (Dolz, Gagnon & Vuillet, 2011) a?n d"organiser l"enseignement. L"analyse des
erreurs rend visible les obstacles entravant la progression des élèves en production écrite et permet d"opérationnaliser
le concept de zone de développement proche (Vygostki, 1934/1997). Cette opérationnalisation sert également à pen-
ser des dispositifs d"enseignement et des formes d"interventions di?érenciées. A?n d"expliciter notre démarche, nous
procéderons à l"analyse des obstacles contenus dans deux corpus distincts. Le premier (Fond Dore ; Vuillet, Mabillard,
Tobola-Couchepin & Dolz, à paraître) se compose de productions de textes argumentatifs du genre " lettre au courrier
de lecteur » d"élèves de 6e année primaire (9-10 ans). Le second (FNRS- IZK0Z1_139572/1) rassemble des productions
d"une lettre de demande d"étudiants adultes d"une classe de français langue étrangère (niveau B2-C1). Nous procéde-
rons en 3 étapes : analyse contrastée des erreurs et des capacités des apprenants des deux corpus a?n de dégager les
principaux obstacles et les zones de développement ; élaboration de dispositifs d"enseignement permettant de dépas-
ser les obstacles ; analyse des gestes de régulation des enseignants du corpus 1 dans la mise en pratique e?ective des
dispositifs de di?érenciation élaborés. Comment limiter les inégalités d"apprentissage en sciences biologiques pour les jeunes de 15 à 18 ans ?
Construction et utilisation de supports didactiques en formation initiale d"enseignantsMarie-Noëlle Hindryckx (Université de Liège, Service de Didactique des Sciences biologiq) mn.hindryckx@ulg.ac.be, Co-
rentin Po?é (Université de Liège, Service de Didactique des Sciences biologiq) corentin.po?e@ulg.ac.be, Mélanie Las-
chet (Université de Liège, Service de Didactique des Sciences biologiq) melanie.laschet@ulg.ac.be
Cette contribution vise à présenter les problèmes rencontrés par les stagiaires futurs enseignants de sciences et les dif-
?cultés vécues par leurs élèves, lors de l"utilisation de supports variés pour l"enseignement de la biologie au secondaire
supérieur (15-18 ans) en Fédération Wallonie Bruxelles de Belgique. Nous envisagerons deux axes en particuliers : celui
des manuels scolaires en sciences ainsi que celui des supports proposés par les stagiaires à leurs élèves. L"utilisation de
manuels scolaires est vivement encouragée par les autorités en matière d"enseignement. Pourtant, ces livres recèlent
de nombreuses di?cultés pour les élèves. Les stagiaires non avertis ne mesurent souvent pas ce que les élèves les plus
faibles rencontrent comme obstacle à leur apprentissage. Nous envisagerons quelques-unes de ces di?cultés. Les sup-
ports proposés par les stagiaires eux-mêmes peuvent également causer des di?cultés d"apprentissage à leurs élèves.
Nous passerons notamment en revue : l"utilisation de textes lacunaires ; la structure des notes de cours ; l"utilisation de
la projection multimédia comme support à l"enseignement... Nous tenterons donc, à travers notre expérience de forma-
teur, de montrer ce qui peut poser problème aux élèves et comment aider les stagiaires à y remédier en classe.
51 Les ?ches à l"école maternelle. Des supports qui font la di?érence ? Christophe Joigneaux (Université d"Artois, RECIFES) christophe.joigneaux@sfr.fr
Depuis une trentaine d"années, l"utilisation des ?ches à l"école maternelle s"est progressivement systématisée. Le conte-
nu sémiotique de ces ?ches tend à se complexi?er car elles comportent un nombre de plus en plus important de signes
qui peuvent di?érer selon un nombre croissant de propriétés (formes, couleurs, tailles, orientations...) et qui sont de
plus en plus souvent alignés au sein d"espaces graphiques tabulaires. Beaucoup d"enseignants de maternelle privilé-
gient aujourd"hui l"usage de ce type de supports didactiques lors des périodes durant lesquelles les activités des élèves
sont organisées en ateliers. Nos analyses des usages des ?ches que font les enseignants et les élèves au cours et autour
des ateliers tendent à montrer que les élèves se retrouvent dans des situations souvent très di?érentes malgré l"identité
des supports et des outils qui sont mis à leur disposition. Or ces di?érences ont toutes les chance d"être scolairement
di?érenciatrices dès l"école maternelle parce qu"elles ne permettent pas à tous les élèves de s"habituer à exploiter les
pouvoirs cognitifs propres à la littératie scolaire. De l"apprentissage à l"évaluation : les cas des mathématiques à Genève Géry Marcoux (Université de Genève, DAISS) Gery.Marcoux@unige.chPour les mathématiques, dans l"enseignement primaire du canton de Genève (Suisse), plusieurs documents (cantonaux
et/ou inter-cantonaux) servent de référence aux enseignants pour organiser leurs activités de classes. L"in?uence des
travaux en didactiques a conduit à inscrire ces activités dans un nouveau cadre de référence épistémologique. Ainsi, la
résolution de problèmes est devenue le cur de l"enseignement mathématique, sa dévolution à l"élève, son poumon
et l"importance de la médiation verbale dans la construction sociale des connaissances, son système sanguin. Si on y
ajoute l"idée de di?érenciation prégnante à Genève, la mise en place de ce triptyque engage à une gestion didactique
précise. Du point de vue des évaluations, il est montré que persiste chez les petits Genevois, malgré l"orientation didac-
tique choisie des moyens d"enseignement, la di?culté à résoudre des problèmes. Ce constat nous a amené à investiguer
quelques pistes. Croisant une analyse du livre " du maitre » et " de l"élève » (supports didactiques pour l"enseignement
de 9-11 ans) avec nos résultats aux évaluations (analyse des productions), nous interrogeons explicitement les " dispo-
sitions » attendues des apprenants dans l"une et l"autre forme, dans un premier point, et sous l"angle plus spéci?que des
inégalités possibles, dans un second. L"annotation des expressions écrites en langues étrangères : un support d"apprentissage équitable pour
les élèves ?Pierre Pagnoul (Université de Liège, Service de didactique des langues et littér) p.pagnoul@ulg.ac.be, Kevin Noiroux
(Université de Liège, Service de didactique des langues et littér) k.noiroux@ulg.ac.be, Germain Simons (Université de
Liège, Service de didactique des langues et littér) g.simons@ulg.ac.beL es pratiques des enseignants de langues modernes en Communauté française de Belgique semblent diverger dans
l"annotation des copies certi?catives en expression écrite. Dans certains cas, les feedbacks fournis par les enseignants ne
permettraient pas à chaque élève d"identi?er précisément ses erreurs et, plus important encore, d"y remédier. En d"autres
termes, les copies annotées seraient avant tout des supports docimologiques alors qu"elles pourraient/devraient aussi
être des supports d"apprentissage au service de chaque élève. Pour véri?er cette hypothèse, nous procéderons d"abord à
un état des lieux des pratiques correctives des enseignants en expression écrite. D"une part, un questionnaire administré
aux enseignants nous fournira des données déclaratives. D"autre part, l"analyse de copies annotées par des enseignants
nous procurera des données qualitatives qui nous permettront de déterminer si les supports sont source d"inéquité. Si
tel est le cas, nous proposerons des pistes de solutions pour rendre ce support plus équitable. Une de ces pistes portera
sur l"analyse critique et l"expérimentation d"un logiciel d"annotation textuelle qui, sans être trop chronophage pour
l"enseignant, permet de fournir un feedback plus systématique sur les points faibles et forts de la production de l"élève.
Complexité littéraire et littératie au début de l"école élémentairePatricia Richard-Principalli (Université Paris-Est Créteil, CIRCEFT-ESCOL) patricia.richard-principalli@u-pec.fr, Marie-Fran-
çoise Frader (Université Paris-Est Créteil, CIRCEFT-ESCOL) marie-francoise.fradet@u-pec.frLes textes de littérature de jeunesse sont devenus pour les enseignants de l"école primaire de véritables supports d"ap-
prentissage, alors que leur complexité semble croissante dans la production contemporaine (Bonnéry, 2010). Leur lec-
ture engage donc de réelles compétences de lecteur dès le début des apprentissages. 52Celles-ci ont été envisagées dans di?érents domaines : en psychologie cognitive, avec les processus de compréhension
(Passerault, Gaonac"h & Coirier, 1997) ; en littérature, avec les théories de la réception (Eco, 1985) ou la ré?exion sur les
stéréotypes (Dufays, 1994), qui ont inspiré en didactique une grille d"analyse portant sur la complexité d"ouvrages de
cycle 3 (MEN, 2003). Il s"agira donc de voir en quoi, au cycle 2 de l"école primaire française, ces di?érents critères peuvent
encore être utilisés pour analyser le degré de complexité des textes de littérature de jeunesse proposés mais aussi pour
mesurer les attendus de la littératie scolaire (Bautier, Crinon, Delarue-Breton & Marin, 2012). Nous considèrerons que
relèvent de la littérature de jeunesse des textes que le paratexte éditorial désigne comme tel sans, pour le moment,
discuter de leur littérarité. Nous mettrons ces critères à l"épreuve d"albums lus en classe et de leur appropriation par des
élèves de cycle 2.
Lecture d"un album satirique à la ?n de l"école primaire : quelle compréhension ? quel traitement des
valeurs ?Fabienne Rondelli (Université de Metz, CELTED) fabienne.rondelli@wanadoo.fr, Anne Leclaire-Halté (Université de Metz,
CELTED) anne.halte@iufm.uhp-nancy.fr
Dans le cadre d"une recherche descriptive et qualitative menée par une équipe pluricatégorielle du Groupe de Recherche
en Didactique du Français qui s"intéresse, à l"IUFM de Lorraine, au traitement de la relation texte/image en lecture d"al-
bum au cycle 3 de l"école primaire dans les pratiques ordinaires de classe, nous avons constaté les di?cultés des élèves
d"une classe de CM2 en ZEP à comprendre un album satirique. Cet album critique un certain type de consommation
télévisuelle, celle des émissions de télé-réalité du type Star Academy. À partir de l"analyse de l"album et d"interactions
verbales enseignante/élèves, nous montrerons en quoi il présente une double di?culté : sa complexité sémiotique (plu-
ricodage) et les valeurs qu"il traite. Sur ce dernier point, avec un tel support, les valeurs de l"enfant, issues de sa culture
familiale, rencontrent celles de l"école. Dans cette mise en relation interviennent non seulement les valeurs elles-mêmes
(en tant que " contenus » impliqués dans des systèmes de valeurs), mais aussi les situations langagières et les dispositifs
communicationnels où elles sont invoquées ou convoquées (de façon implicite). Au-delà de la description, on peut se
demander comment penser au sein de la classe la rencontre entre les valeurs de l"enseignant, celles des élèves, celles
véhiculées par l"album même. Risques d"inégalités des apprentissages liés à certaines caractéristiques des manuels contemporains de
langues modernesGermain Simons (Université de Liège, Service de didactique des langues modernes) g.simons@ulg.ac.be, Daniel Delbras-
sine (Université de Liège, Service de didactique des langues modernes) daniel.delbrassine@ulg.ac.be, Florence Van Hoof
(Université de Liège, Service de didactique des langues modernes) f.vanhoof@ulg.ac.beLes manuels actuels de langues étrangères utilisés dans l"enseignement secondaire en Communauté française de Bel-
gique (CFB) sont indéniablement riches sur le plan de l"input langagier proposé et de la variété des activités conçues
pour exercer chaque compétence langagière (lire, écouter, parler, écrire). Cependant, ils se caractérisent aussi par leur
forte densité et par leur nature fragmentée et, de ce fait, posent un certain nombre de problèmes à leurs utilisateurs :
élèves comme enseignants. D"autres caractéristiques de ces manuels modernes peuvent générer des inégalités dans les
apprentissages. Ces supports : sont, dans la grande majorité des cas, rédigés exclusivement dans la langue-cible ; expo-
sent très/trop tôt les apprenants à des structures linguistiques complexes ; adoptent une approche cyclique de la pré-
sentation des faits grammaticaux, dite " en spirale » ; contiennent souvent des références culturelles que tous les élèves
ne maîtrisent pas. Dans cette communication, nous analyserons quelques extraits de manuels d"anglais, d"allemand et
d"espagnol fréquemment utilisés en CFB. Nous tenterons d"identi?er les raisons qui conduisent à ces choix éditoriaux et
montrerons en quoi ils peuvent générer des risques d"inégalité. En?n, nous proposerons des pistes de solutions desti-
nées à rendre l"utilisation de ces supports didactiques plus équitable. 53 Outils d"évaluation des compétences en langues modernes en Communauté française de Belgique : des
supports maîtrisés qui conduisent à l"égalité de l"apprentissage ?Germain Simons (Université de Liège, Service de didactique des langues et littér) g.simons@ulg.ac.be
Depuis une quinzaine d"années, l"enseignement des langues modernes a été profondément réformé en Communauté
française de Belgique (CFB). Une des dernières étapes de cette réforme de l"Approche par Compétences (ApC) consiste à
proposer aux enseignants des outils d"évaluation qui sont des supports dont ils peuvent s"inspirer pour concevoir leurs
épreuves certi?catives sur la maîtrise des compétences langagières. Ces épreuves sont analysées par les inspecteurs
dont les missions ont été, elles aussi, réformées : évaluer le niveau des études et véri?er si l"enseignement pratiqué est en
adéquation avec les prescrits légaux. Ce double levier de l"évaluation et de l"inspection a accéléré l"adoption, du moins
en surface, de l"ApC en langues modernes en CFB. Cependant, di?érents indices nous conduisent à penser que nombre
d"enseignants ne sont pas familiarisés avec ces supports docimologiques et éprouvent des di?cultés à concevoir des
tâches qui sont, entre autres, complexes, inédites et ?nalisées. En outre, il n"est pas rare que ces tâches d"évaluation mo-
bilisent des savoirs linguistiques et/ou des stratégies qui n"ont pas été directement abordés dans le cadre de l"appren-
tissage. En?n, les élèves ne semblent pas être (su?samment) entraînés au décodage de ces tâches complexes. Ces deux
derniers paramètres constituent, selon nous, des sources importantes d"inéquité.quotesdbs_dbs1.pdfusesText_1[PDF] les systèmes de distribution
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