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http://www.ucadjds.org Journal es Sciences C. D. Diatta et al / J. Sci.Vol. 9, N° 3 (2009) 1 ʹ 13 - 1 -

DIVERSITE DE LA FLORE ET DE LA VEGETATION LIGNEUSES DE LA RESERVE DE NGAZOBIL (JOAL-FADIOUTH) AU SENEGAL

DIATTA

1

Cheikh Daou a

GUEYE 2

Mathieu, KOMA Soulèye

2 , AKPO 1

Léonar Elie

1 2 IFAN Ch.A.D., Laboratoire de Botanique, BP : 206 Dakar Fann (Sénégal)

Abstract:

The natural habi tats degradation l eads to scarcity, or eve n Senegal vegetation to the disappearance of animal and/or plant species. The 27 ha of land, Ngazobil reserve is the main habitat of some very commonly used plants in traditional medicine to treat certain conditions in Sérer countries. To characterize this environment, a sampling by transects and floristic list techniques have been used on 29 microplots. The Woody stand is rich with 60 species allocated in 47 genera and 25 families. He presented a high density and a relatively high basal. Flora is largely dominated by Bush cover species (Feretia apodanthera, Grewia bicolor and Acacia senegal). Stand appeared as homogeneous as methods of investigation did not distinguish between records characterizin g plant groupings. Des pite the barbed wire protectio n populations continue to exploit thi s environment. A preservation the res erve as a who le, i.e. natural resources and riparian populations seem necessary to promote sustainable management.

Résumé:

La dégradation des habitats naturels conduit à la rareté, voire à la disparition des espèces animales et/ou végétales. La réserve certaines plantes très usitées en médecine traditionnelle pour soigner certaines affections en pays Sérer. Pour caractériser ce milieu, un échantillonnage par transe cts et des techniques utilisés. Le peuplement ligneux est riche de 60 espèces reparties en 47 genres et 25 familles. Il a présenté une forte densité et une surface terrière relativement élevée. La flore est largement dominée par des espèces arbusti ves (Feretia apodanthera , Grewia bicolor et Acacia senegal). Le peuplement a paru aussi groupements végétaux. Malgré les fils barbelés de protection, les naturelles et des populations riveraines paraît nécessaire pour promouvoir une gestion durable. Keywords: Floristic richness, distribution, woody density, cover, specific importance, regeneration Senegal. Mots clés: Richesse floristique, distribu tion, densité, recouvrement, régénération, importance spécifique, Sénégal..

INTRODUCTION

milieux naturels conduit inévitablement à la rareté, voire à la disparition des espèces (Swaminathan 1990).

naturelle ou réserve (fore stière ou bio logique) es t une aire protégée de ressources naturell es, une aire

décentralisation ayant conduit à la cession de l a gest ion des ressources aux collectivités locales et à la

responsabilisation des autorités.

Les besoins croissants des populations (principalement en produits forestiers non ligneux), des feux de

brousse et la sécheresse ont provoqué une dégradation de plus en plus marquée de ces habitats. Celle-ci se

manifeste par une modification de la composition floristique et de la structure de la végétation, une faible

paraît indispensable pour permettre de mieux les connaître pour gérer en définissant de politiques viables

http://www.ucadjds.org Journal es Sciences C. D. Diatta et al / J. Sci.Vol. 9, N° 3 (2009) 1 ʹ 13 - 2 - le peuplement ligneux.

MATERIEL ET METHODES

Figure 1 : Réserve naturelle de Ngazobil : cartes de situation

biologique, tout en garantissant la durabilité des fonctions et produits naturels nécessaires au bien-être de la

communauté » (Gazzi, 1996). de Mbodiène.

très contrastées : une saison sèche de 7 à 9 mois et une brève saison de pluie (Kaly, 2001). Le vent provient de

http://www.ucadjds.org Journal es Sciences C. D. Diatta et al / J. Sci.Vol. 9, N° 3 (2009) 1 ʹ 13 - 3 - (Leroux et Sagna, 2000).

La circul ation des vents dans cette région dépend ainsi d e deux systèm es maritimes perm anents

Deux grandes régions climatiques ainsi coexistent dans cette forêt. Les caractéristiques communes sont

une irrégularité des précipitations, une migration des isohyètes vers le Sud et une très forte évaporation.

Les précipitations sont variables et revêtent trois formes principales ; ce sont les orages, les lignes de

grains et les pluies continues (Leroux, 1988). Les mois de juillet à octobre sont les plus pluvieux. Durant ces

mm.

site de Ngazobil, une falaise calcaire caractérisée par une plage sableuse, appartient au bassin sédimentaire

sénégalo-mauritanien (Cesaraccio et al, 2004). On rencontre par endroits un sol sableux argilo-calcaire.

La végétation est essentiellement constituée de savanes arbustives ou arborées, à Acacia stenocarpa

Hochst. ex A.Rich., à Acacia ataxacantha à affinités sahélo-soudaniennes, constituant le pseudoclimax ou

groupement édaphique stable des sols argileux et relativement frais (Trochain, 1940).

Les métho es utilisées

terme diversité en empruntant la définition de biodiversité de Crow et al. (1994), qui a distingué trois groupes

de diversité ; à savoir la diversité compositionnelle, la diversité structurale et la diversité fonctionnelle.

horizontale et ou verticale des plan tes, par leur distributi on en classe de taille ou âge. La di versité

&Stork, 1991, 1992, 1995 et 1997).

Un comptage exhaustif des ligneux a été réalisé dans les placeaux. Pour chaque individu rencontré, les

paramètres suivant ont été mesurés : la hauteur pour établir la structure du peuplement, la distance entre

la distribution des ligneux, la circonférence à la base du tronc à 30 cm du sol, pour estimer la surface terrière

et étudier la répartition des individus ligneux suivant les classes de circonférence.

Pour les individus multicaules, les circonférences de la plus grosse tige, de la moyenne tige et de la plus

petite tige ont été mesurées. http://www.ucadjds.org Journal es Sciences C. D. Diatta et al / J. Sci.Vol. 9, N° 3 (2009) 1 ʹ 13 - 4 -

RESULTATS

Etat u peuplement

Composition floristique

recensé dans la Réserve 60 espèces ligneuses réparties en 47 genres et 25 familles (tableau I).

Tableau I : Liste des espèces inventoriées

Familles Genres Espèces

ARECACEAE Borassus Borassus aethiopum Mart.

ANACARDIACEAE

Lannea Lannea acida A. Rich.

Sclerocarya Sclerocarya birrea (A. Rich.)Hochst.

Spondias Spondias monbin L.

APOCYNACEAE Strophanthus Strophanthus sarmentosus DC. ASCLEPIADACEAE Calotropis Calotropis procera (Ait.) Ait. f. ASTERACEAE Vernonia Vernonia colorata (Willd.) Drake BALANITACEAE Balanites Balanites aegyptiaca (L.) Del² BIGNONIACEAE Sterospermum Sterospermum kunthianum Cham.

BOMBACACEAE Adansonia Adansonia digitata L.

Ceiba Ceiba pentandra (L.) Gaertn.

BORAGINACEAE Cordia Cordia rothii Roem. & Schult

Cordia senegalensis Juss.

BURSERACEAE Commiphora Commiphora Africana (A. Rich) Engl.

CAESALPINIACEAE Bauhinia Bauhinia rufescens Lam.

Piliostigma Piliostigma reticulatum L.

Tamarindus Tamarindus indica L.

CAPPARIDACEAE Cadaba Cadaba farinosa Forsk.

Capparis Capparis tomentosa Lam.

Crataeva Crataeva adansonii DC.

CELASTRACEAE Loeseneriella Loeseneriella africana (Willd.) Wilczek

Maytenus Maytenus senegalensis ( Lam.) Exell.

COMBRETACEAE

Anogeissus Anogeissus leiocarpus (DC.) Guill.et Perr.

Combretum

Combretum aculeatum Vent.

Combretum glutinosum Perr.ex DC.

Combretum lecardii Engl. et Diels.

Combretum micranthum G. Don

Guiera Guiera senegalensis J.F. Gmel.

Terminalia Terminalia macroptera Guill. et Perr.

EUPHORBIACEAE Euphorbia Euphorbia balsamifera Aiton

Phyllanthus Phyllanthus reticulatus Poir.

PAPILLIONACEAE Erythrina Erythrina senegalensis A. DC.

Lonchocarpus Lonchocarpus sericeus (Poir.) H.B.K.

MIMOSACEAE

Acacia

Acacia ataxacantha DC.

Acacia seyal Del.

Acacia sieberiana DC.

Acacia nilotica (L.) Wil ld. ex Delile subsp.

Adstringens (Schumach. & Thonn.) Roberty

Acacia polyacantha Willd. subsp

campylacantha (Hochst. ex A. Rich.)

Brenan

Albizia Albizia chevalieri Harms.

Albizia lebbeck (L.) Benth.

Dichrostachys Dichrostachys cinerea (L.) Wight&Arn.

Faidherbia Faidherbia albida (Del.) Chev.

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Leucaena Leucaena leucocephala (Lam.) De Wit

Prosopis Prosopis juliflora (Sw.) DC.

MILIACEAE Azadirachta Azadirachta indica A.Juss.

Khaya Khaya senegalensis (Desr.) A.Juss.

MORACEAE

Ficus

Ficus thonningii Blume.

Ficus dicranostyla Mildbr.

Ficus sycomorus subsp. gnaphalocarpa

(Miq.) C.C. Berg

OLACACEAE Ximenia Ximenia americana L.

OPILIACEAE Opilia Opilia amentacea Roxb.

ULMACEAE Celtis Celtis toka (Forssk) Hepper&Wood

RHAMANCEAE Ziziphus Ziziphus Mauritana Lam.

Ziziphus mucronata Willd.

RUBIACEAE

Feretia Feretia apodanthera Del.

Gardenia Gardenia ternifolia Schumach et Thonn.

Mitragyna Mitragyna inermis (Willd.) Kuntze

Sarcocephalus Sarcocephalus latifolius (Smith) Bruce

TILIACEAE Grewia Grewia bicolor Juss.

Grewia flavescens Juss.

Sur le plan générique, les familles les mieux représentées sont Mimosaceae (6 genres), Combretaceae et

Rubiaceae (4 genres) suivies des Capparidaceae, les Caesalpiniaceae et Anacardiaceae (3 genres) et enfin des

Bombacaceae, Celastraceae, Papilionaceae et Meliaceae (2 genres) . Toutes les autres familles ne sont

représentées que par un seul genre.

Parmi les genres, Acacia (5 espèces), Combretum (4 espèces), Ficus (3 espèces) et Albizia, Grewia et

Ziziphus (2 espèces) sont les mieux représentés. Tous les autres genres renferment une seule espèce chacun.

Les espèces les plus fréquentes sont Feretia apodanthera (96,6 %), Grewia bicolor (89,7 %), Acacia seyal

(44,8 %), Combretum glutinosum (41,4 %), Tamarindus indica et Ziziphus mauritiana avec chacun (37,9 %).

Toutes les autres espèces sont rencontrées dans moins de 21% des relevés. Cadaba farinosa et Maytenus

Importance spécifique

Au niveau des 29 placettes, 1872 individus répartis presque exclusivement entre Feretia apodanthera

(60,4 %), Grewia bicolor (24,8 %) et Acacia seyal (4,5 %) ont été recensés (tableau I). Ces trois espèces

La densité est de 1464 individu s/ha (tableau 2). Elle a beaucou p variée entre les espèces le s plus

représentées (Feretia apodanthera 884 arbres/ha, Grewia bicolor 363 arbres/ha et Acacia seyal 66 arbres/ha)

et les autres espèces qui ont une densité inférieure à 28 arbres/ha.

observée (1464 arbres/ha) est supérieure à la densité théorique avec un coefficient de variation (Cv) de 62,25

% (tableau 2). La variabilité, fort importante, suggère ainsi une distribution en agrégats de la végétation.

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Tableau II : Caractéristiques du peuplement.

Paramètres Unité PA

Densité observée (nb ind/ha) 1464

Densité théorique (nb ind/ha) 1372

Indice de Shannon (bit) 1,87

Indice de régularité 0,39

Surface terrière (m²/ha) 59,63

Distance moyenne (m) 2,70

Coefficient de variation (%) 62,25

Recouvrement

supérieure à 4 m²/h a : Grewia bicolor (22,04 m²/ha), Feretia apodanther a (11,29 m²/ha), Combretum

glutinosum (5,61 m²/ha), Acacia seyal (4,84 m²/ha) et Celtis toka Forssk) Hepper&Wood (4,62 m²/ha).

Structure u peuplement

Répartition selon la hauteur

La figure 2 représente la distribution du peuplement et des espèces les plus fréquemment retrouvées

dans la réserve.

La distribution du peuplement (figure 2A) par son aspect unimodal fait apparaitre un seul pic. Ce dernier

est situé dans la classe 1-2 m. Ce groupe est celui des individus dont la hauteur est inférieure à 5 m et

grands arbres sont très rares (4,85 %).

La structure de la population de Feretia apodanthera (figure 2B) par son aspect unimodal aussi, montre

un pic situé dans la classe 1-2 m avec près de 54,8 % des individus. Tous les individus de Feretia apodanthera

arbustive.

La structure de la population de Grewia bicolor (figure 2C) illustre le modèle gaussien. Elle présente un

pic dans la classe 3-4 m de hauteur avec 33,52 % des individus. Certains individus dont la classe de hauteur est

comprise entre 0-1 m sont faiblem ent représentés. Par contre, l es autres, dont la classe de hauteur est

comprise entre 2 -5 m r eprésenten t la quasi-totalité des individus ( 94 %). Ces derni ers semblent être

homogènes et plus ou moins équiennes. http://www.ucadjds.org Journal es Sciences C. D. Diatta et al / J. Sci.Vol. 9, N° 3 (2009) 1 ʹ 13 - 7 - Figure 2: Structure du peuplement et des populations des 3 espèces les plus fréquentes. hauteur supérieure à 5 m, constitue la strate arborée.

Répartition selon la grosseur u tronc

89,56 % des individus et 50,5 % de ces individus sont représentés uniquement dans la classe de 10-20 cm. Au

niveau des classes supérieures ou égales à 50 cm l es individus so nt faiblement représe ntés avec une

fréquence de 10,44 %.

présente un pic entre 10-20 cm avec 66,46 % des individus. Les individus dont la circonférence est supérieure

ou égale à 40 cm sont faiblement représentés avec 1,83 % des individus.

circonférence de 7-10 cm sont faiblement représentés (5,2 %) indiquant ainsi une faible régénération. Les

individus des classes de circonférence comprise entre 10 et 40 cm sont fortement représentés avec 72,33 %

montrant que les individus ont le même âge. 0 20 40
60
80
100
]0 1] ]1 2] ]2 3] ]3 4] ]4 5] ]5 6] ]6 7] ]7 8] ]8 9] ]9 10] ]10 11] ]11 12] ]12 13] ]13 14] ]14 15]

F (%)Peuplement (A)

0 20 40
60
80
100
F(%)

Classes de hauteur (m)

Feretia apodanthera (B)

0 20 40
60
80
100
F (%)

Classes de hauteur (m)

Grewia bicolor (C)

0 20 40
60
80
100
F (%)

Classes de hauteur (m)

Acacia seyal (D)

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Figure 3: Structure du peuplement et des populations des 3 espèces les plus fréquentes selon la circonférence.

classe de 40-50 cm. Le premier groupe qui a une circonférence inférieure à 30 cm représente 56 % des

représente 44 % des individus qui sont adultes. Globalement les histogrammes de distribution selon la hauteur et les histogrammes de distribution

selon la circonférence sont en phases parce que dans les classes inférieures se trouvent les arbustes (Feretia

Régénération u peuplement

Au niveau des 29 placettes tous les individus dont leur circonférence à la base du tronc (soit à 30 cm du

sol) est inférieure ou égale 7cm sont considérés comme jeunes plants (figure 4). Nous avons recensé 1161

Acacia seyal a montré le taux de régénération le plus élevé (42%), suivie de Feretia apodanthera (34%)

et de Grewia bicolor (26%). 0 20 40
60
80
100
F (%)

Classe de circonference (cm)

Peuplement (A)

0 20 40
60
80
100
F (%)

Classe de circonference (cm)

Feretia apodanthera (B)

0 20 40
60
80
100
F (%)

Classe de circonference (cm)

Grewia bicolor (C)

0 20 40
60
80
100
F (%)

Classe de circonference (cm)

Acacia seyal (D)

http://www.ucadjds.org Journal es Sciences C. D. Diatta et al / J. Sci.Vol. 9, N° 3 (2009) 1 ʹ 13 - 9 - Figure 4 : Régénération du peuplement et des trois espèces les plus fréquentes

Impact es activités anthropiques

Au niveau du peuplement, la proportion des arbres concernés a atteint 39,4% (figure 6). Les coupes

ont concerné essentiellement 2 espèces : Grewia bicolor (26,2%) et Feretia apodanthera (42,5%) et dans une

moindre mesure Acacia seyal (19%). Cette espèce, qui produit la gomme arabique, a présenté des traces de

saignées. 0 20 40
60
80
100

PeuplementFeretia

apodanthera

Grewia bicolorAcacia seyal

F (%) http://www.ucadjds.org Journal es Sciences C. D. Diatta et al / J. Sci.Vol. 9, N° 3 (2009) 1 ʹ 13 - 10 -

Nous avons soumis la matrice 29 relevés × 29 espèces à une analyse factorielle des correspondances

groupements végétaux distincts.

Figure 6 : Diagramme de la matrice 29 relevés × 29 espèces ligneuses dans la réserve naturelle de

Ngazobil

DISCUSSION

Dans la végétation de la réserve naturelle de Ngazobil, nous avons recensé 60 espèces reparties en 47

genres et 25 familles, observé une densité et une surface terrière relativement assez élevées. La distance

moyenne entre individus est faible, et un coefficient de variation élevé suggérant ainsi une distribution en

bosquets.(Diouf, 2000).

La végétation est arbustive. Feretia apodanthera, Grewia bicolor et Acacia seyal y sont les espèces

dominantes et aussi les plus fréquentes ; ce sont des espèces à port arbustif, fréquemment rencontrées dans

ces savanes dégradées. Cette strate a regroupé plus de 90% du peuplement, précisément 95,1%. Cette strate

Il semble cependant que ces résultats ne sont pas caractéristiques des écosystèmes dégradés (Poupon

et Bille, 1974 ; Toutain et al., 1983 ; Benoît, 1988 ; Sambou et al., 1994 ; Vincke, 1995). http://www.ucadjds.org Journal es Sciences C. D. Diatta et al / J. Sci.Vol. 9, N° 3 (2009) 1 ʹ 13 - 11 -

Ces espèces arbustives ré génèrent aussi bien. La prop ortion de jeun es plants a attei nt 59,6% du

de mesurer le diamètre du tronc. Ne devrions-nous pas considérer ces individus comme des plantules ?

La structure par classes de grosseur a mon tré qu e le peuplement régénère bien par la forte

représentation des classes inférieures de grosseur. Cette structure est typique des formations naturelles dans

lesquelles la densité des jeunes plants est généralement plus élevée.

Dans la végétatio n, nous avons aussi recensé des arbres, rescapés ou d élibérément laiss és par les

intégralement protégés par le code fo restier comme Celtis toka (Annonyme, 1998) o u partiellement

protégées (Adansonia digitata, Sclerocarya birrea et Tamarindus indica), soit importants pour les populations.

La structure de Grewia bicolor indique une population homogène, relativement équienne.

10% des lig neux ont ét é touchés. Malheureusement une te lle pratique réduit con sidérablement l a

autres.

réserve se trouve en fait sur une surface topographique plane, avec des pentes relativement faibles vers la

mer

Dans une réserve de plantes médicinales, il semble nécessaire de préserver la réserve dans sa globalité,

CONCLUSION

Dans la réserve naturelle de Ngazobil, la végétation est arbustive et caractérisée par un cortège de 60

espèces reparties en 47 genres et 25 fa mi lles. Les espèces l es plus fréq uentes son t en effet Feretia

apodanthera, Grewia bicolor et Acacia seyal.

La végétation ligneuse est essentiellement arbustive avec 95 % des individus ayant moins de 5m de

hauteur. Elle est relativement monospécifique, avec une contribution spécifique de 60,4 % pour Feretia

apodanthera, peu exploitée et une régénération naturelle très importante.

pour la valorisation des espèces locales utiles, 2) des observations sur la diversité faunique pour compléter les

connaissances sur la biodiversité de la réserve. http://www.ucadjds.org Journal es Sciences C. D. Diatta et al / J. Sci.Vol. 9, N° 3 (2009) 1 ʹ 13 - 12 -

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