[PDF] La mémoire du roman 23 janv. 2018 PDF et





Previous PDF Next PDF



Tolstoi-Karenine-2.pdf

Anna Karénine roman traduit du russe. Tome deuxième. La Bibliothèque électronique du Québec. Collection À tous les vents. Volume 540 : version 2.0. 2 



Anna Karénine 1

Anna Karénine roman traduit du russe. Tome premier. La Bibliothèque électronique du Québec. Collection À tous les vents. Volume 539 : version 2.0. 2 



Léon Tolstoï - Katia - BeQ

La Bibliothèque électronique du Québec. Collection À tous les vents. Volume 1030 : version 1.0. 2. Page 3. Du même auteur à la Bibliothèque : Anna Karenine.



La sonate à Kreutzer

La Bibliothèque électronique du Québec. Collection À tous les vents. Volume 753 : version 1.0. 2. Page 3. Du même auteur à la Bibliothèque : Anna Karenine.



La mort dIvan Ilitch

Du même auteur à la Bibliothèque : Katia. Anna Karenine. La sonate à Kreutzer. Une tourmente de neige et autres nouvelles.



Knut Hamsun - Mystères

Georges Sautreau. La Bibliothèque électronique du Québec. Collection Classiques du 20e siècle. Volume 331 : version 1.0. 2 J'aime Anna Karénine et.



La sonate à Kreutzer

La Bibliothèque électronique du Québec. Collection À tous les vents. Volume 1146 : version 1.0. 2. Page 3. Du même auteur à la Bibliothèque : Anna Karenine.



Une tourmente de neige et autres nouvelles

Collection À tous les vents. Volume 139 : version 2.01. 2. Page 3. Auteur de grands romans (La Guerre et la paix. Anna Karénine



La mémoire du roman

23 janv. 2018 PDF et ePubs ... Bibliothèque et Archives nationales du Québec ... Rubempré Anna Karénine



Lenfant et les écrans - Avis de lAcadémie des sciences remis le 17

4 sept. 2012 5.3.2. Les écrans non interactifs : télévision et cinéma . ... pleurons sur le destin tragique d'Anna Karénine – une autre partie bloque ...



Images

Anna Karénine roman traduit du russe Tome deuxième La Bibliothèque électronique du Québec Collection À tous les vents Volume 540 : version 2 0 2



Anna Karénine 1 - Ebooks gratuits

Anna Karénine roman traduit du russe Tome premier La Bibliothèque électronique du Québec Collection À tous les vents Volume 539 : version 2 0 2



Nouvelle page 1 - Ebooks gratuits

La Bibliothèque électronique du Québec Oups! le lien est inopérant Assurez-vous d'être sur le site de la Bibliothèque: http://beq ebooksgratuits com

Presses de l'Université de Montréal

La mémoire du roman

Isabelle Daunais (dir.)

DOI : 10.4000/books.pum.4596

Éditeur : Presses de l'Université de Montréal

Lieu d'édition : Montréal

Année d'édition : 2013

Date de mise en ligne : 23 janvier 2018

Collection : Espace littéraire

EAN électronique : 9782821897700

https://books.openedition.org

Édition imprimée

EAN (Édition imprimée) : 9782760632547

Nombre de pages : 194

Référence électronique

DAUNAIS, Isabelle (dir.).

La mémoire du roman.

Nouvelle édition [en ligne]. Montréal

: Presses de l'Université de Montréal, 2013 (généré le 15 mai 2023). Disponible sur Internet : . ISBN : 9782821897700. DOI : https://doi.org/10.4000/books.pum. 4596.
© Presses de l'Université de Montréal, 2013

Licence OpenEdition Books

RÉSUMÉS

Alors que la poésie, le théâtre, la musique ou la peinture se transmettent au premier chef par la

continuité de leurs formes, le roman n'a aucune continuité formelle, sinon celle d'être une oeuvre

en prose d'une certaine longueur, mettant en scène des personnages fictifs.

Par quels repères et quels relais, dès lors, le roman construit-il sa propre histoire ? Ce recueil

pose la question de la mémoire non pas diffuse mais précise que l'on garde des romans et des mécanismes qui la sous-tendent : quelles scènes, quelles images, quels personnages, quels " résumés » les lecteurs, mais aussi les romanciers eux-mêmes dans leurs propres oeuvres, conservent-ils ou sont-ils amenés à conserver des romans qu'ils ont lus ?

Par des exemples qui vont du Moyen-Âge à l'époque contemporaine, c'est à ces questions que

répondent les auteurs réunis autour de l'équipe du TSAR (Travaux de recherche sur les arts du

roman), qui envisage le roman non pas comme un genre littéraire parmi d'autres mais comme une forme singulière de pensée et d'imagination.

LIBRE ACCÈS

PDF et ePubs gratuits en ligne

la mémoire du roman la mémoire du roman

Sous la direction de

Isabelle Daunais

Les Presses de l'Université de Montréal

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Vedette principale au titre :

La mémoire du roman

(Espace littéraire) Textes présentés lors d'un colloque tenu à l'Université McGill les ?? et ?? mars ????.

Comprend des références bibliographiques.

?. Mémoire dans la littérature - Congrès. ?. Roman - Histoire et critique - Congrès. I. Daunais, Isabelle, ????- . II. Collection : Espace littéraire.

Dépôt légal : ?

e trimestre ???? Bibliothèque et Archives nationales du Québec © Les Presses de l'Université de Montréal, ???? ???? (papier) ???-?-????-????-? ???? (pdf) ???-?-????-????-? ???? (epub) ???-?-????-????-? Les Presses de l'Université de Montréal reconnaissent l'aide financière du gouvernement du Canada par l'entremise du Fonds du livre du Canada pour leurs activités d'édition. Les Presses de l'Université de Montréal remercient de leur soutien financier le Conseil des Arts du Canada et la Société de développement des entreprises culturelles du Québec (SODEC).

Présentation

Loin de simplement constituer un genre littéraire parmi d'autres, le roman s'offre depuis ses débuts à notre culture comme une forme sin- gulière de pensée et d'imagination. L'un des éléments centraux de cette pensée issue du roman est la mémoire, que l'équipe de recherche TSAR (Travaux sur les arts du roman) propose ici d'explorer. L'idée de mémoire du roman peut s'entendre de deux façons, selon qu'on s'intéresse aux personnages et aux récits issus de sa propre ima- gination à ce qu'il a conservé de l'expérience humaine, dont il est devenu au fil du temps le dépositaire irremplaçable. Ces deux grands axes se déploient en questions multiples, à commencer par celles qui portent sur le contenu de cette mémoire. Au-delà de tous les détails documentaires qu'on peut y puiser et qui servent le savoir historique, de quelle conscience générale le roman est-il le gardien ? Quelles ques- tions, quelles découvertes et quelles expériences poursuit-il d'une oeuvre à l'autre et qui sans lui risqueraient de se perdre ou de ne plus être comprises de la même façon ? Mais l'enquête peut aussi porter sur le roman comme forme de mémoire et donc sur la façon dont il se transmet. Alors que les autres arts - poésie, théâtre, musique, peinture - se transmettent au premier chef par la continuité de leurs formes, le roman n'a aucune continuité formelle, sinon celle d'être une oeuvre en prose d'une certaine longueur, mettant en scène des personnages fictifs. Si ce n'est par sa forme, par quels repères et quels relais le roman construit-il sa propre histoire ? Une autre manière d'aborder la question est de savoir comment nous nous souvenons des romans, dont on ne peut jamais garder qu'une mémoire partielle, même s'il arrive qu'un roman lu une seule fois puisse

8 la mémoire du roman

laisser en nous un souvenir qui ne s'effacera pas. De quoi alors nous souvenons-nous ? Qu'est-ce qui, dans un roman, résiste à l'oubli et à l'impossibilité de le connaître par coeur ? C'est à ces questions que les textes réunis ici tentent de répondre, à travers des exemples qui vont du Moyen Âge jusqu'à l'époque contem- poraine. Ils abordent, dans un premier temps, ce qu'on peut appeler les origines de la mémoire romanesque, c'est-à-dire les conditions qui ont présidé aux commencements de cette mémoire. Ils explorent ensuite la valeur mémorielle des oeuvres romanesques, d'abord à partir de ce qui conduit ces oeuvres à nous guider et à nous instruire, mais aussi à partir de ce qu'elles lèguent comme souvenirs une fois le livre refermé. Enfin, ils s'intéressent à la mémoire précise que l'on garde des romans et des mécanismes qui la sous-tendent : quelles scènes, quelles images, quels personnages, quels résumés sommes-nous amenés à conserver des romans que nous avons lus ? Ce livre, comme le colloque qui en a été l'origine, ont été rendus possibles grâce à l'aide de plusieurs collaborateurs, que nous remercions vivement : Mathieu Bélisle, Michel Biron, François Ricard, de même que Sonia ?éberge-Cockerton et Catherine Côté-Ostiguy, assistantes de recherche au sein de l'équipe TSAR. Nous remercions également, pour leur soutien financier, la Chaire de recherche du Canada sur l'esthétique et l'art du roman, le Fonds de recherche Québec - société et culture, le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, la Chaire James McGill de littérature québécoise et roman moderne ainsi que le Département de langue et littérature françaises de l'Uni- versité McGill.

I??????? D??????

I

Aux commencements

de la mémoire La mémoire singulière du romanI??????? D?????? Si, comme le propose Milan Kundera dans Le Rideau, " l'histoire d'un art », contrairement à l'Histoire tout court, " ne supporte pas les répé- titions

1 », cette incompatibilité atteint peut-être son point maximal avec

l'art du roman. Car pour bien des arts, la répétition n'est pas nécessai- rement une faiblesse et constitue même un principe central de trans- mission, si ce n'est d'existence : la poésie a répété pendant des siècles ses formes et ses figures ; l'épopée, le théâtre et les contes ont reconduit à travers les temps leurs mythes, leurs récits et leurs héros. Le roman, à l'inverse, est un art de la singularité ; il n'a pas de formes fixes et ses personnages ne vivent qu'une fois : Andromaque, Antigone, le Petit Poucet peuvent se réincarner sans cesse, ou plus exactement leur his- toire peut se rejouer à l'infini sans jamais s'épuiser, mais Lucien de Rubempré, Anna Karénine, les frères Karamazov ne reviennent pas - et ne peuvent pas revenir ; pour explorer plus avant la vie d'un provin- cial montant à Paris, d'une femme malheureuse ou de frères ennemis, le roman crée de nouveaux personnages et imagine de nouvelles situations, mais il ne revient pas sur ce qu'il a déjà créé. On pourrait minimiser cette différence sinon l'annuler en arguant que, dans tous les cas, c'est le principe plus surplombant de la variation qui agit, et qu'il est secondaire que cette variation porte, dans la poésie, sur des motifs et des figures ; au théâtre et dans les contes, sur un même personnage ; dans le roman, sur des types (Rastignac, Lucien de ?. Milan Kundera, Le Rideau, dans OEuvre, t. II, Paris, Gallimard, coll. " Bibliothèque de la Pléiade », ????, p. ???.

12 la mémoire du roman

Rubempré et Frédéric Moreau sont autant de déclinaisons du même jeune homme conquérant Paris) ou des situations (Emma Bovary con- fondant comme Don Quichotte la littérature et la vraie vie). Mais on peut aussi proposer que cette distinction - c'est-à-dire l'irréductible singularité du roman - n'est pas secondaire et qu'elle est même fonda- mentale. Car en ne répétant ni telle ou telle forme ni surtout ses per- sonnages, le roman déploie un principe en quelque sorte supérieur à la variation (qui ne serait, dans l'esthétique générale du roman, qu'un principe " intermédiaire ») : celui de la transformation. Si le roman ne se répète pas, s'il se donne la peine, après tout épuisante, de chercher à intervalles réguliers de nouvelles formes et à chaque fois de nouveaux personnages, c'est parce que, contrairement aux contes et aux légendes, et même à la poésie, sa tâche est de dire ce qu'il y a de nouveau dans le monde, ce qui avant n'existait pas et qui maintenant existe, ou inver- sement, ce qui avant existait et maintenant n'existe plus. La liberté même du roman, l'absence de contraintes qui le caractérise lui viennent précisément de cette tâche qui le distingue : autant le conte, la poésie et le théâtre ont pour fonction de nous raconter ou d'exprimer ce qui, dans l'aventure humaine, est permanent ou inéluctable, autant le roman a celle de montrer ce qui bouge et se transforme ; ce qui, sans qu'on sache exactement à quel moment, a cessé d'être une certitude ; ce qui se brouille ou se relativise ; ce qui aurait pu se produire comme aussi bien ne pas se produire. Mais alors une question se pose, qui est celle de sa transmission : s'il ne se répète pas, s'il est libre de renouveler ses formes autant qu'il le souhaite, si ses personnages, une fois qu'ils ont vécu, ne peuvent revenir et voir leur histoire se poursuivre, de quelle façon le roman persiste-t-il comme forme que l'on reconnaît ? Par quels relais ou par quelle mémoire trace-t-il dans l'histoire des arts une ligne continue ? On peut répondre à cette question en proposant que le roman ne requiert précisément aucune mémoire, ni de technique ni de contenu, comme en témoigne le fait qu'il s'offre d'emblée, comme allant de soi, à quiconque veut raconter une histoire ou témoigner d'une " expé- rience ». Par comparaison, la pratique plus " spécialisée » et moins courante de la poésie, du théâtre et du conte viendrait de ce qu'ils exigent beaucoup de mémoire, non tant parce qu'ils procèdent de formes conçues - ou conçues à l'origine - pour être dites ou récitées, la mémoire singulière du roman 13 mais parce qu'ils gardent de cette conception le fait de reposer sur des procédés - versification, motifs, figures, rhétorique - qu'il faut appren- dre à maîtriser et à apprécier. Libre de toute obligation, le roman jouirait, par comparaison, d'une " immédiateté » qui libérerait le lecteur et le romancier de la nécessité de passer par la mémoire, de maîtriser une technique, de recourir à des références. Cette perception du roman comme un genre qu'on peut pratiquer sans maîtrise particulière des formes n'est pas seulement celle qu'en ont les auteurs de romans populaires ou ceux, innombrables, pour qui l'écriture d'un roman est une forme de thérapie, de passe-temps ou de divertissement. Elle est aussi la perception qu'ont du roman tous ceux qui, à l'inverse de ces auteurs et contre eux, mais néanmoins à partir de la même prémisse, cherchent à introduire dans la forme romanesque ce qu'on peut appeler de la " difficulté » (formalisme, contraintes, travail du langage), c'est-à-dire à compenser son manque apparent d'héritage esthétique par le recours forcé et plus ou moins artificiel à ce que les avant-gardes appellent souvent un " travail du langage ». Alors que le premier groupe d'écrivains ne se soucie pas d'écrire en fonction d'un héritage ou non (la forme romanesque leur paraît immédiatement accessible), pour le second groupe, c'est plutôt l'idée qu'il manque au roman un héritage qui leur fait rechercher dans un surcroît de forme une compensation ou une correction : là où les autres arts exigeraient une forme de distance ou de recul, la reconnaissance d'usages ou de codes particuliers (même pour les oeuvres dites novatrices et en parti- culier pour ces oeuvres), le roman aurait comme faiblesse ou comme défaut d'être saisissable par tous et à tout instant. Art apparemment sans mémoire ou sans besoin de mémoire, il serait pour cette raison un peu moins qu'un art, ou il n'en serait un qu'à la condition qu'on lui injecte ce que nous avons appris à reconnaître comme de l'art. Mais une telle réponse, si elle s'accorde avec les apparences ou une sorte de logique intuitive, n'est peut-être pas la plus juste. Car on peut poser l'hypothèse exactement inverse : le roman, pour la raison même qu'il emprunte les formes les plus variées, que sa langue est celle de la prose de tous les jours et que ses sujets sont ceux de la réalité immé- diate, exige, pour qu'on le reconnaisse comme forme, beaucoup plus de mémoire que les autres arts, qui se distinguent en quelque sorte d'eux- mêmes, par effet de contraste.

14 la mémoire du roman

Une telle hypothèse, toutefois, ne vaut que si l'on précise que la mémoire par laquelle on reconnaît le roman n'est pas de la même nature que celle qui a permis à la poésie, à l'épopée, au théâtre, aux légendes et aux contes de traverser les siècles. Ces arts, en effet, reposent sur une mémoire dont ils sont le développement ou le mode de com- munication : c'est la rime et le rythme qui ont donné naissance à la poésie, ou qui ont contribué à la façonner, comme c'est la conscience intemporelle des grands archétypes de la psyché humaine qui ont assuré aux contes et aux légendes leur constance à travers les époques. Ces arts ne sont évidemment pas nés de la seule mnémotechnie, mais on peut penser qu'ils n'existeraient pas sans l'existence préalable desquotesdbs_dbs23.pdfusesText_29
[PDF] Le chant des partisans Musique : Anna Marly, Paroles : Joseph

[PDF] annabac sujet svt Term S - 13-05 - Le Quotidien

[PDF] Sujet officiel complet du bac ES Mathématiques Obligatoire 2013

[PDF] bts design d 'espace - Bankexam

[PDF] Agrégations d anglais 2002 ? 2017 Compilation des sujets de

[PDF] DEAMP - Épreuves de certification DC 1 ? 6 - Annales - Decitre

[PDF] NS sujets projet 2017-4

[PDF] éléments de corection épreuve U22 BAC PRO TMSEC - Eduscol

[PDF] 1 DEVOIR DE MATHEMATIQUES TERMINALE S FONCTIONS

[PDF] AVIS examen BIA CAEA 2016

[PDF] 2009-2010 - BU Toulon - Université de Toulon

[PDF] Sous-épreuve quot mathématiques quot du DNB - Eduscol

[PDF] bts banque - Bankexam

[PDF] BTS design d 'espace - Session 2016

[PDF] Sujet 1 - design arts appliqués