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Au cœur des ténèbres

Pour cette œuvre Conrad s'est inspiré d'un voyage qu'il avait fait au Congo en. 1890. Au cœur des ténèbres (1902) raconte comment Kurtz



Jeunesse suivi de Coeur des ténèbres

Heart of Darkness (Le Cœur des Ténèbres) est né lui aussi



AU CŒUR DES TENEBRES

Joseph Conrad né Józef Teodor Konrad Korzeniowski en 1857 en Pologne. Ses parents participent activement à l'insurrection de 1863 et sont exilés en Russie



Heart of darkness (Au cœur des ténèbres) de Joseph Conrad

11 сент. 2023 г. Heart of darkness (Au cœur des ténèbres) de Joseph Conrad



« Relire Au Cœur des ténèbres avec Hannah Arendt » - 26 janvier

26 янв. 2018 г. Si Hannah Arendt ne commente pas ligne à ligne le texte de Conrad c'est que celui-ci sert de support plus général à la compréhension du système ...



• co-direction de latelier « Conrad/Hardy » au Congrès dESSE à l

Mise en ligne : http://webtv.u-bordeaux- montaigne.fr/sciences/nathalie-martiniere. - « Quitter le cœur des ténèbres : analyse de la fin du roman » JE « 



Au coeur des ténèbres

Ce n'était pas du tout une histoire d'aventure. […] Mais la chose remarquable la chose vrai- ment étonnante sur Joseph Conrad



1 « Au cœur des ténèbres LAcacia et Le Cul de Judas au prisme du

22 февр. 2018 г. ] J'ai commenté ailleurs l'habitude de Conrad d'employer le discours rapporté ou ... pdf



Transnational Conrad Transnational Conrad

22 сент. 2017 г. RICHARD AMBROSINI (Roma Tre University). 1894: Joseph Conrad's Annus Mirabilis. ... LOIC GODART auteur de Au Cœur des Ténèbres (librement adapté ...



Joseph Conrads Heart of Darkness and Representation of Africa

22 июл. 2022 г. Au Coeur des ténèbres de Joseph Conrad reste un chef d'œuvre littéraire de tous les temps. Depuis sa parution en 1899 ce livre continue à ...



Au cœur des ténèbres

Pour cette œuvre Conrad s'est inspiré d'un voyage qu'il avait fait au Congo Au cœur des ténèbres (1902) raconte comment Kurtz



Conrad-jeunesse.pdf

Joseph Conrad. Jeunesse suivi de. Cœur des ténèbres. Traduit de l'anglais par. G. Jean-Aubry et André Ruyters. La Bibliothèque électronique du Québec.



Au coeur des ténèbres

Collected Letters of Joseph Conrad (désormais abrégé en CLJC dans cette édition ; voir Bibliographie p. 239)



AU CŒUR DES TENEBRES

Mais Conrad un des plus grands écrivains de langue anglaise



« Relire Au Cœur des ténèbres avec Hannah Arendt » - 26 janvier

26 janv. 2018 1 Cf. Michelle-Irène Brudny « Préface »



CITATIONS INTERNES « AU COEUR DES TENEBRES » DE

AU COEUR DES TENEBRES » DE CONRAD édition GF 2012 / édition GF 2017. Ailleurs lointain. « Il [le PDG] regardait vers la mer. » 77/39.



• co-direction de latelier « Conrad/Hardy » au Congrès dESSE à l

Mise en ligne : http://webtv.u-bordeaux- montaigne.fr/sciences/nathalie-martiniere. - « Quitter le cœur des ténèbres : analyse de la fin du roman » JE « 





« Le jeu du cœur et du creux dans Heart of Darkness » Le cœur est

26 janv. 2018 Kurtz est le cœur des ténèbres mais ce cœur est vide. (…) ... suivante : https://beq.ebooksgratuits.com/classiques/Conrad-jeunesse.pdf).



Une optique LW

Il va donc s'agir de procéder à une lecture atmosphérique d'Au cœur des ténèbres en observant des tableaux exécutés par des artistes antérieurs à Conrad 

CITATIONS INTERNES

" AU COEUR DES TENEBRES » DE CONRAD

édition GF 2012 / édition GF 2017

Ailleurs, lointain

" Il [le PDG] regardait vers la mer. » 77/39

" La voie fluviale poursuivait longuement son cours, déserte, vers l'obscurité des lointains que couvrait l'ombre » 122/97

" Quand on est jeune, il faut voir des choses, amasser de l'expérience, des idées, s'ouvrir l'esprit » 152/132

" J'ai été un peu plus loin, puis encore un peu plus loin - jusqu'à ce que je sois allé si loin que je ne sais comment je retournerai

jamais » [Arlequin] 154/135

Animal, animalisation / Anthropomorphisme

" Le phare de Chapman, une affaire à trois pattes élevée sur un banc de sable » 80/43 " Le serpent m'avait ensorcelé » 85/ 49

" La voix de la houle perçue de temps à autre était un plaisir positif, comme le langage d'un frère » 93/60

" les palétuviers tourmentés qui semblaient se tordre vers nous dans l'extrémité d'un désespoir impuissant » 94/ 62

" Des tas de gens, la plupart noirs et nus, allaient comme des fourmis » 95/63

" je rencontrai une chaudière vautrée dans l'herbe ... et aussi un wagonnet de modèle réduit qui gisait là sur le dos, les roues en l'air..

l'engin semblait aussi mort que la carcasse d'une bête » 95/63 " C'était un massacre gratuit » [à propos d'un tas de tuyaux de drainage] " deux autres paquets d'angles aigus étaient assis, leurs jambes remontées » 98/67

" un de ces êtres se dressa sur les mains et les genoux et descendit à quatre pattes boire au fleuve. Il lapa dans sa main » 98/67

" De grosse mouches bourdonnaient férocement : elles ne piquaient pas, elles poignardaient » 100/69 »

" vapeur tiré sur le rivage comme la carcasse d'une grosse bête fluviale » 111/84 [hippopotame] " Cet animal a une vie magique ... nul homme ici n'a une vie magique » 115/88

" mon influent ami, ce vapeur tabassé, tordu, ruiné, ce tas de fer blanc... nul ami influent ne m'aurait mieux servi » 115/88

" Il était là en-dessous de moi et ma parole le regarder était aussi édifiant que de voir un chien, en une caricature de pantalons et

chapeau à plumes, qui marche sur ses pattes de derrière » 127/103

Attente, retards, détours et délais

" Il n'y avait plus qu'à venir au lof et attendre que la marée tourne » 77/39

" Nous regardions, attendant patiemment ; - il n'y avait que cela à faire jusqu'à marée haute » 83/47

" Notre machine allait, s'arrêtait, nous démarquions des soldats, nous repartions » 92/59 " chaque jour la côte avait même aspect, comme si nous n'avions pas bougé » 92/60

" Ce n'est qu'au bout de 30 jours que j'ai vu l'embouchure du grand fleuve ... mais ma tâche ne devait commencer qu'à environ

200000 milles plus loin » 94/ 62

" A quel point il pouvait se révéler insidieux, en outre, je ne devais le découvrir que des mois plus tard et à 1500 kms de là [le

démon]» 97/65 " j'ai eu dix jours à attendre dans ce poste - une éternité » 100/69 " un déplorable contretemps » 104/74 " Ca et les réparations quand j'eus amené les pièces au poste, prit des mois » 104/74

" Il y avait déjà eu tant de délais qu'il ne savait pas qui était mort, qui vivait, ni comment allaient leurs affaires » 105/76

" 3 mois avant que nous puissions démarrer » 106/77

" Il était là depuis un an, en attente ... Je ne voyais pas ce qu'il attendait. Une Création particulière peut-être. D'ailleurs ils

attendaient tous, tous les 16 ou 20 pèlerins qu'ils étaient, quelque chose, et ma parole ça ne semblait pas leur déplaire... Ils tuaient le

temps en médisant et en intriguant les uns contre les autres d'assez sotte manière » 108/80

" Tout cela était grand, en attente, muet ; et cependant l'homme jacassait sur ses affaires » 112/ 84

" Ce fut précisément à deux mois du jour de notre départ de la crique que nous arrivâmes à la berge située sous le poste de Kurtz »

122/97

" J'étais irrité du délai au-delà de toute expression » 130/107 " Ah ça valait l'attente ! - parfois » 156/137

" Nous sommes tombés en panne... ce délai fut la première chose qui ébranla la confiance de Kurtz » 175/158

" Je suis là couché dans le noir à attendre la mort » 175/159

Aventure (s)

" Aventuriers, colons ....Chasseurs d'or ou quêteurs de gloire, ils étaient tous partis par ce fleuve ... porteurs d'une étincelle de feu

sacré » 79-80/43

" Nous étions destinés à entendre, avant le reflux, une des aventures indécises de Marlow » 83/48

" Si la pureté absolue, sans calcul, sans côté pratique, de l'esprit d'aventure avait jamais gouverné un être humain, c'était ce garçon

rapiécé. Je lui enviais presque la possession de cette modeste et claire flamme. Elle semblait avoir consumé toute pensée égoïste »

154-155/ 135

1 " Kurtz s'aventurait seul loin dans les profondeurs de la forêt » 156/137

" Je ne m'approchai plus de l'homme remarquable qui avait prononcé un jugement sur les aventures de son âme sut cette terre ! »

176/160 + " c'était un homme remarquable »184/167

Bourgeoisie, embourgeoisement, confort

" Le Juriste, - la crème des vieux camarades- avait à cause de toutes ses années et de toutes ses vertus, le seul coussin à bord, comme

il était allongé sur l'unique carpette » 78/40

" dans une pièce qui avait toute la douceur d'aspect qu'on attend d'un salon de dame, nous causâmes longtemps, paisiblement, au

coin du feu » 90/57

" Il était sorti un moment prendre un peu d'air frais. L'expression semblait bizarre et singulière, suggérant une vie de bureau

sédentaire ... au milieu de la grande démoralisation du pays il maintenait les apparences. Question de cran.... Cet homme avait donc

véritablement réussi quelque chose. Et il était dévoué à ses livres de compte, qui étaient impeccablement tenus » 99/68

[le Directeur] " Il s'entendait à maintenir une routine- c'est tout », " où il s'asseyait c'était la première place, les autres n'existaient

pas... il n'était ni courtois ni discourtois... il laissait son " boy » traiter les Blancs avec une insolence provocante... C'était un crétin

bavard » 105/76

Brumes et brouillards

" Une brume dormait sur les côtes basses » 77/39

" La brume sur les marais... comme une gaze radieuse accrochée aux coteaux boisés de l'intérieur et drapant les côtes basses de plis

diaphanes » 78/41

" il y avait un brouillard blanc, très chaud et moite, et plus aveuglant que la nuit. Il ne bougeait ni n'avançait : simplement, il était là,

dressé tout autour comme une matière solide » 131/107

" A moi il sembla que c'était la brume même qui avait hurlé, tellement soudaine et apparemment surgie de tous les côtés à la fois,

s'était élevée cette tumultueuse et lugubre clameur » 131/108

" Ce que nous pouvions voir n'était que la vapeur où nous étions... Le reste du monde n'était nulle part, pour autant que nos yeux et

nos oreilles furent concernés. Parti, disparu, balayé sans laisser un murmure ou une ombre... Nous serions tous massacrés dans ce

brouillard » 132/108

" Nos yeux ne nous étaient pas plus utiles que si nous avions étés ensevelis sous des kms d'ouate. Et on en avait la sensation -

étouffante, chaude, suffocante » 137/114

Belges, Belgique, Bruxelles, Cie

" une cité qui me fait toujours penser à un sépulcre blanchi, préjugé, bien-sûr » 87/52

" un silence mortel », " un escalier nu et balayé, aride comme un désert » 87/53 " le sanctuaire » 88/54

Colons, colonialisme, comptoirs, conquête

" Les rêves des hommes, la semence des républiques, le germe des empires » 80/43

" [Romains] Ces gars-là ne valaient pas cher, en réalité. Ce n'étaient pas des colonisateurs... c'était des conquérants et pour ça il ne

faut que la force brute ... la rapine à main armée, le meurtre avec circonstances aggravantes à grande échelle et les hommes s'y

livraient à l'aveuglette -comme il convient quand on a affaire aux ténèbres. La conquête de la terre, qui signifie la prendre à des

hommes d'une autre couleur que nous ou avec le nez un peu plus plat, n'est pas une jolie chose quand on la regarde de trop près. Ce

qui la rachète n'est que l'idée » 83/47 " J'envahissais vos maisons, comme si j'avais reçu du ciel mission de vous civiliser » 84/48 " la noble cause » 86/51 " Elles [les deux poules noires] étaient allées à la Cause du Progrès » 87/52

" [les bureaux de la Compagnie] Cétait ce qu'il y avait de plus grand dans la ville et tous les gens que je rencontrais en avaient plein

la bouche. Cette affaire allait prendre la tête d'un empire outre-mer et faire des tas d'argent par le commerce » 87/52

" une grande carte brillante, marquée de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Il y avait une grande quantité de rouge... j'allais dans le

jaune. En plein centre » 87-88/ 53-54

" Un morceau de violet pour montrer où les joyeux pionniers du progrès boivent la joyeuse bière blonde » 88/54

" Le grand homme en personne... Il tenait dans sa poigne le bout de tant et tant de millions » 88/54

" ne point trahir de secrets commerciaux » 88/54 " quelque chose comme un émissaire des Lumières, comme un apôtre au petit pied » 91/57 " Elle parlait d' " arracher ces millions d'ignorants à leurs moeurs abominables » 91/58 " tous les fichus ports qu'ils ont par là » 92/59

" des comptoirs vieux de plusieurs siècles et toujours pas plus gros que des têtes d'épingle sur l'étendue intacte de leur entourage »

92/59

" ce qui paraissait une sauvagerie abandonnée de Dieu avec une baraque en tôle ondulée et un mât de drapeau perdu dedans » 92/60

" des comptoirs avec des noms comme grand Bassam, petit Popo ; des noms qui semblent appartenir à quelque face sordide joué sur

le devant d'une sinistre toile de fond » 92/60 " C'est étonnant ce que des gens peuvent faire pour quelques francs par mois » 94/ 62

" moi aussi je participais de la grande cause qui inspirait ces actions élevées et justes » 96/65

" sembla faire de moi un partenaire de sa haute mission » 96/ 65 " pour faire des sous bien sûr. Qu'est-ce que vous croyez ? » 102/72

[Poste central] " situé sur un bras mort entouré de brousse te de forêt, avec une jolie bordure de vase puante d'un côté tandis que sur

les 3 autres il était clos d'une palissade croulante de roseaux. Une brèche négligée tenait lieu de porte » 103/73

2

" Il n'avait ni connaissance ni intelligence. Sa situation lui était venue, comment ? Peut-être de ce qu'il n'était jamais malade ...

Peut-être était-il entièrement creux » 105/75 " Le mot " ivoire » résonnait dans l'air, se murmurait, se soupirait » 107/77

" Le seul sentiment réel était un désir d'être nommé à un comptoir où on trouverait de l'ivoire » 109/80

" Au lieu des rivets il vient une invasion, une plaie, une visitation ... cette pieuse bande se nommait Expédition pour l'Exploration de

l'Eldorado ... Arracher leur trésor aux entrailles de la terre, tel était leur désir, sans plus d'intention morale pour les soutenir que

n'en auraient des cambrioleurs de coffre-fort !» 118/91-92 + " une invasion fantastique » 122/97 + " l'expédition pour l'Eldorado »

idem

" Chaque poste devrait être un phare sur la voie du progrès, un centre de commerce, bien sûr, mais aussi d'humanisation,

d'amélioration, d'instruction » 121/95 " J'aurais pu cracher sur leurs chapeaux » 121/95

" Il voulait des rois pour l'accueillir à la gare à son retour de quelque sinistre Nulle part, où il se proposait d'accomplir de grande

choses ... il faut prendre soin des motifs -de bons motifs- toujours » 174/158 (manque de) Compassion, empathie

" la promptitude placide et indifférence de ce regard me troubla ... elle portait sur eux le même regard rapide de sagesse indifférente

... examinant les visages niaisement réjouis de son vieux regard indifférent » 88/54-55

Contemplation

" Nous étions d'humeur rêveuse, tout justes bons pour une paisible contemplation. Le jour finissait dans la sérénité exquise d'un éclat

immobile » 78/41

Croyances, superstition

" la population entière s'esquiva dans la forêt s'attendant à toutes sortes de calamités ... une terreur folle l'avait dispersée » 86/51

" on se croyait ensorcelé et coupé à jamais de tout ce qu'on avait connu jadis - quelque part-bien loin- dans une autre existence peut-

être »

" il besognait dur, dans l'esclavage d'une étrange sorcellerie, riche en savoir et en progrès ... si l'eau dans ce truc transparent

disparaissait, l'esprit mauvais dans la chaudière se mettrait en colère tant il aurait soif et il prendrait une terrible revanche...

surveillait cette jauge dans la crainte (avec un gris-gris improvisé fait de chiffons ... la chaudière semblait en vérité possédée d'un

diable sournois » 127-128/103

" Quant à la superstition, aux croyances, à ce qu'il vous plaît de nommer principes, ils sont moins que fétus de vent » 135/111

" Après tout c'était l'expression d'une sorte de croyance .. elle avait le visage horrifique d'une vérité entr'aperçue -le singulier

mélange du désir et de la haine » 178/161

Désir, volonté

" Je me suis démené comme un fou pour être prêt et moins de 48h après je traversais la Manche pour me montrer à mes employeurs

et signer le contrat » 87/52

Destin, destinée

" Rien n'est mystérieux pour le marin sauf la mer elle-même, qui est la maîtresse de son existence, aussi inscrutable que la

Destinée » 80/44

" Deux femmes, l'une grasse et l'autre mince, étaient assises sur des chaises paillées et tricotaient de la laine noire » 87/53

" Les deux femmes tricotaient leur lame noire, fiévreusement » 88/54

" Elle semblait tout savoir d'eux et de moi aussi bien.. je la voyais magicienne et fatale... gardant la porte des Ténèbres, tricotant leur

laine noire comme pour un chaud catafalque, l'une introduisant sans cesse à l'inconnu.. Ave ! Vieille tricoteuse de laine noire.

Morituri te salutant ! De ceux qu'elle dévisagea ils ne furent pas nombreux à la revoir - pas la moitié loin de là » 89/55

" Une petite étude à l'huile, sur un panneau, qui représentait une femme drapée, les yeux badés, portant une torche allumée » 109/81

" je n'aurais pu ressentir pire désolation ni pire solitude, si je m'étais vu dérober ne croyance ou si j'avais manqué ma destinée »

143/121

" ces nègres enterrent parfois les défenses - mais évidemment ils n'avaient pas pu enterrer ce lot assez profondément pour sauver M.

Kurtz de son destin »145/123

" Cela lui était venu et il l'acceptait avec une sorte d'avidité fataliste » 155/136 " La vieille tricoteuse au chat envahissait ma mémoire » 169/152

" La destinée. Ma destinée ! C'est une drôle de chose que la vie - ce mystérieux arrangement d'une logique sans merci pour un

dessein futile. Le plus qu'on puisse en espérer c'est quelque connaissance de soi-même - qui vient trop tard - une moisson de regrets

inextinguibles. » 177/160

" une de ces nécessités ironiques qui se dissimulent dans les faits de l'existence » 181/166

Dieu(x), religion

" une fois tombé on n'avait pas touché à cet être surnaturel » 52/86 " il ne craignait dieu ni diable, bien moins nul homme au monde » 114/ 87 Don " Je ne vis rien d'autre à faire que de lui offrir un des biscuits de marin » 98/67 Ennui 3

" J'étais las de me reposer... Les bateaux ne voulaient même pas me voir. Si bien que je me suis dégoûté de ce jeu-là aussi » 84/48

Etranger, altérité

" Contre leur cadre immuable [aux marins], les côtes étrangères, les visages étrangers, l'immensité changeante de la vie glissent et

passent, voilés non point par un sentiment de mystère mais par une ignorance un peu dédaigneuse » 80/44

" La chance d'une promenade, d'une virée à terre, suffit à lui révéler le secret de tout un continent et généralement il conclut que le

secret ne vaut pas la peine » 80/44

" Des bancs de sable, des marécages, des forêts, des sauvages, bougrement peu à manger qui convienne à un homme civilisé, rien à

boire que l'eau de la Tamise » 81/45

" Il s'était attaché un bout de fil blanc autour du cou... Pourquoi ? ... cela surprenait autour de son cou noir, ce bout de coton blanc

d'outre-mer » 98/67

" Et dehors cette contrée sauvage et muette qui entourait ce carré ... me frappait comme quelque chose de grand et d'invincible,

comme le mal ou la vérité, qui attendait impatiemment le départ de cette invasion fantastique » 107/77

" une explosion de hurlements, un tourbillon de membres noirs, une masse de mains battantes, de pied martelant, de corps ondulant,

d'yeux qui roulaient...L'homme préhistorique nous maudissait, nous implorait, nous accueillait ... Nous ne pouvions pas comprendre

parce que nous étions trop loin et que nous ne nous rappelions plus, parce que nous voyagions dans la nuit des premiers âges, de ces

âges disparus sans laisser à peine un signe et nul souvenir » 125-126/100-101 " Un appel qui me vise dans ce chahut démoniaque » 127/102

" " Prendre eux, fit-il sèchement, ses yeux injectés de sang s'ouvrant plus larges, avec une lueur de dents aigües -prendre eux. Nous

donner eux !.. manger eux ! ... ils devaient avoir très faim » 133/109

" On ne peut pas, éveillé, endormi, mangeant, respirer de l'hippopotame mort et en même temps garder une prise précaire sur

l'existence » 133/109

" " les cris que nous avions entendus.. n'avaient pas le caractère furieux qui annoncerait une intention immédiatement hostile.

Inattendus, sauvages, violents comme ils avaient étés, ils m'avaient donnés une impression irrésistible de tristesse. La vision du

vapeur avait pour une raison quelconque rempli ces sauvages d'un chagrin sans bornes » 137/113

" L'action était loin d'être agressive ... elle était entreprise dans la tension du désespoir et en essence était purement de protection »

137/114

" Je vis une figure parmi les feuilles au niveau de la mienne qui me regardait, très féroce et décidée ; et soudain, comme si un voile

s'était levé devant mes yeux je distinguai, enfoncés dans la confusion obscure, des poitrines nues, des bras, des jambes, des regards

furieux -la brousse fourmillait de membres humains en mouvement, luisants, couleur de bronze » 139/117

" Les flèches arrivaient par essaims. Elles étaient peut-être empoisonnées mais elles n'avaient pas l'air bonnes à tuer un chat. La

brousse se mit à hurler » 140/117

" Des profondeurs des bois s'éleva une lamentation, tremblante et prolongée, de lugubre crainte et de total désespoir, telle qu'on

l'imaginerait suivant la perte du dernier espoir sur la terre » 141/119

" Des flots d'êtres humains, d'une humanité nue, .. le regard farouche et les mouvements sauvages, se déversèrent dans l'espace au-

dessous de la forêt sombre et pensive » 161/142 " De sombres formes humaines se distinguaient au loin » 163/144

" Les profonds murmures de la foule, soudain interrompus, étaient comme les répons de quelque litanie satanique ... et toute cette

sauvage multitude reprit le cri en un choeur hurlant de formules articulées, rapides, haletantes» 156/172-173

Exotisme

" le frémissement de lointain tam-tams... un bruit étrange, tentateur, suggestif, et sauvage - et qui peut-être avait un sens aussi

profond que le son des cloches en pays chrétien » 102/ 72

" La nuit parfois le roulement des tam-tams derrière le rideau d'arbres remontait le fleuve et restait vaguement soutenu... s'il

signifiait guerre, paix ou prière, nous n'aurions su dire. » 125/100

" Elle me donnait l'idée d'une Immensité exotique gouvernée par une auguste Bienfaisance » 147/125-126

" Je confondais le battement du tam-tam avec celui de mon coeur » 169/152 Faim

" Ils devaient avoir très faim... ils avaient apporté de la viande d'hippopotame pourrie qui n'aurait pas duré longtemps, n'importe

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