DATATIONS RELATIVES ET ABSOLUES LES DATATIONS
Une datation relative place des évènements dans l'ordre chronolo- gique : on dit «cela s'est passé lundi La limite entre les ères primaire et secon.
I/ Le principe de la datation absolue est basé sur la décroissance
La datation relative fournit un moyen efficace d'ordonner dans le temps une succession Cette méthode présente certaines limites :.
Datation relative
I DATATION RELATIVE A. PRINCIPE DES METHODES DE DATATION ABSOLUE : ... nickélifères et de sphérules de verre dans certains sites de la limite C/P.
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C. Datations relative et absolue sont utilisées de manière couplée. D. Limites de la notion de biozone. III. Les fossiles permettent des reconstructions
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Programme de lenseignement des sciences de la vie et de la Terre
Datation relative d'événements à partir d'exemples. Limites : et d'observations : Le détail des structures leur inventaire exhaustif et les mécanismes de
La datation par les séries de luranium en archéologie: nouvelles
Note the relative enrichment factor of the rock varnish when compared to the sandstone. datation ayant une limite d'environ cinquante mille ans.
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L'unité de base de la biostratigraphie est la biozone (unité biostratigraphi- que) qui servira à fixer des limites et à établir des datations relatives et des
Potentiels et limites de lanalyse pollinique de spéléothèmes
17 sept. 2020 Des datations récentes ont établi sa mise en place entre 350 et 104 ka B.P. (Falguères et al. 2004). Les analyses polliniques (fig. 15) ...
Synthèse des méthodes m orp h ostru ctu rales utilisées pour 1
modalités et les limites d'application ainsi qu'un exemples régional Les méthode de datation relatives sont basées sur le principe de superposition.
Les datations relatives - Université Laval
La datation relative permet aux géologues de mettre les événements en ordre : ils peuvent faire des hypothèses sur le fait qu'un événement s'est produit avant ou après un autre mais ils ne peuvent pas déterminer l'âge chronologique des événements au moyen de ces méthodes Les géologues utilisent
Chapitre 1 : Le temps et les roches
L'application des principes de datation relative permet de reconstituer l'histoire géologique d'une région Les étages successifs sont désignés par un nom de lieu qui évoque le stratotype (formation géologique référencée mondialement qui a caractérisé cette période)
Qui a inventé la datation relative ?
Méthodes physiques de datation relative. Un premier concept de datation relative a été présenté en 1669, par un physicien danois, Nicolas Steno. Il s'agit du principe de l'horizontalité primairedes couches sédimentaires et du principe de superposition.
Quels sont les différents types de méthodes de datation relative ?
En d'autres termes, on établira lequel, entre deux corps géologiques, est le plus jeune ou le plus vieux, sans aucune connotation d'âge absolu qui serait exprimé en nombre d'années. Il y a deux grands groupes de méthodes de datation relative: les méthodes physiques et les méthodes paléontologiques. Méthodes physiques de datation relative.
Quelle est l'utilité d'une lignée pour les datations relatives ?
Pour illustrer l'utilité de ces lignées pour les datations relatives, prenons l'exemple d'une lignée évolutive des espèces d'un genre donné, soit les espèces A, B, C, D et E, avec un bon contrôle de la répartition temporelle de chacune des espèces. Puisqu'il s'agit d'une lignée évolutive, la durée de vie d'une espèce marque un temps bien précis.
Qu'est-ce que la méthode de datation par les fossiles ?
C'est la méthode de datation par les fossiles. C'est en creusant dans des couches horizontales à des fins de construction de canaux en Angleterre, qu'un ingénieur du nom de William Smith s'est rendu compte que d'un site à l'autre, il retrouvait toujours la même succession de roche.
![Potentiels et limites de lanalyse pollinique de spéléothèmes Potentiels et limites de lanalyse pollinique de spéléothèmes](https://pdfprof.com/Listes/17/35028-17document.pdf.jpg)
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DE SPÉLÉOTHÈMES QUATERNAIRES :
APPLICATIONS À LA RECONSTITUTION DE
L'ENVIRONNEMENT VÉGÉTAL DE L'HOMME PRÉHISTORIQUESUR LE POURTOUR NORD-MÉDITERRANÉEN
Vincent LEBRETON, Anne-Sophie LARTIGOT, Elena KARATSORI, Erwan MESSAGER, Laurent MARQUER & Josette RENAULT-MISKOVSKYRÉSUMÉ
En contexte archéologique, l'analyse pollinique de spéléothèmes offre l'opportunité de caractériser la composition de l'environnement
limites et les potentiels de ce type de support. Les résultats obtenus sur des sites préhistoriques du pourtour nord-méditerranéen sont confrontés et
corrélés à l'ensemble de l'information paléoécologique livrée par les données multidisciplinaires. Ces études palynologiques tentent aussi d'esti-
mer la distribution spatiale des écosystèmes végétaux, la composante locale étant souvent la plus significative. Quand la formation des spéléothè-
mes coïncide avec des niveaux archéol ogiques, l'environnement local de l'Homme préhistorique peut être précisé.Mots-clés: Palynologie, Spéléothème, Taphonomie, Paléoenvironnement, Quaternaire, Préhistoire.
ABSTRACT
POTENTIALS AND LIMITS OF POLLEN ANALYSIS ON QUATERNARY SPELEOTHEMS: AN ATTEMPT TO RECONSTRUCT THE VEGETAL ENVIRONMENT OF PREHISTORIC HUMAN IN THE NORTHERN MEDITERRANEAN.Pollen analysis on speleothems carry out detailed vegetal environment data in archaeological context. Pollen rain recorded in calcite is
light of multidisciplinary palaeoecological information from Northern Mediterranean prehistoric settlements. A main contribution of local vegeta-
tionwithregardtospatialdistributionofthedifferentvegetalecosystems is observed.Whenspeleothemgrowths andarchaeologicallayerdeposits
are synchronous, local environment of the prehistoric populations can be accurately documented.Key-words: Palynology, Speleothem, Taphonomy, Palaeoenvironment, Quaternary, Prehistory.1 - INTRODUCTION
Depuis les travaux de Von Post (1916), les analyses palynologiques se sont développées progressivement diversifiés. Les dépôts fossiles constitués d'accumula- tion de végétaux firent très tôt l'objet d'investigations sporo-polliniques, comme les sédiments paléozoïques réservoirs de pétroles et les charbons (Dijkstra, 1946), ainsi que les tourbes post-glaciaires (Van Campo,1950). Alors que ces sédiments étaient particulière-
ment propices à la réception et à la conservation desspores et grains de pollen, les sédiments lacustres,marins, fluviatiles, loessiques, archéologiques, de
nature plus minérale, nécessitaient des innovations successives pour améliorer le rendement d'extraction du matériel sporo-pollinique (Sittler, 1955 ; Van Cam- po & Leroi-Gourhan, 1956 ; Delcourtet al., 1959 ; Frenzel, 1964 ; Girard & Renault-Miskovsky, 1969 ; Bastin, 1971 ; Juvigné, 1973). Ces méthodes, particu- lièrement performantes, amenèrent aussi à s'intéresser au contenu pollinique des spéléothèmes quaternaires découverts sur des sites préhistoriques (Bastin, 1978 ;Renault-Miskovsky & Girard, 1978).
Les spéléothèmes désignent l'ensemble des forma tions minérales carbonatées pouvant être construitesManuscrit reçu le 26/09/2006, accepté le 28/02/2007Département de Préhistoire du Muséum national d'Histoire naturelle, UMR 5198 du CNRS, Institut de Paléontologie Humaine, 1 rue René Pan-
hard, 75013 Paris.E-mails : lebreton@mnhn.fr / asl@mnhn.fr / elenak@freesurf.fr / erwan.m@mnhn.fr / marquer@mnhn.fr / jrm@mnhn.fr
Quaternaire,18, (2),2007, p. 153-174
liséessurl esparoiscalcaires del'encaissant.Parmi les spéléothèmes,lesstalactites,stalagmites,plan chers stalagmitiqueset draperiesseprêtentàl'analyse paly nologique.Par ailleurs,lesméthodesde datationssur nologiquelesinterprét ationspaléoécologiques( Har monetal.,1975; Atk inson etal.,1978; Lietal.,1989).
Cetarticle estconsacréàl'analysepalynologiquede spéléothèmesdeneufsitespréhi storiques locali séssur lepourtournord-médit erranéen,entrel aFranceméri dionaleetlesudde laT urquie(fig. 1).Dans cecadre géographique,lesenregi strementssédim entairesqua ternairescontinentauxpropi cesàlaconservationdes grainsdepolle nsont rares(Wijmstra,1969;Wi jmstra &Smit, 1979;Follierietal.,1988; Pons& Reille,1988;T zedakis, 1993,1999,Tzedakisetal.,2006;
Allenetal.,2000).L esgisement ssuivant sontpour
caractéristiquecommunedeprésenterunediversité de spéléothèmesenrelation stratigraphiquea vecdes jourplusviei lhabitat engrotte(Lumley ,1988;Yokoyamaetal.,1988),c omporteci nqensemblesstra-
tigraphiques,dontdeuxspéléothèmes.Lerempl issage deLaBasura estessen tiellementcomposéde gistrantlecontext epaléoenvi ronnementaletpaléocli- matiquedepuisledéb utduPléistocène moyen (Chiapella,1955;Mollesonetal.,1972; Déli brias,1985;Y okoy amaetal.,1985; Rousseauetal.,2006).
Surlesite deL'Arago,plu sieursplanchersstalagmiti- quess'i nsèrentdanslastrat igraphiedes sédiments archéologiquesayantlivrél esrestesd'Homoerectus (Lumley,1981;Yokoyamaetal.,1982; Lumle yetal.,1984;S hen,1985; Falguèresetal.,2004).D ansla
grottedeKaraïnE,la séquencestrat igraphiquepré-senteunealternancededépôtsdétritiquesetd'horizonsconcrétionnésoùs'intercal entdifférentes formationsstalagmitiques(Otteetal.,1998; Yalçi nkaya,1998;
Farkh,2004).Laphosphatis atio ndurempli ssagedétri tiquedelaBaumeBonne ,qu iaaltérélematérielorga - nique(Perrenoud,1993;Gagnepain&Gaillard, 1996; Mestour,1996),n'apasaffectél esspéléot hèmes (Falguèresetal.,1991).A uLazaret,le remplissage incluantdenombreusesunitésarchéost ratigraphiques estrecouv ertdespéléothèmes( Lumley,1969; Lum ley-Woodyear,1970;Lumleyetal.,1976; Shen, unimportan tpilier,sontcontemporaine sdesniveaux archéologiques(Lumley&D arlas,1994;Voinchet&Darlas,1998; Lecervo isier,2003). Leremplissagede
l'abriPié-Lombard,reposant surunplancherstalag- mitique,contientdumaté rielarchéologiqueassociéà desrest esnéandertaliens,ainsi quedesfragmentsde stalactitesdétachés duplafond(Texier ,1974; Valladas etal.,1987,1988). ACavernadelleFate,qu atreplan- rieureduremplissage contenantdes restes néandertaliensassociésà desv estigesarchéologiques (Echassouxetal.,1983; Giacobi nietal.,1984; Falguèresetal.,1990).L etabl eau1rappelle lalocali- sationetlecontex teenvironnemental actueldeces gisementsenprécisantl esdonnéescultu relleset Quaternaire.Laplacedesspéléot hèmesanal ysésetles datesassociées sontportéesenregard. notammentdansles spélé othèmes,estunphénomène complexedanslequelin terviennentdemultip lesfac- teursgéologiques,atmosphéri quesetbiologiques. Aprèsrappels desdifférentsparamètres définissant la taphonomiepollinique,l eslimitese tpotentielsdel'a nalysepalynologiquedess péléothèmessontprésentés. Cettedémarcheméthodologiques'appuiesurl esp rin cipauxrésultat sobtenusàpartirdessitess électionnés pourcetteétude. Quandlesrésultats issusdeces 154Mer Noire N
0500 km
M er M di terra née20°E
40°N
136289
7 45Fig.1:Localisationdessites préhistoriquesprésentésdansletexte(duplusancienauplusrécent). Fig.1:Location oftheprehistoric settlementsintroducedin thetext(from theoldestto themostrecent). 155
Tab.1:Localisation etc ontextesenvironneme ntal,archéologiqueetgéochronologiquedessitesétudiés.
Tab.1:Location andenvironmental, archaeologicalandgeochr onologicalcontexts ofthest udiedsites.analysespeuvent êtrecorrélésav eclesniv eauxarchéologiques,ildevientpossi blededécri rel'environnementvégétaldel'Hommepréhist orique.
2 - MATÉRIEL ET MÉTHODE
2.1 - ÉCHANTILLONNAGE
Lesprél èvementssurchacundessitessontconduits selonlanatured uspéléothème. Levolume,lahauteur ouencorela dispositionde laf ormationcarbonatée dansla cavitéamènentà recouriràdeséquipements différents.Unescieàdisque électrique(meuleuse)a étéutilisée pourdécouperlesspéléothèmesau Vallon net,àl aBaume Bonne,àKaraïnE,auLazaret, àKala makiaetàF ate.Un équipement pluslourdavec carottieràtête diamantéeaé téinstallépour prélever descarottesà l'Arago(diamètre 8cm) etàl aBasura (diamètre4cm).AP ié-Lomb ard, trois carottiersde fixe,ontpermisd'ex trairelecoeurd'un estalactitepuis deuxanneauxc oncentri ques.Unautrespéléothème (fragmentde stalactitedétaché)aété prélevédansl e remplissagearchéologique. Aulaborato ire,l'échantillonestdessinéavantd 'être débité.Les prélèvementssefontensui vantleslacunes desédiment ationformantdeszonesderupturenatu- relleet/ou,quandvisi ble,endébitantdese nsemblesde laminesdistinguéspar colorimétrie(fig.2).2.2 - PROTOCOLE D'EXTRACTION
L'extractionchimiquedumatérielspor o-pollinique deséchantillonsp rélevéssurdesspéléothèmesdif fère parSittler(1955):HCl,HF,KOH,flottatione nliqueur dense.Lepoi dstr aitéestvari able,dépendantessentielUnemasse importante vapermettredecompenserla
concentrationsporo-polliniq uepotentiellementfaibledecetype deséd iment.Dansce cas,lapha seinitialed'attaqueàHClestlongue,afindedissoudrelafractionminéralecarbonatéedominant e.
3 - TAPHONOMIE POLLINIQUE
DANS LES SPÉLÉOTHÈMES
Entrel'émissiond esgrainsdepo llenparlavégéta tionetl'id entificationdelapluiepolliniquefossilelors del'analyse,certains processusp hysico-chimiqueset biologiquessontsusceptibles demodifi erlesignal.Ils sontregroupés sousl'appell ationd etaphonomiepolli fautconsidérerl'ori ginedesgrainsde pollenavantle dépôt,leurscondit ionsdesédimentat ionlorsdelapré cipitationdescarbonatesetleurconservation dansla calciteaprèsl edépôt.3.1-ORIGINE DESGRAINSDE POLLEN
RETROUVÉS DANS LES SPÉLÉOTHÈMES
Ledé pôtdumatérielsporo-polliniq ueenregi stré dansle sspéléothèmesprovi entdeplusieurssources possibles(fig.3). Lepoll enpeutêtretransportépar leseauxduk arst, encirculantd epuisle plateauàtrav erslesfissuresd u réseauouvert danslemassif calcaire(Smart&Friede- rich,1986;Bak eretal.,1997).C esfracturat ionset cavitésduréseaukarstiquepeuvente ngendrerune rétentiondufluxp ollinique(Bu i-Thi-Mai&Girard,1988;C olesetal.,1989; Burney &Bu rney,1993),
d'autantplusimporta ntequelavégét ationestdenseet lesolbie ndév eloppéau-dessusdelacavit é(McGarry &Casel dine,2004). Lematérielsp oro -polliniquedanslesspéléothèmes peutaussipro veni rdutransportparlescircula tions d'airau seindela cavité(Colesetal.,1989; Carrasco etal.,1995; McGarry& Caseldi ne,2004;Fairchi ldet al.,2006).C esmouvement sdépendententrea utresde latailleet del'o rient ationdela grotte,ainsiquedu nombred'ent rées(Atkinson,1981;S mithson,1982).L'importancequantitativedesapports polliniques
éoliensestaussiinversement proporti onnelleàla dis tanceentrel'entrée delagrotteetlespéléoth ème(VanCampo&Leroi-Gourhan,1956; Smit hson,1982;
Burney&Burney,1993;C oles& Gilberston,1994).
L'actiondesêtresviv ants,végétauxoua nimaux,est égalementàconsidérer (VanCampo &Leroi-Gourhan,1956;C olesetal.,1989).A insi ,lesanimaux(chirop-
tères,ours,hyènes, insectes)e t/oules Hommespeu venttransporterfor tuitementsurunsitepréhistoriqu e, dumatérielspor o-p olliniquedelavégétationexté rieure(Martin &Sharrock,1964;Leroi-Gourhan,1966,1981;Dav is&Anderson,1987;Bui-Thi-Mai&
Girard,1988,2000;D iot ,1991; Nav arroCamachoet
al.,2000; Carrión etal.,2001,2005). Cem atérie lpeut etrefléterles déplacementsdans l'environnement local. 156Fig.2: Échantillonnagepalynologiquesur spéléothème(LaBaume
Bonne).
Fig. 2: Palynological sampling on speleothem (Baume Bonne). Parailleurs,un porcheàl'entréedes grottespeu têtre philes.Lessporesetgrainsdepol len decesplante s peuventalorsêtremieux représentésquelerested ela thèmeétudi é(Colesetal.,1989).3-FORMA TIONDESSPÉLÉO THÈMESET
PIÉGEAGE DU MATÉRIEL SPORO-POLLINIQUE
Lesspél éothèmesseformentdanslesréseauxkarst i quesd'un encaissantcalcaire. L'épikarstestrecouvert parun solplusoumoi nsriche enmatièreor gani que. L'eaus'infiltrantdep uislesoldans l'épikarsttrans portedesélé mentsm inéraux,organiquesetbiogéochi miquesquiseretr ouvente nsuite danslesspéléothèmes matérielspo ro-pollinique,desradioéléments,desaci des(humi ques),del'oxygèneetdudioxyde decar bone,véhi culésparl'eau.Cetteeaudevientaci deet dissoutalorsle carbonatedecalcium del'encaissant. Ellesechargeenbicarbonat edecal cium,instabl e.Les 2dansl'eauvo ntmodifierleséqu ilibreschimiquesetpermettrelaprécipitat ionducarbonat edecalcium(Hollandetal.,1964).C esont cesphasesdedi ssolu-
tionpuis deprécipitationquiassurent laformationdes spéléothèmes(fig. 3).Lorsde laprécipitation des carbonates,lesc onditionsdepiégeage desdifférentsélémentsbiogéochimiquesdans lamatricedu
spéléothèmeformentunsystèmeclo setles ignal polliniqueesttrèsbienconservé.Lavitessede cristallisationdes carbonatesde cal
an(Baker etal.,1993; Baker &Smart ,1995;Blanc,2005).Au coursdela cristallisation,unefractionsédi
mentairedétritique duremplissagedelagrottepeutse trouverincorporéedanslamatr icecarbonatée.3.3-CONSER VATION POST-DÉPOSITIONNELLE
DU MATÉRIEL SPORO-POLLINIQUE
L'intérêtdel'analysepalynologiquedespéléoth ème résidedans lefaitquelacalcite,une foiscristallisée, formeun systèmestabl eetclosoùtouslesél éments 157Fig.3: Formationetnature desspéléothèmeset originedesapports polliniques(modifiéd'après McGarry&Caseldine, 2004;Fairchild etal.,
2006).
Fig.3:Growth anddifferenttypes ofspeleothemsand possiblepollentransport origins(modifiedfrom McGarry&Caseldine, 2004;Fairchild etal.,
2006).
biogéochimiques,dontlepollen,sont enfermésetconservés(B astin,1978;Bui-Thi-Mai&Girard,1988;B urney& Burney,1993).Enl 'absenced'ac-
miquepost-déposit ionnelnes'exerce.Sidesprocessus d'altérationintervienne nt,ilssontfacilementidentifia bles,formantdesd épôtspulvérulent srarement analysésenpalynologi e(Leroi -Gourhan,1967).4 - ILLUSTRATION DES LIMITES
ET POTENTIELS DE L'ANALYSE POLLINIQUE
DE SPÉLÉOTHÈMES QUATERNAIRES
4.1-ÉCHANTILLONN AGE ETANALYSEDELA
FORMATION DU SPÉLÉOTHÈME
4.1.1-Échantillonnage
Dansle casdesétudesp aléocli mati quesàpartird'a nalysesisotopiques développéessurles spéléothèmes, lesapprochesàhauter ésolutions ontcourante s(Har monetal.,1975; Atk inson etal.,1978; Lietal.,1989;S hopov&Dermendjiev,1990;Genty&Quinif,
1996;G entyetal.,2003).E nef fet,lam assed'échan-
tillonsrequiseestm inimeetlesmicro-carottiersutili- séspermetten tdesanalyses lamineàlamine.Maisen vued'unean alysepolliniquedespéléothème, l'usage decet yped'équipement n'estpaspossible. Dufaitde lafa iblequantitédesgrain sdepollencontenusda ns l'eaupa rticipantàlaprécipitationdelacalcite, ile stnécessairede traiterunegrandequantitéde carbonate(Burneyetal.,1994).Celasupposefréquemmentd'en-
globerplusi eurslamines,pouvantconduireàune superpositiondedifférentsépisodesclimatiq ues.Ilya alorsunri squedelissage del'informationenv ironne mentalepuisqueseuls lesévénements trèstranchéset Caseldine,2004).L 'échantillonnagedess péléothèmes àdes finsd'analysespal ynologiquesdoitdoncêtre effectuéavecattention. L'échantillonnageentreprissurlesdif férentsspéléo thèmesdel'ensemble Edu Lazaret,reposant directe- mentsurl erempl issagearchéologiquede lagrotte, illustrecepoi nt. Unetranchéeaététailléedansune coulée,ainsiquedans unpetitdômes tal agmit ique, d'unevingt ainedecentimètresd'épaisseur. Lacal cite dela couléestalagmit iqueneprésenteaucune lamine et,de cefait,l'échantillonnageau laboratoireaété réaliséde façonarbitraire(fig. 4).Parc ontre,ledôme stalagmitiqueprésentede nombreuseslamines decou leursdifférentes,a llantdubeigeaurouge-brun.Deux typesd'échantillonnage ontétéréaliséssurcette sta lagmite(fig.4).Lapremière colonnedeprélèvement (échantillonnage1)suit leszones der uptureapparues lorsdeladécoupe,insitu,ai nsiquelesgradientsde couleurs.Cinqéchantillons,d 'unpoidscomp risentre mite,un deuxièmedécoupage(échantillonnage2) est lentlacroissancedu spéléothèmea vecless ous-stades dustade isotopiquemarin (MIS)5(Rousseauetal.,2005).Dix échantillons,devolumep lusréduit etdonc
demassemoindre quelesp récédents(entre10 et 158Fig. 4: Échantillonnage des spéléothèmes du Lazaret (clichés A.S. Lartigot). Fig. 4: Sampling on speleothems from Le Lazaret (photos A.S. Lartigot).
114grammes)ont alorsé téprél evés.Certa insfrag-
mentsdesdeuxdébi tagesses uperposent.Les cinq échantillonsdela premièredécoupeli vrentun nombre uncontenu homogène.Danslas econdeanalyse, des deséchantillons, moinsvolumineuse,n'aitpas permis d'obtenirsuffisammentdematérielsporo-p ollinique. Lesspect resissusdelapremi èreanalyseét aientdonc biaiséspar unéchantillonnagealéatoire,e nglobantde nombreuseslamines.L'étroitepartiedupiliers talagmitiquedeKalama-
kiadisponiblepourl'analyse polliniqueobligeait,lors del'échantillonnage,à engloberparfois plusieurs laminesquandcelles-ci étaientfines (fig.5 ).Lesp lus épaissespermettentd eréaliserunéchantillonu nique. Al'in verse,leslaminestropfinessontréuniesen un seuléchantillon .Aprèscomptage,lestrèsf aibles concentrationssporo-polliniquesp euvent nécessiter deregrouper deuxéchantillonsconsécutifsaf ind'obtenirunesommetota lesuf fis ante.Toutefoiscesregroupementss'opèrentlorsqueles échantillonsnesontpass éparésparune surfacenaturell enett ementvisiblepouvanttraduireunévénementpaléoclimatiqueetquandl esd euxsignauxapparaissentsimil aires.
Danstous lescas,il apparaîtpréférabled'optimi ser l'échantillonnageenamont del'analyse,quitte à regrouperdesdonnéesde spectresconsécutif sen ava l ducompta ge,quandlenombredesporomorphes n'est pasatteint.4.1.2-Anal ysede laformationdu spéléothème
Lapureté ducarbonatedecal ciumàanaly serdoit êtreconsidérée,lors del'échantillonnaged'un spéléo thème.Enef fet,aucours delaprécipitation, lastalag mitepe utinclureunefractions édimentairedétritique "exogène »dontlecontenupolliniques'ajouteà celui dela calcite(Dio t,1988;Gentyetal.,2001).C esdeux sourcespolliniquesp euventnepasêtrecontemporai neset sontalorsdi fficile sàdissocier. AinsiàKalamakia,la calcitedupiliers talagmitiq ue n'estpas pure.Sacouleurrougeât retr aduitl 'incorpo rationdeséd imentissusoit duremplissage,soitde l'environnementlocalvialekarst. L'originedes apportspolliniquesc onservésdans lespéléothèmeest difficileàdéterminer.Lestestspalynologiquesent re- prissurdeséchan tillonsdeséd imentsmeu blesont révélélaquasi-stérilitéd uremplissag e:lesrares grainsdepolle nrencont réssonttrèscorrodésetils tra-quotesdbs_dbs31.pdfusesText_37[PDF] datation absolue pdf
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